Pv SherlockedFancyness <3 (SHERLOCCCCKK ~) - TERMINÉ

Lorsque John commença à faire la vaisselle, il s’empressa de prendre la sienne et de l'amener près de l'énorme empilement de plats.

Il souriait stupidement en repensant qu'elle devait être là depuis très longtemps. Il se dépêcha de trouver un chiffon pour essuyer la vaisselle que savonnait le docteur. Il l'aida fastidieusement à faire cette tâche ménagère qui leur prit une bonne demi-heure.

Alors que John lavait la dernière assiette, le détective se remémora leur dernière conversation en dehors de leur enquête précédente.

-Chéri, à propos de notre conversation de l'autre jour.... je suis désolé d'être aussi difficile à vivre, avec mes sauts d'humeurs, mes peurs. Je ne suis pas habitué à une telle affection... c'est tellement nouveau pour moi, ça me fait chavirer.

Il posa sa main sur celle de l'homme qui était couverte de mousse. Il approcha son visage près du sien avant de poser ses lèvres sur celles de son compagnon.

John se mit sur la pointe des pieds pour faciliter l'accès de sa bouche à Sherlock. Leurs lèvres bougèrent à l'unisson, leur amour passant entre les deux hommes. Le docteur mit fin au baiser et colla son front sur celui de son amoureux.

-Pas besoin de t'excuser mon amour. Je savais déjà d'avance ce à quoi j'avais à faire face quand je me suis engagé avec toi et je ne le regrette aucunement. Si tu chavire, je vais tout simplement te rattraper. D'accord?

Sur ces mots, Watson posa ses lèvres sur Sherlock, dans un nouveau baiser. Celui-ci était plus profond que le précédent, leurs langues se mélangeant dans la démonstration affective. John plongea une main dans l'évier rempli de mousse et éclaboussa Sherlock.

Lorsque les gouttelettes d'eau savonneuse se déposèrent sur sa peau et ses vêtements, Sherlock sursauta, tout en mordant sa langue. Il recula et sautilla quelques minutes. L'homme détestait se mordre la langue, car ce n'était certainement pas la chose la plus agréable à vivre.

Le détective s'approcha à nouveau de son petit ami, lui lançant un regard malicieux avant de plonger ses deux mains dans le lavabo plein d'eau et de poser ses mains brûlantes dans le cou, puis dans les cheveux de John, en l'embrassant langoureusement.

Il colla son bassin contre celui de l'homme, tout en essayant de contenir ses pulsions. Il aimait tellement cet homme qu'il en perdait la tête.

-Je...je t'aime tellement mon amour.

Les mains de l'homme son cou étaient brûlantes, mais paraissaient si tièdes en comparant avec le baiser qu'il échangèrent en ce moment. John cru fondre devant la chaleur dévorante de passion. Il tena fermement les hanches de Sherlock, tant peur de tomber s'il ne s'agrippait pas a quelque part. Les deux amoureux se séparèrent, reprenant leur souffle coupé. Entre deux bouffées d'air, John ouvrit les yeux et regarda magnifique visage de Sherlock. Il adorait parcourir de son regard la finesse de ses traits. On dirait qu'il était sculpté dans du marbre.

-Moi aussi je t'aime. À la folie.

Il encercla la taille de l'homme et posa sa tête sur son épaule, enlaçant son amant.

Ils restèrent un long moment à se tenir ainsi, mutuellement avant de finalement se séparer.

Sherlock qui avait terriblement faim, se dirigea vers le comptoir où il vit un pain crouté qui lui semblait terriblement bon. Il s'affaira à sortir un couteau et prit une assiette dans une armoire.

Il coupa deux tranches de très grosse taille avant de les mettre dans le grille-pain avec acharnement. La première tranche était juste assez petite pour entrer dans le fente, mais il dû appliquer une bonne pression sur la deuxième pour qu'elle se coince dans le mécanisme de métal. Il mit en marche le grille-pain puis alla vers le garde-manger pour trouver un condiment délicieux.

