Petit RP bien sadique... Niark Niark !! (Libre)

Sujet: Petit RP bien sadique... Niark Niark !! (Libre) Sam 9 Oct 2010 - 10:26

D'étranges rumeurs courent sur le « Manoir du Diable », comme on aime bien l'appeler. Il possède une histoire vieille de plusieurs siècles. Le premier homme à l'avoir habité était un violeur, un salaud de première, et même dans ces temps-là il était la terreur de tout le village. On raconte qu'il aurait toujours voulu un fils, mais que sa première épouse lui aurait, malheureusement pour elle, donné une charmante petite fille. L'histoire dit que le lendemain de l'accouchement, la femme et l'enfant ont été retrouvé morts, dans la forêt non loin. Puis, le Compte se promena de femme en femme, jusqu'à avoir le fameux garçon tant désiré. Et on peut dire qu'il perpétua donc la race. Je dis race car il existe peu d'hommes aussi violents que le Compte Miller lui-même, ainsi que ses descendants. Tout le monde a toujours eu peur de cette lignée d'hommes que l'on dit fous, possédés par les démons. C'est de là que le Manoir du Diable a trouvé son nom. Après plusieurs générations... Plus personne n'habita le manoir. Le Compte de l'heure était, dit-on, parti vivre ailleurs avec son épouse, et tout le monde pensa qu'ils étaient enfin libérés de cette terrible famille. Que la lignée se poursuivrait ailleurs dans le monde, et qu'enfin, tout le monde trouverait la paix. Ce fut vrai pendant une vingtaine d'années. Puis...
Le malheur s'abbatit à nouveau sur la tête des pauvres villageois.

Au tout début, personne ne savait que le dernier représentant de cette terrible famille était revenu au village. Tout le monde restait persuadés qu'ils avaient définitivement quitté le pays. Mais ils firent bientôt une découverte éttonnante, troublante.
C'était un soir bien tranquille, dans un petit bar du village. Quelques hommes installés au comptoir avec des bières, quelques femmes assises à l'autre extrémité du bar buvant quelques boissons alcoolisées de premier choix. Des gens ni pauvres, ni riches.
Le village avait gardé cet aspect ancien qu'il avait à l'époque. Si ce n'est que les gens avaient maintenant tous la télévision et tous ces millions de gadgets électroniques et sophistiqués.
Vers 21h00, la porte s'ouvrit tranquillement pour laisser entrer un beau grand jeune homme très élégant. Tout le monde s'accorda pour dire qu'il était riche. Il portait un pantalon noir avec une ceinture dorée. Une chemise blanche immaculée, sans aucun faux plis, parfaitement rentrée dans son pantalon, ainsi qu'une cravate noire et brodée d'or, complétaient le portrait du garçon d'une vingtaine d'années. Il s'avança lentement dans le bar et s'assit à une table à l'écart. Il ne fit que commander une bière et passa la demi-heure suivante seul dans son coin, à boire en silence. Ses cheveux bruns peignés à la perfection, très élégament, et ses yeux verts profonds se promenaient dans la pièce, observant chaque détail du bar, chaque personne qui s'y trouvait.
Un peu plus tard dans la soirée, il commença à jeter de coups d'oeil pénétrants du côté des femmes. L'une d'elle capta son regard et lui fit un petit salut de la main, auquel il répondit par un sourire ravageur. Il fit de l'oeil un moment à ce magnifique bout de femme, qui croisait et décroisait maintenant ses jambes comme en guise d'invitation. Toujours sans un mot, le mystérieux garçon se leva et s'approcha enfin de la table des femmes. Il s'empara de la main de cette demoiselle, déposa un baiser dessus et l'entraîna alors vers une pièce dans le fond du bar. Tout le monde les regarda disparaître derrière la lourde porte de bois, en sachant bien déjà ce qui allait se passer de l'autre côté...
Du moins, ils croyaient le savoir...

Il y eu à peine de bruit. Quelques gémissements étouffés, mais tout le monde pensa qu'ils s'efforçaient de ne pas se faire entendre, question de préserver un peu leur intimité. Cela dura une bonne demi-heure. Puis, la porte s'ouvrit enfin et laissa passer le jeune homme. Le seul défaut dans son apparence encore une fois impeccable ? Il ne portait plus sa cravate. Pas un seul pli dans sa chemise, à peine décoiffé, il referma la porte et sortit du bar sans demander son reste. Après deux bonnes minutes, voyant que la femme ne sortait toujours pas, un courageux se leva pour aller voir. Son cri d'horreur résonna longtemps dans les oreilles des clients du bar, qui encore aujourd'hui, une semaine après cet épisode terrifiant, se rappelent sans mal de l'horrible découverte qu'ils firent dans la pièce arrière du bar.

