Lost in the dark (Kizu)

Il me plaqua contre le mur, m'enlevant ma bouteille, tel que je lâchai un petit grognement que je voulais indigné. Je fronçai alors les sourcils, avec une moue absolument trop sexy, et me dépêchai de lui voler la bouteille une fois sa gorgée terminée, pour finir moi-même d'engloutir le liquide. Tant d'un coup m'ébranla un instant, mais je clignai un peu des yeux, secouai brièvement la tête et sourit.

- J'ai changé d'idée.

Je lui sautai alors presque dessus pour plaquer mes lèvres sur les siennes. Avec un grognement avide, je baissai ma bouche dans son cou, longeant sa mâchoire, mordillant sa peau et promenant ma langue un peu partout, taquinant même son oreille. Mon souffle chaud se glissait sur sa peau, et je soufflais parfois sur les sillons humides laissés par ma langue question de lui procurer un petit frisson ... J'avais du fun, moi là. Je m'accrochais à sa chemise d'une main, la bouteille presque vide dans l'autre, et je dégustais sa peau sans me gêner.

Il m'embrassa, lui redonnant le baiser avec fougue, mais il passa rapidement à ma mâchoire, puis mon cou, penchant ma tête pour lui laisser la place! Je lui offrait ma peau, mon cou à déguster! Je voulait sentir ses lèvres, le bout de ses dent, son souffle parfois chaud, parfois froid contre ma peau qui frissonnait d'avidité! Ouai, il avait le dont de me donner envi de lui...
Je plaquait même un peut plus mon corps contre le siens, serrant son uniforme, encore en place, avant de passé mes mains dans celui ci ouvert sur son torse musclé mais pas trop, juste assez! Comme je les aimes... Parfait... je serrait sa peau de mes mains, traversant son corps de mes doigts...

Je relevai ma tête de son cou quelques instants pour balayer la pièce du regard. Finalement, je jetai mon dévolu sur le grand lit de riche qui trônait dans la pièce ; le bain attendrait son heure. On finirait bien par aller s'y coller, lorsqu'on en aurait terminé avec le lit. Je le tirai donc vers celui-ci en l'attrapant par une ganse de son pantalon. Je l'y fis basculer, abandonnant la bouteille sur la table de chevet, et embarquai à califourchon sur lui.

Bien vite, mes mains défirent les boutons de sa chemise et ma bouche longea son corps avec délice. J'effleurais la peau de mes lèvres, traçant le contour des muscles avec ma langue, glissant mes mains sur lui jusqu'à détacher son pantalon ... Il me rendait complètement dingue ... Avec lui, c'était comme si je n'en avais jamais assez ! Mon appétit de sexe devenait insatiable et j'en voulais plus, encore plus ! Plus rien d'autre n'importait, seulement le bien qu'il me procurait ...

Il m'emportait jusqu'au lit qu'il embarquait sur moi, à califourchon. Je ne savait trop pourquoi mais ce jeune, juste d'un regard, me donnait cet étrange besoins, le besoins de le toucher, de le sentir! Ce n'était pas pour rien que mon regard avait été attirer vers lui... quelque chose me rendait fou quand il était proche!....
Même si pour l'intant c'était plus sa langue sur mon torse qui me rendait dingue! Il détachait mon pantalon, que je relevais les hanches, passant ma mains dans ses cheveux. je grognait un peut, tirant légèrement les cheveux de sa nuque, caressant celle ci de mes doigts...

J'avais cette envie irrépressible de me jouer un peu de lui et de m'affairer à obtenir vite fait mes deux premières questions. Aussi, je ne comptais pas le laisser me pénétrer maintenant.
Oh non ... Le jeu allait durer bien plus longtemps que cela. J'avais dis que je l'épuiserais, et je ferais tout mon possible pour. Alors non, il devrait d'abord passer au supplice de la langue. Je ne me montrerais pas conciliant avec lui sur ce coup-là.

Je baissai son pantalon sitôt détaché. Lentement, je le fis glisser le long de ses jambes, puis le lui retirai complètement. Je promenai alors ma langue sur sa hanche, puis descendit vers son entrejambe. Je m'appliquai à léger son membre par-dessus sa cage de tissu, le sentant déjà durcir sous ces petites attentions. Mais ce n'était que le début ...
Je tirai son boxer vers le bas avec mes dents, mes mains caressant toujours son corps, mais ma bouche occupée à un endroit plus intime. Je ne mis pas de temps avant de commencer à le sucer. Déjà, il tirait mes cheveux, grognait et j'avais à peine commencé !

