Missing. [libre]

-J'imagine.

Elle fut surprise de sentir la main d'Ezio sur sa peau, mais elle devait bien avouer que ça ne la dérangeait pas tant que ça. Alors qu'elle était toujours assise, elle se laissa également tomber sur le lit en regardant le plafond, avant de finalement poser son regard vers Ezio. Ça lui faisait bizarre de se retrouver là, avec Ezio qui n'était plus son garde du corps mais un ex-mafieux en cavale qu'elle voyait pour la dernière fois. Ouais, ça ne pouvait être plus étrange, mais en même temps, agréable.

-Tu crois qu'il existe un virus pire que celui de Stockholm?

-"Je pense ouais. Pourquoi ?"
Ouais y avait pire que le symptôme de Stockholm, y a le fait que la victime aime vraiment son agresseur, et non pas uniquement suite à un trouble psychologique. Le vrais amour.
Ezio il comprenait pas trop la question, il avait garder les yeux fermés et sentit que Loïs s'était laissé tombé à côté de lui. Son cœur battu un peu plus fort. Il savait pas trop pourquoi d'ailleurs.

-"Ouais mais je pense pas que tu veuille me revoir. Enfin pour l'instant je reste à l'apart'... Tu sais où il est maintenant..."
Là il lui lancé une perche pour la revoir. Parce que oui il en avait envie.
Il réouvert les yeux pour la regarder. Il la fixait carrément ouais. Dans le noir qui n'était éclairé que par la lune qui traversait les carreaux, il regardait le visage doux de celle qu'il avait protégé jusqu'à maintenant, Qu'il devait abandonné aujourd'hui... Et pourtant il n'arrivait pas à se résigner à le faire.
C'était terrible de faire ça. Son cœur se déchirée mais il ne savait pas pourquoi. Est ce qu'il existait le syndrome de Stockholm mais à l'envers ?!

-"En tout cas, ma porte sera toujours ouverte."

Pour elle en tout cas, sa porte sera ouverte. Son appart' était petit, pas super luxueux bien qu'il est beaucoup d'œuvre d'art, mais si elle voulait un jour passer chez lui, il serait là. Mais si il devait s'en aller, il viendrait lui même la voire pour lui dire. Mais d'un côté, il en avait plus envie. il voulait pas partir et la laisser. Il avait prit l'habitude de la protéger, d'être toujours là quant elle en avait besoin. Alors il partirait pas enfin il ne partira que si il devait y être obligé.
Il laissa sa main remonter vers le visage de Loïs, frôlant doucement sa joue.

Il savait pus trop ce qu'il se passait. Il laissa sa mains caresser sa joue et tranquillement caresser ses cheveux. Ouha ais qu'est ce qu'il lui arrivait.... il avait envie de ... L'embrasser. C'était bizarre. Sa main s'arrêtait, il regardait Loïs comme si c'était la première fois. Il y avait des différence dans les sentiments qu'il tenait pour elle, avant c'était juste son job qui la tenait contre elle. Mais maintenant, il se rendait compte qu'il avait envie d'être avec elle sans en être obligé.

Il la regarda se rapprocher. Pour lui c'était comme une ouverture. Comme si elle lui disait clairement qu'il pouvait.
Il se rapprocha doucement, et frola du dos de la main sa joues rouge, puis ses lèvres avant de se penche au point que ses lèvres étaient toute proches des siennes. Il resta un instant comme ça, le regard sur sa bouche. Puis remonta les yeux pour la regarder.
Est ce qu'il pouvait vraiment ?!

Il fut d'abord surprit de sentir que Loïs avait d'elle même avançait ses lèvres. Mais se fut une agréable surprise.
Il ferma les yeux, savourant le contact chaud de sa bouche, passant ses bras autours de Loïs, il la serra pour l'avoir le plus près possible de lui.

Il cessa donc un instant de l'embrasser, la regardant du coup tendrement. Il savait pas trop ce qui l'avait prit, mais il le regrettait pas du tout. Peut-être que son cœur qui battait, cette envie de l'avoir près de lui, ce désire de l'avoir pour lui pour toujours, est ce que c'était... L'amour ?! Non pas possible, il pouvait pas avoir ce genre de sentiments, c'est pas possible... Je mis il n'avait aimé, il pouvait pas avoir des sentiments maintnenant.

Ça y ait, il avait comprit. C'était donc possible, même pour lui d'aimer quelqu'un... C'était étrange mais si agréable. Finalement il était amoureux d'elle depuis longtemps, mais il le savait pas. Enfin il avait toujours était proche d'elle, donc il se rendait pas compte à qul point il ne pouvait pas se passer d'elle. Mais cette semaine en prison, loin d'elle avait eut raison de son pessimiste. Il l'aimait, maintenant il en était sur. Mais c'était trop dure du coup, il pouvait pas rester, mais il voulait pas la laisser.
Il la serra doucement dans ses bras, l'entrainant encore plus près de lui, et posa sa tête sur la sienne, enfouissant son visage dans ces cheveux. Respirant doucement son odeur.

Il voulait plus partir. Il ne pensait plus à rien, contre elle. Maintenant il savait pourquoi, alors pour lui c'était comme une révélation. Il était bien là, et voulait plus partir. Maintenant qu'il l'avait dans ses bras. Plus question de la lâcher.
Il fermai les yeux, respirant son odeur, il commençait vraiment à s'endormir. Tout le vacarme de la prison, le matelas pourri et tout le reste avait eut raison de lui. Il était fatigué et le clame plus l'odeur apaisante de Loïs lui faisait tellement du bien qu'il s'endormait vraiment.

Ezio dormait profondément... Jusqu'à ce qu'il entendit un "clac" dans la serrure. Ouçi il se réveillait au moindre bruit. D'habitude c'était handicapant, mais là c'était vitale. Sans vraiment se réveiller, il se tourna sur le côté et se glissa sous le lit, histoire de pas être vue et de pouvoir émerger. Bordel il était là depuis combien de temps ?!
A en juger par la lumière qui traversait les carreaux, il avait du passé la nuit ici. Ça allait pas être simple de partir maintenant. Il avait encore trop sommeil pour échafauder un plan pour sortir en toute discrétion.

Ezio entendit la porte se fermer et ressortit non sans mal de dessous le lit. Il se recoucha sur le lit et ferma les yeux de nouveau. Ce qu'il pouvait avoir sommeil.
Puis ouvrant à moitité un oeil il regarda un instant Loïs.
-"Ta jamais était douce le matin toi."
Il rigolait, mais vu comment elle avait remballe le garde, c'était presque comique.
Pouf il commençait déjà à ce rendormir.

-"Vas passer une semaine en prison on en reparle après."
Il avait dit ça dans un soupire. Il s'étira histoire de détendre les muscle pour se rendormir et passa ses bras autour de la taille de Loïs, l'entrainant vers lui. Depuis hier, il pensait qu'il avait le droit de faire ça maintenant.