Petit RP bien sadique... Niark Niark !! (Libre)

Dites moi... Pourquoi vous avez fait ça, à ma sœur ?

Jared arrêta un instant d'essuyer l'assiette qu'il avait dans les mains, et tourna la tête vers elle pour la regarder. Pendant un moment, il eut l'air de réfléchir à la question. Il ne ce l'était jamais vraiment posée, et maintenant qu'il y songeait comme il faut, il n'avait pas de véritable raison. Il ne savait pas pourquoi. Il avait fait ça... par pur plaisir. Parce qu'il en avait envie sur le moment, et elle était tombée sous son charme bien vite ce qui avait représenté une proie facile. Il haussa les épaules au bout d'un moment et pesa bien chacun de ses mots avant de les prononcer, pour bizarrement s'assurer de ne pas trop blesser la jeune fille.

- Je... crois que... qu'il n'y a pas de véritable raison. Du moins, pas de raison valable.

Je ne comprends pas, l'intérêt.

- M'en doutais bien. Ya rien à comprendre. Je suppose que je suis un malade mental ou un truc du genre.

Il déposa l'assiette qu'il avait dans les mains, laissa le torchon sur le comptoir et, avec un dernier coup d'oeil, un peu nostalgique, vers l'endroit où il avait jeté le sac de vaisselle, il quitta la pièce sans ajouter un mot. Il avait essayé d'agir un peu gentiment. De l'aider dans sa vaisselle. Mais encore une fois, elle devait tout ramener à lui et lui faire bien comprendre qu'il était imbécile et faisait des choses qui ne se font pas. Ben qu'elle s'arrange toute seule dans ce cas. Il n'en avait rien à faire, d'elle. Elle ne pouvait m^me pas s'imaginer, comprendre comment il avait vécu. Ce n'est pas les plus belles valeurs qui lui ont été inculquées, ça c'est certain.

En co-production avec Pr. Kappa.

xD

Une fois qu'il eut quitté la pièce, le cuisinier revint lentement sur la pointe des pieds, quoi que très peu discrètement puisqu'il était quand même un assez gros bonhomme et qu'il faisait inévitablement un bruit lourd et sourd à chaque pas. Il jeta un coup d'oeil autour de la pièce, et, rassuré, il lâcha:`

- Ah, il est parti. Fioooou !

Il vit alors Caitlin, et paru un instant surpris de la voir encore là, et en un seul morceau en plus. C'était étrange. Il était certain qu'elle se serait faite décapiter par le chef... Il semblait si furieux à son arrivée dans la cuisine...
Oui, tout le monde entretenait envers lui un mélange de respect et de crainte. Même si, ces derniers temps, ses colères devenaient de moins en moins terribles.

- Tu devrais faire plus attention. La prochaine fois, je suis sûr qu'il va t'arracher un bras. D'ailleurs, je comprends pas pourquoi il l'a pas déjà fait...

Pendant ce temps-là, Jared était remonté à sa chambre et n'avait rien à faire. Il s'ennuyait, pour tout dire. Mais pas question de redescendre pour aller voir la jeune femme, quand même, oh non !

Caitlin jeta un regard au cuisinier, un peu dégoûtée. C'est vrai, quoi. Ils avaient rien dans le ventre. Comment pouvaient-ils se laisser ainsi faire ? Quelle bande de couilles molles. Elle commença à frotter un peu plus rageusement. Ils avaient quoi, tous, dans ce manoir, de toutes manières ? Entre les froussards et le psychopathe, elle était bien tombée, elle, tiens !

- Tss ! Aidez-moi donc avec cette fichue vaisselle au lieu de raconter des conneries, ou c'est moi qui vais vous arracher un bras !

C'était bien vrai, ça, cela dit. Pourquoi il ne l'avait pas juste tabassée, au lieu de se mettre à filer un coup de main ? En plus, pour se casser au beau milieu, bonjour l'aide ! Il était juste... incompréhensible ! Sérieux ! Elle ne comprenait plus rien ! C'était quand même bien plus simple, au début.

Elle pris le torchon d'une main, et le jeta sur le cuisinier. Un quart d'heure plus tard, elle avait largement fini la vaisselle, étant donné qu'elle s'énervait seule, et accélérait comme pas possible. Elle était encore plus efficace, énervée. A peine avait-t-elle finit de se défouler sur les assiettes, qu'elle était partie pour nettoyer four et plaques, en se défoulant bien comme il fallait avec sa gratte-éponge.

