Les Temps Perdus [PV bridgess]

Aussitôt Claire partie, Lyly s'empressa de ramasser quelques affaires. Aucunes robes, seulement une cape et quelques effets indispensables.
Elle se doucha et se tressa les cheveux en une longue natte qu'elle
déposa sur son épaule gauche. Sur ce, la princesse - ou ex princesse,
car elle allait renoncer à ce titre dans quelques minutes - sortie de sa chambre et se dirigea dans les jardins à l'avant du château.
Si Fahlen ne voulait pas d'elle, elle irait se trouver une place
pour dormir, tant que ce ne soit pas au château. Une fois sortie
de la cour, deux gardes l'interpelèrent.

- Princesse? Que faites-vous ici? fit l'un d'eux.

Il lui barra la route, ne pointant cependant pas son arme vers elle.
La jeune femme ne lui répondit pas et le contourna, tandis
qu'ils se regardaient sans comprendre. Soudain, Lyly se mit
à courir le plus vite que ses jambes pouvaient la supporter.
Les gardes comprirent finalement et un premier se mit à sa poursuite, pendant
que le second allait chercher des renforts: La princesse tentait de faire une fugue. Les ordres étaient clairs, Lyly ne pouvait pas sortir de la demeure sans l'autorisation par écrite de son père. La jeune femme arriva finalement
dans le village et se cacha entre deux établissement, dans une ruelle. Pas question d'aller à l'auberge le Cerf-blanc,
les soldats allaient la trouver et ainsi découvrir l'emplacement des bandits.

(Que dire ? Les Temps Perdus [PV bridgess] - Page 4 66450

Owi, je sais, c'est l'occasion de faire entrer un new perso ! *sourire sadique*)
Le soleil était haut dans le ciel, glissant toujours paresseusement pour toujours faire place à la nuit. Mais ce jour-là fut différent pour certaines personnes. Les rues semblaient calme alors qu'un homme, assis sur un toit - allez savoir qu'est-ce qu'il faisait perché ainsi - entendit des bruits résonner dans la petite rue. Ils étaient encore assez loin de la Grand-Rue et peu de gens trainaient ici. Les champs n'étaient pas dans cette direction, un endroit tranquille en quelques sortes où juste quelques femmes faisaient leur travail à leur maison. Peu d'entre elles dans un sens, car la plupart ce jour-là étaient parties faire les courses, ainsi peu d'entre elles regardèrent au dehors quand une femme se cacha entre deux bâtiments, poursuivie par un garde armé jusqu'au dents. L'homme en haut du toit se camoufla à l'arrière de celui-ci au passage, observant la scène. Visiblement, cette jeune femme à la tresse dorée était poursuivie pour une raison assez inconnue mais qui titilla la curiosité de l'inconnu qui attendit que le garde arrive à la hauteur de la ruelle où était cachée la jeune femme avant de sortir de sa cachette. Il se laissa tomber du toit juste devant le garde, le stoppant net.
"Ce n'est pas très galant de poursuivre une femme...", fit-il avec un sourire moqueur.
Il s'empara adroitement de l'arme tranchante du garde, le forçant à lâcher en retournant l'arme de telle façon qu'il l'envoya rouler au sol. Il pointa la lame vers le garde avec un regard sévère :
"Surtout dans le village, vous savez bien que vous n'y êtes pas accepté... Et faites attention à vos armures, ne pas être protégé au cou ce n'est pas vraiment prudent", ajouta-t-il avec un petit rire, l'arme toujours pointée sur le poursuivant.

"Ce n'est pas très galant de poursuivre une femme...Surtout dans le village, vous savez bien que vous n'y êtes pas accepté... Et faites attention à vos armures, ne pas être protégé au cou ce n'est pas vraiment prudent''

Le garde, maintenant par terre balbutia quelques mots incompréhensibles. Il était peut-être armé jusqu'aux dents et avait une allure de dur, mais étant dans une position assez inconfortable, il lâcha son arme, avant de se relever rapidement et de rebrousser chemin en tombant quelques fois. Il se retourna cependant vers la princesse et cria:

- Nous reviendrons vous chercher princesse!

