Pv SherlockedFancyness <3 (SHERLOCCCCKK ~) - TERMINÉ

Jules ouvrit grand les yeux en voyant le grand fracas causé par son ami. Il recula de surprise lorsque James marcha vers lui d'une démarche féline..sur la table! Les longues jambes de l'homme roux l'entouraient, étant assis sur lui, juste après un long baiser qui ne le laissa pas de pierre. Son compagnon s'attaquait maintenant à son cou ce qui le fit frémir. Décidant d'embarquer dans le jeu du grand homme, il étira son cou, roulant la tête par en arrière. Il lança d'une voix un peu plaintive.

-Si tu ne te dépêches pas, on va être en retard pour le boulot!

En réalité, Jules s'amusa beaucoup de l'assaut soudain de James et en profita pour voir les futur réactions de celui-ci. Il dut s'avouer que l'idée de le faire dans la salle d'employés l'excita beaucoup.

-x-

Son petit-ami disait ceci et cela, mais c'était de sa faute s'ils étaient là en moment. John évita de faire la remarque, ne voulant empirer l'humeur de Sherlock. Il leva la tête et croisa le regard insistant et impatient du détective. Il soupira puis tapota la joue laiteuse de l'homme.

-D'accord, d'accord. Lâche-moi je vais nous prendre un grille-pain pour en finir.

À la réplique que son compagnon, James tira sur le chandail de celui-ci et lui enleva d'un trait, en faisant bien attention de ne pas trop l'étirer. Puis, il enleva son propre vêtement avant de coller son torse contre celui de Jules. Il l'embrassa passionément, effectuant des gestes net avec ses lèvres tout en se laissant aller.

L'employé passa sa main dans les cheveux blond de cet homme magnifique et ne fit certainement pas attention à ce que ça pourrait avoir l'air par la suite ; Il adorait les cheveux bouclés de son ami.

Alors qu'il lui faisait une sucette bien visible dans le cou, un bruit sourd accompagné d'une voix forte et exigeante se fit entendre :

-JULES ! JAMES ! Il vous faut retourner à votre poste maintenant, il y a ce couple d'écervelé qui s'obstine pour savoir qui paye ou non et l'autre employé était tellement énervé qu'il ...

Il y eu un bruit étranglé dans la voix de la femme aux rondeurs grossières. Elle fixait avec des yeux minuscules la scène devant ses yeux. Puis dit d'une petite voix mal alaise :

-Dépêchez-vous de vous remettre en condition de travail puis de retourner à votre poste

***

Sherlock et John attendait dans la file d'attente et Sherlock proposa gentiment à son amoureux de payer la facture.

Il fouilla dans les poches de son manteau à la recherche de sa carte de guichet, mais il ne trouva pas plus que quelques sous perdus. Il baissa la tête et se reprit dans sa proposition :

-Pardon, j'ai oublié mon porte-feuille à la maison...

L'homme blond sourit contre les lèvres du roux, appréciant ses gestes un peu sauvages. Il se mordit la lèvre, retenant un gémissement causé par le suçon que James lui faisait dans le cou. Ses mains se baladant sur le torse fort de son compagnon descendirent plus bas pour s'attaquer à la ceinture. Aucun des deux ne pût aller plus loin, se faisant interrompre par une employée. Ils eurent comme ordre d'aller servir le couple difficile dans la boutique et Jules repoussa à contrecœur l'homme sur lui et remit son chandail. La partie de plaisir devra attendre. L'homme était irritté, ce qui état rare. Habituellement il était toujours de bonne humeur et joueur, mais en ce moment, il aimerait bien taper sur leur client.

-Collègues incompétents qui me coupent mon heure de pause...

Le blondinet marmonna dans son coin, rabattant maladroitement son haut dans ses pantalons. Il ouvrit la porte de la salle et fit signé à James de l'accompagner.

-x-

Ayant tout prévu, le docteur sortit de sa poche de pantalon son porte-feuille en cuir. Ça ne le surprenait aucunement que Sherlock n'ait pas d'argent sur lui. Il était habitué de payer pour eux deux.

-Je comptais payer de toute façon, laisse moi faire Sherlock.

Lorsqu'il se fit repousser par Jules, James sentit une énorme colère envers ce couple de client totalement stupide. Il voulu crier que c'était con et qu'ils n'étaient pas aussi importants que lui et Jules. Par contre, il se ravisa de ce commentaire pour laisser celui-ci se faufiler hors de ses lèvres :

-Et dire que je commençais à avoir du plaisir, moi !

