Pv SherlockedFancyness <3 (SHERLOCCCCKK ~) - TERMINÉ

«...donc c'est ainsi que nous avions déjoué les plans machiavéliques de Mr.X.»

Satisfait de son nouvel article parlant de leur dernière enquête, John éteint son ordinateur portable et rabattit l'écran de celui-ci. Il s'étira les bras en bougeant le cou pour se dégourdir puis finit sa tasse de café. Il se leva de sa chaise et prit sa tasse pour se servir à nouveau ce merveilleux breuvage qui lui permettait de se réveiller le matin en se levant.

Il passa devant un certain homme. Un collègue, un compagnon, un colocataire, un ami...choisissez le mot que vous préférez. Watson s'arrêta devant lui et tapota le journal qui cachait le visage de l'homme. Il continua son chemin vers la cuisine, en s'adressa à son ami.

-Que disent les journaux à propos de toi ce matin Sherlock?

Enfin à la cuisine, il remplit sa tasse du liquide chaud presque brulant, attendant la réponse du détective.

L'homme aux cheveux d'ambre était tellement absorbé par son journal qui racontait une autre de ses histoires farfelues à propos de son expertise en résolution de crime qu'il ne vit pas son collègue se levé et donner de petits coups sur sa copie du Times.

Réalisant que Watson devait lui demander ce qu'ils racontaient comme pacotilles, ils lui dit d'un air totalement désinvolte :

-Comme toujours, qu'une version féérique de la vérité, comment ces deux mystérieux hommes du secteur criminel réussissent encore une fois à résoudre les plus grandes histoires criminelles de l'année. Sans vouloir t'offenser, mon cher Watson, ils y vont un peu fort en affirmant que nous sommes deux génies. En admettant que le seul vrai génie ici soit moi.

Il reposa ses yeux pâles sur l'article et aperçu finalement au bas de la page, une photo prise à son insu :

-Non mais ils ont encore osé mettre cette photo de cet affreux chapeau !

Il referma le journal et le déposa sur la table de lecture. Il se leva et pris son violon entre ses fines mains.

Le docteur eut une mine renfrognée, un peu vexé par le remarque de Sherlock puis soupira. C'est pas sa faute si sa vue et son cerveau n'était pas aussi pointilleux sur tous les détails de ce qui l'entourait comme Sherlock! Mais c'est vrai que les journalistes y allaient un peu trop fort.

Il revint dans le salon et se rassit. Son ami était encore en train de se plaindre du foutu chapeau.

-Si tu t'horrifie autant de ce chapeau, pourquoi as-tu accepté de le porter? Moi je ne le trouve pas si mal il te fait bien. Je ne vois pas pourquoi tu t'emporte autant pour une chose aussi triviale.

Son ami était très particulier et avait parfois peine à le suivre. Celui-ci prit d'ailleurs en mains son violon et s'installa dans sa pose majestueuse habituelle devant la fenêtre. Watson ne l'avouerait jamais à voix haute, il appréciait voir son compagnon d'enquête jouer de cet instrument à cordes. Du moins lorsqu'il en joua sérieusement et non quand il tira sur les cordes aléatoirement.

Tout en jouant de son instrument préféré Sherlock regardait par la fenêtre, voyant les passant se promener comme si tout allait bien, alors qu'il savait déchiffrer chaques parcelles de leurs vies. Une femme terriblement souriante au manteau cramoisi et aux escarpins de la même couleur était malheureusment trahie par son maquillage un peu défait, indiquant qu'elle devait avoir pleurer peu avant de quitter son logement pour aller au travail. Un homme quant à lui, venait bien évidemment de tromper sa femme, car il portait une chemise froissée, datant surment du matin passé, et pour couronner le tout, avait du rouge à lèvre dans le cou.

Offusqué par la réponse de Watson, il répondit sur un ton motonne dans lequel un pouvait percevoir de l'énervement :

-C'était un cadeau, on ne refuse jamais un cadeau. Je ne voulais pas déplaire au public, quoique mon image publique ne m'importe guerre. Contentez-vous chanceux mon cher compagnon, que je fasses aussi attention à ce que vous essayer de bâtir avec votre blog et vos articles stupides aux titres manquant totalement d'orignialité.