Sa façon de retirer mon pantalon, caressant ma peau, puis sa manière de licher ma hanche, retirant mon boxeur de ses dents.... Je n'avais que cet envi de la lui mettre immédiatement en bouche! Mais ce n'était que plus délicieux d'attendre!! Je me hâtait de sentir ses lèvres contre mon membre, que mon souhait fut exaucé! en un grognement, j'empoignait ses cheveux, en essayant de ne pas trop serrer, suivant un peut les mouvements de sa bouche de mes hanches...
Je sentait ma respiration plus courtes...

enfin, ce petit début me semblait plus alléchant! Après tout, l'autre fois nous n'avions pu vraiment faire de préliminaire... sa avait été un peut rustre et rapide! Mais cet fois... on pourraient prendre tout notre temps!!

J'enserrais ses cuisses de mes mains, glissant entre mes lèvres la plus grosse partie de son membre que je le pouvais. Certes, c'était loin d'être petit, et ma main dû venir faire le travail de recouvrir la base. J'y allais bien lentement au début, prenant une éternité à faire un simple allé-retour. Puis, aussi subitement que je l'avais pris en bouche, je le relâchai et soufflai sur le bout. Ma langue alla le taquiner un peu, s'enroulant autour du gland chaud, mais je le laissais languir ... Son plaisir ne faisait que monter à ce moment-là, et lorsque je reprendrais, ça serait pour lui une délivrance.

Je pris bien mon temps, mais au bout d'un moment, je me décidai à le reprendre enfin en bouche, et cette fois me mettre à pomper un peu plus rapidement, plus vigoureusement, en mettant de l'énergie dans le geste. Ma main accompagnait le tout, suivant la cadence de ma bouche.

Malgré ma grosseur, il arrivait tout de même à en mettre uen bonne partie dans sa bouche! enserant le reste de sa mains... J'appuyait un peut sur sa nuque, voulant l'inciter à aller plus rapidement, par simple envi... Mais il était si lent dans ses mouvements..... trop lent, trop chaud... Puis il me lâchait même complètement, seul son soufle et les caresse de sa langue sur mon glant me rendaient fou... je devais empêcher ma mains d'enserrer mon membre... je devait m'empêcher de re-foutre mon membre entre ses lèvres....
je fermait les yeux, sentant alors sa bouche se remettre ENFIN sur mon membre, cet fois je tirais ses cheveux plus fortement... mais sans les arracher... je devais me contrôler! Mais c'était si dur! cet fois il était plus rapide... pompant plus fort, plus vite, sa mains s'accélérant...
Des grognement fort sortaient d'entre mes lèvres, ma respiration si rapide, j'atégnait alors rapidement la jouissance, la première, celle ci se diluant dans mon corps, traversant mes veines

-... tasse toi... j'vais .. j'vais vnir! ... hm

Je continuais, rapidement, plus fort encore. Je l'entendais geindre et gémir, j'entendais son souffle court et haletant, et sentais encore plus cette pression sur la nuque ... Il semblait vraiment dans tous ses états, haletant et au bord de la jouissance, et j'aimais m'emplir de ses sensations à lui, son excitation ne me laissant pas indifférent... Je commençais à être serré dans mes pantalons, juste à le faire jouir ...

Je reculai question qu'il ne me vienne pas dans la bouche, mais une fois le liquide éparpillé sur son torse, je me penchai et allai en récolter une petite goutte sur le bout de ma langue, l'avalant avec un air toujours aussi craquant. Je me penchai alors sur l'homme, collant mon corps au sien, approchant ma bouche de la sienne. Je m'arrêtai juste avant de l'embrasser et murmurai simplement mes questions avec un air triomphant que je ne fis rien pour cacher :

- Comment as-tu rencontré Ryan, peux-tu me décrire un peu votre relation ? Et pour quel genre de commerce gérais-tu ses ventes et son budget ?

Je jouis, voyant le résulta s'éparpiller sur son torse, celui ci en prenant même une goûte et la lichant avec sensualité... hmmm magnifique...
Il passait alors on corps contre moi, venant pour m'embrasser mais posant sa question avant! S'il pensait que j'allais le laisser poser sa question bien tranquillement moi...

Je passait alors mes mains sur son torse, les descendant lentement, caressant ses hanches de mes pouces, prenant un air pensif tendis que je détachait la bouche de sa ceinture.

-Hmmm... laisse moi réfléchir...

Je l'aidait aussi à retirer son haut, le lançant à côté, celui ci sur moi, embrassant son cou, son torse, le caressant fiévreusement.

-Je travaille dans la porno... il est normale que je conaisse les producteur..

Je mordillait sa peau blanche, l'embrassant partout..

-En fait sa fait des années que je le connais, bien avant que je ne rentre dans le monde de la porno.. j'ai pas mal de relations dans le milieux, je pouvait lui trouver des acteurs un peut partout...De plus j'suis pas mal douer en finance je pouvait gérer ses finances pour ses films et ces truck là...