La femme était inerte. Pas morte, mais dans un piteux état. Ses mains étaient attachés aux barreaux d'un lit à l'aide de la fameuse cravate du garçon. Complètement nue, elle faisait peur à voir. Ses vêtements semblaient avoir été déchirés, et s'entassaient sur le sol. Le corps entier de la jeune femme était couvert de bleus et d'éraflures. Mais le pire était sans doute au niveau de son entrejambe. Il était en sang. Le lit en était largement taché. La femme n'avait même plus la force de gémir de douleur. Elle pleurait toute sa souffrance, incapable de produire le moindre son tant ses forces lui manquaient. Lorsqu'ils la retournèrent délicatement, ils virent que son derrière était dans le même état que son entrejambe. Alors ils comprirent. Ils surent à qui ils avaient eu affaire.
Le dernier descendant de la tristement célèbre ligné des Miller.

Cette hypothèse se comfirma le lendemain, lorsqu'on vit les lumières allumées au manoir, ainsi que plusieurs camions de livraison emmenant divers objets pour rénover le fameux manoir. Personne ne vit plus le nouveau Compte dans le village pendant la semaine qui suivit l'épisode du bar. Le Manoir du Diable fut rénové au grand complet. Puis, on apprit que le Compte avait engagé plusieurs servants, dont un jardinier et une femme de ménage. Mais visiblement, cela ne lui suffisait pas. Car au bout du dixième jour, on le vit marcher dans les rues du village, lisant chaque petite annonce clouées aux poteaux qui annonçaient que quelqu'un vendait ses services pour, soit du ménage ou tout autre chose utile.
Sur son passage, les gens ne cessaient de murmurer:

- Le Compte Miller...
- Celui qui a presque tué cette femme dans le bar ?
- Oui, c'est bien lui... On m'a dit que son prénom était Jared...

Mais il les ignorait totalement et poursuivait sa recherche. Une de ces annonces en particulier attira son attention. Il s'en empara, lut rapidement l'adresse puis le fourra dans sa poche et se dirigea vers la maison de la femme. C'était une petite maison pas très très belle. Visiblement, cette femme ne vivait pas richement. Il cogna quelques coups à la porte, arborant son plus beau sourire, et attendit patiemment qu'on lui ouvre.

(Voilà. Vous savez qui faire, je suppose... xD Veneeez !! =D)

Moi moi moi ! \o/
Je kiffes trop l'intro >< !

Haha bah vas-y fais-toi plaisir !! Very Happy

C'est vrai que je suis pas mal fière de cette intro... xD

Si vous êtes ENCORE venus m’annoncer que je n’ai pas payer mes factures, c’est pas la peine, je suis déjà au courant.

La jeune femme qui lui ouvrit la porte avait un air qui lui était vaguement familier. Il ignorait totalement pourquoi, et n'en fis donc pas de cas, peut-être que sa mémoire lui jouait des tours après tout !
Elle avait l'air frustrée, et de la façon dont elle parla de factures, le jeune homme en déduit qu'il avait raison, et qu'elle n'avait pas énormément d'argent. Il posa un pied dans la porte entrebaîllée, pour s'assurer qu'elle ne puisse pas la lui refermer brutalement au nez, et déloussa un peu sa cravate avant de sortir de sa poche la fameuse petite annonce.

- Non, en fait je suis venu à cause de votre annonce. Je crois bien que vos services pourraient m'intéresser.

Il lui tendit le bout de papier avec un sourire tout à fait charmeur. Il était encore tout aussi beau et élégant que lors de sa première apparition en public, vêtu richement, l'air autoritaire bien qu'il y avait aussi quelque chose de rassurant dans sa façon de se tenir, de parler. Il prit alors lentement son porte-monnaie, sortit quelques billets de vingt dollars et leva vers elle un regard interrogateur. Il avait évidemment fait exprêt de montrer tout cet argent, sachant que cela risquait de l'attirer.

- Je suis prêt à payer le prix qu'il faudra.

S'il avait su qu'il avait devant lui en ce moment la jeune femme qui le détestait sans doute le plus dans tout le village, peut-être ne se serait-il pas arrêté pour lui demander ses services. Ou alors il l'aurait fait quand même, par pur plaisir et méchanté.