Son collègue prenait souvent ses remarques terribles personnellement. Mais ce que Watson ne savait pas était que si Sherlock lui disait de telles choses, c'était par nature émotionnellement absente. Il était froid, dur et clair. Par contre, au travers de tous ses commentaires désobligeants, il y avait là conseils judicieux.

Malheureusement, si peu de gens savaient déceler ce language. Si peu que même son frère, Mycroff n'y voyait pas solicitude amicale. Le seul et unique à bien le déchiffrer et le comprendre était son ennemi de toujours, Moriarty.

-Watson, que dirais-tu de me préparer une tasse de délectable thé aux fruits ?

Sherlock jouait toujours de son violon en attendant la réponse de son ami.

John fut sortir de ses rêveries causées par la chanson mélancolique que Sherlock etait en train d'interpréter. Il ne préféra ne rien dire et alla en toute discrétion comme il savait si bien le faire vers la cuisine. Il prépara le fameux à Sherlock se demandant pourquoi il le faisait et surtout pourquoi il ne broncha pas.

Parfois il se sentait étouffé par son ami. Il avait manqué à plusieurs reprises d'avoir une relation à cause de lui. Sherlock s'arrangeait toujours d'être dans ses pattes à ces moments. Malgré tous ses désagréments, il continua tout de même à le fréquenter et même d'habiter avec lui. On pouvait dire tout ce qu'on voulait sur lui, mais Holmes était un ami fidèle. Watson s'avait attaché à lui. Sa personnalité le fascinait et nul ne peut croire, ils avaient des atomes crochus.

L'homme versa dans une théière le breuvage anglais et apporta le set de thé dans le salon. Il versa une tasse pour chacun des deux et s'asseya. Aujourd'hui, ils n'avaient rien a faire. La journée s'annonçait calme et relaxante.

Voyant son colocataire verser le doux brevage dans une tasse que pour lui, l'homme svelte vint se rasseoir face à lui, dans son sofa favori.

Il regarda attentivement son ami s'affairer à se verser une autre tasse, à croire qu'il pouvait boire autant de thé en une seule matinée ! La tasse préférée du détective était grise ornée de mots en noire référents à Londres. C'était une tasse très simple mais qui avait pourtant une valeur sentimentale pour lui qu'il ne savait pas tout à fait expliquer.

-Merci John, il est délicieux, le remercia Sherlock buvant du bout des lèvres le brevage brulant.

Il tenait fermement sa tasse entre ses mains pour les réchauffées car il faisait froid en ce bon matin d'automne et il ne s'était pas encore habillé, toujours vêtu de son pijama gris et de sa robe de chambre en soie bleue.

Se demandant ce qu'ils allaient bien pouvoir faire de cette journée sans travail, il fouillait dans ses pensées à la recherche d'une idée brillante. Mais rien ne lui vint à l'esprit. À vrai dire, il avait d'excellentes idées, comme s'asseoir sur un banc dans la rue et observer les gens, faire un concours avec son collègue pour savoir qui saurait le plus deviner sur la vie des inconnus. Par contre, il savait que cette idée ne plairait pas à Watson, car il perdait tout le temps. Du moins, il était pourtant très patient avec lui.

-Que crois-tu faire aujourd'hui collègue ?

Laissant la vapeur du breuvage lui réchauffer le visage, John soupira d'aise. La saison refroidissait la maison et le chauffage devra bientôt être mis en marche. Une chance que c'était dans les habitudes du docteur d'enfiler un bon pull par-dessus sa chemise.

-Que crois-tu faire aujourd'hui collègue ?

John bu une gorgée de thé et se mit à réfléchir. Il n'avait aucun projet pour la journée, mais s'il ne trouva rien, il devra participer aux petits jeux de Sherlock. Il perdait toujours. Impossible de gagner contre le détective, même à un simple jeu de société. L'ancien soldat aimerait bien réussir à le déjouer un jour, juste pour le plaisir de le vaincre juste une fois. Watson savait que ça n'arrivera jamais et c'est mieux ainsi. Si lui pouvait le faire, alors d'autres pourraient tout aussi bien. Il prit une autre gorgée et baissa sa secoupe.