Je caressait ses cuisses de mes mains, baissant son pantalon, voulant le lui retirer!

Je ne pressentais pas qu'il allait me répondre aussitôt, et en effet, il prit plutôt son temps pour bien m'enlever ma chemise, m'embrasser et passer ses mains sur moi. Il me parla du monde de la pornographie. Dès qu'il employa ce mot, je compris que je pourrais me fier à sa réponse. Après tout, il ne me dirait pas ça s'il inventait n'importe quoi, il aurait choisi de dire un truc moins compromettant !

Je posai mes lèvres sur les siennes un court instant, profitant des sensations agréables de ses mains qui passaient sur moi. Il tenta d'enlever mon pantalon, et bien que la chaleur et le désir qui emplissaient mon corps me donnaient envie de le laisser faire, je l'en empêchait en attrapant ses poignets et plantant un regard plus sérieux dans le sien. Ses dernières explications m'avaient fait réagir.

- Quand tu dis monde de la porno, en ce qui te concerne, ce ne serais pas le domaine de la prostitution et des attouchements sexuels sur un mineur par hasard ?

Je n'avais pas pu m'en empêcher de poser cette question directe. Ses paroles tournaient en boucle dans ma tête, tous les détails se mettaient en place comme les pièces d'un casse-tête...

Je fut plus que surpris et déstabiliser par sa nouvelle question!!
Je ne pouvait répondre à sa..et comment savait-il!? Comment?? Je paniquait alors de l'intérieur ... comment savait-il pour les ''attouchements sur un mineur'' ... sur son Jonah.. non! Il ne pouvait pas savoir sa! Mais même son passé au manoir de prostituer à Los Ageless il l'avait bien enterrer!! Personne ne devait savoir sa... Personne... sur tout pour Jonah... personne...

-De quoi parlez vous!? Dit-il fronçant les sourcils...

Il devenait soudainement dur, un peut plus froid...
Les souvenirs de sa vie d'avant le brûlait encore à l'intérieur... cet adieux terrible.. cet blessure qu'il avait infliger à Lillith... et sur tout.. à son Jonah...
il ne voulait plus y penser! C'était bien moins douloureux de ne rien penser!! Juste ne rien penser...

Son visage exprima tout d'abord une profonde surprise. Le fait qu'il soit aussi déstabilisé me mit sur une piste, et je restai étendu sur son torse à juger sa réaction, l'analyser de fond en comble. Si au début il avait semblé ébranlé par le fait que je connaisse ces détails, son regard s'était soudainement voilé, devenant dur, impénétrable. Je su que je l'avais atteint, avec mes paroles. Ce n'était pas tellement de la colère, dans sa question. Ça semblait juste douloureux. Et surtout, je pouvais savoir qu'il se demandait comment quelqu'un était venu au courant de ça. Juste à observer ses réactions, et avec un peu de déduction, je compris tout cela.

Mon coeur se mit à battre à un tel rythme que je cru qu'il allait sortir de ma cage thoracique. Je me relevai d'abord avec lenteur, puis c'est avec un peu plus de précipitation que j'attrapai ma chemise et commençai à l'enfiler. Je rattachai mon pantalon comme il se doit... maintenant, c'était mon tour d'être ébranlé. Faute de savoir exactement comment réagir, je savais que je choisirais la méthode facile, soit la fuite... Peut-être n'étais-je pas encore prêt à affronter ainsi la situation, à clairement lui déclarer qui j'étais ... Avais-je peur que rien ne soit comme avant, et d'être déçu, d'avoir mal une seconde fois ? Probablement. C'est pourquoi je me rhabillai, puis posai les yeux sur lui. Le regard sérieux, je murmurai :

- Je parle de ma jeunesse.

Comprendrait-il l'allusion ? Les morceaux du casse-tête se mettraient-ils en place dans sa tête comme ils venaient de le faire dans la mienne ... ? Peu importe.
Je me retournai suite à ces quelques mots, dévalant les escaliers et sortant sans demander mon reste. Une fois dans ma voiture, les mains tremblant un peu sur le volant, la seule solution envisageable pour moi fut de débarquer à l'hôpital et demander à voir Mathieu ... Dès qu'il serait disponible... Sinon, qui sait quand je le reverrais, peut-être pas avant demain soir peut-être... et j'avais besoin de lui. Maintenant.

Je le regardais se rhabiller... je ne me serais jamais attendu à sa... Moi même pris dans mon malaise, je me rhabillait...Puis quand il prononça ces mots, je figea...
Le regarder partir fut si long et pénible, comme une éternité au ralentis qui défilait sous mes yeux, une éternité où je ne pouvait bouger, plus faire un seul mouvement, même si toute mon âme hurlait pour que je me lève et le rattrape, lui demande des explications concrètes...

