Pv SherlockedFancyness <3 (SHERLOCCCCKK ~) - TERMINÉ

Un peu mal alaise de s'être fait prendre à regarder son ami, il baissa les yeux en sentant son visage s’empourprer. Pour cacher son malaise, il sourit et releva la tête vers son ami qui lui lançait un regard insistant.

Il réfléchi rapidement:

-Euh, non ... c'est seulement dans mes habitudes d’observer les gens. J'ai pu observer que tu étais un quelque peu troublé par ton roman. De plus, j'ai pu apercevoir de la tristesse dans ton regard. C'est seulement une mauvaise manie, vois-tu, regarder les gens, dans toutes les situations quotidiennes, c'est intéressant, enrichissant, de plus, je peux apprendre à mieux connaître tes réponses aux évènements extérieurs, à force de te côtoyer, je suis certain de mieux te connaître que ta mère.

Il ne pu s’empêché de ressentir une honte intérieure énorme, il s'en voulait, ça n'était pas dans ses habitudes de balbutier à propos de tout et n'importe quoi. Il porta son regard à son livre, il n'avait vraiment plus envie de lire à présent.

Puis, il sentit que John le regardait toujours, un peu étonné par son comportement peu habituel. à vrai dire, il aurait été habituel pour quiconque autre que Sherlock. Il savait que son ami devait se questionner et il devait sûrement essayer de comprendre son collègue. Il se leva, pris sa tasse et se dirigea vers John. Il lui pris sa tasse de thé vide et traîna un peu les pieds un comptoir de la cuisine. Rendu là, il rempli à nouveau les soucoupes du breuvage tiède à présent.

Il retourna vers son ami et lui remit sa tasse avant de boire la sienne d'un trait, prendre son livre et se diriger vers sa chambre. Il avait la tête qui lui tournait et il aurait préféré comprendre son comportement plutôt que de l'ignorer, mais il était sûrement pas préférable de s'y attarder. Il s'arrêta à mi-chemin et revint vers la cuisine d'où il aperçu Watson siroter son thé. D'un ton hésitant, il lui demanda, un peu trop fort :

-Et puis, la fille du restaurant, j'ai vu qu'elle t'avait donné son numéro. Vas-tu la contacter ?

Il savait que ça n'était pas de ses affaires, mais ça l'intriguait particulièrement.

L'homme ouvrit grand les yeux. Sherlock était embarrassé? Voilà ce qui était rare, voir presque impossible. Ça lui arrivait d'être mal à l'aise, mais embarrassé? De plus, le grand homme se mit à balbuter ses mots. Il n'avait pas tellement l'air de savoir ce qu'il disait, très étrange. Il savait déjà que Sherlock avait la manie d'observer les gens et son compagnon savait qu'il savait. C'était donc une autre chose étrange le fait que Sherlock se justifie ainsi.

Son ami s'occupa de remplir leurs tasses maintenant vides. Il remercia Sherlock et but une gorgée de thé. Il était tiède. Il but une autre gorgée puis déposa la tasse sur la petite table à côté du fauteuil. L'autre homme lui, se dirigeait vers sa chambre. Watson a dut l'ennuyer, juste être assis à lire en silence.. Cepdendant, la question qu'il lui posa en faisant demi-tour le laissa pensif.

-La serveuse? Je... je ne sais pas. Peut-être plus tard.

Il ne fut même pas surpris du fait qu'il ait remarqué l'attention de la jeune femme. Après tout, Sherlock aimait fouiner un peu son nez dans sa vie privée. John se mit à penser à la fois que Sherlock avait fait des réservations pour lui et sa fréquentation du moment pour un cirque underground. Il avait aimé l'attention au début, jusqu'à ce qu'il sache qu'en fait il y avait trois réservations et que c'était pour enquêter à la même occasion. Sacré Sherlock.

Après quelques minutes à rester debout là, comme un piquet, il se retourna et dit d'une voix cassée :

-Je ne me sens pas très bien, je crois que je vais aller me reposer, dans ma chambre. Je crois avoir des problèmes de digestion. Ce doit être la crème de ce midi.

