Pv Bridgess

Plusieurs Juifs durent mourir et
les autres se placèrent en ligne devant les soldats.
Je me levai et alla voir Hitler.

- Je vais où...?

- Toi tu restes ici ! Je veux que cet enfant naisse! Donc, quand on va commencer la marche vers l'Allemagne, je vais trouver un moyen pour que tu sois transportée sans devoir marcher. Hans te traînera sur son dos s'il le faut !
Il semblait vraiment tenir au bébé, qui avait peut-être le physique parfait de l'Allemand aryen grâce à Hans.

Toute la journée se passa ainsi, et je ne fus même pas autorisé à aller voir Lena une fois le soir venu. Le lendemain et le surlendemain, ce fut la même chose. Bientôt, il ne resta dans le camp que les plus forts, qu'on nourrissait à peine plus que d'habitude. Puis, au bout d'une semaine - nous étions en 1944, faut bien le préciser - tous les soldats sortirent tôt le matin et firent placer les prisonniers en rangées deux par deux. Hitler sortit aussi, avec Lena.

L'air était devenu un peu plus frais,
car la nuit avait été froide.
Les jours devenait plus courts: l'automne arrivait.
J'étais aux côtés d'Hitler, un simple châle autour
des épaules, par dessus ma longue chemise blanche.
J'ignorai ce qu'il se passait et cherchais Hans du regard.

Puisque, bien évidement, Hitler n'allait certainement pas marcher toute cette distance, il monta dans une sorte de "carosse" tiré par de magnifiques chevaux. Il soupira un peu, grimaça, puis fit signe à Lena de monter à son tour. C'est alors que je me présentai devant le carosse, le petit vent frais soufflant doucement sur mes cheveux blonds et faisant virevolter quelques mèches, les rendant tout en bataille. Je souris à Lena, mes beaux yeux bleus illuminés par le plaisir de la revoir enfin, puisque je n'en avais pas eu l'occasion au cours de la dernière semaine. Lorsque la file commença à avancer et quitta peu à peu Auschwitz, laissant le camp vide et abandonné, je marchai à côté du carosse et des belles bêtes qui le tiraient.

Par la fenêtre, en repoussant un peu le rideau,
je regardai Hans en souriant légèrement quand nos regards se croisaient. J'en avais presque même oublié la présence
de l'homme assit sur la même banquette que moi.

Je lui rendais son sourire à chaque fois, évidemment, sous le regard un peu furieux de Hitler. Après quelques heures de match, j'étais encore pas mal en forme. Les Juifs, par contre, traînaient de la patte. Les Allemands ne cessaient de leur crier d'avancer plus vite, et ils poussaient leurs jambes à continuer le mouvement, forçaient leur corps à avancer encore, d'un pas, puis d'un autre, un pied devant l'autre, encore et encore, en oubliant la fatigue dans leurs membres, dans leur corps entier.

Voyant cela par la fenêtre, je fermai le
rideau et me tourna vers Hitler.

- Nous devions faire une pause.
Si ça continue, une fois à destination, il manquera
la moitié des gens dehors.

Elle planta son regard vert dans les prunelles du général.

Hitler haussa les épaules. Tant mieux si des Juifs mourraient durant le voyage! Le but était évidemment de les éliminer, moins il en resterait plus ce serait facile avant l'arrivée des ennemis! Peut-être même qu'il arriverait à débarasser totalement l'Europe de cette race inférieure! Il eut un sourire cruel à cette pensée et ordonna d'un ton brusque qu'on continue la marche.
Je rageais en entendant cela. Cet homme était tellement inhumain! Je le détestais au plus haut point, il était si méchant et diabolique et ne pensait qu'à sa petite race d'Allemands purs! Pff, balivernes! Lui-même, il n'avait pas le physique de l'Allemand aryen, et alors !? Il se pensait le meilleur quand même! Je soupirai. Et tout les soldats qui l'écoutaient et obéissaient à ses ordres, commetaient tout ces meurtres en croyant réellement éliminer une race qui leur était inférieure alors que les Juifs étaient pourtant, en réalité, leurs égaux! Tout ça était dégeulasse.