Il se rhabilla rapidement et se traîna les pieds derrière l'autre employé vers la caisse enregistreuse.

***

Sherlock baissa la tête, honteux, mais monta la voix d'un cran en affirmant tout haut :

-Peut-être bien que tu avais l'intention de payer cet appareil, mais je suis un homme responsable, je devrais être en âge de payer et de réparer mes erreurs, je ne devrais pas être obligé de te laisser tout payer parce que je suis trop irresponsable. Bloody Hell !

Il avait le visage rouge. Il était contrarié. Il ne comprenait pas pourquoi il ne pouvait pas payer un grille-pain, mais bien sûr, il n'avait pas l'argent suffisante dans ses poches, à ce moment-là.

Il releva la tête prestement et fixa avec colère l'homme à ses côtés.

John haussa des sourcils puis retourna la tête pour prendre sa carte de crédit.

-Peut-être, mais c'est quand même moi qui a de l'argent donc c'est moi qui paye! Ce n'est pas à discuter.

Il sortit avec succès sa carte et en voulant se retourner vers le caissier, il remarqua qu'il était parti. Mais où était-il? Qui allait s'occuper d'eux?

Au même moment, un homme blond aux yeux verts un peu plus grand que John arriva à grands pas. Il y avait un grand homme roux à ses côtés, ayant l'air contrarié. Les deux avaient une plaquette sur leur chemise. Ah, voilà des employés.

Le plus petit des deux se mit derrière la caisse, souriant. Pourtant, il bouillait de l'intérieur. Donc, c'était eux qui lui faisaient perdre son temps? Les doigts tapotant le comptoir, il leur adressa la parole:

-Bonjour messieurs, que puis-je faire pour vous?

Sherlock lacha un long soupir. Il trouvait cela tellement désagréable que John croit être le seul à avoir de l'argent. Ce n'était pas faux, mais ses contrats lui avaient rapporté un certain montant d'argent dans les dernières années. à vrai dire, il la conservait par peur de ne plus en avoir lorsqu'il en aurait vraiment besoin.

Il regarda John d'un air extrêmement fâché :

-Si je ne l'avais pas oublier, je pourrais payer ! Mais toi, tu es toujours en train de vouloir tout payer ! J'ai fait l'erreur, JE devrais payer. Merde, c'est de la vrai merde. Je ne te comprends pas.

Il passa sa main dans ses cheveux bouclés d'un geste vif avant de se retourner vers les deux hommes à la caisse et leur dire sur un ton net et précis :

-Nous, à vrai dire, lui, il voudrait payer ce grille-pain stupide pour remplacer l'autre machine incompétante que nous avions à la maison !

Il regarda autour de lui avant de quitter le magasin et attendre John, assis sur un banc graisseux à l'extérieur.

***

James observa d'un air distrait la scène qui se passait devant ses yeux. Il roulait les yeux, décourager pour tout ce chaos inutile. Dire que tout ça l'avait privé d'une heureuse partie de jambes en l'air dans la salle des employés.

Il approcha ses lèvres de l'oreille de Jules avant de lui murmurer :

-Ce couple d'idiots nous a empêcher de s'amuser, nous nous reprendrons bien ce soir. Qu'en dis-tu ?

Il mordilla subtilement le lobe d'oreille de son ami avant de lui lancer un regard de braises et s'affairer à emballer les effets achetés par les gens précédant les deux hommes. Après leur avoir remis leur marchandise, il s'excusa rapidement, car il y avait eu des complications dans le service à la clientèle en souriant gentiment à la famille, dont la mère le foudroyait du regard et agrippa le sac de plastique férocement.

Jules sourit subtilement à la proposition de l'homme puis se retourna vers John se trouvant seul. Au moins, la grande asperge était partie. Il n'y avait donc plus de chamaillerie dans la file de la caisse et l'homme pût travailler paisiblement. D'ailleurs, il fut servir l'homme qui se disputait plutôt avec l'autre. Celui-ci avait l'air d'être le plus commode des deux. Tant mieux. Il lui adressa un sourire déjà plus chaleureux que le précédent et scanna le code barre de la boîte de grille-pain. Il lui dit le prix et John paya
avec sa carte de crédit.