Pendant ce temps-là, Jared s'ennuyait à mourir dans sa chambre. Au bout d'une quinzaine de minutes, il mit une veste en jeans et sortit du manoir pour aller se promener un peu dehors et faire un petit tour dans un bar. Il tomba sur une jolie fille incroyablement facile à duper et n'eut aucun mal à la convaincre de faire des trucs... chez la fille. Qui était seule à la maison. Et serait sans doute retrouvée inconsciente et mal en point par ses parents lorsqu'ils rentreraient à la maison...
Quand au garçon, rien n'indiquait qu'il était passé à la maison, sinon le triste corps ayant victime d'un terrible agresseur, laissé sur les lieux sans être le moindrement camouflé. C'était comme une marque, un signe qu'il avait encore frappé.
Il avait eu besoin d'un petit remontant, c'est tout. Caitlin le mettait assez tout à l'envers... C'est pourquoi il ne rentra au manoir qu'une heure plus tard et passa du coup à la cuisine pour voir si la jeune fille avait finit. Il la trouva en train de nettoyer le dernier four de la cuisine, le reste resplendissant de propreté. C'est tout juste si ça ne brillait pas comme des diamants, super exagéré, comme dans les films. Il n'avait jamais vu la cuisine propre à ce point, c'est pas peu dire.
Il avait toujours sa veste sur le dos, les cheveux très légèrement décoiffés, et l'air un peu plus détendu que lorsqu'il était partit.

Tiens, bon timing. Je fais quoi après ?

- J'en sais rien. Tu peux retourner chez toi je crois.

À ce moment, la sirène d'une voiture de police retentit avec force et fut entendue même à l'intérieur du manoir, alors que la voiture passait en coup de vent devant celui-ci. Haussant un peu les sourcils, Jared lâcha un "Déjà !" surpris, mais au fond, il s'en fichait. Cela ferait juste la une des nouvelles ce soir au lieu de demain matin. Bah.
Il savait que, lorsqu'elle l'apprendrait, Caitlin serait folle de rage. Et là, il se ferait engueuler solide. Manquerait plus qu'il ait manqué de chance et ait brutalisé une de ses cousines ou une parente éloignée, et elle le poignarderait ! Huh, bon, c'était peut-être plus une si bonne idée que ça d'être sortit...
Il fit cette fois glisser sur la table un billet de cinquante et planta son regard dans celui de Caitlin sans un mot. Il avait un regard intense, pénétrant. Fixé sur elle.

Caitlin écouta la sirène passer. La sirène d'une voiture de police. Ces sirènes qu'elle ne pouvait plus supporter. Déjà ? Déjà quoi ? Elle avait eu envie de lui demander, mais lorsqu'il se mit à la fixer, droit dans les yeux, comme ça, elle oublia simplement, perturbée. Elle resta un instant un peu surprise, et finit par devenir mal à l'aise. Intensément mal à l'aise, alors qu'elle s'efforçait de ne pas détourner les yeux. Au final, elle brisa ce silence pesant, et alla poser sa main sur le visage de Jared, couvrant ainsi les yeux du bonhomme, pour le pousser gentiment.

Elle récupéra l'argent, et le glissa dans une poche.

- Alors je rentrerais chez moi. Laissez-moi juste finir mon travail.

- Mon regard t'embête ?commenta le jeune homme en esquissant un de ses fameux sourires amusés en coin absolument irrésistibles, la main de Caitlin toujours sur les yeux.
Doucement, il la prit dans la sienne et l'enleva de son visage. D'un coup, il attira la jeune femme contre lui. Il planta à nouveau son regard dans le sien, mais cette fois, il se rapprocha et, lentement, il alla l'embrasser. Avec beaucoup de délicatesse, même qu'on pouvait presque dire qu'il frôlait ses lèvres.
Après ces quelques brusques instants de tendresse, il se dégagea et la repoussa tout en douceur. Il alla s'asseoir sur la table de la cuisine et resta là avec la ferme intention de la regarder finir de travailler.

Vous pouvez bien faire le tendre, je ne coucherais pas avec vous pour autant.

Si... s'il vous plaît, juste, laissez-moi finir tranquillement, vous me gênez.

- Oui, ça je le vois bien...

Il sourit à nouveau et se leva avec une lenteur exagérée. Il contempla la jeune fille quelques instants, remarquant la rougeur de ses joues, son air gêné et son envie de lui cacher ses véritables émotions... Elle ne voulait pas qu'il sache qu'elle avait apprécié. Qu'il la mettait mal à l'aise.
Finalement, il se dirigea vers la porte, l'ouvrit et sortit sans un mot.
Il se fichait bien d'avoir l'air étrange en agissant ainsi avec lui. Cela n'avait plus d'importance à ses yeux. Il ne pouvait s'empêcher de faire comme ça, d'agir de telle ou telle façon en étant avec elle. C'était plus fort que lui. Il commençait à avoir du mal à la brutaliser. Et c'était vraiment étrange.