Puis, il se rendit en trottinant jusqu'à sa chambre où il s'enferma, sans verrouillé sa porte, et se laisse tomber sur son lit. Il était couché sur le dos et regardait son plafond. Il n'était pas fatigué et à vrai dire, il se sentait mal c'est vrai, mais il n'avait aucunement mal à l'estomac. C'était son coeur qui était tout à l'envers. Il avait l'impression d'être dérangé par un sentiment qu'il ne connaissait pas. Il était un excellent observateur, voire le meilleur de Londres, il tenait ça de son père, mais i n'était certainement pas un expert en ce qui concerne la sensation d'émotions. Il pouvait les décelées très facilement chez les autres, mais chez lui, c'était une tout autre chose.

Il continuait à regarder le plafond, plus particulièrement, une tache au plafond, un peu à l'extrémité droite de celui-ci. C'était sa tache favorite, s'il était possible d'avoir une têche de plafond favorite, puiqu'elle ressemblait à une cervelle humaine. Il était fasciné par la biologie humaine, et c'était pourquoi il adorait raporter des spécimens dans son frigo. Par contre, il avait essayer de diminuer cette facheuse pratique depuis que Watson habitait avec lui, car il détestait vraiment retrouver des parties détachées du corps humain dans le même endroit que sa nourriture. Il ne pouvait pas se plaindre, parce que s'il laissait traîner les morceaux de corps partout à température pièce, imaginez l'odeur que cela provoquerait ! Alors c,était pour le bien de tous les gens de l'immeuble qu'il mettait les pièces détachées dans le frigo, pour les conserver, pour ralentir leur décomposition.

Il souriait à cette pensée. Il se rapellait de la fois où John était entré dans l'apartement, ouvert le frigo et qu'il avait vu la tête sur la tablette principale de celui-ci. L'expression qu'il avait fait avait été la chose la plus farfelue que Holmes ait jamais vu.

À cette pensée, il se rappela à quel point il était chanceux d'avoir John Watson dans sa vie, son seul ami. Le seul ami qu'il ait jamais eu, car même son frère Mycroff, lui tapait sur les nerfs.

Son seul ami.... il aurait aimé qu'il vienne le voir pour comprendre ce qui n'allait pas, peut-être pourrait-il li expliquer que son malaise était réellement du à une mauvaise digestion et non par la faute d,une émotion inconnue. Il souhaitait maintenant que le docteur vienne le rejoindre ici et c'est la pensée qui le hanta tout le reste de l'après-midi, alors qu'il contemplait les millions de taches au plafond.

Watson essaya de continuer sa lecture, mais en vain. Il ne pouvait s'empêcher de penser à Sherlock. Est-ce que son mal de ventre était grâve? Ou était-ce juste une petite indigestion? Ne trouvant plus le goût de lire pour l'instant, le docteur ferma son livre et le déposa de nouveau. Il porta la vaisselle dans la cuisine et alla dans la salle de bain, consulter la pharmacie. S'il se rappelait bien, il avait mit à quelque part un médicament spécial pour les maux de ventre...

Il trouva finalement ce qu'il cherchait. C'était un très bon produit qu'il avait découvert dans une boutique de produits naturels. Le docteur trouvait cela encore plus efficace que le foutu médicament rose qui ne donnait pas le goût aux gens de le boire.

John sortit de la salle de bain et se dirigea vers la chambre de Sherlock, dont la porte était fermée. Ne voulant être impoli, il cogna tout d'abord.

-Sherlock? Je t'ai apporté quelque chose pour tes maux de ventre. Puis-je entrer?

Il commençait à avoir les paupières lourdes, peut-être allait-il pouvoir se repos....

-Sherlock? Je t'ai apporté quelque chose pour tes maux de ventre. Puis-je entrer?

Jamais il n'aurait cru se lever aussi vite; d'un bond il fut sur ses pieds. Par contre, il s'était levé trop vite et ceci lui donna le tourni, pour arrêter le phénomène, il s'assit sur son lit tout en se prenant la tête.

-Oui, entre.

Se tenant toujours la tête à deux mains, il vit la porte s'ouvrir devant ses yeux et les pieds de Watson apparurent près des siens. L'homme lui dit quelques paroles et lui tendit un verre d'eau ainsi que des médicamments. Sherlock se demandait si ça allait être efficace, mais il s'en contre fichait, trop heureux que son ami l'aie rejoint. Il prit les médicamments et l'eau, en avalant tout d'une traite. Puis, il sentit la présence de Watson à ses côtés. Il ressentait des picotements là où la cuisse de John frôlait la sienne.

-Merci mon ami.