-Rien de prévus dans mon agenda Sherlock..Et toi?

Perdu dans ses pensées, il essayait de trouver une bonne idée d'activité.

Il voulait faire quelque chose qui plairait à John pour une fois. Il pensa à qu'aimait l'homme et lui vint à l'esprit qu'il aimait écrire des articles, peut-être aimait-il lire ? Bien sûr qu'il devait aimer lire, ça se voyait par ses doigts entaillés à plusieurs endroits de fines marques de coupures. Des coupures faites par le papier, les pages de bouquins.

Il regardait attentivement l'homme qui avait les yeux rivés sur son thé et se rendit compte à quel point il voulait plaire à l'homme. Il trouvait son comportement étrange puisque jamais au paravant il ne s'était senti comme ça au paravant.

Il toussota avant de lancer haut et fort :

-Et si nous allions à la librairie ? Qu'en dis-tu ?

Peut-être pourrait-il, lui aussi, y trouver une lecture intéressante.

John fut bien surpris par la proposition de Sherlock? Alors il savait qu'il aimait bien la lecture comme passe-temps. Mais il fut surpris stupéfait car ils allaient faire une activité en son intérêt et non en celui de Sherlock. Cela le toucha beaucoup. Les moments ou que Sherlock était considéré envers lui étaient rares. Il était bien content qu'il veuille passer du temps avec lui, que ce soit dans une librairie silencieuse.

-Oh et bien, si ça te convient, j'aimerais beaucoup y aller. Avoir ta compagnie en plus serait formidable.

Sherlock n'était pas un aussi grand lecteur que lui. Il lisait beaucoup surtout quand il faisait des recherches pour ses enquêtes. Ça pourrait faire du bien à son ami de plonger le nez dans des livres pour de différentes raisons. Pour le plaisir entre autre.

Ravi que Watson accepte sa proposition, il se leva et s'approcha de son ami. Dès qu'il fut face à celui-ci, il mis sa main sur l'épaule de son compagnon et lui fit un très un grand sourire sincère. Puis, il but d'une traite le reste de son brevage tiède.

Il s'affaira dans sa chambre afin de trouver des vêtements convenables ; une chemise bleu marin et un un pantalon noir. Il se chaussa de ses chaussure noires préférées ainsi que de son foulard bleu ligné. Finalement, il retourna dans le salon où il y avait le paterre sur lequel se trouvait son manteau préféré, un mateau long jusqu'au dessus des genoux de couleur charbon.

Watson, déjà prêt à partir, l'attendait près de la porte.

-Shall we ? , prononça Sherlock avec son accent british pronnoncé.

L'homme hocha de la tête en souriant et ouvrit la porte, laissant son ami passer d'abord. Ils descendirent les escaliers et sortirent pour rencontrer l'air frais de l'extérieur. Il faisait nuageux dehors, comme la majorité du temps à Londres et un petit vent frais leur parvenait.

Des feuilles mortes erraient dans les rues du quartier et John admira leurs jolies couleurs. Il en ramassa une qui virevoltait dans la brise froide d'automne. Elle était dorée avec des petits dégradés jaunes et rouges. Il la contempla un moment puis la laissa poursuivre son chemin dans la ville.

Il tourna la tête pour regarder son compagnon, toujours fière allure avec son manteau élégant et son foulard raffiné. L'homme savait toujours s'habiller de manière sophistiqué, tout en restant simple et décontracté. Tout ce qu'il portait mettait en valeur sa longue silhouette. Les paysage automnal le faisait ressortir encore plus.

Watson était bien content que la librairie de soit pas très loin. Ils pouvaient continuer leur marche agréable tout en discutant en regardant ce qu'il les entourait. Il aimait bien passer des moments ainsi avec son meilleur ami. Leur complicité prenait le dessus et les deux savouraient leurs conversations parfois constructives, parfois tout simplement anodines.

Les deux hommes marchaient au même rythme quand le détective aperçu quelque chose de louche au loin.