Il trouva un pot de tartinade au chocolat et une au caramel. Il salivait à l'idée du régal qui l'attendait.

John lui, prit la direction du salon pour terminer sa lecture. Il s'assit sur son fauteuil attitré et prit son bouquin inachevé. En un rien de temps, il se plongea complètement dans sa lecture, isolé du monde extérieur.

Cependant, une odeur de brûlé lui parvint sous ses narines. Est-ce que la maison était en feu? S'imaginant l'un des pires scénario, il ferma son livre et se leva, accourant jusque dans la cuisine, où il avait laissé son petit ami seul.

-Sherlock, est-ce que tout vas bien? Quelle est cette odeur de brûlé?

Faites que tu ne sois pas blessé, pensa John.

Sherlock s'ffairait rapidement à réparer le gâchi qu'il avait causé, mais il ne savait plus quoi faire. Le grille-pain avait imploser et de la fumée en sortait. Il essaya de l'atténuer en lançant un grand bol d'eau, sauf que ça ne fit qu'empirer la situation.

S'il avait eu les mains sur l'engin électrique, un électro-choc aurait parcourut son corps. Par chance, le grille-pain ne fit qu'émettre un son de problème électrique et il y eu un petit 'boom' et encore plus de poussière.

Il toussottait, à genou sur le sol, pour ne pas ingérer trop de la fumée noire. Alors que Sherlock entendait la voix de John près de lui, il y eu l'entrée brutale de Mrs Hudson qui criait à tue-tête, les bras bougeant de lavant vers l'arrière au dessu de sa tête :

-Sherlock ! Sherlock ? John ? Docteur ? Tous les deux, où êtes-vous ? Allez-vous bien ?

Elle se retrouva dans la cuisine et vit les deux hommes près de l'autre, puis le grille-pain qui crachait de la fumée vers le plafond d'un blanc immaculé.

-Mes chers hommes, qu'avez-vous donc fait, encore ?

Il entendit des bruits étrange et tout ce qu'il vut fut de la grande fumée dans la cuisine. John s'accroupit par terre, respirant l'air en-dessous du nuage fumée et chercha Sherlock. En le rejoignant, il attendit les petits pas de la propriétaire des lieux qui arrivait en s'affoler et en les interpellant.

[color=violet]-Mes chers hommes, qu'avez-vous donc fait, encore ?/color]

-Demandez plutôt cela au génie ici présent Mrs. Hudson! J'y suis pour rien.

La partie inférieure de son visage enfouie dans sa manche, il dut parler fort et précis pour se faire entendre. Il se retourna vers Sherlock et haussa des sourcils, demandant une explication de la part du détective. Par précaution au cas que la situation empire, il prit son téléphone portable savamment déposa dans une poche intérieure de sa robe de chambre et appela les pompiers. Ceux-ci arrivèrent peu après son appel.

- Pardon, j'avais faim.

Sherlock se retourna, la tête baissée, gêné par son manque de connaissance par rapport aux électro ménagés. Il s'excusa auprès des pompiers qui s'affaira dans la cuisine et ses deux amis. Il alla se coucher sur son lit. L'homme se sentait tellement idiot, il aurait dû demander à son amoureux de l'aider, pour ne pas causer de problème.

Mais il avait causé un problème. Il se promit d'aller acheter un nouveau grille-pain le lendemain, afin de se faire pardonner pour son erreur.

Par contre, il avait terriblement faim. Trop mal alaise pour retourner dans la cuisine, alors il se laissa porter par le sommeil, le ventre vide.

Par chance, il y eut plus de fumée et de peur qu'autre chose. La cuisine était intacte, si ce n'était que du grille-pain complètement carbonisé. Ayant maîtrisés la situation, les pompiers sortirent de l'appartement. John les remercia puis s'excusa auprès de Mrs. Hudson pour le dérangement. Celle-ci lui sourit puis partit à son tour.