Il entendit un bruit, puis la voix de Sherlock lui disant d'entrer. Il ouvra la porte puis la referma, ce qui fut un peu inutile, étant donné qu'ils étaient seul dans l'appartement. Son ami était assis sur son lit en se tenant la tête. Avait-il mal à la tête aussi? Il lui dit les propriétés du médicament en lui passant les comprimés et le verre d'eau, sachant que Sherlock préférait savoir ce qu'il ingurgita.

Pendant que son ami prit le temps d'avaler les médicaments, John s'asseya à ses côtés. Ils étaient proches, leur cuisse en contact. Il déposa une main dans le dos de Sherlock, comme support.

-Ça va aller? Tu me sembles un peu pâle.. as-tu d'autres symptômes anormaux?

Le pauvre, il avait eu un malaise soudain. Dire qu'aujourd'hui était une des rares journées sans enquête. Le voilà à mal aller. Il frotta doucement sa main dans le dos de Sherlock.

Au contact de la main de Watson dans son dos, Sherlock ressenti un frisson lui traverser le corps. Tout en continuant de se tenir la tête, il se demandait comment expliquer les symptomes qu'il ressentait. Il se sentait comme un prébubère, ne sachant pas comment s'exprimer. Il détestait cette sensation de désespoir. Il voulait lui dire que son coeur formait maintenant qu'une énorme boule et qu'elle était portée à monter vers le bas de sa gorge. Il avait l'estomac noué et sa tête lui faisait terriblement mal, à force de réfléchir trop fort à n'importe quoi qui pourrait expliquer ce qu'il ressentait.

-Oui, ça va. Il n'y a ... rien d'autre ...

Il fini par lâcher sa tête et il se rasseya droit. Il s'étira les épaules et entendit ses homoplates craquer. Puis, il posa son regard droit dans les yeux de son ami. Il voulait lui dire qu'il se sentait tout drôle, qu'il n'avait jamais ressenti ça, qu'il voulait comprendre, puisqu'il ne ressentait que très peu d'émotions à la normale.

Il vit dans les yeux de son collègue de l'inquiètude et cela le rassura un peu, tout en lui faisat un peu peur. Très peu de gens s'était inquièter pour lui, après toutes ses années, il était habitué au mécontentement, à l'incompréhension, à la stupéfaction et parfois à la satisfaction, mais au grand jamais à l'inquiétude.

Il ne sut dire quoi que ce soit, mais continuais à regarder son ami. D'habitude bavard, il ne se sentais plus tout à fait comme lui même.

John ne fut qu'un tout petit peu rassuré par la réponse de Sherlock. Celui-ci se leva et leurs regards se croisèrent. L'homme fut inquiet et un peu déstabilisé par le flot d'émotions coulant dans les yeux de son ami. C'était la première fois qu'il voyait de l'incompréhension dans les yeux bleus gris de Holmes. Que se passait-il dans l'esprit du grand homme? Comment pouvait-il apaiser le tourment dans son regard?

Sans trop réfléchir, il apporta sa main droite au visage de Sherlock, essayant de mieux déceler l'expression qu'il adoptait. Pourquoi était-il si silencieux, il n'était pas habitué au silence de son ami. Lui n'était pas très bavard de nature, mais Sherlock lui trouvait toujours quelque chose à dire. Pourquoi se taisait-il maintenant? Peut-être s'inquiétait-il pour rien. C'était-ce surement ses maux de ventres qui lui enlevait toute son énergie, n'en ayant insuffisamment pour parler.

John enleva à contre coeur sa main de la joue de Sherlock. Il continua de s'inquiéter, mais si son compagnon ne voulait ouvrir la bouche, il ne pouvait le forcer. Le docteur soupira et mit une main sur l'épaule de Sherlock.

-Te reposer pourrait te faire du bien. Je retourne au salon pour ne pas te déranger.

Il n'avait pas vraiment envie de laisser son ami seul, sentant que c'était plus qu'un mal de ventre qui le rongeait. Mais il ne pipa mot.

L'extase que ressenti quand le docteur mis sa main sur sa joue était indescriptible. Il sut à ce moment préci qu'il ne voulait plus que l'homme le quitte. En sentant que l'homme allait s'en aller, il voulu l'arrêter, mais n'agit pas assez vite, l'homme se dirigeait déjà vers la porte.

-Te reposer pourrait te faire du bien. Je retourne au salon pour ne pas te déranger.