- Vos soldats aussi sont épuisés...

Je soupirai en levant les yeux au ciel.
Si je n'étais pas une femme, faible et enceinte,
peut-être l'aurai-je gifflé en ce moment.

- Oui, mais beaucoup moins. Ce sont des hommes forts, et il ont mangé un véritable déjeuner ce matin!
Il rit de sa "plantanterie". C'était vrai, les Juifs n'avaient eu le droit qu'à un bout de pain et un petit morceau de fromage par personne. Les soldats, par contre, oeufs toasts et bacon à volonté.
Hitler nous fit marcher encore longtemps. Lorsqu'il commença à faire sombre, il ordonna de s'arrêter et de monter les tentes. C'est avec un immense soulagement que les soldats se couchèrent. Dans la plus grosse tente, tous les Juifs étaient entassés, et des soldats montaient la garde à l'entrée. Épuisé moi aussi, je me couchai aussitôt ma tente montée. Il y avait deux autres soldats dans ma tente.

Je sortis du carosse, puis plissai les yeux afin de
mieux voir dans l'obscurité.
Sans l'accord de personne, j'étais en train de me diriger
vers la tente de Hans.

Hitler la regarda s'éloigner avec un soupire. Qu'elle aille donc rejoindre Hans, tiens, il l'avait assez vue pour aujourd'hui de toute façon. Il ordonna encore quelques trucs aux soldats puis se coucha, lui aussi.

J'étais étendu sur le dos, en boxer, bien emmitoufflé dans des couvertures dont quelques-unes avaient été faites exprêt en douce fourrure de je ne sais quel animal, mais étaient très chaudes. En la voyant entrer, j'eus un large sourire et lui fit une place près de moi.

Je me précipitai pour venir me
coller contre lui et approcha mon corps du sien.

- Tu m'as manqué.

J'affichai un grand sourire.

Je l'attirai contre moi et la collai doucement contre mon torse nu, entourant sa taille d'un bras.
- Toi aussi tu m'as manquée...
Je l'embrassai tendrement, longuement en fermant les yeux. Puis, je décollai un peu mes lèvres des siennes, à peine, gardant mon visage tout près du sien, rouvrit les yeux et lui sourit.

Je lui souris encore,
puis mon regard se fit plus triste.

- Que va faire Hitler de moi et du bébé une fois
qu'il sera né...?

- Je ne sais pas. Je lui ai demandé, une fois, et il n'a rien voulu me dire. Je suppose qu'il prendra le bébé s'il est beau et le confira à une femme Allemande. Si il n'est pas comme il veut... Il vous tuera. Les deux. C'est ce que je crois. Mais il nous reste encore du temps pour trouver le moyen d'éviter ça, avant que le bébé naisse...
Je soupirai et la collai un peu plus contre moi. Je ne voulais pas qu'elle meurt...

- C'est très rassurant.

Je soupirai, puis ferma les yeux,
comme pour oublier tout ça.

(C'est ma fêteeeee =D XD)

(Bonne fêteee !! )


- Ouais... Mais qu'est-ce que tu veux, c'est comme ça... On ne peut rien y changer.
Je plaquai un baiser sur son front et lui jouai dans les cheveux d'une main en fermant les yeux à mon tour. J'étais tellement bien quand elle était avec moi, quand je la serrais dans mes bras...

(Merci XD <3)

J'effleurai ses lèvres des miennes, après avoir regardé
autour pour m'assurer que tout le monde dormait.

Je lui rendis son baiser avec passion, fougueusement. Puis, je décollai un peu mes lèvres des siennes et soufflai:
- Il faut dormir maintenant... Demain, de la marche m'attends encore...
Je souris un peu.

Je recouchai ma tête contre
son torse et ferma les yeux, après avoir approuvé
ce qu'il venait de dire.
La nuit fût froide et je dormis à peine.