Et il partit.
La jeune femme sortit de sa cachette et se retouva face à face avec
le mystérieux homme. Elle recula un peu, par méfiance, puis baissa un peu la tête.

- Je... je vous remercie.

Lyly se tourna, s'apprêtant à s'en aller.

Le mystérieux inconnu releva un sourcil en voyant le garde se relever et partir en courant. Il soupira : c'était si pathétique de voir des hommes autant armés et protégés avoir si peur lorsqu'ils étaient envoyés à terre. Il n'avait pas vraiment envie de le poursuivre, il n'y gagnerait rien. Par ailleurs, la phrase que lança le guerrier en partant attira son attention, lui faisant froncer les sourcils :
"Nous reviendrons vous chercher princesse !
-...Princesse ?"
Il se retourna vers la jeune femme à la chevelure blonde en l'observant de bas en haut, l'air distrait, réfléchissant intensément. Il tripota quelque chose attaché à sa ceinture dans son dos en semblant se demander comment réagir après une telle découverte. La jeune femme recula un peu, l'air méfiante, baissant la tête sous le regard attentif de son «sauveur».
"Je... je vous remercie."
Elle se retourna, s'apprêtant à partir, mais il y eut un bruit de lame et l'homme sortit de son dos un poignard qu'il pointa dans la nuque de la princesse avec un sourire peu rassurant.
"Vous comptez déjà partir, princesse ?", fit-il d'un voix dure.

"Vous comptez déjà partir, princesse ?" fit l'homme avec dureté.

Lyly se figea en sentant la pointe bien aiguisée sur sa nuque.
Elle n'osa pas faire un mouvement pour se dégager.

- J'aurai aimé, oui, répondit-elle calme, mais la voix tremblante.

Lyly se stoppa, pas un mouvement de plus, quand la lame fut pointée dans sa nuque. Il aurait fallut être fou pour tenter une fuite ainsi positionnée, alors qu'un geste pouvoir gravement la blesser voir lui trancher la tête si le coup était bien placé.
"J'aurai aimé, oui..."
L'homme sourit, amusé, en sentant la voix de la fille trembler.
"Il est bien rare de trouver si facilement un moyen d'obtenir les richesses du roi... enfin, pour un bandit..."
Il retint un petit rire quand une voix retentit dans son dos.
"SAËR !"
Il se retourna brusquement en entendant le vent sifflé, manquant de blesser la princesse au passage, usant de son poignard pour stopper une flèche en plein vol. Avec une grande rapidité et une souplesse impressionnante, il se retourna, tira la princesse vers lui, lui plaçant la lame sous la gorge et dans le même mouvement et avec deux coups bien placé, retourna la flèche et la renvoya vers l'endroit d'où elle provenait, en haut du toit d'une maison en face. Le tireur se décala de justesse, manquant de chuter du toit. Il lança un regard noir audit Saër. Celui-ci étouffa un petit rire satisfait.
"Tien, Laèl... Alors comme ça tu as décidé de jouer les justiciers ?
-Ou peut-être bien que tu retiens quelqu'un de notre Clan !", rétorqua Laèl avec rage.
Saër regarda Lyly du coin de l'oeil et reporta son attention sur Laèl qui pointa son arc sur son interlocuteur.
"Depuis quand fricotez-vous avec le roi ?
-Avec le roi ? Tu sais très bien que l'on est contre lui !
-Je m'attends à tout de la part de mon frère..."
Laèl se figea, le souffle court, l'air rageur, tendu mais ne pouvant pas tirer de flèche. Son «frère» lâcha un petit rire en décalant la princesse tout en continuant de la tenir.
"Eh bien, tu ne comptais pas tirer ?"
Laèl baissa la tête sans répondre, quand un éclair noir bondit sur le bras de Saër avec un miaulement enragé. Celui-ci lâcha un cri de douleur, lâchant Lyly, tentant de faire lâcher le chat noir qui venait de bondir, toutes griffes dehors, sur son bras et qui était en train de lui lacérer la main.
"Court !", fit Laèl à Lyly en rangeant son arc sur son épaule, prêt à partir à son tour.