-Non, non, s'il-te-plaît John, reste avec moi, je ne veux pas rester seul, je ne veux plus être seul dans cette chambre à regarder les tâches au plafond et à me prendre la tête avec tous mes tourments, reste.

Il se leva et pris la main de son ami, la serrant très fort, il ne voulait pas qu'il s'en aille, non, absolument pas. Il devait rester, car il avait besoin de son ami. Holmes le regardait avec ses grands yeux qu'il utilisait pour convaincre les gens. Mais en plus, il y avait une tonalité de tristesse incontrôlée dans son regard.

Il s'asseya sur le lit en entraînant son collègue. Celui-ci se retrouvait au stade de départ, assis près de son ami malade, lui tenant la main, cuisses contre cuisses.

Le docteur rougit puis s'assit de nouveau à côté du détective. Celui lui faisait sentir spécial envers l'homme, le voir insister pour qu'il reste. De plus, l'homme avait enfin ouvert la bouche. Cela lui fit ressentir un étrange sentiment de contentement. Il regarda leurs mains liées reposant sur leurs cuisses. Il se surprit à penser qu'il ne détestait pas le contact et tourna la tête pour cacher son visage rouge. Finalement, il ne pensait pas rappeler la serveuse du café. Il préférait passer du temps avec Sherlock.

-Qu'est-ce que les tâches du plafond ont de particulier pour que tu les observes?

John regarda au plafond et essaya de trouver des formes dans les tâches. Il n'y voyait rien de particulier, sauf peut-être qui ressemblait à un cerveau. Quelle image plaisante à regarder avant de s'endormir.

Sherlock sourit à la remarque de ce dernier. Elles n'avaient acunement quelque chose de spécial, elles étaient seulement des taches. Mais elles n'avaient pas besoin d'une raison, seulement qu'elles soient au plafond et c'était amplement suffisant.

À contrecoeur, il lâcha la main de John pour se coucher sur son lit, afin de mieux observer les constellations de saletés. Holmes posa sa main droite dans le bas du dos de Watson et y fit une légère pression pour l'inciter à se retourner vers lui.

Dès que l'autre homme posa le regard sur lui, il enfila des paroles, tout en une seule phrase, pour ne pas perdre les mots qui se formait dans sa gorge :

-Viens ici, près de moi, dit-il en tapotant tranquillement le matelas de son côté gauche, tu verras et comprendra mieux mon adoration pour ces petites étoiles de poussières. Ici, juste ici, ne te gène pas !

Il sourit à l'homme du plus beau sourire que lui permettait son humeur.

Watson se retourna au contact au bas de son dos et observa Sherlock. Il lui souriait et l'incitait à s'allonger à son tour. Couché ainsi, son mention appuyé contre son cou faisait un petit plis tout à fait adorable, le donnant un air enfantin. Il finit par se faire convaincre par les petites tapes faites au matelas et s'allongea aux côtés de Holmes. Il dut se glisser plus haut pour être à la hauteur de son ami, était plus petit que lui. Ainsi, il pouvait très bien voir le plafond et ses tâches.

En effet, la poussière formait des voix lactées au-dessus de leurs têtes, emplissant la chambre d'étoiles et de comètes de poussières. Cela devait être amusant de voir les deux amis allongés dans le même lit, à observer un espace imaginaire créé par la saleté du plafond. Plusieurs s'auraient dit qu'il serait temps de nettoyer, mais eux, préféraient admirer la beauté de la chose.

Très content que son ami participe à un de ses passes-temps favoris, il sourait naïvement au plafond tout en divaguant. Il se posait tellements de questions auxquelles il ne croyait jamais vraiment avoir des réponses. Il tourna sa tête vers Watson qui regardait le plafond très intenséement, sûrement à la recherche de formes au plafond.