Mais il était partie..
Seul à nouveau..

Encore et éternellement seul...
Entendant la porte se refermer, je pris la bouteille de vin et la lançait sur le mur.
Je tremblait, le vin s'étendant sur mon mur blanc en une énorme tâche sombre... J'hurlait, donnant un coup dans le mur, avant de m'effondré sur le lit...

''Jonah... étais-ce vraiment toi?''
...

Je suis vraiment le pire con que la Terre ai porter....

Je ne voulais voire personne, ne voulait plus sortir, plus de rien... Ces histoires me suivaient même ici, mon passé était encore là, bien présent dans le creux de ma poitrine, me brûlant, m'englobant...

si j'avais pu l'empêcher de partir... quel merde je suis...

Assis sur une chaise dans la salle d'attente, j'étais intenable. Je m'agitais sans cesse, torturé par des milliers de pensées. Contrairement à ce que je pensais, je n'étais pas au bord des larmes. Je n'arrivais pas à expliquer le sentiment qui m'envahissait. C'était à la fois du bonheur, de la peur, de l'inquiétude... de la frustration ? Pourquoi étais-je en colère au juste ? Parce que j'avais retrouvé Clarence mais que j'ignorais comment agir ? Parce que, à défaut d'affronter la réalité, j'avais fuis comme un lâche ? J'étais dans un état pas possible. On vint d'ailleurs à ma rencontre.

- Monsieur, ça va ?
- Très bien, merci, lâchai-je, sec.
- Mathieu ne sera pas disponible avant 2 heures.

J'accueillis la nouvelle avec un grognement furieux. Je comprenais que le travail prenait beaucoup de temps à mon amour, mais j'aurais aimé pouvoir le voir, là, ne serais-ce qu'un instant, durant ce moment où j'en avais le plus besoin. Je me relevai et demandai juste à ce qu'on l'informe de ma venue, mais que je me contenterais de le voir lorsqu'il rentrerait du boulot. Je conduisis pendant de longues minutes, à me demander quoi faire ... et je me retrouvai devant chez Katherine. Elle m'avait demandé de garder Mathis, et comme ma soirée tombait à l'eau, je pouvais bien faire ça pour elle.

Elle fut ravie de me voir arriver et me confia le petit, me fit ses petites recommandations et me promit de venir le chercher demain. Et c'est comme ça que je me retrouvai dans mon appartement, avec mon fils de trois ans dans les bras, à réfléchir comme un con.

- J'crois que papa a fait une bêtise...
- Gros ?
- Oui... Oui, gros. Énorme, même. Tu sais quoi ? J'ai agis en lâche. M'oui. Il y a eu un problème, et papa ne l'a pas affronté. J'aurais peut-être simplement dû lui dire ... et rester. Pour voir sa réaction. Ou alors le formuler autrement, lui dire carrément ... Que c'était moi. Lui dire à quel point il m'avait manqué. Être heureux de le retrouver. Au lieu de quoi, j'suis parti. Bravo, Jonah... très mature. Très fort.
- Et là ?
- J'en sais rien mon chou ... J'en sais rien.
- Écris... papier ! Dessin !
- Non, Mathis, c'est pas vraiment le temps de faire des dessins, tu vas te coucher dans pas longtemps et ...

Je marquai une pause, puis haussai les sourcils, alors qu'il me donnait une idée. Je souris alors et lui plaquai un baiser sur le front.

- T'es bien le fils de ton papa toi ! Merci, petit génie !

Alors que je le laissais s'amuser avec quelques crayons et du papier, je pris moi-même une feuille et me mis à la rude tâche d'écrire quelque chose. Pour Clarence. Je trouvais ça plus classe qu'un message texte, plus rassurant qu'une conversation en face à face, et moins gênant qu'au téléphone. Bref, j'écrivis. Longtemps. Faisant plusieurs brouillons, rayant des phrases, des mots... pour en venir au résultat final.

« Clarence,

Tu dois vraiment te demander d'où je te sors une lettre, comme ça. Disons que pour le moment, ça me semblait le meilleur moyen de m'expliquer. Ce qui s'est passé ce premier après-midi était entre deux inconnus. Il y avait cet homme, beau, grand, qui avait la classe et inspirait confiance. Et il y avait ce jeune policier peut-être un peu trop naïf qui s'est laissé entraîner à cause d'une attirance mystérieuse. Rien ne semblait unir les deux hommes, certes. Mais il faut croire que mon métier me pousse parfois à remarquer des détails qui mènent à des découvertes franchement surprenantes. Comme le fait que le numéro que tu m'avais laissé était au nom d'un certain "Clarence". Comme le fait que tu as les cheveux châtains, les yeux gris. Comme le fait que Ryan ait mentionné ton nom, et que tu avoues le connaître dans le monde de la pornographie. Tout était trop énorme. Et j'ai un peu capoté. C'est complètement con je sais, et même là, j'écris ça et j'aurais envie de tout déchirer parce que je trouve ça stupide et je me demande où est le but de tout ça.