La jeune femme réprima une exclamtion de surprise
lorsqu'elle entendit Laèl crier. Suivant leur conversation, elle fixait le bandit comme en lui demandant de l'aider.
Puis, tout ce fit sans qu'elle n'eu le temps de réagir et le dénommé Saër la lâcha.

"Court !"

Lyly ne se le fit pas dire deux fois, courant le plus vite qu'elle le pouvait, sans savoir dans qu'elle direction elle s'en allait.

Saër se retourna avec un regard rageur, jurant de toute sorte de mots, attrapant le chat par la peau du cou et l'envoyant valser un peu plus loin. Celui-ci poussa un long miaulement dans surprise mais réussit à se réceptionné, se lançant à la poursuite de l'assassin qui suivait Lyly. Il ne vit pas surgir devant lui, par une ruelle, Laèl qui tenta de le stopper en se jetant sur lui. Ils roulèrent dans la terre battue mais Saër se débarrassa de son frère un l'envoyant rouler plus loin dans coup de pieds dans le ventre, puis il se releva d'un bond, cherchant la princesse du regard. A peine eut-il put voir la jeune fille que ce fut le tour du chat de sortir de nulle part, plantant ses crocs dans l'épaule de son adversaire. Celui-ci eut d'ailleurs du mal à le faire lâcher, et perdit de vue la jeune fille. Il lâcha un juron en se retournant vers Laèl. Celui-ci s'était relevé, un petit sourire moqueur aux lèvres, tous ses muscles crispés.
"Alors, on a perdu sa proie ?"
Saër vit rouge, sortant à nouveau son couteau, s'apprêtant à se jeter sur Laèl, mais un éclair blanc rasa de près a tête. Il se baissa, esquivant de justesse la grande lame qui lui coupa une mèche au passage. Il regarda les cheveux retomber à terre en fronçant les sourcils, déconcerté, puis se retourna pour voir l'attaquant. C'était Faldhur, redevenu humain, qui faisait des moulinets avec son épée en faisant rouler son épaule comme pour la détendre.
"J'ai toujours détesté qu'on s'attaque aux chats, surtout quand le chat en question, c'est moi..."
Saër serra les dents en le menaçant du regard, quand il vit Laèl fuir à son tour. Il ne le coursa pourtant pas : il risquait à présent sa vie...

Laèl arriva à l'auberge de Cerf-Blanc, essoufflé, enlevant son arc de son épaule. Layla l'accueillit avec un air pressé, lui prêtant une cape pour cacher son visage, prenant l'arc pour le rentrer et aller le ranger dans la chambre treize. Il rentra, épuisé, s'asseyant sur une chaise. Falhen le rejoint, l'air inquiet.
"Où est Faldhur ?
-On a eut un petit problème sur la route, les Bandits Corbeaux doivent trainer dans les environs...", expliqua Laèl entre deux long soupire.
Falhen s'assit à côté de lui, pas vraiment plus rassuré, bien au contraire. Quand un autre Clan de Bandit de la région venait, ils avaient tendance à les accueillit avec le sourire, sauf les Bandits Corbeaux. Eux n'étaient que des brutes, il n'avaient pas put signer d'accord de paix pendant le combat contre le roi. Il se gratta la tête, peu rassuré par cette nouvelle...