L'homme ferma la porte derrière la dame puis retourna à la cuisine. Il soupira en voyant l'état du pauvre grille-pain. Il prit la peine de le mettre dans une boîte et d'aller le déposer sur le chemin à l'extérieur, en attendant que les poubelles passent.

Il retourna à l'intérieur et se rendit compte que son ami s'était enfermé dans sa chambre. John se sentit mal pour lui et décida de lui remonter le moral en lui apportant du thé bien chaud et des biscuits. L'homme cogna avec un peu de peine ayant les mains pleins puis ouvrit le porte, se battant avec la poignée.

-Ça va?

Sherlock se réveilla en sursaut en attendant la voix de son ami ainsi qu'un fracas de vaisselle contre la porte. Il s'assit sur le rebord du lit pour ouvrir la porte à John avant de se recoucher sur le dos, en regardant sa tâche favorite.

-Oh, ça va, je suis tout simplement désolé d'avoir commis un tel désastre, aujourd'hui. Je ne comprends pas comment je peux être aussi maladroit ! Des fois, je me demande même comment je réussi à ne pas te faire fuir. J'ai l'impression que je fais toujours tout de travers en matière de relations interpersonnelles. Ma vie a toujours juste été axée sur mon travail, mes enquêtes.

Il regarda l'homme qui lui apportait du thé de façon dramatique. Il n'en pouvait plus, il avait l'impression de ne pas mérité l'amour de cet homme. Ils étaient en train de vivre le meilleur moment de leur relation, soit le début de leur vie amoureuse. Par contre, tout ce qu'il trouvait à faire était de faire exploser des électro-ménagés ainsi que pleurnicher sur son sort de pauvre enfant ne sachant pas s'adapter à être en couple. Il savait qu'il devait se laisser du temps, mais il voulait tellement être parfait pour Watson.

Il se recroquevilla en boule, faisant dos à l'homme debout près du lit et commença à pleurer à chaudes larmes. Son corps fut secoué par les violents sanglots qu'il ne pouvait contenir. Au travers deux reniflement, il dit à son collègue :

-Pardonnes-moi, j'agis comme une adolescente en plein cycle menstruel !

Il resta debout à l'entrée de la chambre, écoutant l'homme se vider le cœur. Lorsque Sherlock le regarda et commença à pleurer, John déposa le plateau et embarqua sur le lit. L'homme si grand paraissait minuscule, recroquevillé ainsi sur soi-même. Comme un enfant frêle.

-Pardonnes-moi, j'agis comme une adolescente en plein cycle menstruel !

Le docteur rit doucement à la remarque du détective et s'approcha du corps de l'homme, enlaçant Sherlock par derrière. C'était un peu bizarre étant donné la position et la grandeur de Sherlock, mais John ne fit pas trop attention. Il voulait au moins arrêter les petits tremblements de son amour. Il le berça un peu, sans piper mot. Lorsque les sanglots de l'homme furent enfin calmés, il se décida enfin à prendre la parole.

-Si tu ne me méritais pas, je serais parti depuis fort longtemps. De toute façon, là n'est même pas la question. Je te veux et je veux être à tes côtés,donc je reste. On rachètera un grille-pain ensemble, d'accord?

À ces mots, Sherlock se retourna vers l'homme couché à ses côtés. Il essuya ses larmes et lui fit un sourire gêné, mais très reconnaissant. Il se demandait ce que ça devait faire de dire au monde entier de dire à quel point il aimait cet homme et était heureux de partager sa vie avec lui. Lorsque cette pensée lui traversa la tête, il ne put s'empêcher d'agrandir son sourire. Il montrait maintenant toutes ces dents à John.

