Pv Bridgess

- Oui...
Je déposai un petit baiser sur son front en la serrant de toutes mes forces contre mon torse, comme si j'avais peur de la perdre, qu'elle me soit arrachée. Et c'étais à peu près ça, d'ailleurs. Je tenais tellement à elle, c'était fou...
Mon visage enfouit dans ses doux cheveux, je ne bougeai plus pendant un moment.

- Peux-tu rester avec moi ce soir?

Je lui caressai les cheveux en
souriant.

Je lui souris doucement en sentant sa main dans mes cheveux.
- Bien sûr. Marek va être correct, avec les autres Juifs, alors...
Je m'étendis sur le lit et la fit coucher à côté de moi.

- Et Hitler, il te laissera?

Je remontai les couvertures sur nous
et déposa ma tête sur son torse.

- Oh, il n'aura pas le choix, parce que je vais rester qu'il le veuille ou non!
Je la serrai doucement contre moi et jouai dans ses cheveux.

- Tu as l'esprit d'un grand chef ! ^^

J'éclatai de rire, un rire cristallin qui
résonna dans la pièce.

Mon rire se mêla au sien et je l'embrassai langoureusement.
- Ouais madame!

Dans l'autre pièce, Hitler n'était pas super content parce qu'on riait ainsi.

Hitler entra dans la chambre et
ne cacha pas sa grimace de dégout.

- Hans, vous n'avez pas quelque chose d'important
à faire?

Il me regarda intensément avant de secouer la tête,
comme découragé.

Je fis mine de réfléchir puis hochai la tête.
- Mmmh, oui.
Je me penchai et embrassai à nouveau Lena directement sous les yeux d'Hitler, retenant avec peine un rire.

Je me retins de ne pas rire à mon tour,
puis dis, plus sérieusement:

- Tu joues avec le feu...

Hitler aprouva d'un signe de tête.

- Elle a raison. N'abuse pas de ma générosité, soldat.

Je levai mes deux mains en l'air en prenant un air innocent.
- D'accord. J'suis désolé.
Ça ne m'empêcha cependant pas de rembrasser Kaede par la suite et d'ajouter:
- Au pire, sortez si vous voulez pas nous voir.
Bon, je m'en permettais pas mal, mais je voulais qu'il sache que je n'obéirais pas à tous ses moindres désirs comme tout les autres.

Hitler tourna les talons.

- Je veux que tu sois sortis d'ici avant
qu'il fasse noir.

Et sur ce, il quitta la chambre.

Lorsque la porte se fut refermée, je levai mon majeur en direction de la porte. Puis, je soupirai et murmurai:
- J'suis désolé, mais je peux pas me permettre de lui désobéir, si je tiens à la vie...

- Je le sais...

Je tournai ma tête vers
lui et déposa un baiser sur ses lèvres
en marmonnant quelques mots doux.

Je la serrai dans mes bras en l'embrassant tendrement, jouant dans ses cheveux, caressant son dos, ses bras, ses hanches. Je n'avais jamais autant aimé quelqu'un. C'était intense et passionné, un amour interdit...

- J'espère que le bébét ressemblera, tu es si beau! dis-
je entre deux baisers.

J'avais de la chance de l'avoir.

- Mais toi aussi, tu es si belle! S'il te ressemble, il sera magnifique. Et s'il nous ressemble, ce sera l'enfant le plus beau du monde entier!
Je lui fis un large sourire et descendit mes doux baiser dans son cou, puis tout près de son oreille.

Je ris légèrement, ses baisers me chatouillant.

- J'espère quand même qu'il sera blond.

Mes mains glissèrent sous sa chemise.

Un frisson de plaisir me parcourut au contact de ses doigts sur mon torse. Je la laissa faire en continuant d'embrasser chaque parcelle de peau que je pouvais atteindre, une sourire coquin aux lèvres.

Mon souffle devint plus court et
un sourire de béatitude flottait sur mes lèvres.

- Ça serait trop risqué de faire cela ici...

- Ouain. Malheureusement.
Je soupirai un peu. Je me penchai ensuite pour murmurer tout près de son oreille:
- J'ai envie de toi...
Je l'embrassai une dernière fois puis me décollai un peu, craignant de ne plus être capable de m'arrêter si on continuait.

- Moi aussi, tu le sais que trop bien.

Je lui souris.

- Évidemment. Je suis teeeeellement sexy...
J'éclatai de rire et me tournai sur le ventre, couché ainsi, je pouvais regarder à travers l'unique fenêtre de la pièce.
- S'il te plait soleil, ne te couche pas trop vite...

(On pourrait passer du temps? Genre, quelques mois? Les forces alliées pourraient donc avoir libéré beaucoup de territoire et se rapprocher dangeureusement (m'enfin, pour les allemands xD) du camp... J'ai une idée qui irait ave ça ^^)

(Okay ^^)

Les mois passèrent, j'étais toujours sous la
surveillance d'Hitler et Hans me faisait des visites
quotidiennement. Mon ventre avait grossit et j'étais à
environ deux mois de l'accouchement.
Marek venait me voir également, car je m'ennuyais de lui.
Bien sur, il venait en douce.

Un matin, alors que j'étais dans la chambre de Lena à lui faire des yeux doux en lui tenant la main, Hitler rentra dans la pièce.
- Hans!
Je me relevai, reconnaissant bien ce ton qu'il prenait quand il s'adressait aux troupes de soldats.
- Va aider les autres. Les ennemis se rapprochent, on doit éliminer tout ces êtres inférieurs qui restent, ceux qui ne peuvent plus marcher Brûlez les corps dans les fours crématoires. On doit quitter les lieux avant leur arrivée. Ceux qui peuvent encore marcher, on les fera marcher jusqu'en Allemagne pour finir le travail là-bas.
Je déglutis péniblement mais hochai la tête et après un regard désolé à Lena je sortis du bâtiment pour me diriger vers les chambres à gaz. Déjà, les Juifs étaient obligés de se trainer péniblement vers ces chambres.