Le prix qu’il faudra ?

Je prends.

Je vous sers un truc ?

- Hum. Parfait.

Il sourit en coin, visiblement très content qu'elle ait accepté. C'était un bien joli bout de femme, et il sentait déjà qu'il prendrait grand plaisir à faire exécuter tout ses moindres désirs par une si belle créature. Elle l'invita alors à entrer, et il ne se fit pas prier pour pénétrer dans la petite demeure. Pour vous servir de comparaison, la maison devait faire approximativement la taille de la chambre du garçon, au manoir.
Sous ses grands airs d'homme riche, gentil et envoûtant, et sous son faux sourire, il pensait déjà à tout ce qu'il pourrait faire d'elle une fois qu'elle serait tombée dans le panneau. Pour l'instant, il s'agissait de la mettre en confiance. Tendre le piège et attendre patiemment que le pauvre animal s'y prenne. Ce qui, ma foi, était déjà en train d'arriver ! Bien sûr, ici l'argent jouait le rôle d'appât. Et cela fonctionnait merveilleusement bien.

- Un verre d'eau suffira, merci bien.

C'était une sacrée chance qu'elle ne l'ait pas déjà reconnu. Bien sûr, son visage n'était pas partout dans les journaux et à la télévision, mais tout le monde parlait tant de lui, et les descriptions que l'on faisait de sa personnes étaient si nombreuses, que cela tirait du miracle qu'elle n'en ait pas encore eu vent. Ou du moins, qu'elle n'ait pas fait le lien. Il songea à la demoiselle qu'il avait... massacrée, c'est bien le mot, une semaine auparavant. Il se souvint de son regard. Oui, ce regard qui l'avait comme marqué. Il savait qu'il allait s'en souvenir longtemps... OH ! C'était de là que venait la ressemblance qui l'avait tant frappé ! Levant les yeux vers la jeune femme, il scruta son visage en silence. Ses yeux, plus particulièrement. C'était CE regard. C'était bien ça. Elle ressemblait beaucoup à la pauvre victime, bien qu'elle avait l'air plus vieille. Huuuuh... Serais-ce possible que... ?

- Excusez-moi, je ne voudrais pas paraître indiscret mais... Vous savez, cette fille qui a été sauvagement, eum... Attaquée, au bar... Vous la connaissez ?

Ça tombe bien, de toute manière, je n’ai rien d’autre.

C’est indiscret !

Asseyez-vous ! Je ne travaille pas sans contrat, j’espère que vous y avez pensé.

C'était bien ce qu'il pensait. Juste à voir sa réaction furieuse et violente, la victime devait être une proche. Une soeur peut-être ? Aaah, lorsqu'elle découvrirait qui il était vraiment, elle serait dans une telle colère...
Sans même prendre la peine de s'excuser pour son indiscrétion, il s'assit et prit lentement une gorgée d'eau avant de se pencher un peu vers l'avant.

- Oui, j'y avais songé. C'est pourquoi j'ai emmené ceci avec moi.

Il sortit de sa poche une feuille de papier qu'une qualité extraordinaire, légèrement décoré, valant sans doute assez cher. Il déplia soigneureusement le papier. Il avait volontairement omis d'écrire son nom dessus, désireux d'éviter les... catastrophes. Il posa la feuille à plat sur la table, la lissa un peu, puis la poussa en direction de la jeune femme avec un joli style à l'encre bleue.

- Ce bout de papier vous expliquera tout ce que vous aurez à faire. Vous occuper de la maison, la cuisine et le ménage vous voyez le genre...

Voilà. Je commence quand ?

- Le plus tôt possible. Dès demain, si vous le voulez bien.

Il lui offrit un autre de ses sourires mielleux et pourtant si dangereux. Il récupéra le papier, ravi qu'elle l'ait signé si rapidement. Avoir su, il aurait écrit des choses plus... comment dire... Des choses qui n'ont aucun rapport au travail, seulement pour son plaisir personnel, et jamais elle n'aurait pu se plaindre. M'enfin bon, c'est pas bien grave, il l'y obligerait bien un jour ou l'autre. Et si elle avait idée de refuser ? La menace ou la punition. Aussi simple que cela.
Pliant le contrat avec soin, il sortit mon porte-monnaie pour le ranger dedans, mais échappa au passage une carte d'identitée, sur laquelle étaient inscrits sa photo et... son nom... son adresse...
Dès qu'il s'en rendit compte, vif comme l'éclair, il plaqua son pied sur la carte en espérant avoir été assez rapide pour que la demoiselle n'ait pas eu le temps de lire. De raclant un peu la gorge, il se pencha pour la ramasser et la remit aussitôt dans son porte-monnaie, remettant celui-ci dans la poche de son pantalon.