Les yeux du détective brillaient de désir. Il avait envie de serrer l'homme très fort contre lui et ne plus jamais se séparer de celui-ci. Il se demandait si c'était le moment approprié, mais n'osa pas posé la question à son partenaire. Il ne fit que le regarder longuement avant de poser sensuellement ses lèvres celles du docteur avant de l'embrasser langoureusement.

Holmes posa une grande attention à chaque mouvement qu'il effectuait,voulant être certain de mettre en appétit l'homme qui le réconfortait toujours. Il fit pivoter les épaules de John pour qu'elles se retrouve à plat contre les couvertures, ce qui fit basculer tout son corps.

Puis, après quelques secondes, il domina l'homme de son corps, l'enveloppant de tout l'amour qu'il ressentait pour lui, tout en l'embrassant de façon séductive. Ses respirations se faisaient rapides et leurs souffles se mélangeaient dans un concert de grognements étouffés. Il sentait tranquillement les pulsions augmenter dans son bas ventre. Plus les deux hommes partageaient ces baisers, de pire en pis allait la capacité de se contenir de Sherlock.

C'était la première fois que John vit Sherlock faire un sourire aussi éblouissant. Il fut aveuglé par autant de beauté dont l'homme émanait. Il était toujours très agréable à regarder, mais le sourire qu'il vint de faire valait plus qu'une des huit merveilles du monde.

Le détective le regarda de ses yeux bleus très clair, rempli d'une émotion forte que le docteur lui-même éprouvait en cet instant. Le grand homme l'embrassa et ils basculèrent ensemble sur le lit, Sherlock au-dessus de lui. John glissa ses mains dans le dos de son amant, collant leurs corps ensemble leur de leurs baisers. Il remarqua avec une agréable surprise que le détective agissait avec plus de confidence et d'entrain envers leurs accolades amoureuses. Ça lui fit très plaisir que l'homme soit à l'aise avec lui et ne chôma surtout pas dans leurs caresses.

Bien vite, ce fut de plus en plus thor-ide et Watson se sentit bien serré dans son pantalon. Ce devait être aussi le cas de son compagnon et lui fit donc la faveur de lui détacher, enlevant la chemise de l'homme du pantalon. Il pressa sa main dans le vêtement, touchant au membre durcit de son amour.

-Ah, fuck Sherlock..

Le désir envahissait son esprit et l'homme ne contrôlait plus vraiment le triage de ses pensées et de ses paroles, celles-ci se mélangeant et ne formant qu'un. Il avait besoin de se livrer en Sherlock et vite.

Lorsque les doigts de John touchèrent son membre en érection, des millions de petits chocs électriques déferlèrent de sa tête à ses pieds. Il voulait terriblement sentir l'homme sous lui en lui. Alors il déplaça efficacement ses mains vers la chemise carottée du docteur et il ne prit pas la peine de défaire chacun des boutons, il ne fit qu'arracher le vêtement du corps de l'homme. Il sourit faiblement, tout en gardant sa bouche collée à celle de John, en entendant les boutons qui tombaient sur le plancher de sa chambre.

Il savait que ça vexerait son petit ami de savoir sa chemise brisée par sa faute, sauf qu'il ajouta à sa liste, de lui en acheter une nouvelle plus tard. Pour l'instant, il s'assit sur le bassin de l'homme et y mis une plus grande pression qu'il ne l'avait espérer et sentit le plaisir monter en lui :

-OOOOHhhh. Oh, mhh, John !

Le désir bouillait en lui, alors qu'il détachait maladroitement le pantalon de son compagnon.