Le docteur prit la boite sous le bras et s'apprêtait à sortir rejoindre Sherlock et s'excusa de leur comportement plus tôt. Jules haussa des épaules et laissa partir le docteur paisiblement. Celui-ci rejoignit le grand homme à l'extérieur. Il se tint debout devant lui.

-À quoi cela a-t-il servi qe tu agisse en enfant dans le magasin? Tu n'avais même pas d'argent sur toi dès le commencement.

James s'étira de tout son long avant de lâcher un grand bâillement sourd. Il trouvait ça tellement ennuyeux, mais il ne lui restait plus que quelques heures à travailler avant de retourner à la maison, alors il abandonna ses pensées négatives pour se concentrer sur sa tâche répétitive.

**

Sherlock regarda d'un regard méprisant l'homme qui se tenait devant lui. Il voulait se sentir responsable, il en avait terriblement envie. Il ne voulait plus être cet enfant fatigué aux yeux de tout le monde. Il se contenta de baisser la tête tristement avant de se diriger vers le magasin à grand surface le plus populaire du pays, le Walmart.

Il ne demanda même pas l'avis à son collègue et ne tourna même pas la tête pour voir si celui-ci le suivait. Il entra d'un pas décidé dans le magasin et se dirigea vers la section des livres.

Arrivé à destination, il regarda rapidement les affiches suspendue au mur, choisie celle qu'il désirait, attrapa le rouleau de papier ciré à l'endroit préciser sur le présentoir et alla payer celle-ci avec le peu d'argent qu'il avait dans ses poches.

Tout ça c'était produit en moins de 5 minutes. Alors qu'il sortait du magasin, il observa ses alentours pour découvrir où se trouvait John.

-Sherlock..!

John tendit la main vers l'homme, mais celui-ci s'en allait déjà la tête baissée. Le docteur resta alors un moment pantois, au milieu de l'allée. Se ressaisissant, l'homme entreprena de suivre Sherlock, marchant sur ses traces. C'est avec surprise qu'il vit le détective entrer dans le magasin à grande surface. Que faisait-il au Wal-Mart? Un peu perplexe, John resta à l'entrée, attendant de voir Sherlock repointer le bout de son nez.

Un bon moment plus tard, le grand homme sortit du grand magasin. John s'empressa alors d'aller le rejoindre. Il regarda avec curiosité le rouleau que son petit-ami tenait.

-Qu'est-ce que c'est?

-Oh, tu verras bien rendu à la maison.

Le grand homme se pencha pour embrasser l'homme de ses rêves au beau milieu de la foule, sans considéré les regards curieux et dégoûtes que les gens posaient sur eux.

*20 minutes plus tard*

Il entra en trombe dans l'appartement en tenant la main de son amoureux. Ses joues avaient rougi par le froid et il avait les yeux pétillants d'anticipation.

Le détective se dépêcha à trouver du papier adhésif et commença à dérouler l'affiche qu'il avait acheter. Il s'arrêta net dans son mouvement pour ordonné au docteur de se retourner et de mettre les mains sur ses yeux, afin de ne pas gâcher la surprise.

Il installa l'affiche près du grand bonhomme sourire jaune sur le mur au papier-peint. Lorsque son travail fut terminer. Il s'exclama fièrement ;

-VOILÀ ! TU PEUX REGARDER MAINTENANT !

Rendus à l'appartement, Sherlock commençait à dérouler le fameux rouleau. John se mit sur la pointe des pieds pour voir par-dessus l'épaule de l'homme, mais celui-ci lui ordonna de se retourner et de cacher ses yeux. Il fit la moue puis obéissait, mettant ses mains sur son visage pour cacher ses yeux bleu profond de la lumière. Il entendit le bruit de ruban adhésif. Pourquoi utiliser ceci? Le rouleau était-il une affiche? Peut-être était-ce une carte pour montrer l'itinéraire de leur prochaine enquête. Mais pourquoi aller la chercher au Wal-Mart.. Ce ne devait pas être ça. Sa curiosité le rendit un peu impatient et le docteur tapa un peu du pied.

-VOILÀ ! TU PEUX REGARDER MAINTENANT !

John se retourna vivement et à la vue de l'affiche, il mit une main sur sa bouche, étouffant le cri aigu qu'il poussa. Sur le mur était affiché un magnifique poster de son groupe britannique préféré du moment: One direction. Le docteur avait un énorme sourire aux lèvres et ses yeux bleus foncés brillaient. Il agrippa la manche de Sherlock et tira dessus pour faire pencher l'homme à sa hauteur. Il l'embrassa bruyamment sur la bouche et rit.

