Missing. [libre]

Saleté de garde tient. Pour une fois qu'ils étaient tranquille. Limite si Ezio gueulait pas pour lui dire de se la fermer... Mais bon il était pas con à ce point là, il dit rien, et à contre cœur, laissa Loïs s'échapper de son étreinte. Non bien sûre sans déposer un baiser sur son front. Il resta un peu allongé là, puis se levant, revenant prendre Loïs dans ses bras, la regardant dans les yeux avec un demi-sourire... Il avait le droit à un autre bisous ?!

Ezio la trouvais juste trop craquent quant elle se mordit la lèvre... Trop mignonne c'était faible encore comme mot.
Il la laissa venir contre lui, surtout laisser sa bouche venir contre la sienne. Une fois que se fut fait, il remonta sa main pour la laissé caresser doucement la tête de Loïs, puis surtout pour qu'elle n'arrête pas leur baiser.
Il voulait pas la perdre, il savait pas trop comment il allaitfaire, mais il savit qu'il la reverrait... Il reviendrait même ici si il devait.

Rah, il avait pas envie d'entendre ça. Il fit un peu la moue puis déposa un dernier baisé sur ses lèvres au gout sucré.
-"Je reviendrais, attend moi."
Il partit par la fenêtre, ne la laissant pas répondre, sinon elle lui aurait surement dit qu'il fallait pas qu'ils se revoient, et ça il voulait pas l'entendre.
Il s'engouffra dans la fenêtre et retomba dans la petit jardin. Un dernier coup d'oeil vers la chambre de Loïs, avant de partir pour de bon, fallait pas non plus qu'il s'éternise ici.

Loïs se laissa tomber sur son lit en soupirant, regardant le plafond d'un air maussade. Il avait dit qu'il reviendrait mais ... Elle avait un mauvais pressentiment. Alors qu'elle restait là, allongée, le garde du corps (toujours le même, décidément), fit irruption dans la pièce et lui dit qu'elle devait y aller maintenant. Il lui dit que son père voulait d'abord la voir pour régler quelques trucs avec elle. Qu'est-ce qu'il avait lui encore?!
Elle se rendit à son bureau, et effectivement, son père semblait l'attendre.

-Assied toi.
-Qu'est-ce qu'il y a? Demanda Loïs en s'asseyant, flairant quelque chose de louche.
-Tu me demandes ce qu'il y a? Toi, qu'est-ce qu'il y a? Tu as perdu la tête ou quoi?
-Mais enfin, de quoi tu parles?
-Tu crois que je ne sais pas qu'Ezio s'est introduit ici cette nuit? J'ai fait installé une caméra dans ta chambre figure toi!
-Pardon?! Manqua-t-elle de s'étouffer, complètement abasourdie. Mais pourquoi personne n'est intervenu ... Alors?
-Je me suis dit que je pourrai en tirer un bon profit.

Loïs n'en revenait pas, clouée sur sa chaise. Elle se sentait complètement trahie.

-Un bon profit?
-Oui, maintenant que je sais beaucoup de choses, j'aimerai que tu arrêtes de le voir, ce qui me semble normal. Et comme il a dit qu'il reviendrait, ce jour là, même si je vois quelque chose personne n'interviendra. Là, tu lui diras que tu ne veux plus le voir et ...
-Je ne peux pas faire ça! Le coupa-t-elle.
-Si tu le peux. Je te connais, tu sais très bien faire comprendre les choses, que ce soit vrai ou faux lorsque tu sais que c'est important. Je te laisse là l’opportunité de lui laisser la liberté. Je fermerai les yeux sur ça. En échange, je ne veux plus que tu aies le moindre contact avec lui. D'ailleurs, j'ai un bien meilleur jeune homme à te présenter, Charles.
-Charles?
-Oui, le fils du sénateur, il a à peine un an de plus que toi. Il est beaucoup apprécié, ça me fera de la bonne publicité. Fais en sorte que tout le monde sache que tu es avec lui, compris?
-Mais .. Mais tu n'as pas le droit de faire ça! Balbutia-t-elle en se levant de sa chaise, sentant ses yeux s'embuer.
-Tu oublies peut-être que je suis le président des Etats-Unis.
-T'as pas le droit de faire ça, de me faire ça, papa!
-Tu n'as pas le choix, à moins que tu préfères voir ton propre kidnappeur en prison, ce qui serait normal pour une fille normale, non? Ah mais j'oubliais, toi tu préfères flirter avec. J'oubliais, si tu ne veux pas que ta mère soit au courant de cela, tu as intérêt à faire tout ce que je te dis dès maintenant. Allez, sors, il y a une interview qui t'attend si je me souviens bien.

