Libre ;)

Une délicate petite créature marchait sur le pont, l'unique pont de sa petite ville, qui reliait ce côté du fleuve à l'autre côté. La douce brise de cette soirée d'été venait soulever délicatement ses longs cheveux bruns et caresser sa peau. Des torrents de larmes s'écoulaient de ses beaux yeux bleus comme l'océan, et roulaient sur ses joues. Elle était pied nus, et très peu vêtue. Sa robe blanche jadis immaculée arrivait à la moitié de ses jambes nues, juste en bas des genoux. Le haut de la robe était en lambeaux au niveau de la poitrine, et le bas était déchiré en plusieurs endroits. Elle avait tenté de nouer maladroitement quelques bouts de tissu déchirés pour cacher un minimum sa poitrine, mais le résultat de cette tentative n'était pas très concluant. Elle continuait de marcher. Marcher et pleurer. Ses cheveux étaient mêlés, son apparence très peu soignée. On aurait pu dire qu'elle sortait d'une bagarre... ou de bien pire.
Elle marchait de façon irrégulière, comme si une douleur quelconque l'empêchait de marcher droit, comme il faut. La plante de ses pieds était couverte d'égratignures. Elle poursuivait son chemin, là où personne ne la retrouverait jamais. Elle fuyait cette ville, cette vie qui ne lui avait rien apporté de bon. Elle frissonnait malgré la chaleur encore présente. Le soleil se couchait à l'horizon, mais en été, il fait chaud longtemps. Ses pleurs redoublèrent.

Elle avait tout essayé. Mais rien n'était capable d'enrayer cette souffrance, cette douleur. Sous la robe, de nombreuses égratignures couvraient son corps. Elle cru entendre un bruit de pas derrière elle. Elle se mit à courir. Elle l'avait halluciné, en tournant la tête pour regarder derrière, elle ne vit personne. Son coeur, qui avait fait un bond, peinait à retrouver un rythme normal. Elle se laissa glisser sur le trottoir cimenté du pont, destiné aux piétons. Elle resta étendue un long moment, à pleurer tout son soûl, sans être dérangée. Il n'y avait pas grand monde qui passait ici, surtout à cette heure-ci.

Elle finit par se relever. Elle tremblait de tout son corps. Un peu difficilement, elle parvint à se hisser sur le rebord du pont. Elle se remit debout et parvint à garder son équilibre. Devant elle s'étendait le fleuve, large étendue d'eau clair sur laquelle se reflétaient les teintes orangées du soleil couchant. Elle ferma les yeux en se balançant légèrement d'avant en arrière sur ses pieds, et inspira profondément pour s'imprégner de l'air pur. C'était sans doute la seule bonne chose de cette vie de merde. Elle voulait en garder un souvenir éternel. Elle rouvrit les yeux pour contempler un court instant le coucher de soleil. Ça aussi, elle voulait s'en souvenir, une fois dans l'autre monde. La nature est magnifique. Le monde est superbe. Dommage que les hommes soient cruels au point de tout gâcher, de détruire cette beautée, de polluer l'atmosphère de la planète bleue... De s'entredéchirer, de commettre des crimes... De violer...
À cette pensée, elle hoqueta entre deux sanglots, ce qui fit un bruit assez étrange.
Elle referma les yeux. Elle ne voulait pas voir l'eau se rapprocher. Elle ne voulait pas voir autour d'elle au moment de l'impact. Elle voulait juste en finir le plus vite possible...

(M'ouais. Alors euh... Faites un mec qui comme par hasard passe sur le pont ^^)

( je peux ? )

(Ouii sûr ! ^^)

Si j’avais à faire une comparaison à la vie , j’irais avec les montagnes russes : Des hauts , et des bas, puis des hauts , et encore des bas. Pour ma part , je dois avouer que je suis un homme chanceux. J’ai une famille qui m’aime, des amis, un chez moi , bref , tout ce que j’ai besoin pour être heureux. Pourtant , je sais que le bas finira par venir. Je m’empêche de profiter pleinement du haut , de peur qu’il revienne en bas d’un moment à l’autre. Oui , c’est un peu bizarre comme façon de pensée mais c’est la mienne.