-Oh Darling! Tu n'aurais pas dû, mais merci. C'est magnifique!

En disant cela, l'homme sautait presque sur place et gratifia Sherlock de plein de bisous.

-C'est comme si j'avais les vrais membres du groupe juste sous mes yeux!

(OHWWWWWNEJNFKLEGHVEDFUBOIUBREUB C'est la réaction la plus mignonne du monde entier o.o)

La réaction de Watson fit sourire Sherlock de toutes ses dents. Il le trouvait si beau comme cela, aussi excité par une simple affiche ! Il soupira un soupir de contentement et pris John par la taille pour coller leurs bassins ensemble et l'embrasser longuement avant de lui dire d'un ton joyeux :

-Alors, que dirais-tu que l'on fête cet évènement de joie avec de délicieuses toast au beurre d'arachides ? Nous pourrions tester ce nouveau grille-pain !

Il se dirigea rapidement vers le pain qu'il avait commencé à trancher plus tôt dans la journée et recoupa deux tranches généreuses en faisant attention de rapetisser de quelques millimètres les morceaux, afin de ne pas créer une nouvelle explosion.

Il déposa les morceaux de pain sur le comptoir, pour que John puisse les déposer dans le grille-pain et parti à la recherche du pot de beurre d'arachide. Quand il l'eut finalement trouvé, il poussa un «Eureka!» bien silencieusement et prit un couteau et deux assiettes. Il ne manquait plus qu'à faire griller le pain.

(hihihi merci ~)

John hocha de la tête, aimant la suggestion de Sherlock. Manger un petit quelque chose serait formidable et l'idée de déguster une tartine au beurre d'arachides semblait exquise!

-Si c'est du beurre d'arachides croquant, je cris aux anges.

Alors que son compagnon cherchait le pot de tartinade, il prit l'initiative d'installer le nouveau grille-pain puis le brancha au mur. Il prit les énormes tranches de pain coupées par le détective puis les inséra dans les fentes attitrées à la tâche. Tout en chantonnant à voix basse une chanson de son groupe préféré, il abaissa la gâchette, commençant le processus de grillage.


-Si un autre accident de grille-pain arrive, je jure que je ferais mes toasts dans le feu de foyer"

De toute façon, il y avait bien peu de chances que l'incident précédent se reproduise...

(moi pis mon trip de beurre de peanut en plus XD)

Alors que le grille-pain faisait sa tâche principale, Sherlock sauta doucemet et laissa retomber ses fesses sur le comptoir. Il regarda attentivement John qui lui disait qu'il voulait mettre les toast dans le feu si le grille-pain explosait encore. Cette pensée agressive fit rire doucement le détective qui posa sa main sur celle de son compagnon. Il la serra affectueusement avant de monter la sienne jusqu'au coude de son amour et le tirer vers lui.

John se trouvait maintenant les yeux à la hauteur de ses pectoraux. Il forca celui-ci à déposer sa tête contre son torse peu musclé et il respira doucement dans les cheveux de l'homme. Il embrassa ceux-ci et voulu rester dans cette position pour un long moment. Il se sentait confortable et en sécurité.

Puis, un faible odeur de brulé lui monta aux narrines. Il regarda à sa droite et vit une fumée grisatre échapper du grille-pain.

-J-Johnnn ?

**

James en avait marre de travailler. Il avait terriblement ha^te d'avoir terminer sa journée et n'en pouvait décidemment plus des clients énervants. Il se retourna brusquement vers Jules qui s'affairait à scanner les articles d'un jeune couple faisant presque l'amour sur la caisse enregistreuse tellement ils s'embrassaient passionnément. Il éclaici sa gorge avant de prononcer d'une voix plutôt forte et arrogante :

-Vous savez, nous ne sommes pas un centre hôtellier ici ! Mais bien un centre d'électro-ménager. Alors si vous voulez bien !

Il regarda autrou de lui et vit plusieurs regards curieux qui étaient fixés sur lui. Il tomba sur une vieille femme, la cliente après le couple qui lui dit de sa voix tremblante :

-Excellent mon cher jeune homme !

Il lui fit un mince sourire avant de lancer un regard désapprobatoire au couple en question :

-Bien fait pour vous ! Pff !