J'ai fini, donc je rentre chez moi, maintenant.

Dernière édition par Loupio le Sam 23 Oct 2010 - 9:15, édité 1 fois

Le jeune homme leva distraitement la tête de la télévision, qu'il était en train de regarder. Jetant un regard à Caitlin, il hocha brièvement la tête.

- Ouais, d'accord. Pas de problème.

Il reporta son attention sur l'écran. En gros s'afficha alors le titre suivant "Le comte Miller frappe encore !" et l'homme à l'écran commença à s'époumoner en clamant haut et fort que c'était horrible qu'un homme pareil se promène en liberté dans la ville. Il commença ensuite à raconter l'incident, reconstituée à peu près correctement grâce aux preuves et témoignages de quelques personnes. C'est avec un petit sourire amusé que Jared écouta une dame raconter qu'elle avait terriblement peur pour sa fille et qu'elle refusait de la laisser sortir seule, désormais. On recommandait aux jeunes femmes de rester très vigilantes, de se méfier des bars et des hommes à l'air louche. N'importe quoi. De toute façon, la police ne débarquait jamais pour l'arrêter ou quoi que ce soit. C'était stupide.
Le jour où il se fera attraper et jeter en prison, les poules auront des dents tiens !

Vous me dégoûtez.

Le jeune homme la regarda fermer la télévision et planter dans le sien un de ces regards... Bizarrement, il eut soudain une bien désagréable sensation dans la poitrine. Il soutint son regard, tout en espérant qu'elle le détourne. Il ne voulait pas la regarder dans les yeux. Mais il ne pouvait pas se détourner lui-même, car il lui donnerait raison. La laisserait gagner.
Elle lança qu'il la dégoûtait. Et cette fois, il baissa la tête en fronçant un peu les sourcils, se mordillant légèrement la lèvre avant de marmonner:

- Ça ne ferait pas changement...

Elle le détestait depuis le début. Alors ça ne changeait rien. Mais, alors, pourquoi est-ce qu'il ne voulait pas qu'elle le déteste ? Pourquoi est-ce qu'il se sentait affreusement coupable, tout à coup ?
Il secoua un peu la tête et leva ensuite les yeux vers elle. On jurerait qu'ils étaient pleins d'eau, car ils étaient spécialement brillants et son regard semblait plein d'une profonde tristesse. Mais il ne la regarda pas bien longtemps, quelques secondes tout au plus, et se détourna à nouveau.

- Vas-t'en.

Je ne comptais pas rester.

Rien que votre votre visage suffit à me donner la nausée.

Se levant brutalement, Jared donna un fort coup de pied dans la fameuse porte qui venait de se refermer derrière Caitlin et ne réussit qu'à se faire mal aux orteils. Alors comme un véritable imbécile, il frappa le mur de son poing en appuyant son front dessus, lâchant une sorte de plainte de frustration et de colère. Il refrappa encore. Se défouler lui faisait du bien. Il en avait besoin. Alors il frappa et frappa longtemps le mur, jusqu'à en avoir les jointures en sang. Ce n'est qu'à ce moment qu'il se laissa glisser contre le mur jusqu'à s'assoir le dos contre celui-ci, et se prit la tête entre les mains. Il était con, tellement con. Et pourtant...
Il l'avait toujours été. Pourquoi est-ce que maintenant il regrettait d'être aussi stupide !?
Il finit par se lever et empoigna la sac qu'il traîna jusqu'à la cuisine. S'installant à la table, il sortit les morceaux, prit de la colle et commença un dur travail pour reconstituer les assiettes bien comme il faut. Il devait s'assurer que le morceau était le bon et qu'il était parfaitement à la bonne place avant de le coller. La quantité de colle qu'il mettait sur chaque morceau devait être parfaite pour que ça ne déborde pas. Et il n'y arrivait pas. Il avait beau essayer de toutes ses forces, de se mordiller le bout de la langue en s'appliquant le plus possible.. Il n'était juste pas fait pour ce genre de travail de précision.
Il lâcha tout ça là et soupira en se levant. Sans un mot, il sortit du manoir et commença à errer sans but dans les alentours. Les regards que l'on posait sur lui étaient méfiants, apeurés. Mais il n'agressa personne. Il n'en avait pas l'intention non plus. Il marchait en réalité en direction de l'hôpital. À la réception, une lueur de peur passa dans les yeux de la femme qui l'accueillit. Il lui demanda de lui indiquer deux chambres bien précises. Aussitôt, la femme s'emporta, refusa et le traita de tous les noms possibles. Alors il secoua la tête et s'éloigna, il allait devoir trouver tout seul.
Parvenu à la première chambre, celle de la fille qu'il avait agressée plus tôt dans la journée, il s'approcha du lit et s'assit sur la chaise à côté. La demoiselle était réveillée et le regardait apeurée. C'était bien comprenable. Sans un mot, il déposa dans un vase la belle rose rouge qu'il avait emmenée et murmura un faible "je suis désolé" avant de sortir de la pièce. Sa deuxième visite était, vous vous en doutez sûrement, pour la soeur de Caitlin. Il hésita à entrer dans la chambre, craignant que la grande soeur ne soit là. Elle supporterait très mal de le voir là, pour sûr. Heureusement, la chambre était vide à l'exception du petit corps endormi de la jeune soeur. Il déposa près du lit un bouquet de fleurs et une petite carte à l'intérieur de laquelle était écrit "Je vous demande pardon d'avoir agit comme un imbécile".
C'était tout. Aucune signature, rien. De toute façon... tout le monde saurait bien vite de qui venait cette petite carte. Après être resté quelques instants à contempler la demoiselle, il se leva, sortit et retourna lentement au manoir sans parler à personne.

