La nuit noire (pv loupio)

-Dis pas ça...Je ne suis pas parfaite du tout. Peut-être à tes yeux...
Je riai et me laissai embrasser dans le cou en fermant lentement les yeux. JE soufflai après un instant en allant lui caresser les cheveux:
-Je t'aime.

Je gardai les yeux fermés et restai contre lui avant de tomber endormie.

Le lendemain, on nous réveilla très tôt pour nous préparer et aller au tombeau.

Je regardai autour cherchant un moyen de m'enfuir avec lui. Je regardai le peuple autour qui s'affolait à nous voir aller vers notre mort. Il fallait rouver une façon de partir, et vite.

Je m'étais d'abord reculé pour regarder ce cirque et l'écouter silencieusement en le regardant faire. JE me demandais bien si tout cela était une simple blague ou la réalité. Alors, lorsque tout le monde était parti, je m'agenouillai près de lui et murmurai inquiète:
-Est-ce que ça va?
Je passai un main dans ses cheveux doucement.

Je souris et l'embrassai un moment en lui caressant les cheveux avant de me relever:
-Tu m'as fais peur.
Je lui tendis la main.

-Je n'ai pas de demeure. Il faut aller encore plus loin et se construire un abris pour la nuit. Sinon, on prend un risque et on va chercher des trucs au manoir avant de partir.
Je m'arrêtai lentement pour reprendre mon souffle.

Une fois au manoir, je rentrai à vive allure sans me soucier de si le monde était là ou pas. Je partis dans la cuisine pour prendre des réserves de nourriture dans la cave et mit tout cela dans un sac avant d'aller m'occuper des couvertures. Je faisais vite pour que rien ne paraisse.

Après un certain temps, je revins près de lui et ouvrit la porte avant de sortir:
-j'ai pris de quoi faire une tente aussi. J'Ai tout. T'As des couvertures et des oreillers?
Je mis le sac sur mon dos en regardant autour pour être sure qu'aucun homme était ici. Aucun.

Je me remis à courir en lui tenant la maison en tenant bien mon sac:
-Tu sais où on pourrait aller?
Je regardais autour de moi pour être sure que tout était correct.

-Ouin..
Je soupirai pour m'écrouler sur le sol avec mon sac. J'étais morte de fatigue et oui je ne resentais pas le froid, mais pourtant...si. C'était frisquet. Alors après quelques temps, je sortis la tente et commençai à la monter:
-Tu peux faire le feu. Je vais préparer nos lits.

Après avoir monté la tente, j'installai nos couvertures en faisant un lit bien douillet. Puis, j'apportai nos réserves de nourriture avant d'aller l'enlacer.

Un sourire se traça sur mes lèvres alors que j'allais poser des baisers dans son cou doucement. J'étais heureuse d'être encore en vie, avec lui. Je n'aurais pas supporté le poids d'être seule encore une fois. Je m'aurais donc enlevé la vie si cela était arrivé et aurait erré dans l'enfer jusqu'à l'éternel mort que j'aurais.