Relaxant contre le torse de Sherlock, son visage enfouît contre son chandail, il ne vit pas la fumée jaillir de l'electro-ménager. Cependant, l'appel alarmant et l'odeur de fumée lui suffit pou se décoller de l'homme en jurant. Il regarda au désespoir le pauvre grille-pain se malmener.

-Pas encore!

John s'empressa de débrancher l'appareil pour liter les dégâts puis d'y jeter un torchon de vaiselle humide, stoppant la fumée. Le docteur soupira. Ils avaient éviter un nouveau feu, mais le grille-pain était fichu comme le précédent. Il se retourna vers Sherlock.

-On est reparti pour un autre tour au magasin. Avant, je vais me rôtir une toast dans le foyer...

-x-

Jules soupira de soulagement lorsque le couple s'en alla et tourna la tête pour sourire à son compagnon. Il servit la vieille dans sympathique puis n'ayant pas d'autres clients à la caisse, il joua à un petit jeu sur son téléphone portable.

- Je me demande depuis quand ce magasin est devenu une escapade romantique pour les couples. Même tout à l'heure les deux hommes bruyants. Je n'ai jamais vu deux personnes dégageant autant de.. de genre d'amour domestique un envers l'autre. J'espère qu'ils sont ensemble, sinon ça doit être l'enfer pour eux je suis sur..

Ces deux gens avaient particulièrement attiré son attention. Surtout le plus grand des deux, l'avait énervé pour une raison qu'il ne connaissait pas. Les deux furent désagréable dans le magasin, mais au moins le châtain avait une retenue en public.

-Arrêtes-moi tes histoires de toast dans le foyer ! Je vais me changer et nous allons immédiatement à ce magasin pour nous acheter un autre de ces satanées machines et cette fois-ci, je le payerait ! Vu que je fais toujours exploser ces cochonneries, je vais dépenser inutilement MON argent pour quelque chose d'officiellement R-I-D-I-C-U-L-E.

Il accouru à sa chambre et vit quelques morceaux de vêtement s'agençant élégamment. Après les avoir enfiler en un tour de main, il s'observa tranquillement dans le miroir, satisfait de son look. Avant de quitter la chambre, il agrippa fermement son porte-feuille.

Lorsqu'il fut de retour dans la cuisine, il vit John le regarder avec stupéfaction. Il fit un tour sur lui-même et laissa virevoleter la robe chinoise bleu marin qu'il venait à peine d'enfiler. En tournoyant ainsi, il laissa à découvert ses belles jambes sveltes recouvertes d'un legging noir bien moulant. Puis, il s'avança vers son ami. à chacun de ses pas, la longue robe frolait ses chevilles. Par contre, il faisait de grands pas aisés grâce aux deux grandes ouvertures, partant de sa taille, sur chaque côté du vêtement.

Il frôla doucement la tempe gauche du docteur avec ses lèvres et prit sa main tranquillement dans la sienne avant de se diriger vers le porte-manteau où son grand manteau bleu-gris l'attendait. Il mit son porte-feuille dans la poche intérieure de celui-ci. Il abandonna la main de Watson pour prendre le manteau de l'homme et lui enfiler rapidement, mais surtout très délicatement. Il enfila son foulard doucement autour de son cou.

Par la suite, après avoir habillé son petit ami, il enfila brusquement le sien pour finalement entraîner Watson avec lui dans le grand escalier les amenant au hall d'entrée.

John regarda avec stupeur la nouvelle tenue du grand homme. Il ne savait pas que Sherlock avait ce genre de tenue dans sa garde-robe! Celle-ci était d'ailleurs très flatteuse sur lui. La coupe de la robe chinoise épousait parfaitement son torse long et fin et glissait en une cascade soyeuse le long de ses jambes très vie. Mises en valeur dans l'accoutrement moulant. Le petit homme ne dit rien, ayant la bouche légèrement ouverte par l'envahissement. Il se laissa donc faire mettre son manteau par son adorable chinoise personnelle et se fait aussi trainer hors de l'appartement. Sherlock étant devant lui dans les escaliers descendants, John le fit pivoter pour l'embrasser en pleine bouche. Étant à un niveau supérieur dans les escaliers, il était à la bonne hauteur pour embrasser sans tracas l'homme. Après un instant, il lâcha sa bouche, le rouge aux joues.

-Sherlock..tu es..wow...