Il entendit un bruit sourd de petites choses dans la chambre mais n'y fit pas attention, embrassant toujours Sherlock qui était en train de le dévêtir. Il lui rendit la pareille, enlevant tous les vêtements du détective en le touchant partout, voulant sentir le plus de peau contre lui. Celle de Sherlock en particulier. Bien vite, ils furent complètement nu et John parcourut sa main sur la table de chevet à côté du lit à la recherche d'un condom et de la bouteille de lubrifiant. Faisant tomber quelques objets par terre, il trouva finalement ce qu'il cherchait. Il jeta sans faire attention le lubrifiant à leurs côtés et ouvrit précipitamment le préservatif. Par contre lorsqu'il vérifia à quatre vitesse l'état du condom, il fut soulagé de voir qu'il ne l'avait pas déchiré lors du déballage et s'empressa de l'enfiler. Assis sur ses genoux, il entoura ses hanches des longues jambes de son petit ami et le prépara avec la lotion spéciale.

Ses mains tremblaient d'impatience et le docteur renversa du lubrifiant partout. Il ne lâcha pas pour autant son bout et s'appliqua du mieux qu'il pouvait dans sa précipitation en sa tâche.

L'homme se laissa porter par toutes les sensations que son corps éprouvait. Il embrassa les clavicules de son amour et caressa le bas du dos de celui-ci.

Tout se passait terriblement vite. Tellement, que bientôt, John lubrifiait son orifice de façon terriblement maladroite, ce qui fit glousser Sherlock au travers de ses respirations saccadées. Il agrippait doucement doucement aux épaules musclées de son collègue alors que celui-ci penetrait en lui.

- Dear Lord, John!

Il sentait tout son corps vibrer au rythme des vas et viens de l'homme qui maintenant le dominait. Il avait l'impression que tout l'univers autour d'eux se dissipait, ne lançant place qu'à leur ébat du moment, leur proximité réconfortante. Il se sentait fou de l'homme près de lui, il voulait toujours et encore plus de cet homme.

Il s'agrippa fermement à l'homme, ne ralentissant surtout pas ses mouvements de bassin. La vue du médecin vint embuée lorsqu'il ressentit l'orgasme imploser en lui. Il vint en Sherlock en lâchant un bruit venant de sa gorge et tomba épuisé sur l'homme. Il enfouit son visage sur la poitrine de son amant, écoutant son coeur battre et se laissant bercer par l'odeur musquée de l'homme.

John soupira d'aise, la tension redescendue. Si ça ne serait que de lui, il resterait toujours dans le cocon que Sherlock et lui ont construit ensemble, vivant pleins de moments comme ceux-ci pour le restant de ses jours.
Il leva la tête pour croiser les beaux yeux de son amour et lui sourit.

-Je t'aime Sherlock.

Le détective vint quelques secondes après John. Et lorsque l'homme plus petit que lui s'était blotti contre lui, il avait passé ses bras autour de lui et l'avait serré fort dans ses bras, juste assez pour que ça reste confortable.

Il lâcha un soupir de bonheur lorsque celui-ci lui dit qu'il l'aimait. Sherlock lui rendit son sourire, lui lançant un rempli de chaleur et de bien-être. Il plongea son regard dans les yeux gris de l'homme.

-Oh, et moi je t'adore mon cher !

Il posa ses lèvres sur le glabelle du docteur, puis sur son front. Il reposa sa tête sur l'oreiller, épuisé. Il commença à rire tranquillement et exprima sa pensée à voix haute:

-Maintenant, peut-être devrions-nous aller chercher ce fameux nouveau grille-pain. Ça pourrait calmer mes inquiétudes de jeunes adolescente stressée !

Il souriait doucement au plafond avant de repousser tranquillement Watson et se dirigea vers son petit bureau à vêtements. Il se pencha vers le dernier tiroir, laissant une belle vue de ses petites fesses pas tout à fait rebondie à son copain, et il agrippa le premier pantalon sur la pile. Puis il se releva, attrapa un caleçon, alla vers le garde-robe où il prit une chemise noire.

John qui était maintenant sur le dos se releva sur ses coudes, appréciant la vue du postérieur de Sherlock. Puis, il se leva et ramassa ses vêtements fripés au sol. Il embrassa son petit ami détective avant de sortir de la chambre pour enfiler autre chose. Il mit un pantalon noir et son pull en laine bleu et rouge, le temps devait sûrement être frisquet dehors. Ses chaussettes enfilées, il alla à l'entrée de l'appartement, retourvant Sherlock. Il mit son imperméable et ses chaussures, puis ouvrit la porte au grand homme.