(Waaoo bon je passe la journée parce que c'est juste du marche marche marche xDD)

Après une journée longue et épuisante, on s'arrêta à nouveau pour la nuit. Les tentes furent montées et tout le monde se coucha tôt. Encore une fois, je m'endormis avec Lena collée contre moi. Or, au beau milieu de la nuit, je fus réveillé en sursaut, comme tout les autres soldats d'ailleurs, par de gros bruits qui ne m'étaient pas tout à fait inconnus. Le temps de me lever et m'habiller pour aller voir ce qui se passait, des cris de terreur commencèrent à s'élever. En moins de deux, je fus à l'extérieur. La lune éclairait à peine la petite clairière dans laquelle nous campions. Partout autour, c'était l'agitation totale. Même parmis les prisonniers, qui eux aussi étaient sortis. On était en train de les attacher en vitesse. Hitler, debout, hurlait des ordres en essayant de couvrir le brouhaha. Je compris néanmoins qu'il disait à tout le monde de prendre ses armes et se préparer à l'attaque. Je compris alors en voyant s'élever, au loin, le drapeau Américain. Nous étions attaqués. Un sourire apparut sur mes lèvres. Cependant, les Allemands n'allaient pas se laisser abattre ainsi et tout le monde empoigna fusils et grenades, prêts au combat. Les autres soldats dans ma tente sortirent en courant, tandis que moi j'y rentrais pour aller prévenir Kaede.
- Surtout, reste en sécurité ici, compris !? dis-je précipitament après lui avoir expliqué la situation.
Mon arme en main, je ressortis à nouveau, au moment où la première fusillade éclatait. Les Allemands étaient désordonnés, couraient en tous sens. Une dizaine tombèrent, touchés par les balles des américaines, qui eux n'avaient encore subis aucune perte. Ils étaient des milliers et des milliers! Il y en avait de tous les côtés, ils nous encerclaient, nous, quelques milliers de Nazis, et le nombre inconnu de Juifs qui avaient échappé aux chambres à gaz.

(Mwahaha! xD)

(Du saaaaaang :K XD)
Malgré les avertissements de Hans, je sortis tout
de même de la tente. Mon coeur s'arrêta pendant
une fraction de seconde lorsque je découvris l'étendu des
dégats causés en à peine quelques minutes.
Des soldats étaient par terre et certains n'étaient
pas morts, mais sur le point de l'être.

(XDD)

Je n'eus pas le temps de réagir que bon nombre de soldats tombèrent à nouveau. C'était la panique totale, et malgré Hitler qui continuait de gueuler, c'était peine perdue. Personne ne l'écoutait, les soldats ne savaient plus où donner de la tête. Ils tiraient comme ils pouvaient sur les ennemis, mais pour chaque Américain tué, deux allemands et même plus l'étaient. Ils nous surpassaient en nombre. Soudain, je vis Hitler partir en courant comme il le pouvait en tenter de se frayer un chemin dans la bataille pour se sauver. Je me lançai aussitôt à sa poursuite en hurlant:
- REVIENS ICI ESPÈCE DE LÂCHE !!
Sentant la défaite, il s'enfuyait comme un bon à rien, même pas capable de soutenir son armée. Quoi que... Cette armée n'avait rien accomplit de bon. Seulement des massacres inutiles. Et cet homme... J'allais le tuer de mes propres mains. Oh ouuuiii...
Je le poursuivais en lui hurlant des insultes par la tête, hors de moi. Il était trop loin pour que je prenne la chance d'essayer de le tirer; la preuve, les quelques balles que je tirai se perdirent dans la foule des soldats qui se tiraient dessus et je crois même que j'atteignis un allemand. Mais la seule chose qui me vint en tête c'est "Bon débarras".

Hitler courrait toujours, un vieux fusil dans
la main gauche. Il contourna les restes des tentes et s'enfonça
dans la forêt, avant de m'avoir heurté de plein fouet.

- Toi, tu viens avec moi.

Il m'empoigna le poignet et nous entrâmes dans la forêt.
Je n'eu même pas le temps de protester.