Déçu de devoir tout garder à l'intérieur de lui se mit à parler d'une façon absolument aélatoire, il ne contrôla plus ses paroles, laisse tous les mots se vider, dans un flot sans fin :

-Depuis ma jeunesse je ne crois pas avoir eu d'amis, tout le monde me regardait de haut, j'étais toujours inférieur. Tu es mon premier ami, mon seul et unique ami. Tu es mon meilleur ami et je ne veux plus jamais te perdre Watson, j'ai besoin de toi dans ma vie comme j'ai besoin d'enquêtes pour me garder sain d'esprit. J'aimerais pouvoir avoir la certitude que tu ne me laisseras jamais tombé, que jamais une femme nous séparera, nous empêchera de passer des journées comme celle que l'on vient de passer. Je ne te l'ai jamais dit John, mais j'adore passer du temps avec toi et je me rends compte que la plus part du temps, je fais qu'à ma tête et que je ne te laisse pas choisir ce que tu as envie de faire. Mais j'ai envie de faire ce dont tu as envie, j'ai envie que tu sois toi aussi une priorité, car tu l'as toujours été. Je ferais tout pour toi mon ami, tout. Peut-être que tout cela sonne faux ou completement détraqué venant de ma part, mais je le crois et je le penses vraiment, tu es terriblement important à mes yeux, Docteur. Promet-moi s'il-te-plaît que je ne vais jamais te perdre ... je t'en supplie ... c'est tellement important à mes yeux .... Je... je t... je tiens vraiment à toi Watson ! ...

L'homme avait maintenant les larmes aux yeux et tout autour de lui était brouillé. Il avait peur de la réaction de son collègue, allait-il le croire fou, à le voir se rabaisser à ce point à des sentiments humains ?

John écouta attentivement chacune des paroles prononcées de son ami, s'abreuvant de chaque syllabe. Il continuait à regarder le plafond, sans pour autant manquer un seul mot. Cela dut faire longtemps que Sherlock avait ce grand poids sur le coeur et il laisser sortir tout cela aujourd'hui. Ses paroles le touchèrent profondément. Malgré la personnalité un peu exubérante de l'homme, Watson tenait énormément à lui et s'était épris d'une profonde affection envers le détective. Il était hors de question que le soldat laisse tomber Holmes. Jamais.

Le docteur s'était rendu compte que ses sentiments à l'égard de Sherlock étaient plus importants qu'il croyait la fois ou que tout le monde pensait l'homme mort. En le voyant tomber en bas de l'édifice sous ses yeux, John se crut dans un terrible cauchemar. Devant sa tombe, il essayait de se convaincre que c'était irréel. C'était Sherlock Holmes. Bien sur que ce n'était pas vrai, que c'était une mascarade. Une cruelle mascarade. John essayait tant de se convaincre, mais sa peine était réelle. Il se sentait perdu. S'il n'avait plus Sherlock à ses côtés, sa vie vaudrait-elle la peine d'être continuée? Avant leur rencontre, Watson était comme un esprit errant sur la terre. La guerre lui avait aspiré toute son énergie et sa volonté.

Se lier d'amitié avec Sherlock était peut-être farfelu. Mais pour lui, l'homme l'avait éloigné de la folie. Son amitié fut une bénédiction du ciel. Ce n'était pas évident tous les jours avec leurs enquêtes dangereuses et leurs différents, mais jamais il n'avait eu l'esprit aussi en paix.

Les yeux toujours au plafond, John entendit le tremblement dans la voix de Sherlock. Il tourna la tête et son ami avait les larmes au yeux. L'homme se retourna complètement, se couchant sur le côté et s'approcha instinctivement de son ami. Il s'appuya la tête sur sa main et ne lâcha pas les yeux gris-vert larmoyants de Holmes. Cet homme qui se montrait froid et distant avec tout le monde, le voir aussi vulnérable sous ses yeux fit battre le coeur de John d'une émotion qu'il ne savait déchiffrer.

-Tu es humain Sherlock. Toi aussi tu peux pleurer, avoir des peur. Puis, je suis là. En ce moment, tout à l'heure, demain, dans une semaine. Dans un mois, une année. Je suis là, tu n'as pas à t'inquiéter.

Il recueillit une larme qui avait coulé sur la joue pâle de l'homme à l'aide son pouce.

-Toutes les choses que nous faisions ensemble, je rouspète parfois, mais je ne les détestes pas. Je ne serais pas à tes côtés dans toutes tes aventures si je déteste tes idées farfelues. Je me fiches que tu en fasses à ta tête, tu fais juste être toi. Le jour ou que je commencerais vraiment à haïr tout cela, c'est quand tu ne seras plus toi.

-Tu es humain Sherlock. Toi aussi tu peux pleurer, avoir des peur. Puis, je suis là. En ce moment, tout à l'heure, demain, dans une semaine. Dans un mois, une année. Je suis là, tu n'as pas à t'inquiéter.