Après avoir courru pendant d'interminables minutes,
Lyly s'arrêta sur le bord d'un chemin. Elle ne voyait plus le dénommé Saër, ni d'ailleurs Laèl et Faldhur. La jeune femme était perdue. Elle aurait pu rentrer au château, mais par orgueil, elle ne le fit pas et s'assit donc par terre en soupirant. Lyly détacha la bandelette de cuir qui retenait sa tresses et celle-ci
se défit en libérant ses cheveux bouclés.

La rue où se trouvait Lyly était tout aussi calme que celle où elle avait fait la malheureuse rencontre de Saër. Tout à fait calme, vide, ne laissant place qu'aux bruits du travail quotidien des femmes au foyer. C'était une rue en terre battue une fois de plus, signe que la jeune princesse n'était pas aux environs de son château, ni même près de la rue qui menait à la sortie sud du village. C'était un endroit tout à fait calme, où l'on voyait parfois passer une ou deux personnes très pressées qui ne s'arrêtaient même pas, ne serait-ce que pour aider la jeune fille à retrouver son chemin. Aucun bruit ne trahissait autre chose dans le coin, Lyly avait dû partir bien loin car l'on entendait ni même les coups acharnés de Saër et Faldhur, ni même l'excitation habituelle des gens de l'auberge de Cerf-Blanc, et encore moins le dur travail des laboureurs.
Tout semblait un peu désespéré pour la jeune fille quand quelqu'un passa enfin d'un pas lent et hésitant, sans vraiment regarder Lyly. Il s'arrêta au milieu de la rue en croisant les bras, regardant à droite et à gauche d'un air perplexe. Il semblait attendre quelqu'un depuis un moment déjà, très certainement qu'il avait attendu dans la rue d'à côté. Il portait une cape claire à capuche pour cacher son visage et ne cessait de tripoter un pan de celle-ci d'un air anxieux.

Lorsque quelqu'un daigna enfin s'arrêter, Lyly se leva,
faisant bien attention de remettre sa capuche sur sa tête.
Ainsi, elle s'avança vers la personne qui cachait également son visage.

- Pardonnez-moi, je suis perdue et j'aimerais savoir comme me rendre à... l'auberge du Cerf-blanc?

L'inconnu capuchonné se retourna en sursaut en entendant les bruits de pas, découvrant la jeune femme qui, elle aussi le visage caché, s'approcha de lui l'air perdue. Il ne sembla pas vraiment bien à l'aise, piétinant sur place d'un air légèrement pressé et très gêné.
"Pardonnez-moi, je suis perdue et j'aimerai savoir comment me rendre à... L'auberge du Cerf-Blanc ?
-L'auberge du Cerf-Blanc ?", répéta-t-il avec surprise.
Il avait une voix relativement douce, assez jeune et qui confirma aussi le fait qu'il devait être un homme. Il se détendit quand Lyly annonça ce qu'elle souhaitait retrouver, et tenta même en penchant la tête sur le côté de voir le visage de la jeune fille, n'y parvenant visiblement pas. Il arrêta de piétiner sur place en continuant d'un air plus calme et rassuré :
"Et bien je pense que nous allons au même endroit, vu que celui que j'attendais n'est pas venu..., fit-il d'une voix un peu timide malgré tout. La Grand Rue doit être quelques quatre rues plus loin vers là-bas", termina-t-il en indiquant un direction.
Il regarda une dernière fois Lyly avant de partir lui-même dans cette direction, cherchant la personne justement qu'il attendait depuis très certainement un bon moment.

La jeune femme fût surprise qu'il aille au même endroit qu'elle et
se demanda si cet homme était un bandit comme son frère, Laèl et Faldhur. Elle le suivit à quelques mètres de lui pour ne pas le déranger, par politesse. Ils arrivèrent bientôt devant l'auberge e Lyly se sentie stupide de ne pas l'avoir trouvé.

(Bon, j'en profite pour répondre un max cette nuit parce qu'à partir de demain soir j'aurai plus trop l'occasion de répondre à tous mes RP d'un coup.)