J'avais agis comme un con, voilà tout. J'me suis enfuis... tu m'as pas élevé comme ça. Tu m'as pas élevé en lâche. Je suis désolé. J'aurais dû avoir la force de rester, et te dire ce qui pour moi est le plus important. Je pense que j'ai peur de faire face à la réalité, au fait que dix ans nous séparent de cette vie d'avant, que tant de choses ont changées... La crainte que rien ne soit comme avant et que cela me déplaise me cloue sur place. J'aurais dû te dire à quel point je me suis ennuyé. J'aurais dû me réjouir que le ciel m'ait accordé ce voeu de te revoir au moins une fois dans ma vie. J'me sens lâche de ne pas avoir le courage de te dire ça en face. Mais ce jour viendra, oh oui. Parce que maintenant que j'tai trouvé ... Jte laisserai pas repartir. »

Je ne signai rien. Je me contentai juste de conduire jusque chez l'homme, et remettre l'enveloppe à l'homme à l'entrée, en le priant de la remettre à Clarence. Puis je rentrai tout bonnement chez moi, le coeur à la fois lourd et léger, pris dans des émotions contradictoires, sans même savoir pourquoi. Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple !? Bah faudrait dire ça à mon coeur et à mon cerveau bordel !!

Pris dans ma grande chambre j'étais tel un lion en cage...
Je n'y comprenait rien!!! Je ne pouvait m'assurer que sa avait été véritablement Jonah qui avait été devant moi, avec qui j'avais coucher, même si l'évidence était juste sous mon nez... Je me souvenait de ses mots.. Qu'il voulait devenir policier! Leurs timbres de voix étaient semblable, la couleur de ses yeux, ce magnifique bleu ciel! Ses cheveux blond comme le blé avec cet petite courbe quand il mettait ses casquettes qui retroussait... Sa peau.. son odeur... son toucher... Une boule de rage s'était formée dans ma gorge je n'arrivait plus à respirer! J'avais besoins d'air, mais je ne savait pas que faire... Quoi penser... J'allumait et fermait à répétition le téléviseur, montait et descendait les escalier, me coulait un verre de cognac, puis fumait... fumait encore! Cet sataner manie quand j'était en colère...
En colère contre quoi? Contre moi même! Moi de ne pas l'avoir reconnue avant.. En rage contre mon manque de preuve... Il en m'avais toujours pas confesser son nom...

Jonah... jonah...
J'avais envi d'hurler son nom... d'hurler simplement...

Mais la sonnette de l'entrée hurla en premier... Je grognait, allant ouvrir la porte et y voyant Mike... Tout mais pas cet torure!!

-Tu sais que c'est VRAIMENT pas l'moment... Dis-je comme magnifique mot d'acceuil...

-Quoi encore? T'es toujours pas prêt! Dit-il de sa voix agaçante... Plus énervante encore en ce moment. C'est quoi tes cheveux en bataille, cet chemise froissée? C'est ta fête Cla!! Y a un super mega gros party en ton honneur! Vas vite prendre une douche et t’arranger.

Je grognait, donnant un coup dans le mur avec mon pied... C'était vrai... cet sataner fête... J'irais pour me saouler la gueule et je reviens après, sans parler à personne! ... mis à part pour quelques obligations...

-Ah et attend! T'as une lettre, surement une carte de fête..

Je pris la lettre, la regardant un instant. Elle n'était pas signer, et qui aurait pu vraiment penser que je passait le cap du 37 ans... Bientôt la quarantaine! Je n'avais aucun ami proche, aucune famille, absolument personne...
Je posait la lettre allant m'habiller plus proprement, malgré que je n'avais qu'une seule envi : rester enfermer dans mon appartement...

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J'étais finalement aller à ce ''sois disant'' party fait en l'honneur de ma fête! En fait ce n'était qu'un énorme party pour les deal, une sorte de manière de couvrir les échanges énormes de drogues... J'avais conclus quelques marcher, puis m'était rapidement retrouver au bar, enfilant les verres les un après les autre, sans compter... Tel que je n'arrivais même plus à marcher... Mike s'occupa de m'appeler un taxi après que je l'ai rejeter pour la 4ème fois de suite! Je n'avais pas envi de coucher avec personne pour une fois de ma putain de vie..
je ne voulait que lui...