Le centre commercial où se trouvait le magasin d'électro-ménagers était un peu plus loin donc ils prirent le taxi. Arrivés à destination, John paya le chauffeur avant qu'il ne parte dans la rue. Ensemble, les deux hommes entrèrent dans l'une des portes de l'endroit, se mélangeant à la foule.

Sherlock détestait les endroits où les gens se poussaient autant. à vrai dire, ils les adorait, s'il n'était pas obligé de participer à leur parade ennuyante et hebdomadaire. Il préférait bien mieux s'asseoir au milieux des foules aux visages clos et observer les manies des gens, être attentifs à leurs habitudes.

Il détestait se sentir coincé dans l'humeur morne de toutes ces personnes et il commençait à paniquer intérieurement. Il s'agrippa à la main de John. Dès que ce contact fut fait, il eu l'impression de se retrouver dans un monde bien meilleur, sans soucis et sans proximité intimidante et involontaire.

Il fit un faible sourire lorsque les deux hommes entrèrent dans le magasin où ils devaient se diriger.


Il passa ses longs doigts dans ses soyeuses boucles rousses. Il soupira, épuisée de ce long avant-midi de travail totalement énervant. Il n'en pouvait plus de ces bonnes vieilles dames qui venaient échanger des produits dont la date limite d'échange était passée. Il mordit dans son sandwich aux oeufs et avala une bonne gorgée d'eau à la framboise.

Le grand homme attendait son ami dans la salle à manger. Ils avaient l'habitude de tout faire ensemble, même de manger et de prendre leurs pauses aux mêmes heures. Cet ordre des choses était facilité par leur boulot semblable, soit commis aux caisses.

Il fixaient de ses grands yeux verts clairs la porte qui menait à la salle des employés. Il avait très hâte de passer son heure de dîner avec l'homme qu'il aimait. Il était impatient de le voir entrer, avec ses petits yeux intelligents et son air parfois baveur, il se croyait le maître des connaissances !

Il jouait avec la plaque d'identification sur laquelle son prénom était inscrit : James. Elle était accrochée au chandail d’employé officiel du magasin. Le vêtement était bleu marin, sa couleur préférée.

L'employé vit un visage illuminé pénétrer dans la pièce.

-Jules, enfin te voilà !

Il se leva pour aller l'accueillir et lui plaquer un baiser sur les lèvres.

Un homme dans la fin vingtaine retourna dans la salle des employers, son dîner en mains. Il avait passé rapidement à une machine et revint avec un sandwich au thon, un sac de croustilles et un jus de pommes. Ses cheveux blonds rebondissaient au rhytme de sa démarche un peu trop joyeuse. Sa plaquette d'employé du magasin d'électro-ménager reflétait fièrement le nom Jules. Le dit Jules entra donc dans la salle à manger. En voyant son collègue de travail favori, il ne dit rien mais ses yeux couleur noisette rayonnèrent lorsqu'il croisèrent ceux de l'homme.

Lorsque le grand homme roux se trouvant dans la pièce vint l'accueillir d'un baiser, Jules rougit de joie. Rien n'était officiel entre eux, mais chaque jour les deux hommes étaient de plus en plus proches. Juste cette pensée le fit sourire avec malice.

-Hey toi! Il y avait une de ces files devant la machine distributrice, j'avais peur de ne pas obtenir mon jus de fruits.

L'homme blond s'assit à côté de James et ouvrit son sac de chips. Il en mit une dans sa bouche puis prit une énorme bouchée de son sandwich et fut descendre la nourriture en prenant une gorgée bruyante de contenant de jus en carton.

James fit un grand sourire devant la remarque de son ami.