Cette remarque, le battement de coeur de Sherlock s'intensifia.Il voulut se rapprocher de son ami qui était maintenant face à lui. Premièrement, il fit de même, en retournant tout son corps vers celui du docteur, puis machinalement, il se rapprocha de lui.

Il avait maintenant la tête collée contre le torse de John, d'où il pouvait sentir son coeur battre très fort. Il fit un mince sourire en réalisant que son ami ressentait la même chose que lui.

Les larmes qui coulaient à flot sur ses joues formaient des sillons de ses yeux jusqu'au chandail de son ami. Il ne voulait plus bougé, resté dans cette position et ne plus sortir du lit. Il était bien et il ressentait un extrème réconfort.

-Watson, je ne sais pas ce que je ferrais sans ta présence dans ma vie.

Ses paroles furent prononcé si bas qu'il savait que l'homme contre lequel il s'était blotti devait avoir entendu qu'une partie desa phrase. Mais lorsqu'il sentit la main de Watson sur sa nuque, il savait qu'il avait tout de même compris.

Il releva la tête pour mieux regarder son collègue. Leurs visages n'étaient plus qu'à quelques centimètres, si proches qu'il avait presque de la difficulté à voir tout le visage de son ami.

-Pardonnes-moi pour ce moment de faiblesse, John.

John laissa son ami pleurer silencieusement contre lui. Il avait passé un bras autour de lui et lui frottait le dos, apaisant la tristesse de Sherlock. Malgré son attitude calme, son battait la chamade contre sa cage thoracique et donné de la proximité des deux hommes.

Après un moment intime de silence, Watson entendit faiblement, mais sûrement les paroles prononcées de l'homme blotti contre lui.

-Watson, je ne sais pas ce que je ferais sans ta présence dans ma vie.

Il crut que son cœur allait manquer un battement. Ces paroles le rendirent énormément heureux, et c'est si peu dire. Que quelqu'un lui avoue avoir besoin de lui, que ce soit Sherlock de plus...

Josh monta délicatement sa main dans le dos de Sherlock jusqu'à sa nuque et s'approcha encore plus, étant encore possible de faire ainsi. Sherlock releva la tête et leurs regards se croisant, restèrent en contact. Sa main derrière le cou de l'homme devint moite. Il ouvrit la bouche comme pour dire quelque chose, mais se refermit sans avoir dit quoi que ce soit. Les paroles étaient inutiles en cette situation, les deux savant parfaitement ce qu'il pourrait se passer par la suite. Il ne suffisait plus que l'un deux franchisse la distance minime qui les séparait.

La distance qui les séparait était si petite, tellement insupportable. Il y avait de millions de papillons dans son ventre, lui coupant les organes digestifs, il ne pouvait plus soutenir cette douleur délicieuse. Il sentait tout son corps magnétiquement attiré par celui de son compagnon.

Il était si magnifique avec ses yeux bleus-gris, il allait perdre la tête s'il continuait à les fixer de cette façon. Il baissa les yeux vers les lèvres de celui-ci et il avait l'impression que tout son corps allait fondre. Puis, regardant à nouveau dans les orbes de John, il vit que celui-ci n'attendait plus que ça, il n'était donc pas le seul.

Tout en s'approchant des lèvres de l'homme face à lui, il soutint son regard. Puis, lorsque leurs lèvres se frôlèrent, il ferma les yeux pour mieux savourer ce délicieux moment. Il posa finalement ses lèvres sur celles de son ami et sentit un choc électrique lui parcourir le corps. Le baiser au début hésitant devint rapidement plus intense, capturant le souffle des deux hommes qui devenait de plus en plus rapide.

Sherlock ayant peur que ce moment s'arrête, s'agrippa au chandail de Watson.

Watson fermit les yeux, comblés. La bouche mince et soyeuse détective le rendait euphorique et il s'abreuvait de leur long baiser. Il s'agrippa plus fortement à la nuque de Holmes, tirant légèrement quelques mèches des cheveux bouclés de son ami. Il se pencha vers l'homme grand, le faisant basculer vers l'arrière, le dominant par sa carrure. Sherlock était plus grand, mais John avait les épaules plus larges. Son torse n'eut donc aucune difficulté à se presser contre celui plus fin de son compagnon, l'obligeant presque à rester allongé au lit.