Loïs sortit de la pièce en ravalant ses larmes. Elle ne voulait pas que quiconque la voit pleurer, et sortit pour sa stupide interview, entourée de ses braves toutous. Qu'étais devenu son père si ce n'est un piètre gouverneur qui se servait de sa fille pour sa campagne?

Ezio avait réussit à partir de la maison blanche, personne ne l'avait vu. C'était décidément trop facile de rentrer ou sortir d'ici.
Il reprit la voiture précédemment volée pour rejoindre son appart'.
Une fois là-bas, il attendit tranquillement en faisant un peu de rangement et en fumant. Rah la première depuis une semaine, c'était cool ça. Il attendit ainsi comme ça, la musique à fond dans son appartement le faisait boulier un peu qu'il était recherché par la police ET par son ancienne famille. Tient il n'avait pas eut de nouvel d'eux d'ailleurs.. Bizarre ils devaient surement savoir qu'il était sortit, mais personne ne venait pourtant.Enfin il n'allait pas s'en plaindre.
Il ne pensait à rien, si ce n'est qu'il allait revoir sa Loïs tout à l'heure.

Ezio avait attendu avec impatience le couché de soleil. Et quant celui ci décida enfin d'aller dormir, il sortit de son appartement, direction le sous sol pour aller y chercher sa moto... Ouais il voulait des voiture mais il avait une moto, cherchez pas, y a pas de logique.
Il arriva enfin devant la maison blanche, et gara sa moto pour aller se rendre devant la fenêtre de Loïs. Il s'accrocha à celle ci et commença à frapper aux carreaux, genre " youhou c'est moi !!"... Mais il avait pas l'air aussi con que si il avait vraiment dit ça.

-"Sympa l'accueille. Je t'avait dit hier que je reviendrais, je voulais te revoir c'est tout."
Il entra dans la pièce, sans y être invité mais bon, passons.
Il prit Loïs dans ses bras, cherchant ses yeux du regards... Pas moyen de la regarder dans le syeux, elle le fuyait du regard.
-"Qu'est ce qu'il y a ?"
Elle avait pas l'aire bien, y avait un problème ? C'était surement son père encore.

-"C'est une blague ?!"
Non là il rigolait pas du tout. Il avait renié sa famille, était en prison, prit de gros risque pour venir la voir, et elle lui dit simplement qu'avec du recul, elle voulait plus voire !!!
Elle se foutait de sa gueule là !!!
Il la regarda vec un aire des plus interrogateur, le poing serré. Non il voulait pas la frapper, mais il était énervé là. Elle aurait pas put lui dire avant!!

Okay, il l'avait mauvaise. Il resta interdit un long moment, puis se retourna vers la fenêtre.
-"Dans ce cas adieu. Mais ne fait pas croire au gens des choses qui sont fausses. T'aurais du me le dire avant ça."
Ouais parce que avant, il savait pas qu'il l'aimait, alors que maintenant si. C'est justement parce qu'il l'aimait, qu'il préférait partir, plutôt que de rester là. Fuir n'a jamais était une solution, certes, mais si il restait, il allait plus pouvoir se contrôler. Déjà que là, il avait envie de briser la vitre, alors si il restait, il avait peur de lui faire du mal.
Il sortit de la maison blanche, une fois dehors, il prit sa tête entre ses mains en se disant qu'il avait était super con. Qu'il avait crut des choses fausses, qu'il n'était qu'un pauv'e type.
La motot, il la laissa là, il avait envie de marcher... Et de trouver un bar.