Il plissa les yeux et regarda attentivement la scène. Puis, d'une manière spontanée, il prit la main de Watson et l’amena dans son élan en lui disant tout bas :

-Suis-moi, c'est très important. Oh, et surtout, ne lâche jamais ma main.

Voyant le visage incrédule de son compagnon, il sourit et prit la direction d'une petite ruelle située entre deux blocs appartements.

Il ouvrit grand les yeux. Qu'est-ce qu'il se passait exactement? Pourquoi interrompre le moment en partant à courir sans raison? Enfin, sans raisons. Sherlock devait en avoir une dont il ne connaissait point et ne se gêna pas du tout pour lui demander.

-Pourquoi courrons-nous ainsi Sherlock? Quel est l'empressement?!

Sherlock le tira vers une petite ruelle étroite. Mais pourquoi aller par là? Ils ne ralentissèrent aucunement lors du trajet et Watson manqua à plusieurs reprises de trébucher, ne suivant pas tout à fait le rythme du génie. Pas qu'il espérait s'arrêter rapidement de courir, il avait une bonne endurance. C'était surtout le fait de ne savoir la raison du pourquoi ils courraient qui le dérangeait.

Tout en courant, Holmes regarda d'un air sévère son ami qui ne suivait jamais tout ce qui arrivait autour et se préoccupait seulement de sa petite personne. Il regardait attentivement devant lui l'adolescent qui courrait, terrifié.

Il accéléra la cadence et ils se rapprochèrent du garçon qui venait de trébucher au loin et de tomber sur le sol. Plus les secondes passaient et plus il se savait proche de son but. Tenant encore fermement la main de John, le retenant à chaque faux pas afin qu'il ne chute pas sur le sol, il se disait qu'il était enfin arrivé à son but, mais l'adolescent se releva et couru vers une autre direction.

Sherlock le savait piégé, car il connaissait Londres comme le fond de sa poche. Même s'il était certain de sa victoire, il ne baissa pas son rythme, sachant que bientôt, il n'aurait plus à courir.

Au loin, il entendit une femme crier ''AU VOL!'' et tout venait de se confirmer, le jeune homme avait bel et bien commis ce vol, il l'avait vu faire.

En tournant à sa gauche, il vit le garçon regarder tout autour de lui, acculé au mur de béton.

-Je ... je n'ai pas d'argent, ma famille ... ma mère ... le jeune garçon sanglotait de désespoir.

Sherlock le regardait, intrigué.

-Ce n'est certainement pas une raison de volé une montre en or. Tu sais que tu pourrais te faire arrêter, donne la moi, qu'on en finisse et que tu ne te prennes pas d'amendes.

-Mais, j'ai besoin d'argent.

-Alors trouve ton un job, quelque chose, n'importe quoi. Pour l'instant, tu vas me donner ce bijou et en échange, je te donnerai dis livres pour t'aider. Ne me remercie pas, mais ne fais plus ça. L'honnêteté est importante, vas-t'en d'ici.

Les deux firent un échange et l'adolescent parti en le remerciant plus d'une fois.

L'homme aux cheveux frisés se retournant vers son collègue qui le regardait, abasourdi. Il était vrai que Sherlock était tout un homme, mais il n'était pas méchant.

-Nous vivons dans un monde tellement égoïste que plus personne ne voit la misère et les jeunes se résignent à voler et à commettre des crimes. Voilà qui est terriblement triste.

Il tourna les talons, se dirigea vers le trottoir où une femme parlait, les larmes aux yeux, à deux agents de la paix. Sherlock leur fit un mince sourire avant de remettre la montre à la dame quarantenaire pour ensuite reprendre son chemin vers la librairie.

John acquésiait de la tête silencieusement. C'était bien triste pour cet enfant et pour sa famille, mais cela n'était pas une raison pour enfreindre la loi. Ceci dit, il aurait aimé aider le petit. Savoir ce qui se passait avec sa mère dont il avait fait mention.

-Oui. Le petit parlait de sa mère. Peut-être souffre-t-elle d'une maladie..

Il ne put s'empêcher de se questionner sur l'état de santé des autres, étant médecin. Il se sentait concerné, peu importe qui était la personne. Souvent avait-il recours à son expertise pour des gens à la guerre, que ce soit des soldats ou de simple civils.