Ça me convient.

J’étais en train de penser : je ne sais même pas où je dois me rendre, demain. Où habitez-vous ?

- Oh seigneur, vous avez vu l'heure ? Je dois y aller...

Il but le reste de son verre d'eau d'un trait et le reposa sur la table. Il se leva ensuite et regarda la jeune femme avec un petit sourire en coin qui donnait froid dans le dos. Il sortit un petit morceau de papier de sa poche, y écrivit son adresse à l'aide du style, puis le laissa sur la petite table basse. Si elle reconnaissait l'adresse, elle entrerait dans un telle colère...
Il recula lentement vers la porte et l'ouvrit. Juste avant de sortir, il tapota sa poche en souriant:

- Et n'oubliez pas... Vous avez signé un contrat. Donc, à demain. Et merci.

Il sortit ensuite en refermant la porte derrière lui et retourna vers chez lui, bien fier de son coup. Son sourire satisfait en effraya plus d'un, qui se demandèrent bien qu'est-ce qu'il pouvait avoir fait encore.

Ah le… le… le… Salopard !

[

C'est une petite vieille femme un peu grosse à l'air sympathique qui vint lui ouvrir le portail. Elle lui sourit.

- Vous venez voir le Compte, je suppose... Suivez-moi.

Elle commença à marcher sur l'allée de pierre menant au gigantesque manoir. Elle ouvrit l'énorme porte, qui n'émit aucun bruit de grincement sinistre, contrairement à ce que l'on peut s'imaginer d'un manoir vieux comme celui-ci. L'intérieur avait été complètement refait, réaménagé avec beaucoup de goût et de style. C'était plus moderne, mais gardait tout de même un petit côté vieillot qui lui allait à merveille. Sans un mot, la dame l'entraîna dans une série de couloirs et d'escaliers, puis cogna à une porte.

- Sir... Il y a ici une demoiselle qui désire vous voir.
- Ha, je vois...

Il y eut un rire derrière la porte close, et l'instant d'après, celle-ci s'ouvrit pour laisser passer le beau jeune homme. Il était vêtu d'un simple pantalon noir et d'une chemise blanche à moitié attachée, sans cravate. Il plongea son regard dans celui de Caitlin et sourit alors.

- Bienvenue.

Après avoir proposé à la femme de disposer, ce qu'elle fit sans tarder, il s'écarta de la prote et invita la jeune fille à entrer. C'était une sorte de bureau, donc un pan de mur entier était recouvert d'une étagère elle-même remplie à craquer de livres de tous genres.

Vous avez bien du culot, pour oser m’adresser la parole.

- Et vous êtes bien imprudente, de signer n'importe quel contrat avec n'importe qui,rétorqua le garçon d'un ton suffisant, en refermant la porte du bureau.
Il se tourna vers elle avec un large sourire moqueur. La sitation semblait bien l'amuser. Lentement, il s'approcha d'elle et croisa les bras, soufflant d'un ton provoquateur:

- Alors j'avais raison... Vous connaissez la victime. Un amie ? Soeur ?

Il rit un peu en se détournant. Ils allaient bien s'amuser, elle et lui, il le sentait.

Ce n’est pas une victime. C’est ma sœur, que VOUS avez sauvagement mutilée.

Encore un sourire, et vous ne pourrez bientôt plus avaler que de la soupe. Miller, ou pas Miller, je m’en tape, je ne bosserai pas pour vous.

Il ne vit pas le coup venir et se prit le livre en plein sur le nez. Un flot de sang s'en échappa, et il y porta aussitôt sa main en lâchant un petit grognement de douleur. Sa main gauche toujours sur son nez, il leva les yeux vers la demoiselle et, de sa main libre, lui assena une gifle monumentale. Il abandonna alors toute forme de vouvoiment.

- Tu as signé, tu vas travailler pour moi. Surtout que tu as besoin de mon fric. Et je te déconseille vivement de me frapper à nouveau, où tu pourrais bien finir comme ta soeur. Ou pire encore.