Hey ! Tu devrais rester couchée !

Caitlin... Tu devineras jamais.

Je suis allée voir ma sœur, aujourd'hui.

Vous savez, c'est une fille bien. Elle est généreuse, naïve et très peu rancunière. Vous avez de la chance.

Elle m'a demandé de mettre ceci dans votre boîte aux lettres.

Jared avait décidé de se remettre au collage de son assiette. Assit à son bureau, la lumière de la lampe du bureau allumée, il se mordait le bout de la langue en appliquant délicatement un peu de colle sur un morceau. Il était maintenant plus calme, et avait plus de facilité à faire cela. Il était d'ailleurs rendu à la moitié de l'assiette de reconstituée lorsque Caitlin entra sans frapper et s'approcha du bureau, le faisant sursauter si brutalement qu'il réussit à faire tomber la moitié d'assiette qui se fracassa au sol en morceaux encore plus petits qu'ils ne l'étaient déjà. Le garçon, le tube de colle à la main, se frappa le front sur le bureau avec un soupir découragé. Cependant, il redressa la tête en l'entendant parler de la visite qu'elle avait faite à sa soeur dans la journée. Et elle posa alors un bout de papier sur le bureau. Lentement, il tendit la main et s'en empara. Les trois mots qui y étaient inscrits le touchèrent profondément, sans qu'il ne sache trop pourquoi. Il déglutit péniblement et le redéposa sur le bureau. Elle lui pardonnait... ?

- Elle devrait pas... murmura-t-il simplement.

Je confirme, elle devrait pas.

Mais après tout, c'est son pardon, pas le mien. Elle le donne bien à qui elle veut.

- Hum.

Il se pencha à son tour pour ramasser quelques morceaux d'assiette, et les déposa sur le bureau en soupirant à nouveau. Il déposa le tube de colle à côté, et croisa les bras.

- Ouais, j'ai eum... Essayé de les réparer mais... M'enfin...

Il secoua un peu la tête, l'air de dire que c'était carrément un désastre. Il se leva et mit ses mains dans ses poches en se mettant à arpenter la pièce de long en large d'un pas lent. Il se questionnait. Il se sentait bizarre. Il aimait savoir que Caitlin était là dans la pièce avec lui, il voulait pouvoir sentir sa présence non loin. Il leva les yeux vers elle, s'approcha de quelques pas. Il plongea son regard dans le sien, approchant de plus en plus. Ses lèvres se rapprochèrent des siennes, et juste comme il allait l'embrasser, il se tassa brutalement et donna un coup de pied dans une chaise avant d'aller s'asseoir le dos contre le mur, à l'autre bout de la pièce. Huh, il est fou, je confirme.

Laissez-moi m'occuper des assiettes. Puisque avec ces excuses, ma sœur a reprit confiance en ses convictions, en ce qui me concerne, vous avez réparez vos erreurs, aussi impardonnables soient-elles.

Donc je réparerai les miennes.

» academy killer ( pv les pece de sadique fofolle!)
» ne m'en voulrer pas ses pour mon bien
» J'reviens... Si on veut bien de moi.
» (libre pas de titre)
» Libre ;)