Après avoir remis la montre à sa propriétaire, Sherlock reprit le chemin pour la librairie et John n'avait pas bien d'autres options que de le suivre. On pouvait dire que leur lot d'aventure était fait pour la journée, non?

Les deux amis arrivèrent enfin devant une petite librairie accueillante. C'est d'un pas joyeux que le Dr.Watson entra joyeusement dans la boutique.

Sherlock vit le visage heureux de Warson et se félicita intérieurement d'avoir pensé à une activité qui mettait autant de joie dans le coeur de son ami. Il était satisfait de lui faire plaisir.

Il s'approcha d'un présentoir sur lequel se trouvait plusieurs romans policiers. Il en choisi un au hasard, il adorait résoudre des crimes dans les livres car c'était un divertissement indispensable à ces après-midis ennuyeux où il n'avait aucune enquête à régler dans la vie réelle. Son choix c'était fait rapidement, puisque qu'il n'avait pas besoin d'élaboré sur l'histoire, sur l'originalité de l'intrigue, il adorait avoir de la variété dans ses problèmes à résoudres.

Par contre, il savait que John, passioné de lecture, avait besoin de beaucoup plus de 5 minutes pour choisir un livre, puisqu'il devait décripter quel livre pourrait ou ne pourrait pas être.

Il chercha son ami un bon moment avant de le trouver dans la section des nouveauté. Bien sûr, il n'avait pas penser à cela tout de suite, c'était plutôt rare !

Il ne voulait pas presser son ami qui appréciait énormément cette sortie, alors il s'adossa au mur et regarda son collègue farfouiller au travers de plusieurs vingtaines de choix. Il aimait l'observer, il aimait voir la passion dans ses yeux, son regard s'enflammer à la découverte d'un petit trésor.

Ne faisant à peine attention aux actions de Sherlock, John partit de son côté voir les nouveautés. Allons voir les petites merveilles écrits par les auteurs émergeant de leur passion! Il passa de longues minutes à observer les couvertures, lire les quatrièmes de couverture, feuilleter les pages de romans et ainsi de suite.

Il arrêta ses choix sur un roman policier, Sherlock l'avait initié à ce genre qu'il ne touchait presque pas avant, un roman à l'eau de rose, étant un homme rêvant à l'âme soeur et un roman plus psychologique. Ayant terminé dans cette section, il alla voir dans les bouquins plus pratiques, sur la médecine. À la maison, il manquait de recueils sur le côté plus pharmaceutique. Ça pouvait toujours être pratique, surtout avec un colocataire imprévisible essayant d'arrêter la cigarette, sous toutes formes de moyens.

Watson trouva ce qu'il cherchait et alla retrouver Sherlock appuyé contre un mur. Attendait-il après lui? Il lui souria le rose aux joues.

-J'ai ce qui me faut. On peut aller payer maintenant.

Plongé dans sa contemplation de l'homme, il ne fut pas tout à fait conscient que celui-ci lui parle. Il vit John se diriger vers la caisse et en déduit qu'il avait fait son choix de livres.

Après avoir payer leurs achats, ils sortirent de la boutique, satisfaits. Sherlock commençait à avoir un petit creux et se demadait si c'était le cas de son collègue :

-John, voudrais-tu que l'on s'arrête au petit café du coin ? Je commence à ressentir la faim !

Il lui sourit gentiment. Voulant ne pas brusqué l'homme avec ses besoins vitaux sans dessus dessous. En effet, il était seulement 10 heures du matin et il était extrèmement affamé et pourtant, il avait mangé un petit déjeuner vers 6 heures. Il était très matinal, donc, bien sûr, mangeait très tôt, même les jours de congé.

Watson considéra la question puis accepta. S'il avait faim alors pourquoi pas! Et puis John aimait bien manger dans un café. L'ambiance était chaleureuse et ils pouvaient discuter tranquillement, tout en ayant une vue de la rue pour Sherlock. Après avoir payé, ils sortirent de la boutique. Watson fut bien satisfait de ses achats. Il avait hâte de les lire.