Puis ils continuèrent leur chemin et retourna à la boutique.

Il laissa John l'embrasser et sentit milles frissons envahir son corps. Mais dès que ce contact fut rompu, il voulu immédiatement rapprocher ses lèvres de celles de l'homme face à lui une nouvelle fois. Il savait bien qu'il aurait droit à plus certainement plus tard, alors il se laissa porter quelques secondes par l'élan de John dans les escaliers.

***

Au magasin, ils ne firent pas 30 détours et prirent le premier appareil qu'ils virent. Il se dirigèrent vers la caisse enregistreuse. Sherlock tenait très fermement la main de John, il avait hâte de retourner dans l'intimité de leur appartement pour pouvoir profiter de l'agréable compagnie du docteur.

Dès que James vit à nouveau le couple d'idiots, il soupira et dit un peu trop fort :

-Non, mais que font-ils encore ici ?

Il haussa les épaules de découragement et se mit aux côtés de Jules en passant son bras autour de celui-ci pour accueillir à nouveaux les personnalités connues du système criminel qui se trouvait devant eux.

-Que pouvons-nous faire, de nouveaux, pour vous, messieurs ?

Sa main étant toujours dans celle de Sherlock, John lâcha un léger soupir et regarda James. Son expression du visage démontrait des excuses silencieuses, prenant en considération qu'ils faisait un peu perdre le temps de ces deux employers.

-Le grille-pain que nous venions d'acheter dans la même journée à prit la fumée. Il a fallu que nous en achetions un nouveau si nous voulons éviter de faire nos toasts dans le feu du foyer.

Ne pouvant s'empêcher de ricaner devant la situation rigolote que les deux gens ont du subir dans la journée, Jules se pencha sur le comptoir, s'adressant au médecin.

-Haha c'est pas de chance dis-donc! Voulez-vous qu'on vienne installer l'electromenager chez vous?

Ayant soudainement une idée coquine en regardant le couple se tenant la main puis l'homme roux à ses côtés, Jules s'appuya sur son coude et dit un clin d'oeil séducteur à John.

-Qu'est-ce que tu en dis mon mignon?

Regardons maintenant la réaction des deux grands hommes maintenant.. Le pauvre John lui, ne se rendit même pas compte de la situation, fronçant les sourcils par l'incompréhension. Mon mignon? Sérieusement?

Sherlock soupira d'impatience devant les stupides tactiques du cassier. Il pensa, par contre, que c'était une bonne idée que les hommes viennent les aider à installer cette machine du diable. Il fit un sourire de contentement.

-Nous aprécirions votre aide, en effet, en échange je pourrais vous offrir du thé, ou même du vin, tout dépendant de quel style d'homme vous vous trouvez à être. De plus, je crois qu'il serait temps de payer non ?

Il prit subitement son porte-feuille et le brandit devant les yeux pétillants de l'homme penché au dessus de la caisse enregistreuse.

James, certainement pas enthousiaste à aller chez ses deux inconnus fit la moue et lança des fléchettes du regard à son collègue de travail. Par contre, dès que le mot vin fut prononcé, il ouvrit grand les yeux et observa le grand homme au cheveux bouclés qui promenait maintenant son argent dans tous les sens.

-Je serais bien partant pour un bon verre d'alcool, moi ! Surtout avec cette journée de merde ! Et s'il faut vous montrer le principe d'un grille-pain en échange, je crois bien que vous n'aurez pas besoin de me supplier.


Il regarda Sherlock droit dans les yeux, d'un air séducteur. Celui-ci roula les yeux devant cette tentative inutile.

Jules enregistra le code barre du grille pain puis poussa la boîte vers les deux hommes, frôlant la main de John en passant. Il regarda l'heure sur son téléphone cellulaire puis retourna son regard vers le couple en face de lui.

-Notre journée de travail se termine dans 15 minutes. Si vous nous attendiez jusque là, ça nous fera plaisir de vous suivre.

John sourit puis mit sa main libre dans sa poche, réfléchissant. S'il avait bonne mémoire, l'appartement était suffisamment propre pour accueillir des invités.

[...]

Les 4 hommes étaient finalement devant l'appartement 221b baker street. John ouvrit la porte et laissa les deux employés du magasin ainsi que son petit ami entrer tout d'abord.

-Bon, nous y voilà. Vous pouvez installer le grille-pain ici. Merci encore pour le déplacement.