Une fois retourner enfin dans mon appartement, le garde d'entrée sembla étrangement prendre pitié de moi, même s'il me détestait! Il m'aida à rentré chez moi, m'assoyant dans les escaliers où je m'étendis tendis qu'il sortait, refermant la porte sur l'être pitoyable, rustre et désespérer que j'étais... Un être seul, sans enfants, sans famille, sans amour, sans amis... J'aurais du comprendre bien avant que la véritable richesse n'était pas l'argent...

Je m'étais endormis comme une roche dans mes escaliers...
bonjour les courbatures du lendemains...

J'étais resté toute la soirée à la maison ... J'avais couché Mathis peu après être revenu à la maison et il s'était endormi rapidement au milieu de mes couvertures, le petit ange... Il avait hérité de mes yeux bleus, mais des cheveux bruns de sa mère ... C'est un agréable mélange, les cheveux foncés avec les yeux bleus, et j'étais sûr que ce petit aurait beaucoup de charme et attirerait les filles quand il serait plus vieux. En plus, il était adorable et doux comme un agneau, tellement gentil et attentionné déjà à trois ans...

J'étais resté éveillé un bon moment, espérant peut-être stupidement qu'il me fasse un signe quelconque ... me dise qu'il avait reçu la lettre, qu'il tenait encore à moi...
Bon je me faisais un paquet d'idées et pas forcément les meilleures ou les plus encourageantes. J'ouvrais et fermais le frigo, sans jamais piger quoi que ce soit dedans. On dirait que j'avais faim, mais que je n'avais pas le goût de manger quoi que ce soit. Puis finalement, je décidai de faire un truc. Un simple message texte. Un simple "Bonne fête". Mais ça venait du fond du coeur.

Je finis par m'endormir sur le divan, de un parce que Mathis était dans mon lit, de deux parce que je n'avais pas eu la force de me lever ... et j'avais fini par sombrer dans le sommeil après avoir longtemps réfléchis...

(huhuhu je veux adopter Matis <3)

Le lendemains je me réveilla... effectivement le corps complètement courbaturer, craquant de partout... Mais comment avais-je réussis à m'endormir là!? Ma tête me faisait un mal de chien! Mon corps en entier aussi... J'avais tellement bue qu'encore ma tête tournait un peut... Je trottinait sans grande énergie vers la sale de bain... Je me sentait si sale!! Alors je pris une bonne douche, me lâchant les cheveux, restant au moins une bonne heure sous le jet d'eau chaude, jusqu'à ce que l'eau devienne trop froide pour y rester à ne rien faire!

Et même l'alcool ne m'avait pas fait oublier l'évènement d'hier...
Le policier...

C'est en sortant, une serviette sur les hanches, et une déposer sur mes épaules, que je vis la lettre que Mike m'avait donner hier... Ah oui...
Je la pris alors, allant m'asseoir sur le lit, l'ouvrant, m'attendant à y trouver une lettre pour un autre locataire, mais non... Son nom se trouvait en première ligne! Et cet écriture...
Il la lue avec attention... Ces paroles le frapairent probablement plus violement que si un 18 roues lui était rouler dessus... Ces paroles...

-Jonah... murmura t-il..

Malgré lui.. malgré que jamais il ne se laissait aller à ce genre de choses...
ses yeux s’embuaient de larmes qui coulèrent sur ses joues... Il savait que seulement Jonah avait pu écrire sa! Maintenant il en était sur! Le policier était SON Jonah!

Il se leva, malgré ses courbatures et son mal de tête persistant, allant prendre son iphone et voulant écrire un message à celui ci ... mais il l'avait devancer...
Un simple bonne fête y était écris, tout simplement.. du numéro du policier..

Alors... il savait qu'il y avait peut-être encore une personne pour qui.. il comptait peut-être encore un peut...
Ne sachant pas l'adresse du policier, il ne pu que lui envoyer un petit Texte tout simple : ''Merci. Si tu veux discuter devant un café cet fois, je ne serais pas contre. Je pense qu'on as pas mal de choses à se dire...''

(Hahaa ^^ !)

Je me réveillai bien trop tôt à mon goût... J'aurais bien dormi encore un peu, mais mon cellulaire vibrait à deux centimètres de mon oreille et ça avait le don de le perturber. Pourquoi l'avais-je laissé la en m'endormant !? Idiot ! En plus qu'il y avait Mathis qui s'était levé et regardait Bob le Bricoleur à la télévision, assis sur le tapis devant la télé... M'ouais il était temps que je me lève !