Pour commencer, je vais me présenter. Je m’appelle Samuel Lalonde et j’ai 17 ans. Sérieusement, il n'y a pas de quoi écrire un roman sur ma vie. Je suis un adolescent comme les autres et même quelqu'un de banal qui ne se distingue pas des autres. Oui je suis plutôt beau mais la beautés n'est pas assez pour se distinguer des autres. Pour les filles , oui parfois , mais pour l'instant , je ne cherche pas l'amour. Alors c'est l'attention des autres garçon de mon âge que je cherche. C'est dur se faire remarquer par eux ,j'ai l'impression que pour qu'ils me remarquent , il faudrait que je devienne un bad boy , ce que je suis loin d'être. Je ne suis plus au étude , j'ai une petite job.Enfin bref pardon , je suis en train de vous raconter ma vie qui est loin d'être passionnante.

Alors que je me rendais à ma job en voiture , j'écoutais la radio au max et bougeais la tête, suivant le rythme. Je passai sur le pont.Il était désert. J'ouvris la fenêtre pour respirer l'air frais, non pas pour fumer puisque je ne fumes pas.

Je vis une silhouette sur le bord du pont , impossible , pensais-je. Je ralentis pour voir si je ne rêvais pas et en effet , il y avait bien quelqu'un. La personne était sur le bord , comme si elle s'apprêtait à sauter. Une lumière d'alerte alluma dans ma tête , oui , je présentais qu'elle allait plongé. Paniqué, je me parkai rapidement sur le bord du pont , sans me soucier de laisser de la place au autres voitures. Je devais faire vite.

Je courrai vers elle , et agrippa. J'ai failli perdre équilibre mais je me suis bien vite rééquilibré. Je la tenais fermement , pas question de la lâcher. C'était une jeune fille dont je ne pouvais pas déterminer l'âge. Je ne savais pas trop quoi faire , quoi dire , mais une chose était certaine, pas question de la lâcher.

Voyant qu’elle se débattait, j’accotai son corps sur me sien et l’immobilisa, en faisant bien attention de ne pas lui faire mal. Elle devait penser que j’étais un flic, mais je suis très loin d’en être un.

-Calme toi, Chut, lui chuchotais-je à l’oreille.

J’étais maladroit, je ne savais pas du tout quoi faire. Devais-je l’a ramené chez elle ? Non, j’ai bien trop peur que dès que je la perdrais de vu, elle réessaye et que cette fois ci, personne ne l’en empêche. Je caressai doucement sa tête, rien de romantique, mais d’une douceur incroyable et ce, pour tenter de la réconforter. Elle sanglotait, doucement encore une fois, je lui essuyai ces larmes. Je lui offris mon épaule pour qu’elle puisse parler. Mes pensées déambulait à toute allure.

-Chuuutt

(sorry , j'étais en bout examen )
J'étais soulagé de l'avoir sauvé d'une mort certaine.Il faisait froid,très froid.L'hiver approchait et déja, sur l'eau flottait quelques petits morceaux de glace. Donc même si rendu en bas elle regrettait et qu'elle réussirait à lutter contre le courrant, la pauvre serait quand même morte d'hypothermie.Elle n'était pas très habillé et je savais qu'elle avait froid.Je la tirai doucement et l'amena à mon auto où j'avais laisser ouvert en sortant , le chauffage. Je la forçai pour son bien à s'assoir sur le banc passager et lui mis mon menteau sur ses frêles épaules.

-Arrête, tu sera bien ici. Je te jure que je ne te ferai pas de mal.

Je ne pu m'empêcher de la regarder. Elle semblait si belle mais si fragile. Comme si elle pouvait se briser en milles miettes d'une seconde à l'Autre.