Ils arrivèrent finalement au petit café bistro et se prit une place avec des sièges banquettes, étant plus intime. Après mure réflexion, Watson décida de prendre un bon café accompagné de fish and chips. Il baissa le menu pour mieux voir l'homme en face de lui qui avait le nez niché dans le sien.


-Que vas-tu choisir comme repas?

Au même moment, une serveuse vint à leur rencontre avec un calepin et un tablier. Elle souria à John qui lui retournait la politesse. Elle était plutôt jolie, remarqua l'homme.

-Bonjour messieurs, êtes-vous prêts à faire part de votre choix?

Malgré ses mots, on voyait bien qu'elle s'adressait particulièrement au médecin. John souria toujours à la serveuse et lui fit part de ce qu'il voulait en lui tendant le menu, n'ayant plus besoin de ceci. Leurs mains se touchaient à l'intermédiaire du menu, sans arrière pensées, seulement par accrochement. Elle sourit une dernière fois à l'homme puis se tourna à sa gauche, attendant le choix de Sherlock.

-Votre choix monsieur?

Le détective ne savait pas quel met choisir. Son compagnon prit un Fish and Chips. Mais lui, qu'allait-il prendre ?

-Votre choiz, monsieur?

Il la regarda un instant tout en hésitant.

-Eh bien, hum, je crois que.... qu'avez-vous à me conseiller ?

-Je crois bien que la soupe du jour est une crème de brocoli.

Oh excellent ! pensa-t-il. Il adorait la crème de brocoli.

-Parfait, je prendrai ceci accompagné d'une aire de toast s'il-vous-plaît.

Une aire de toast ! Plutôt farfelue, mais il se dit qu'il était entre l'heure du déjeuner et du dîner, alors ils devaient bien servir des aires de toast et de la soupe, non ? La serveuse fit un drôle d'air avant de repartir vers les cuisines, sûrement en train de juger ses choix particuliers.

Il posa ses yeux sur son très cher collègue qui lui, semblant approuver son choix tout en étant surpris d'un tel agencement d'assiettes.

-Eh bien, il faut profiter des petites et bonnes choses, Watson. Et puis, moi j'aime les aires de toast le matin et les crèmes au brocoli le midi. Nous somme ni à une heure convenable pour déjeuner ou souper, alors je crois que mon choix était approprié.

Cela allait de soi, bien évidemment, tout était bien logique et avait une raison en soi, c'était comme ça que fonctionnait le détective. Il fit un sourire vague sans aucunes raisons, il était seulement fier de son constat. Il regarda à nouveau John qui semblait trouver comique ses paroles. Sons ourire fut, cette fois-ci pour son ami qui l'acceptait toujours comme il était et qui savait endurer ses étranges pratiques en public. Il s'engagea dans une conversation qu'il avait eu maintes fois avec celui-ci :

-Alors, que penses-tu de l'opinion publique à propos de nous ?

Le docteur connaissait tout de même assez son ami pour savoir que le raisonnement du choix de repas de Sherlock était normal. Pour sa part, il se disait que chacun avec ses habitudes alimentaires propres à eux. Sherlock était juste Sherlock.

John lui souriait puis se mit à réfléchir à la question que son compagnon lui demanda. Ce qu'il pensait de l'opinion publique à propos d'eux? Il y avait plusieurs opinions sur leurs exploits, leurs actions et leur relation. Oui ils étaient souvent ensemble et alors?

-Eh bien cela dépend de quelle opinion publique que tu veux parler. Il y en a qui nous déteste, d'autres admirent notre travail d'équipe et notre complicité. Sans parler de ceux qui t'idolâtrent et même ceux qui pense que nous sommes un couple, dont je me demande ou vont-ils chercher cette hypothèse.

Il y avait aussi leurs ceux qui les suivaient quotidiennement sur le blog qu'il mettait à jour régulièrement. Ceux-ci étaient très agréable et leur apportaient même quelques enquêtes intéressantes et des points de vue constructifs. Watson était bien curieux de ce que Sherlock pensait des autres, mis de côté l'histoire des journaliste qui l'harcèle avec ce foutu chapeau.

