Pourquoi moi ? ( pv loupio )

Je le frappai sur l'épaule en mettant mes écouteurs dans mes oreilles. Je choisis une chanson, mit le volume au maximum, mais la voix de mon père m'empêcha de l'écouter comme je le voulais.
- Ariane, soit un peu plus gentille je t'en prie!!
- D'accord, d'accord...
Ah, s'il savait ce qui se passait dans ma chambre quand il était partit ou en bas au salon... Cette pensée m'arracha un petit sourire et je me tournai vers Alexandre d'un air découragé:
- Désolé. Bon, voilà.
Je me détournai à nouveau et malgré le son super fort de ma musique j'entendis mon père soupirer. Je jouais tellement bien la comédie, comme j'étais fière de moi ! Mmm, quoi que c'était à peu près mon air naturel avant qu'Alex ne débarque dans ma vie, donc j'étais habituée.

Je me frottai un peu l’épaule, et alors que nous étions en arrière des parents puis qu’ils étaient sortis de la maison avant, je me penchai légèrement vers Ariane, lui arrachant un écouteur
- Tu ne pourrais pas être plus délicate dis-je en souriant en coin tout en chuchotant
Puis j’accélérai le pas, quitte à la dépasser, pour ensuite entré à l’intérieur de la voiture, Ariane et moi bien évidement confinés à l’arrière.
- Alex, tu seras prudent en revenant, je ne veux pas de dommage à la voiture me prévint ma mère
- Promis
J’eu un sourire, ma mère me prêtait rarement sa voiture, alors j’en étais plutôt content

- C'est toi qui va conduire, mmm... Ramène-moi vivante, s'il te plait.
Je souris en coin et remit mon écouteur. J'accotai ensuite ma tête contre la fenêtre et m'absorbait dans la contemplation du paysage, qui se mit à défiler devant mes yeux quand mon père démarra.

Sans trop savoir pourquoi notre fausse haine mutuelle me plaisait dans un sens que c’était assez excitant et un peu comme.. Notre secret.
- On verra si tu le mérite répliquais-je suite a son commentaire.
Je passai une bonne partie de trajet à regarder par la fenêtre moi aussi, mon ipod dans les oreilles, puis je pris le sien subtilement, ouvrant l’application note, de manière a communiquer avec elle, sans que nos parents se rende compte de rien.
J’eu un sourire en coin alors que je lui rendais son ipod, sur lequel j’avais écrit « Dis le tout de suite que je suis un géni (; un irrésistible géni »

Je souris en coin en voyant le message et levai les yeux vers lui pour le regarder un instant, avant d'écrire à mon tour.
« D'accord, d'accord. Tu es un irrésistible géni ! »

J’eu un sourire discret
« Je le savais !
Être si près de toi et ne pas pouvoir te toucher est de la torture. J’ai envi de te prendre dans mes bras »
Je lui rendis une fois de plus subtilement son ipod, après avoir changé la chanson qui jouait pour une des rares chansons d’amour que je connaissais

Ceci me fit légèrement rougir et je souris.
«Moi ausssiiii !! (Plein de X et de coeurs)
Tiens, monsieur est un romantique ? »
Je faisais référence à la chanson d'amour qu'il avait mit et qui jouait dans mes oreilles.

Je lu ce qu’elle avait répondu avec le sourire, puis croisa son regard un instant, avant de le détourner par peur de ne pas pouvoir me contrôler et lui sauter dessus
« On dirait bien (; »
J’allais lui redonner mais je rajoutai autre chose
« Plus que 12 minutes de torture »
Je lui tendit pour vrai cette fois-ci

«Mon dieu, 12... !! C'est vraiment énorme ça !! »
Je ne plaisantais qu'à moitier. C'est vrai que 12 minutes sans pouvoir vraiment lui parler, ni l'embrasser, le serrer contre moi.. C'était beaucoup. Mais 12 minutes, au fond, quand on y pense, ce n'est pas tant que ça comparé aux deux semaines que j'allais ensuite passer seule avec lui... Je lui donnai discrètement le iPod.

Je fais éclatai de rire mais me retint juste à temps
« Je sais bien, mais sa me semble peu payer pour t’avoir a moi durant 2 semaines »
Je lui retendit le ipod, regardant a l’extérieur pendant qu’elle lisait mon message, puis remarquant que nous arrivions dans le stationnement de l’aéroport je souri

Comme on arrivait, je ne prit pas la peine d'écrire un autre message et de lui redonner mon iPod. Je le fermai et le mit dans la poche de mon jeans moulant, sortant ensuite de la voiture. Une fois à l'extérieur, comme seule réponse, je lui adressai un immense sourire qui voulait tout dire, quand les parents eurent le dos tourné. Puis, je les suivis tout en consultant l'heure sur ma montre. Le départ était pour bientôt.