(Paaas grave xD)

Elle se laissa emmener en direction de la voiture, et c'est avec un certain soulagement qu'elle s'assit sur le banc côté passager. Ses jambes ne supportaient plus son poids. Elle tremblait de tout son corps, même malgré le chauffage et le manteau que le garçon venait de déposer sur ses épaules. Elle attira le tissu plus contre elle, cherchant à se couvrir un peu plus, en quête de chaleur et de réconfort. L'odeur qui imprégnait le manteau était à la fois douce et forte. Elle aimait l'odeur. C'était une odeur d'homme, mais ce n'était pas répugnant. Cet homme-là ne semblait pas répugnant. Du moins... À première vue.
Les joues barbouillées de traces de larmes, elle appuya sa tête contre la vitre et ne bougea plus. Où allait-il l'emmener ? Elle ne le savait pas, elle ne voulait pas le savoir. Elle profitait d'un moment de répis qu'elle accueillait avec joie. S'il prenait à ce gars l'envie de faire quoi que ce soit d'elle, elle serait plus en mesure de riposter après une petite sieste...

....

Où si finalement il profitait de sa sieste pour... pour...
Elle se redressa. Finalement, c'était préférable de garder les yeux bien ouverts.

Elle avait cessé de se débattre.Je la vis fermer les yeux, c'étais une bonne idée. Dormis nous libère pendant un instant. Ce n'est qu'au rréveil que nous repronons compte de la situation. Alors que j'était certain qu'elle allait s'endormir,elle se releva rapidement. C'est là que je compris : Elle avait peur de moi. C'est normal après tout , elle ne me connaissait pas. Je démarrai la voiture. Parcontre , je ne savais pas où aller. J'avais simplement le goût d'être sur la route. J'avais envie d'ouvrir la fenêtre pour respirer l'air si frais de l'hiver mais comme elle tremblait encore, je la laissai fermer.

Je n'irai pas travailler, pas question! La voyant encore si mal à l'aise je me tournai vers elle :

-Tu voudrais que j'appelle ma soeur? Elle pourrait venir et au moins, tu ne serais plus seule avec moi , tu serais peut-être plus à l'aise.
C'est ce que j'avais compris: C'était le fait que je sois un homme qui la mettait si mal.C'est pourquoi j'avais pensée à ma soeur.

Lorsqu'elle accepta ma demande, je sortit mon cellulaire de ma poche et appella ma soeur.

-Meg ? J'ai besoin de toi, c'est compliquer je t'expliquerai plus tard mais rejoins moi maintenant au petit restaurant près du pont... Je ne serai pas seul ne sois pas surprise. ... Oui... D'accord! Je t'attend.

Je me tournai vers la jeune fille et décidai de ne pas lui demander son avis à propos du restaurent. Elle devait manger un morceau , elle semblait mince et je ne savais pas quand elle avait mangé pour la dernière fois. Je garai ma voiture devant le resto et ouvris la porte de la demoiselle.

-Il faut que tu mange, ma sœur arrive dans dix minutes, ne t'inquiètes pas. Puis , le restaurent est un lieu publique , il ne peut pas arriver grand chose.

Comme prévu, 10 minutes plus tard, une jeune femme arriva. Elle était belle, très belle. MEghan avait de long cheveux blond qui faisait rêver n'importe quel garçon ainsi que de merveilleux yeux d'une couleur assez particulière ; Vert pomme. Là était son plus grand charme après son sourire. Elle entra dans le restaurant et en voyant la jeune fille , elle fronça les sourcils, qui était-elle. Meg s'approcha de la table et pris place.

-Salut Antoine ! Et Salut euh..... Pardon , je ne sais pas ton nom.

Elle fit un sourire éblouissant et commenda une soupe.

-Alors , ptit frère, t'avais besoin de moi?

Je fis oui de la tête mais je ne savais pas comment l'expliquer. Je n'était pas pour parler ici, devant la jeune fille, je lui fit donc un regard très clair signifiant; Plus tard , plus tard!

Maya, c'est drôle à dire mais quand je pense à ce nom , j'imagine un chien. Enfin , j'allais certainement pas lui dire! Comme je voyais qu'elle picossait dans sa soupe , sans appétit, je lui dis doucement ;

-Si t'as pas faim , tu n'es pas obliger de tout mangé!