Je m'etirai et fis l'effort de me redresser en position assise. J'offre un petit déjeuner à mon fils, qui fut évidement d'accord pour le pain doré ! Ça va de soit...
Pendant la cuisson, je pris mon cellulaire, curieux de voir qui avait bien pu me texter si tôt... Bon il n'était pas si tôt n fait, c'était juste moi qui avait du mal à me réveiller j'imagine....

Lisant le message, je me mordillai la lèvre. J'avais encore Mathis pour la journée et je m'imaginais mal trainer celui-ci dans un petit café, il s'ennuierait à mourir et deviendrait vite insupportable ! Je réécrivais alors, proposant plutôt :

" pourquoi pas devant une crème glacée ? J'avais promis d'y emmener mon garçon... "

Je tournait en rond encore.. attendant une réponse! Je regardait la télé.. et sursautait à chaque fois que mon cellulaire vibrait... mais c'était Mike qui m'envoyait un tas de ''je t'aime chériiiieee sa a été une suuuuper soirée!! ♥'' ou des '' tu veux que je vienne che toiaa<333 je m'ennuiiiee de toi! j'veux ton coooorps!!♥'' .... Mais je n'en avais rien à foutre de ses jérémiades....

Je laissait alors mon truck vibré tout seul, essayant de me concentré sur la télé! Mais je fini tou de même par regarder... 10 messages de Mike... et un de lui!
La réponse!! Je regardais alors ses quelques mots... Ah oui! Son fils!! Au pire, un p'tit gamin en plus...

''ouai, pourquoi pas, vas pour la crème glacer alors.''

Si je sortait...
Il faudrait bien que je finisse par m'habiller et arrêter de me promener avec seulement ma serviette!...

Je jetai un regard à l'heure sur mon micro-onde, et réécrivit pour lui donner l'heure où nous pourrions nous rencontrer là-bas. Ça me fit un peu tout drôle, de penser que j'allais avoir une discussion avec lui, avec Clarence... le vrai de vrai ... celui qui m'avait autrefois fait vivre de telles montagnes russes d'émotions... Le seul qui ait jamais réussit à me rendre aussi dingue de son corps.

Une fois le pain doré mangé, j'habillai Mathis d'un petit short en jeans, lui enfilant un t-shirt et l'arrangeant un peu pour qu'il soit en état de sortir... ce n'est pas tout collant plein de sirop d'érable qu'il irait se promener dehors ! Enfin, lorsque l'heure approcha, je lui dis qu'il allait manger une crème glacée avec papa, et le voilà convaincu de sortir ! Comme ce n'était pas trop loin, je ne pris pas la voiture, marchant simplement jusque là-bas. Je commandai tout de suite le sundae au caramel pour Mathis, sachant qu'ainsi ça l'occuperait et que je pourrais discuter avec Clarence...

Je reçut le texte du policier.. enfin Jonah... Et regarda l'heure. J'avais encore le temps de m'habiller, me préparer, ce que je fit. Je ne savait pas trop comment m'habiller cet fois, cet rencontre me mettait un peut sur les nerfs... Après tout ce temps... touts ces sentiments complètements fou! Cet attirance accrue, ces histoires folles que nous avions vécues... Après tout ce temps éloigner où comme le lâche que j'était, je m'était cacher dans une autre ville complètement, abandonnant tout ce que j'avait par peur de la réalité qui me rattrapait trop vite..

J'optait pour une camisole de coton noirs, avec une chemise blanches aux manches retrousser, puis un simple pantalon de lin beige. Je mis aussi une chaîne argenté à mon cou, et mes lunettes de soleil. J'arrengeait aussi mes cheveux.... enfin essayait mais à cet longueur ils étaient en permanence décoiffer. Je me rasait aussi, question de ne pas paraître trop pouilleux non plus... Et car j'avais un peut de temps à perdre! Enfin jusqu'à ce que je vis l'heure!

à ce moment je sortie, allant prendre ma voiture car c'était tout de même à un petit moment d'ici, et que si je ne prenait pas la voiture j'allait être en retard!!
J'arrivais alors, me stationant un peut plus loin, je me mettait à être un peut nerveux, sortant de ma voiture toujours avec grande classe, mettant mes lunettes sur mon visage... Je vis le policier assis avec le petit bout de chou qui mangeait une crème glacé! J'eu un petit sourire trouvant qu'il ressemblait à mon gamin quand je l'avais trouver... enfin bon encore un peut plus jeune mais je suis sur que Jonah ressemblait à sa lorsqu'il avait 3 ans!

Je pris une bonne respiration m’avançant vers sa table, celui ci dos à moi, je posait ma mains sur son dos.

-Mignon ton p'tit, dis-je en tant que salutation.