Nous passèrent heureusement rapidement au travers de l’enregistrement de leur bagages, et il fut vite le temps des au revoir lorsqu’on approcha les douanes canadienne. Je pris ma mère dans mes bras
- Bon voyage, profit-en bien. fis-je avec le sourire
- Sois sage, et essais d’être gentil avec Ariane… oh et ne fait pas bruler la maison. Sa serait apprécier me répondit-elle
- Promit maman, tout va bien aller ne t’inquiète pas.
Je me séparer de ma mère puis salua le père d’Ariane aussi, lui souhaitant aussi un bon voyage

Je serrai mon père contre moi puis me décollai avec un sourire.
- Bon voyage papa, amuse-toi bien.
*Parce que moi en tout cas, je vais m'amuser! Hihi *
- Oui, je sais, je vais essayer de pas m'engueuler avec Alexandre, et la maison va être encore debout quand tu vas revenir, je te le promet.
Après un sourire angélique à l'intention de mon père, je me tournai vers la mère d'Alexandre et lui souhaitai aussi bon voyage. Contre toute attente, elle me fit un petit câlin ce qui m'arracha un sourire. Elle était plutôt gentille, au fond, cette femme.
Puis, je me reculai, et mon père lui prit la main.
- Bon... Eh bien, à dans deux semaines les jeunes...

j'eu un sourire sincère, a la vue de ma mère heureuse. c'était arriver très rarement depuis, et on dirait que cette fois-ci, elle avait retrouver son bonheur d'autrefois
- Bon voyage, profitez-en bien ! leur souhaitais-je alors que nous le regardions disparaitre dans le coridor menant a leur avion
j'appercut ma mère nous envoyer un dernier signe de la main que je lui rendit
puis ils disparurent completement de notre vision.

Quelques minutes plus tard, tout le monde était embarqué. Puis, l'avion décolla, et je le suivis des yeux avec un sourire jusqu'à ce qu'il ne devienne qu'un minuscule point au loin. Je me tournai ensuite vers Alexandre en souriant jusqu'aux oreilles.
- DEUX SEMAINES !!

J'éclatai de rire en la regardant, posant mes mains autour de sa taille en l'approchant contre moi
- j'ai cru que cet avion ne décollerais jamais ! fis-je en souriant
je me penchai puis déposai un, puis plusieurs autres baisers sur ses lèvres, une de main main contre sa joue

Sitôt qu'il m'attira contre lui, les battements de mon coeur s'affolèrent. Il battait beaucoup trop vite, c'était anormal !!
Puis, son visage s'approcha du mien. Aussitôt, je me rapprochai à mon tour pour combler l'espace entre nos lèvres, qui se joignirent le temps d'un long baiser. Lorsque nos bouchent se détachèrent enfin, j'étais complètement chavirée, haletante, je flottais littéralement sur un petit nuage. Mais Alexandre ne comptait pas en rester là, oh non! Il revient à la charge, pressa encore une fois ses lèvres sur les miennes. Je sentais mes jambes devenir toutes molles, supportant à peine mon poids. Je m'accrochai au jeune homme et répondit encore une fois à son baiser. Chaque fois qu'il se décollait un peu, j'en profitais pour prendre de profondes respirations, car il revenait presque aussitôt à l'attaque. Et je m'abandonnais totalement à lui.

Lorsqu’au bout d’un long moment je me décollai d’elle, je remarquai a quel point ma respiration cardiaque avait augmentée. C’était définitivement la première fois qu’une fille me faisait autant d’effet. Mais ce n’était pas juste de la séduction, de l’excitation et du désir. Non... C’était plus.
Je perdis mon regard dans le sien, emmêlant mes doigts aux sien. Je devais voir la vérité en face. J’étais... Amoureux. Je souri a cette idée.
- Ariane, tu sais quoi ?

- Non... ?
Je le regardai curieusement, un petit sourire aux lèvres, tandis que peu à peu (très lentement, en fait) les battements de mon coeur reprenaient un rythme normal. Ou presque. Disons, un peu plus vite que d'habitude, puisqu'il était encore très près de moi, son regard plongé dans le mien et sa main serrant la mienne. Donc...

J’eu un sourire, la collant encore plus sur moi et en planta mon regard dans le sien une nouvelle fois
- Je t’aime
Et cette vérité m’avais sauté en plein visage, me rendant... j’en sais rien, épanouis et heureux je crois

Ça y est. Cette déclaration me mit dans tous mes états. Hop, mon coeur repartit de plus belle, ses battements affolés et désordonnées. Je plaquai furieusement mes lèvres sur celles d'Alexandre. Le baiser fut intense, plus que jamais. Je n'avais jamais embrassé un gars avec autant de ferveur et de passion. Gardant mon visage tout près du sien, je dis ensuite, très certaine que c'était la pure vérité:
- Je t'aime aussi.
Je souris.

Ça ferait cliché de dire que je me senti chaviré ? Oui bon d’accord, note a moi-même, garder cette réflexion pour moi.
Mon sourire fut immense, une de mais main poser sur sa joue et l’autre dans son dos
- On rentre à la maison ? demandais-je sans perdre une miette de mon sourire

J'hochai la tête comme seule réponse. Ma bouche s'était de nouveau collée à la sienne, et essayez de formuler une réponse intelligente quand vous embrassez quelqu'un à pleine bouche...
Finalement, je me décollai à contrecoeur pour monter dans la voiture du côté passager.

Ma main se posa automatiquement sur la sienne tout le long du trajet, lui lançant des regards furtif
- Mais qu’est-ce qu’on va bien pouvoir faire de ces 2 semaines demandais-je avec le sourire

- Mmmh, je me demande bien... Tu as des idées, des suggestions d'activités?
Je souris en coin en le regardant, impatiente d'arriver à la maison.