Pv Bridgess

- Nous devrions... trouver un
endroit plus calme, non?

Je souris entre deux baisers et quelques personnes
firent des ''Ouuuuuhhhh'' en riants.

J'approuvai d'un signe de tête en rigolant et me levai. Il y avait une pièce qui communiquait avec celle où nous nous trouvions. C'est là que j'entrainai Lena.
- On va aller faire nos cochonneries ailleurs... murmurai-je à son oreille avec un coquin sourire en coin.

- Les gens apprécieraient trop que nous
les fassions devant eux, dis-je en plaisantant.

Je le collai au mur, puis lui enleva son
chandail, le sourire aux lèvres.

- On offrirait une trop belle vue aux mecs... et eux femmes aussi d'ailleurs, sans vouloir me vanter...
Je rigolai et attrapai les bords de son chandail, le lui enlevant lentement en caressant un peu sa peau nue en même temps.

Mon ventre avait grossit et
le renflement était tout à fait mignon.
Tout en détachant ses pantalons, je
le regardai dans les yeux:

- Comme allons-nous l'appeler?

- Je ne sais pas... Tu as une idée toi ?
Une fois rendu simplement en boxer, je m'occupai du pantalon de Lena, puis dégraffai son soutient-gorge. Bientôt, on se retrouva nus tout les deux. Je déposai de doux baisers dans son cou et descendit jusqu'à ses seins.

- On.. verra ça plus tard.

Je me laissai glisser sur le mur jusqu'à ce que
je sois assise contre celui-ci.

- C'est correct si on fais ça, malgré que je sois enceinte?

- Ben... Ça fait pas si longtemps que t'es enceinte, je suppose que ça doit pas déranger. Malgré que j'y connais rien là-dedans moi...
Je m'agenouillai près d'elle, l'embrassai tendrement en caressant un peu son entrejmabe. Mon engin complètement dur, j'approchai mon bassin du sien et entrai en elle.

Je balançai la tête vers l'arrière
en gémissant fortement.
On aurait dit que les sensations avaient été décuplées
à cause de ma grossesse.

En lâchant un soupir de plaisir, je commençai des mouvements de va-et-vient à une bonne vitesse, restant assez doux. Ça m'avait manqué, ça.. Après un petit moment, ma respiration était rendue saccadée, haletante, et mes coups plus rapides et brusques.

- Doucement... le bébé...

Ça ne me faisait absolument pas mal, au contraire,
mais je voulais être sure que l'enfant ne serait pas perturbé par
nos... activités.
Mon corps trembla, près de l'extase.

Je compris et ralentit un peu la cadence. Finalement, je hurlai littéralement mon plaisir en me vidant en elle. Sûr et certain que les Juifs dans l'autre pièce avaient entendu...
Je me retirai lentement et m'étendis à côté d'elle, à bout de souffle.

Je me couchai sur le dos, à ses côtés, un
sourire satisfait aux lèvres: j'étais comblée.

Dans l'autre pièce, quelques gens riaient
de nous avoir entendu pendant nos ébats,
d'autre ignoraient simplement ce qui venait de se passer,
puis un petit groupe étaient mécontent.

- Je ne fais pas confiance à cet Allemand, murmura
un homme.

Quelques-un approuvèrent.

- Cette femme, Lena je crois, elle se fait abuser.
Elle n'a jamais été le genre de fille facile, je le sais
car c'est une cousine éloignée du côtés de mon père...

Je souris et déposai un doux baiser sur ses lèvres.
- Je t'aime.
Je me relevai ensuite et me rhabillai, l'air un peu déçu.
- Il va falloir que je m'en aille, sinon on va se demander où je suis passé. Mais je vais revenir bientôt, je te le promet.
Je sortis de la pièce et allai récupérer mon sac, croisant le regard de quelques hommes qui me dévisageaient avec méfiance. Je détournai le regard et m'approchai de Marek.
- Je vais revenir le plus tôt possible, ok petit ?
Il hocha la tête, me fit un câlin puis je sortis.

Je me rhabillai, puis en rentrant dans l'autre pièce,
j'eu le droit à des regards moqueurs et d'autres un peu
plus inquiétants.

J'allai m'asseoir par terre en brossant
mes cheveux.

Avec tout ce qui s'était passé, le ghetto, ce qui était arrivé au campement nazi, j'avais perdu la notion du temps. Aussi, je fus surpris de voir, en sortant, qu'il neigeait à plein ciel. J'appris aussi, en passant près de deux Allemands en train de discuter, qu'on était rendus vers la fin décembre 1943. Il faisait plutôt froid, et un homme m'informa que je pouvais aller me procurer un uniforme plus chaud, plus épais, à l'usine au centre du camp. Je m'y rendis donc, me demandant si je pouvais en subtiliser quelques-uns pour les Juifs du petit groupe.

Prise encore une fois de nausée,
je sortis dehors, après avoir avertis quelques
hommes que je sortais.
L'air froid me surpris, mais me fit du bien.
Je marchai un peu derrière la bâtisse histoire de m'aérer.

Je me changeai, mit le nouvel uniforme ainsi que des gants et une tuque noirs avec le symbole nazi dessus. Ayant maintenant plus chaud, je trouvai un grand sac de toile et prit quelques uniformes pendant que tout le monde avait le dos tourné. Mon sac sur l'épaule, je sortis ensuite de l'usine, saluai d'un signe de tête l'homme qui surveillait tout près et commençai à marcher lentement en regardant aux alentours, comme si je surveillais moi aussi.

Je décidai de retourner prendre une couverture
afin de m'abriter du froid, puis m'aventurai
plus loin du bâtiment où nous étions cachés.

Je rentrai au bâtiment. Marek vint m'ouvrir, après s'être assuré que c'était bien moi. Je distribuai les uniformes à quelques hommes, mais il en manquait évidemment. Puis, je donnai une tuque et des gants à Marek, puisque les uniformes ne lui faisaient pas. J'essayai de l'emmitoufler le plus possible, puisqu'il n'y avait pas beaucoup de chauffage dans le bâtiment où nous nous trouvions. C'est alors que je remarquai que Lena n'était pas là. Je m'approchai d'un homme, les sourcils fronçés.
- Tu sais où Lena est partie... ?

- Dehors, elle est partie vers les autres
bâtiment pour prendre l'air... Ça doit faire une
heure qu'elle est partie.

L'homme haussa les épaules.

- Mais vous êtes malades vous ou quoi !? La laisser sortir seule comme ça dans un camp D'EXTERMINATION !?! m'emportai-je en empoignant mon arme, me dirigeant à grands pas vers la sortie avec la ferme intention de retrouver Lena au plus vite avant qu'il n'arrive quelque chose de regrettable.

Cela n'avait pas traversé l'esprit de l'homme
qui marmonna des excuses.

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Cela faisait une heure que je tounais
en rond, essayant de retrouver mon chemin.
L'air était glacé et mes pieds pas très bien couverts
étaient frigorifiés lorsque je faisais un pas dans la neige.

Dehors, c'était la véritable tempête. Il faisait vraiment froid et on y voyait pas très bien. La plupart des soldats étaient rentrés s'abritter dans les usines, les autres se protégeaient tant bien que mal de la neige en continuant leur surveillance.
Je commençai à marcher au hasard en regardant partout autour de moi, cherchant la jeune juive. Elle aurait pu aller n'importe où...

Les bâtiments étaient tous semblables.
J'entrai donc dans une de ces bâtisses,
croyant être à l'abris.
Je me figeai en voyant quelques soldats plus loin dans le
couloir.