Pas très nerveux, le policier. Avec le temps, j'imagine qu'on s'habitue à tout. Es bruits et trucs surprenants qui surviennent au travail et plus grand chose ne nous fait vraiment sursauter... MAlgré que sentir subitement cette main dans mon dos me surpris, je ne fis que me retourner calmement et sourire un peu en le voyant.

- Ouais... C'est Mathis. C'est vraiment un p'tit gars super. Même si au début ça m'faisais peur, je regrette pas d'avoir donné mon sperme... Je l'aime mon p'tit coco !

Je me tournai vers Mathis, grimaçant un peu en voyant qu'il avait échappé de la crème glacée sur son t-shirt... Je le frottai un peu avec une petite serviette, question de limiter les dégâts...
Je me calai ensuite dans ma chaise, et observai Clarence un long moment. Dans le silence. C'était un drôle de malaise, comme si je ne savais plus trop quoi dire ou comment agir avec lui. Mais enfin, je tirai une petite boite enveloppée avec un joli petit ruban autour et lui tendit le paquet.

- Tiens, c'est pour toi...

C'était sa fête après tout... Je le regardai juste le déballer. En réalité, il s'agissait d'un savon. Mais pas n'importe quel savon. Il nous représentait, lui et moi lorsque j'étais gamin, nous tenant la main. C'était pas grand chose, mais ça venait du fond du cœur...

- J'avais fait ça avec une de tes employées, en cachette, quand j'avais, quoi, dix ans ? Elle était super douée et j'ai pensé que ça pourrait être cool... Sauf que j'ai trouvé mon savon très lai, que je l'avais raté, et j'ai jamais osé te l'offrir... Aujourd'hui j'me rend compte que c'est pas juste la beauté de mon savon... C'est l'intention qui compte.

le petit avait renverser sa crème glacer sur lui.. tellement mignon.. Rha je me détestait en ce moment ... c'était bien à cause de Jonah que je ne détestait plus TANT QUE SA les enfants...
Je m'assis, en silence, sentant ce malaise peser sur nous, n'osant rien dire. C'était vraiment étrange en ce moment, de me dire que j'avais à côté de moi, mon jonah...

Quand je vis le petit cadeau apparaitre sous mes yeux, je relevais un sourcils, regardant Jonah en coins.. Puis défit le ruban et le papier. Je vis alors le petit savon sculpter à la manière d'un gamin, nous représentant ensemble, mains dans la mains...
J'eu un sourire, le regardant en coins.

-C'est vrai qu'il est moche ton savon gamin! Dis-je un sourire ironique sur les lèvres.

Je le remis dans son emballage, question de ne rien briser.
En fait, je le trouvait magnifique, simplement du fait qu'il l'avais garder toutes ces années, qu'il l'avait fait lui même pour moi.. mais je n'ai jamais été un grand sentimentale..

-Merci.. Jonah, dis-je tout simplement, terriblement reconnaissant..

- Ouais j'sais bien ... C'est pas pour rien que j'ai mis une quinzaine d'années à me décider à te l'offrir !

Je souris à mon tour, doucement. Eh oui, je l'avais gardé. Peut-être bien parce que ça me représentait un souvenir de lui, quelque chose qui me le rappelait... et j'avais eu raison de le faire, car lorsqu'il était parti, ce savon avait représenté énormément à mes yeux. Mais maintenant, je crois que c'était mieux de le lui donner que de le garder éternellement. C'était à la base pour lui que je l'avais fait. Et je savais qu'il était content... je le connais bien. Il n'exprime pas tellement ses émotions, mais même après toutes ces années, je lisais encore si facilement en lui.

- De rien ... me contentai-je de murmurer suite à son merci.

Pendant quelques instants, le silence se prolongea. Puis enfin, je me décidai à prendre mon courage à deux mains. Je serais le premier à le rompre, alors. Parce que visiblement, le malaise s'intensifiait de minute et minute, et s'en était rendu pour moi insupportable.

- Je ... Je ne m'attendais pas du tout à ... Enfin ...

Je fronçai un peu les sourcils avec une mimique qui démontrait clairement que j'étais exaspéré de ma propre stupidité. De ces mots que j'essayais de baragouiner, en tournant sans cesse autour du pot, comme ça. M'ouais. C'était pas mon genre, pourtant. Alors on fonce. Allez.

- J'pensais franchement jamais te revoir un jour... Et de tomber, là, sur toi... Tu peux pas savoir à quel point ça me ...

Je pris mon menton dans ma main, baissant les yeux sur la table. Je ne l'avais pas dit clairement avec des mots, mais mon air exprimait très bien mon trouble. Je ne savais pas trop comment réagir face à la situation. Je n'étais même pas certain de ce que je ressentais. C'était juste tellement bizarre, tellement confus...