Il pût alors déplacer sa main se trouvant derrière le cou de Sherlock, sa tête étant reposée sur l'oreiller et prit le visage aux magnifique petites pommettes. Caressant la jour pâle du détective, leur baiser prit fin et le docteur s'éloigna, les laissant reprendre leurs souffles, leurs fronts collés ensemble. John haletait légèrement. Jamais il n'aurait cru sucomber à la tentation d'embrasser son ami ainsi. Cette pensée le hantait déjà depuis quelque temps et le voilà ayant réalisé son doux souhait.

Cela pris quelques instant avant que Sherlock ne rouvre les yeux après l'interruption de leur baiser. Lorsqu'il vu le visage de John encore si près du sien, il ne put retenir le très grand sourire qui s'sintalla sur ses lèvres. Celui-ci ne fut que de courte durée, car son air sérieux revint très vite. Par la suite, il pensa à la durée de se sentiment étrange qui avait grandi en lui. Il ne se rapellait plus depuis combien de temps il avait eu de la difficulté à crner cette émotion, mais il était maintenant heureux de constater qu'il comprenait sa cause.

Il n'eut jamais été aussi satisfait de sa vie par rapport à une relation avec une autre personne. Il avait toujours été très solitaire et n'avait jamais éprouver de sentiments envers quelqu'un d'autre que ses parents, pour qui il avait érouver un grand sentiment de respect. Par contre, il se rapella Irena Addler, cette femme qui l'avait tellement captivé et il ne sut dire pourquoi. Il ne voulait plus penser à cette femme-là, maintenant qu'il savait tout ce qu'il éprouvait l'homme qui le regardait de haut, une sensation étrange puisque c'était arrivé que si peu de fois dans sa vie que quelqu'un le regarde de se point de vue.

Il sentit le souffle rapide de John sur sa peau et savait que celui-ci devais être encore essouflé par leur long premier baiser. Mon premier baiser, pensa Sherlock, et en plus, avec la personne la plus extraordinaire que j'aie rencontrer, comment aurais-je pu penser que ce moment arrive un jour ! Plus il regardait le docteur, plus son corps se réchauffait. Il commençait à avoir vraiment très chaud. Il s'approcha pour embrasser l'homme de nouveau. Mais dès qu'il allait poser ses lèvres sur celles de Watson il prononça les paroles qu'il n'avait jamais prononcé au paravant :

-Je t'aime, John Watson.

Puis il posa ses lèvres avec une certaine pression sur celle de son meilleur ami.

(*meurt*)

Les mots prononcés par Sherlock lui envoyaient un choc dans tout le long de son corps. Combien de fois avait-il rêvé entendre ces mots? Combien de nuits cette fantaisie le hantait dans ses rêves?

Le cerveau de Watson se déconnecta complètement et l'homme fondit sur les lèvres de l'autre. Il se trouvait à présent sur le détective, dans une étreinte dont leur corps était collé l'un sur l'autre. La langue de John se fit plus baladeuse et alla découvrir la cavité buccale de Sherlock. Était-il mort? Car Watson se crut au paradis, tellement la sensation était parfaite, voir surréelle. Il séparait à peine leur lèvres, leurs souffles de mélangeant, qu'il prononça à son tour ces mots rêveurs.

-Je t'aime aussi Sherlock Holmes.

L'homme retourna vite embrasser l'homme, son homme.

-Je t'aime aussi Sherlock Holmes.

À ces mots, Sherlock eu l'impression que son coeur venait de s'arracher de sa pointrine pour s'evoler au dans le ciel, plus loin de le plafond parsemé d'étoiles de poussières.

Puis, lorsque Watson revint à ses lèvres aussi rapidement qu'il les avait quittées, le détective ne put s'empêcher de penser à toutes les fois où il avait voulu que ce moment soit réel et non un fantasme. Il ne pouvait plus se contrôler, à présent toutes ces pensées étaient pour Watson, son Watson, son amour. Il ressenti une énorme bouffée de chaleur à cette pensée. Il sourit vaguement entre deux baiser.

Alors que sa langue se mêlait toujours à celle de son compagnon, il ouvrit les yeux pour contempler celui qu'il aimait. Il avait les sourcis froncés, comme s'il était concentré et il trouva cela très mignon.

Soupirant d'extase, il posa ses mains dans le bas du dos de l'autre homme et s'y accrocha pour se convaincre que tout cela était en effet la réalité.