L'homme arriva devant l'auberge, mais avant d'entrer, il regarda par la fenêtre prudemment. Il fit un petit signe à Layla qui se dépêcha de venir lui ouvrir, un verre encore en main, semblant très surprise et même heureuse.
"Lod ! Mais qu'est-ce que tu faisais pendant tout ce temps bougre d'âne !
-Désolée Layla, s'excusa ledit Lod, l'air gêné.
-Mais entre donc !"
Elle le traina à l'intérieur et, se retournant, vit Lyly, elle aussi capuchonnée. Elle la reconnu malgré tout grâce à la longue tresse qui pendait sur son épaule, magnifique chevelure doré caractéristique de la jeune fille.
"Lyly ! Je me demandai où tu étais ! Dépêche-toi d'entrer toi aussi, il y a quelqu'un qui se fera une joie de te revoir !"
Elle ressorti, prenant Lyly par la main pour l'inciter à entrer à son tour, un sourire doux aux lèvres.

(Ohhh okay Sad

)

La jeune femme entra dans l'auberge, incitée par la main
de Layla. Quelqu'un se ferait une joie de la revoir? Elle fronça les sourcils, intriguée, puis se décida à enlever sa capuche de sa tête.
Son geste la décoiffa légèrement, mais elle gardait toujours cette beauté royale que nombreuses femmes lui enviaient.

- Quelqu'un m'attend? demanda-t-elle, dubitative.

La princesse sembla assez surprise. Layla sourit, s'imaginant quelle serait sa surprise quand elle découvrait non seulement qui l'attendait, mais pourquoi. La jeune fille fronça les sourcils, très certainement réfléchissant précisément à qui pouvait l'attendre. Elle enleva sa capuche d'un geste plein de grâce, découvrant son beau visage. Le jeune homme capuchonné, qui s'apprêtait à enlever lui aussi sa capuche, se stoppa, très surpris, reconnaissant sans difficulté la princesse.
"Quelqu'un m'attend ?", fit la jeune fille tout en réfléchissant.
Layla sourit en direction du jeune homme qui se gratta la tête sous sa capuche en haussant les épaules. Elle s'approcha des escaliers, assez amusée, regardant en haut des trois marches si personne n'attendait, monta un peu et regarda au bout du couloir. Elle sembla apercevoir quelqu'un, celui qu'elle cherchait très certainement, lui faisant signe de venir de la main.
"Falhen ! Lod est arrivé !
-Hein ?"
On entendit des bruits de pas pressés dans les couloirs. Layla se décala, laissant passer Falhen qui eut du mal à ne pas sauter au cou dudit Lod pour l'étrangler.
"Toi !
-Euh..."
Lod rentra la tête dans les épaules quand Falhen lui donna un coup sur la tête.
"Ça fait combien de temps que t'es parti ?! Au moins un an de plus que prévu !
-Deux mois Falhen...", corrigea Lod d'une petit voix.
Falhen lui sauta à moitié dessus, faisant tomber sa capuche pour lui frictionner les oreilles. C'était une jeune homme blond aux yeux très clairs, d'un joli bleu pâle. Et qui plus est... Il ressemblait comme deux goutes d'eau à Falhen. Si on ne comptait pas qu'il avait pas la même couleur de cheveux, ni la même couleurs d'yeux, qu'il avait la peau un peu plus foncée et un sourire timide ou un air gêné, ils se ressemblaient vraiment beaucoup. Layla lâcha un petit rire avant d'aller séparer Falhen du pauvre jeune homme.
"Laisse-le un peu tranquille, il est arrivé avec quelqu'un d'autre.
-Pardon ?"
Falhen secoua un peu la tête pour remettre ses cheveux en place, et quand Layla l'eut lâché, se retourna vers la personne en question. Il écarquilla les yeux.
"Lyly !"
Il sembla ne plus savoir où se mettre, au grand amusement des deux autres.
"Mais... Je croyais que tu ne voulais plus revenir...", hasarda-t-il, ne sachant que dire de plus.