Il s'assura, en le touchant délicatement, que son nez était correct, puis attrapa un mouchoir pour essuyer ses doigts pleins de sang. Elle faisait chier, cette fille !

Je suis très, très, très différente de ma soeur. Votre argent, je m'en tape, et le contrat, ce n'est qu'un bout de papier inutile. Il me suffit juste de vous envoyer ma démission, et on en parle plus.

Vous vous pensez tout puissant, dans votre jolie demeure, alors que vous n'êtes rien. Rien... du tout.

Brutalement, il lui saisit les deux bras et la plaqua contre le mur, l'écrasant avec son corps, lui maintenant les bras de chaque côtés de sa tête. Sa poigne était solide, dure sur ses poignets. Il la regarda furieusement, son visage près du sien, l'air furieux.

- Bon, on va mettre tout de suite quelque chose au clair. Je ne vais pas tolérer une telle impolitesse. Tu vas te conduire convenablement, sinon, c'est la gifle qui t'attends.

Il la relâcha lentement.

Ce que vous avez fait subir à ma sœur, vous trouvez que ça ressemble à de la politesse ? Moi pas. Vous devriez aller implorer son pardon comme la pauvre loque sans intérêt que vous êtes.

Cette fois, la gifle fut si violente qu'elle envoya la jeune fille au plancher. Il la laissa étendue au sol, ne faisant rien pour l'aider à se relever. Il mit même son pied sur ses doigts, sans appuyer réellement fort, et la regarda de haut.

- Tu as la tête dure, hein... Alors, on refuse de se soumettre ? Parfait...

Il appuya plus fort sur ses doigts, tout en essuyant son visage sur la manche de sa chemise. Il avait bien conscience qu'il pourrait lui casser les doigts s'il continuait ainsi, mais il s'en contrefichait. Elle l'avait fait enrager, et elle le payerait coûte que coûte.
Il posa alors lourdement son pied sur son ventre, comme on le ferait sur un gros animal que nous venions fièrement d'abattre. Elle n'en avait pas fini avec lui. Il ne se laisserait pas insulter comme ça.

- Tu sais quoi ? J'ai fait réserver une chambre exprêt pour les folles dans ton genre. Peut-être qu'une nuit dans les cachots te calmera les nerfs... Et si ce n'est pas le cas, nous essayerons autre chose. J'ai toooout mon temps.

Sur ce, il lui balança un coup de pied à la figure et alla faire sonner une sorte de cloche. L'instant d'après, une autre servante arriva dans la pièce. C'était une petite débutante sans importante, et elle se pâmait d'admiration devant lui tout en le craignant plus que tout.

- O... Oui, Jar... euh... Sir Miller ?
- Emmène-moi cette fille aux cachots. Tout de suite.

Et, bien malheureusement, le bureau se trouvait juste en haut des cachots. Le jeune homme essayait tant bien que se concentrer sur le livre qu'il lisait avant qu'elle n'arrive chez lui, mais sa voix lui parvenait quand même aux oreilles. Et quelle voix ! Même après un coup de pied en plein visage ainsi que deux bonnes gifles, elle trouvait encore le moyen de hurler à lui en casser les oreilles. Il beugla le nom de sa servante et lui ordonna de faire taire cette fille immédiatement.
Aussitôt, la femme descendit aux cachots et ouvrit lentement la porte.

- Excusez-moi, mademoiselle... Je vous prierais d'arrêter de hurler. Vous dérangez Sir Miller.

Lentement, elle entra dans la pièce et s'approcha de la jeune femme. Elle mit sa main sur son épaule.

- Ne ne crois pas que vous devriez lui tenir tête ainsi. Vous ne gagnerez jamais contre lui. Pas de cette façon-là. Mais dites vous que, lorsqu'on crache en l'air, ça finit toujours par nous retomber dessus. Je veux dire par là qu'un jour, il payerait de ses erreurs. Mais... Pour le moment, je vous suggère d'éviter les coups. Vous ne tiendrez pas longtemps à un tel rythme.

Elle avait l'air d'y savoir quelque chose. En effet, elle connaissait plutôt bien le tempérament du Compte, et elle savait aussi qu'il continuerait à s'acharner sur la demoiselle tant qu'elle continuerait à être aussi insolente.

» academy killer ( pv les pece de sadique fofolle!)
» ne m'en voulrer pas ses pour mon bien
» J'reviens... Si on veut bien de moi.
» (libre pas de titre)
» Libre ;)