Par la suite, il s'affaira a mettre ses mains sous le chandail du médecin pour les remonter jusqu'à ses omoplates qu'il flatta doucement.

Il était au paradis.

Frissonnant au contact froid des mains de Sherlock contre la peau tiède de son dos, Watson frissonna au contraste de chaleur corporelle. L'homme se redressa, quittant les lèvres de l'homme qu'il embrassait. John était assis contre le bassin du détective et ses mains avaient trouver chemin aux boutons de la chemise bleue de
Holmes. Il regarda l'homme dessous lui, demandant silencieusement la permission de continuer.

Il ne savait pas jusqu'où celui-ci voulait aller. Lui sur pour sa part que s'ils n'arrêterent pas leurs actions présentes, qu'il n'était pas assuré que la suite allait être de tout repos. Il ne pensait pas qu'il était particulièrement tôt pour ce genre...de démonstration affective,après tout ils étaient des adultes responsables. Leur connexion allait au delà de la plupart des relations et était peu banale. Mais Sherlock souhaitait-il ce genre de rapprochement? Peut-être ne voulait-il qu'un amour platonique. John ne pu s'empêcher d'en douter, avec lésions de l'homme dans le bas de son dos.

Dès qu'il vu que l'homme demandait son approbation, il eu soudain un frisson de peur. Était-il prêt à eller jusque là, juqu'à avoir des relations sexuelles avec l'homme qu'il aimait plus que tout au monde ? Bien sûr qu'il était près, mais il ne s'était jamais intéressé à ce genre de pratiques avant.

Encore une fois, il se sentit bloqué par son manque d'expérience dans ce domaine. Il avait peur de ne pas être à la hauteur, il avait peur d'être si maladroit que Watson en serait découragé.

Il sourrit timidement à son amant qui n'attendait plus que son approbation. Il devait hoché la tête, lui faire comprendre qu'il le voulait, qu'il voulait avoir des rapprochements avec cet homme merveilleux.

Il le voulait, il le voulait terriblement, mais son corps était figé. Il maudissait ses réactions humaines.

Puis, se décrispant un peu, il fit un regard séducteur au docteur pour finalement hoché la tête, un sourire timide aux lèvres:

-Watson, je suis terrifié, je dois te l'avouer, mais je le veux sûrement autant que toi.

Il émit un rire nerveux et regardait l'homme au dessus de lui commencer à déboutonner chaque bouton avec une délicatesse irréprochable.

Ses mains bougèrent toutes seules, s'activant envers la chemise de Sherlock. John observa attentivement le visage de l'homme. Il pouvait bien sur y déceler de l'excitation, mais aussi de la crainte. En effet, il lui confirma ses peurs et Watson était songeur.

-Je t'assure que tout vas bien aller, mais il faut que tu sois certain que c'est ce que tu veux. Je ne souhaite en aucun cas déséquilibrer ton bien-être.

Il fit une pause, la moitié du vêtement déboutonné. Il glissa doucement le bout de ses doigts sur la poitrine pâle de son ami proche. Sherlock était grand, mais était délicat. Watson aimerait en voir davantage pour caresser chacune des parcelles du corps de l'homme. Avoir la personne qu'il désirait juste en-dessous de lui à sa disposition lui fit monter des picotements d'excitation dans le ventre.

Lorsqu'il sentit les doigts de Watson se glisser sur sa poitrine, il sentit une chaleur se former dans son bas ventre et réalisa à quel point il voulait cet homme, à quel point il voulait consummé chaques parcelles de son être.

Il posa ses mains sur celles de l'homme et lui dit d'une voix sans tremblement, car il n'avait plus peur :

-Je suis terriblement certain de ce que je veux. Et en occurence, tu es tout ce que je veux en ce moment.

Le dernier frisson de peur s'échappa de lui pour laisser place à l'excitation, cette délicieuse sensation qui parcourait maintenant tout son corps.

Pour démontrer à John qu'il n'avait plus peur, il détacha lui même le reste de sa chemise, laissant parraître sa peau d'une blancheur étincellante. Souriant, il releva son corps pour maintenant se retrouver à la même hauteur de l'homme, toujours assis sur son bassin. Il l'embrassa tendrement, puis enleva son chandail de laine pour le lancer sur le sol.

Il était prêt, jamais, ô grand Jamais il n'allait laisser cette chance lui filer entre les doigts.