Lyly suivit tout l'échange entre le dénommé Lod et son frère.
Elle ne comprenait pas vraiment, mais remarqua l'étrange ressemblance entre les deux hommes et s'en étonna en lançant un regard interrogateur à Layla.

"Lyly! Mais... Je croyais que tu ne voulais plus revenir..."

La jeune femme se retourna vers Falhen et eu un air gêné,
presque mal à l'aise.

- J'ai fuis le château...

Layla cligna des yeux en remarquant le regard interrogateur de Lyly. Elle ne semblait pas comprendre cette ressemblance entre Lod et Falhen, et la jeune tavernière trouva cela assez amusant. Cependant, elle n'eut pas le temps de répondre, car la jeune fille se tourna vers son frère pour lui répondre :
"J'ai fuis le château..."
Falhen écarquilla les yeux. Il n'aurait jamais pensé que sa sœur aurait fuit le château, surtout pour revenir ici alors qu'ils s'étaient disputés un peu plus tôt. C'était tout à fait illogique, mais d'un autre côté il n'était pas dans la tête de la jeune fille. Il se contenta alors de sourire, comme soulagé, se détendant totalement.
"Et bien bienvenue dans le Clan, Lyly...", fit-il, bien décidé lui-même à ce qu'elle reste.
Lod releva un sourcil, très surpris, mais Lyla lui coupa court en le poussant en direction des trois marches menant à l'étage, lui chuchotant des sortes d'instructions avant de redescendre, l'air amusée, allant s'installer derrière son bar pour ranger des verres d'une manière tout à fait innocente.

"Et bien bienvenue dans le Clan, Lyly..."

La jeune femme haussa d'abord les sourcils, surprise qu'il l'accepte
comme cela, sans rechigner, puis afficha un vrai beau et grand sourire.
Lorsque Lod s'en alla à l'étage, elle le suivit du regard jusqu'à ce qu'il disparaisse. Elle se retourna vers son frère.

- C'est un membre de votre clan? fit-elle, faisant allusion à Lod.

Lyly sembla surprise, mais haussa les épaules. Puis un grand sourire éclaira alors son visage, au grand amusement de Falhen qui pensait bien que cela lui ferait plaisir. Puis quand il vit qu'elle regardait Lod, il se tourna à son tour, curieux de savoir précisément ce qu'elle regardait.
"C'est un membre de votre Clan ?"
Falhen cligna des yeux, se retournant vers elle. Lod ? Un bandit ? Il réfléchit intensément, comme ne sachant pas que répondre. Il lança un regard incertain vers Layla qui leva les yeux au ciel pour lui montrer qu'elle-même n'en savait rien. Il se gratta la tête, puis finalement répondit d'une voix hésitante :
"Pas réellement... On va dire qu'on ne sait pas vraiment qui il est précisément, son passé est très flou... Il a juste été remarqué parce qu'il me ressemblait alors on le couvre auprès des gardes."
Il réfléchit encore un bon moment. D'un autre côté, il n'avait jamais vraiment cherché à savoir qui était Lod. Pour lui, du moment qu'il restait sincère, cela lui allait, et d'après sa nature il ne pouvait qu'être sincère en plus de trop gentil. Le jour même où ils s'étaient rencontrés, Lod s'était montré trop confiant et amical, non pas à cause de la ressemblance - il n'avait remarqué ceci que récemment - mais par naïveté, comme à l'accoutumer. Falhen abandonna ses réflexions, poussant un long soupire en secouant lentement la tête.
"Non, je ne sais pas du tout qui il est, c'est juste un homme de passage en clair. Et, de toute manière, il nous est assez utile."
Il sourit, assez indifférent à le connaitre ou pas.

"Non, je ne sais pas du tout qui il est, c'est juste un homme de passage en clair. Et, de toute manière, il nous est assez utile."