C'est à boireuh qui nous faux !!!. Stupide chanson chanté à tu-tête dans le bar par une bande d'ivrogne.
Ezio avait trouvé se bar par hasard, sa ait un moment maintenant. Les bière avait laissé place à la vodka pure. Dans pas longtemps, il sortirais, irait trouver une de ses anciens connaissance, achèterais du chite et finirait comme ça la soirée. Il voulait plus penser, et pourtant, impossible d'oublier.

Ezio rejoignit un homme maigre, encapuchonné qui ne laissait entrevoir que ses lèvres, bleus par le froid. Il lui tendit un liasse de billet, et l'homme lui donna un sachet. Avec ça, il l'oublierait peut-être.
Il rentra chez lui, prépara un joint et tout en l'aluminant il mit Bob Marley dans la pièce...Enfin un CD de lui. Il tira une première latte. Il sentit le gout de la drogue qui embrumait son esprit à chaque bouffé.
L'oublier, c'est tout ce qu'il voulait.

Ezio n'avait pas guéris depuis deux ans... Je parle de la blessure que lui avait infligé Loïs. Il avait commencé par essayer d'oublier. N'y arrivant pas, il avait noyé es sentiment dans l'alcool. Ne faisant plus d'effet assez fort pour l'empêcher d'y repenser, il se droguait.
Il avait maigrit en deux ans, fumait beaucoup plus. Il était blanc et ne semblait pas en forme, avait toujours l'aire de planer. Et c'était la réalité, dès qu'il commençait à redescendre, il fumer encore pour ne plus penser.
Il marchait, enfin déambulait en essayant d'éviter tout obstacle, dans les rues. Tout le monde semblait avoir oublié qu'il était. Lui même avait du mal à se rappeler sans nom des fois. Il marchait sans savoir où ses pas le portaient. De toute façon, il n'avait plus envie de penser.

Rah mal au bide. Ouais il commençait a descendre là. Il décida d'aller là où il n'y avait plus personne, le parc. Les flics trainait jamais là bas. Une fois posé, enfin plutôt affalé sur un banc, il alluma son pétard et le fuma... Ouais il était toxico à cause d'une histoire de cœur et alors ?! Y a des gens qui s'attache pour une soirée et qui tourne la page, mais lui il s'était attaché une seul fois a une personne, et il en avait pour la vie... bon si il continuait comme ça, il s'engageait pas à longtemps m'enfin passons.
Il croisa une fille, une gamine, habillée comme une femme. Ça lui allait pas.
Il la regarda un peu, puis trouva qu'elle ressemblait étrangement à ... Non, c'était pas possible. Hallucination. Bon sang, il était sous effet et il hallucinée sur elle, même après deux ans. Il faisait pitié.

Ca l'énervé au plus haut point. C'était affreux de revoir le fantôme de celle qu'il avait aimé, alors qu'il fumait pour l'oublier. Enfin, qu'il avait aimé... Il l'aimait toujours.
Il avait envie de gueuler à cette hallucination de sa casser, de partir d'arrêter de venir le hanter. Mais il aurait l'air con, à gueuler contre le vide.
Il avait un débardeur blanc qui laissait voir la cicatrice qu'il s'était faite pour défendre Loïs... Par dessus, on voyait des marque de griffure. Dans un délire l'an dernier, il s'était griffé au sang pour enlever cette cicatrice, vestige de la protection qu'il avait émit envers son ange.
Maintenant qu'il n'était plus qu'une loque qui vivait en fumer et en buvant, avec l'argent qu'il avait économisé pendant qu'il travailler pour sa famille, Il s'était refusé de renouer des liens avec qui qoncque. Il négliger ses sentiments et les refoulait au plus profond de lui.
C'était stupide parce qu'il savait très bien qu'elle l'avait oublié. Mais lui, il y arrivait pas... La preuve, même défoncé, il la voyait.