Meg sourit , en voyant le regard de son frère sur la jeune fille, elle eu l'impression qu'il agissait avec Maya comme si il s'en était donné la charge, comme si il était protecteur avec elle. De la façon qu'il la regardait , c'était facile à comprendre.

(^^ Me suis inspirée du nom du chien à ma tante justement !! XD)

Elle hocha un peu la tête, mais se força quand même à en avaler quelques bouchées de plus. Elle avait faim, un peu. Mais elle s'interdisait de manger. C'était moins visible comme ça, sous sa robe et le manteau du garçon, mais elle était mince, vraiment trop mince. Même que rendu là, on peut dire maigre. Mais pour elle, c'était une façon - pas très bonne façon - de se défendre. Il faut avoir un peu de fesses, de hanches, pour plaire à un homme. Maigre comme ça, c'est moins attirant. C'était comme un instinct de survie, et le frère et la soeur s'en apercevraient bien vite. Elle lâcha finalement sa cuillère après avoir avalé la moitié de la soupe.

(J'va rester à deux perso =) Pis même si taime vrmt mieux ma fille bah tu choisisra si ta fille es au homme ou au femme X) )

Ma soeur se voulait rassurante. Elle qui travaillait en psychologie avait bien vite vu que la jeune fille n'avait pas l'air bien. Mais Meg savait aussi qu'avant de faire parler quelqu'un , la complicité entre les deux était importante. Il y avait donc un grand bout de chemin à faire. Juste en voyant le regard de Meghan se poser sur la juene fille , j'ai compris qu'elle ne me laisserait jamais l'abandonner. Qu'elle se sentait en charge de celle-ci.

Megh nota par mémoire que la jeune fille était trop mince, qu'elle manquait d'appétit. Elle évaluait,. C'était là un réflexe de psychologue.

Pour ma part, je ne savais pas trop quoi faire, je me sentais mal à l'aise.
C'est d'ailleur ma soeur qui me sortit de l'embaras

-Tu n'es pas très habillé et le menteau de mon frère Antoine ne convient pas tout à fait. Tu aimerais qu'on passe chez toi chercher ton linge ?

J'avais compris qu'en plus de vouloir que la jeune femme soit mieu habillé , Meg allait noté le visage de la jeune filel en parlant de son chez soi. Si sa maison était un problème, elle le verait automatiquement, même si Maya ne le disait pas.Elle le verrait dans le langage non verbal.

(Hahaha !! XDD okaiie)

Aux mots "chez toi", ses yeux s'écarquillèrent, son souffle se fit soudain plus rapide. Bien vite cependant son visage retrouva une expression plus calme, mais certains signes la trahissaient. Elle semblait maintenant plus nerveuse. Elle serra d'un coup sa main sur sa cuillère et tenta de répondre, en cherchant un peu ses mots:

- N-Non... Je, euh... Pas besoin... Ça va avec le, euh, le manteau...

Elle rapprocha son bol de soupe d'elle et en reprit quelques bouchées, tout pour éloigner le moment fatidique de devoir retourner chez elle. Elle ne voulait pas, il ne fallait pas. Tout mais pas ça. Elle était même prête à manger tout son bol si ça pouvait l'empêcher d'y retourner. C'est d'ailleurs ce qu'elle fit. Elle avala jusqu'à la dernière goutte de soupe, le plus lentement possible, l'air toujours aussi troublée depuis que Meghan avait parlé de chez elle.

Moi même qui était très loin d'un psychologue, je fus capable de noter son changement d'expression plutôt flagrant. Il y avait définitivement un problème chez elle.

Meg réfléchissait, il y avait un lien direct a faire avec son anxiété et sa maison. Mais à la voir , il y avait plus qu'un problème.

-Et si on allait chez moi pour que tu puisse te prendre du linge ? Je crois que je fais à peu près ta taille.

De mon coté, je fis un sourire pour tenter de mettre Maya en confiance.