Il regarda l'homme assis devant lui, stupéfait. Croire qu'ils étaient en couple, c'était plutôt étrange, c'est vrai qu'ils faisaient tout ensemble et qu'ils habitaient ensemble, mais cela n'empêchait pas Watson de se trouver des femmes intéressantes une fois de temps en temps. Pourtant, il ne voyait aucun intérêt à répondre à cette remarque.

Cela faisait d'ailleurs plusieurs mois qu'il n'avait pas vu son compagnon avec une femme. Il se demanda s'il en avait déjà vu une un soir et qu'il ne l'avait pas remarquer. Non, c'était décidément impossible !

Leurs plats arrivèrent et il vit John faire un peu d'oeil à la femme qui les avait servit un peu plus tôt. Il n'y porta pas attention, si son collègue était intéressé à rencontre une nouvelle femme, ce n'était pas de ses oignons.

Après une bonne vingtaine de minutes, ils avaient tout deux terminés leurs assiettes, près à repartir. Sherlock venait de mettre son manteau et attendait patiemment que Watson ait fait de même avant de quitter leur table.

En payant l'addition, il remarqua un petit papier traîner devant. Dessus était inscrit un nom de femme et un numéro de téléphone, appartenant sûrement à la serveuse. Ne sachant pas trop quoi faire, il le mit rapidement dans sa poche et mit son manteau. Sherlock était prêt avant lui comme toujours et l'attendait.

Ils quittèrent le petit café et se promenaient dans les rues. Les deux hommes n'allèrent dans aucune direction particulière, profitant juste de la marche.

Finalement, ils décidèrent de rentrer à la maison. Le vent se faisait plus fort et cela agaçait les deux hommes. Vivement le retour à la maison pour lire un peu, enfouit sous une couverture au salon avec une tasse de thé à la main. Arrivés à la maison, le thé était déjà prêt. La charmante petite dame propriétaire des lieux a dut fait un tour il n'y a pas longtemps.

La première chose que fit Holmes en entrant au 221B Baker Street, fut d'aller dans sa chambre pour enfiler sa robe de chambre préférée, tout juste après avoir retirer son long manteau et son foulard.

Puis, il revint à la cuisine où il se prit une tasse de thé, bénissant Mrs. Hudson à voix haute:

-Cette dame, toujours aussi charmante.

Souriant pour lui même, il regarda au salon où John Watson était assis dans son fauteuil respectif, emmitouflé dans une grosse couverture à lire. Il le trouvait plutôt drôle, il était excité de lire qu'il avait lancé ses souliers sur le tapis du salon sous lesquelles se trouvait son manteau. Il était rare que l'homme agisse ainsi, à moins qu'il est une lecture qui le captive à un tel point ...

Sherlock s'affairait à ramasser les effets de son ami qui ne leva même pas les yeux de son livre pour le remercier. Ils les déposa près de la porte puis, lui même s'installa dans son fauteuil, face à celui de Watson. Il pris son livre qu'il avait déposer sur le journal du matin en entrant dans l'appartement.

Avant même de commencer sa propre lecture, il observa son ami, il adorait l'observer. Ce visage intense lorsqu'il lisait, il trouvait que ça mettait encore plus de charme à la personnalité de son ami.

John Watson était aux anges. Il était bien au chaud et lisait une histoire fantastique. C'était le roman d'amour qu'il avait choisi. Ça parlait d'un envoyé de dieu et d'un envoyé de Satan qui tombent amoureux l'un de l'autre pendant leur mission sur terre. Comme c'était magnifique tout en étant un peu troublant. Ça lui rappelait Roméo et Juliette.. en espérant que l'histoire va bien se terminer. Espérons-le. Il n'était pas vraiment fan des fins tristes. Il avait toujours les larmes yeux lorsque cela se produisait, même chose avec les films dramatiques.
À chaque fois, Sherlock se permit de se moquer de lui.

En parlant de lui, pendant sa lecture plutôt agréable, il sentait un regard pesé sur lui. Étant déconcentré dans sa lecture, il mit un marque page ou il était rendu et ferma le livre. Il regarda Sherlock.

-Pourquoi me regardes-tu? Do you need something?