La jeune femme hocha la tête, comme pour dire qu'elle avait comprit. Elle chercha un moment Laèl ou bien Faldhur du regard, mais ne les vit pas.

- Ce soir je ne dormirai pas ici, la garde est à ma recherche et
ils risques de débarquer à l'auberge si j'y suis.

Lyly hocha la tête pour afficher sa compréhension. Puis, balayant la salle du regard, elle parut soudainement plus sérieuse encore, voire anxieuse. Falhen, voyant cela, la regarda, attentif, comme attendant de savoir ce qu'elle voulait.
"Ce soir, je ne dormirai pas ici. La garde est à ma recherche et ils risquent de débarquer ici si j'y suis."
Falhen fronça les sourcils, peu convaincu. De son côté, Layla, qui avait tout écouté, lâcha un petit rire amusé qui attira l'attention du jeune homme. Celui-ci eut un sourire complice, semblant avoir une idée en tête, ou plutôt, semblant s'être rendu compte de quelque chose qu'il aurait dû voir depuis un moment.
"Tu peux bien rester : si personne n'a trouvé notre base, il y a bien une raison. Et que tu restes ou pas, de toute manière, ils viendront tenter de chercher ici quand même. Il vaut mieux que tu sois avec nous, tu seras plus en sécurité."
Layla hocha la tête, puis ajouta avec une lueur moqueuse dans le regard.
"Et si tu ne restes pas, j'en connais qui vous vouloir te suivre de toute manière..."
Falhen se tourna brusquement vers elle, l'air indigné, provoquant les rires de la tavernière qui tourna le dos comme pour éviter le regard noir qu'il lui lançait à présent.

"Tu peux bien rester : si personne n'a trouvé notre base, il y a bien une raison. Et que tu restes ou pas, de toute manière, ils viendront tenter de chercher ici quand même. Il vaut mieux que tu sois avec nous, tu seras plus en sécurité."

Voyant le sourire complice de Layla et de Falhen, Lily fronça une fois de plus les sourcils. Décidemment, elle ne comprenait rien de ce qu'il se passait ici.

"Et si tu ne restes pas, j'en connais qui vont vouloir te suivre de toute manière..."

Elle regarda Layla, d'abord surprise qu'elle dise une telle chose, puis
regard son frère et rougît légèrement. Ainsi Falhen tenait à elle?
D'autres la suivraient?

- J'espère seulement ne pas vous gêner en restant ici... fit-elle à voix basse.

Falhen lâcha un long soupire, relevant la tête d'un air dédaigneux.
"Prépare plutôt une chambre à ma sœur au lieux de rire, grogna-t-il.
-J'avais oublié à quel point tu détestais travailler, fit-elle en levant les yeux au ciel. Comment tu as réussis à atteindre un niveau proche du chef des bandits déjà ?
-En faisant chier le chef, justement."
Falhen se retourna vers les escaliers où Faldhur était apparu. Celui-ci lâcha un petit rire moqueur, passant une main fatiguée dans ses cheveux de jais. Layla lâcha un rire bruyant.
"Certes, j'avais aussi oublié ça, répondit l'aubergiste avant de se diriger vers le bar où elle avait rangé des clés.
-Tu sais pas à quel point je te hais", fit Falhen en faisant la moue.
Faldhur répondit d'un rire narquois, s'asseyant sur la dernier marche du petit escalier avec un petit sourire en coin.
"Oh, toi qui t'étais juré d'être mon ami de toujours, fit-il d'un air faussement attristé.
-Tait-toi !", grogna Falhen.
Après un petit moment de silence, cependant, ils rirent de bon cœur, amusés. Layla revint à ce moment là, une clé en main.
"Au lieu de rire, menez donc ta sœur à sa chambre, bande de fainéant !", fit-elle en donnant la clé à Falhen.
Falhen leva les yeux au ciel puis se tourna vers Lyly avec un petit sourire en coin.
"Tu viens ?"

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