Aussitôt qu'il avait mis le pied dans la maison, le détective se dirigea vers l'appartement de Mme Hudson. Il lui demanda poliment si elle voulait bien préparer poliment si elle voulait bien préparer le thé pour eux et leurs invités. La dame accepta avec joie. Heureux de pouvoir offrir une aussi bonne boisson chaude en retour pour le service de Jules et James, Sherlock alla rejoindre les 3 hommes dans l'appartement en haut des escalier.

Il se dirigea vers sa chambre pour revenir avec 6 bouteilles d'alcool. 4 bouteilles de vin rouge et deux bouteilles de porto. Il déposa aussi sur le comptoir, avec les 4 coupes de vin, une grande boîte de chocolats assortis.

Dès que les deux employés eurent terminer leur tâche, Mme Hudson vint porter la théière sur le four. Ainsi, tout était en place et, à l'aide d'un grand mouvement de présentation, Sherlock leur expliqua les choix disponibles :

-Afin de vous remercier de votre aimable service, vous pouvez vous servir à volonté ! Nous avons du vin rouge et du porto, puis nous avons du bon thé préparer par notre chère Hudson et une grande boîte de chocolat si vous avez une fringale !

Il sourit gentiment aux hommes face à lui et attendit patiemment leur réaction. James, contenté de la disponibilité d'alcool sur le comptoir, il exprima ses désirs :

-Eh bien ! Je prendrais certainement une excellente coupe de vin rouge moi !

Après avoir bien installé le grille-pain en lisant les instructions, Jules décida enfin à relaxer. Jules était déjà en train de boire du vin, ce qui lui donna envie également d'en boire une coupe. Alors il fit ceci de ce pas, tout en se goinfrant de bon chocolat, son petit péché. Il entoura les épaules du petit John et s'approcha des deux autres, sa coupe de vin en l'air.

-J'aimerais faire un toast pour le nouveau grille-pain de..ah. C'est quoi vos noms messieurs?

Suite à l'impolitesse, Jules éclata de rire, brassant un peu John qui manqua de perdre sa tasse de thé. L'homme c'était dit que c'était mieux que l'un des quatres hommes ne boit pas au cas où que quelqu'un abuse de l'alcool. Étant le docteur, s'était son devoir de veiller au bien être des autres. Cela n'allait pas l'empêcher de s'amuser pour autant! Quoique le bras de l'homme autour de lui l'agaçait un peu.. il ne dit rien, se disant que ce n'était qu'un geste amical.

-Oh je suis Sherlock Holmes, et lui c'est mon très cher collégue, John Watson.

En disant son nom, il tira John loin de Jules et le serra très fort contre lui. Il oublia pour quelques instants les deux autres hommes et déposa sa tête contre celle du docteur. Par contre, il revint aux autres et leurs demanda :

-Et vous, comment vous appellez-vous ?

James fut surprit de se trouver dans l'appartement de ses deux hommes célèbres médiatiquement parlant, mais il se trouvait maintenant stupide de ne pas les avoir reconnu. Étant un peu jaloux de la proximité des deux collègues face à eux, il prit la main de Jules et le fit pivoter pour se trouver face à son dos. Il passa ses mains autour de sa taille et le pressa fort contre lui. Il laissa son ami répondre à la question du grand homme.

Sherlock, sans lâcher John, se servit une coupe pleine de vin rouge qu'il porta à sa bouche et la but d'un trait. Par la suite, il la rempli à nouveau. Finalement, il fourra un chocolat de la bouche de John en le regardant droit dans les yeux, tout en souriant.

Jules se laissa faire, content de la possessivité de son ami. Il se colla contre le grand roux puis pris un nouveau morceau de chocolat. Leurs noms lui disaient quelque chose mais sans plus. De tout façon, il s'en fichait.

-James et Jules, comme la marque de sous-vêtements.

Il rit à nouveau, collant sa tête dans le creux du cou de James. Il releva les yeux avec lenteur, leva à nouveau son verre de vin déjà à moitié vide. Il posa son regard sur celui-ci de Sherlock qui tenait John contre lui, comme ayant peur de se le faire prendre. Jules fit un sourire en coin adressé au détective.

-Au nouveau grille-pain de ces deux hommes charmants alors.

Après le toast, Jules but le reste de sa coupe de vin et en but une nouvelle, entraînant les autres dans sa buverie.