-Une femme as-tu dit ? Est-ce que sa poitrine t'as distrait de prendre ton breuvage ?

Il continua à manger son dîner en attendant la réponse de Jules. Il se trouvait souvent très drôle. Et il croyait être l'homme le plus drôle qu'il connaissait, puis après venait son très cher ami.

***
Les deux hommes se dirigèrent vers la section des électroménagers de cuisine. D'un pas pressé, le détective marcha vers les choix de grilles-pain et fut consterner de remarquer le nombre possible d'objets électriques qu'ils pouvaient choisir. Il se retourna vers John en lu demandant :

-Lequel de ces modèles devrions-nous prendre selon toi ?

Il commença à examiner de plus près chaque modèle. Étourdi par autant de technologie, il s'appuya sur un mur tout près et abandonna sa tâche. Pourquoi y avait-il autant de boutons sur un seul objet ?

(je voulais dire file, line-up.. o_0' mais bon je vais y aller avec la fille 8D)

Buvant sa dernière gorgée de son jus de pomme à la paille dans un grand bruit sonore, Jules lança la boite de carton à la poubelle, dont il réussit un panier impeccable. Il se retourna sur sa chaise, regardant son ami de proche, son coude accoté sur la table, sa main retenant son visage élégamment.

-Non c'est sa chevelure flamboyante qui a attiré mon attention. Un beau pigment orangé.

Ses yeux brillaient encore plus, content de sa tournure de phrase efficace. Il se retourna puis mit la dernière bouchée de sandwich et ses dernières croustilles en bouche, ses joues devenues énormes par la quantité de nourriture dans celle-ci.

-La pause est presque finie, n'est-ce pas? J'aurais du être plus efficace dans mon temps.

En disant cela, des miettes de chips volèrent de partout.

-x-

John lui, prenant sa tâche au sérieux, inspectant les différents modèles de grilles-pain. Il n'en croyait pas ses yeux qu'il puisse en avoir de toutes ces couleurs! À quoi cela peut bien servir? Dans le temps, on s'accommodait parfaitement avec ceux en stainless!

-Euh, pouvons-nous nous limiter à un modèle traditionnel? Toutes ces variantes m'ont l'air bien inutiles. Vaut mieux en avoir un simple et efficace.

Le docteur sourit en voyant son petit-ami contre le mur, déjà désintéressé par l'achat de l'électro-ménager.

(j'ai BEAUCOUP trop mal lu hahahahaha. SHAME ON ME D:)

-La pause est presque finie, gnagnagna. Pourquoi pas profiter du moment qu'on a ? Seul dans cette grande salle vide !

Il lança au sol, d'un grand geste théâtral, tout ce qui se trouvait sur la table. Il embarqua sur la table à quatre pattes et avança lentement vers son copain à l'opposé de sa place en lui faisant des regards remplis de désir. Il embrassa langoureusement l'homme devant lui, en lui tenant fermement les deux épaules.

Il s'éloigna de lui et revint tout près après quelques secondes pour venir s'asseoir sur les cuisses de l'homme à l'expression encore figée par la surprise. Il lui sourit malicieusement avant de l'embrasser tranquillement dans le cou.

***

-Prends ce dont tu as besoin, je ne suis pas l'expert dans ce genre de choses futiles.

Ce n'était pas tout à fait futile, ils avaient besoin d'un grille-pain. Ce qui était futile était tout ce qui englobait le magasinage dans tel objet. Il trouvait ça long et ennuyeux. Sherlock se retourna, l'air boudeur :

-Allez John ! Fais un choix pas trop mal. Ce n'est pas compliqué !

Il attrapa le bras de son amoureux et tira dessus, pour lui montrer son impatience. Il colla son corps svelte sur le corps musclé de cet homme qu'il aimait tant. Il avait hâte de rentrer à la maison pour manger de bonnes toast au tartinades sucrées.