Tue-moi, sauve-nous... [Libreuh]

-Bin je sais pas comment on accouche quelqu'un moi!

-Moi je sais...
Depuis le début de sa grossesse, Layla avait décidé d'accoucher seule. Pour ne pas qu'on remarque la paleur de son bébé, pour ne pas qu'on voit ses yeux rouges lorsqu'il les ouvrirait. D'ailleurs, Layla ignorait comment elle le nourrirait. Elle savait sa poitrine emplie, mais sans savoir de quoi elle l'était...
Elle ferma les yeux puis prit une grande inspiration.
-J'ai besoin d'un sceau, de l'eau chaude, des linges que tu peux tacher de sang, une débarbouilette froide, un miroir.. Euh... une paille... Un évier d'eau tiède... Du savon, une serviette... Oh mon dieu...
Elle s'en était toujours crue capable mais maintenant..

Éthienne était déjà parti chercher ce qu'elle avait demandé. Il revint assez rapidement.

Elle voulut se lever mais en fut incapable.
-Des ciseaux... pour le cordon... Et une chambre...
Elle essuya ses joues.

Il la transporta ainsi que tout ce qu'elle avait demandé dans sa chambre.

Elle renifla.
-Et laisse-moi toute seule...
Elle détourna la tête. Elle ne voulait pas qu'il voit cela..

-Mais...
Il soupira.
-D'accord. Je reste dans la pièce à côté alors.

-Ne viens pas... Tant que je ne t'appelerai pas, ne viens pas...
Son visage se déforma sous la douleur.
Son pantalon était mouillé... Et elle ne pouvait pas dire depuis quand.

Il hocha la tête et sortit.

Deux heures plus tard, à cinq heures, Layla commença à gémir. Les contractions devenait de plus en plus insupportables.
Trois heures plus tard, huit heures, elle commença à crier. Quel mal de chien !
À onze heures, le col n'était pas encore assez dilaté pour commencer le travail. Elle en avait marre... Elle avait seulement envie de dormir... Mais on l'avait averti : c'était long accouché d'un premier bébé, surtout à son âge.
À une heure et demi du matin, elle sentit que ça y était. Elle commença à pousser. Elle eut une pensée pour Éthienne. Dormait-il ? À quoi pensait-il ?
Elle espérait qu'il ne s'inquiètait pas...
À 3hrs pile, un cri qui n'était pas de Layla fit son entrée.
Layla, pleurante, essuya doucement les joues de sa fille. La pauvre petite était vraiment vraiment très petite, pâle mais couverte de sang...
Quand elle eut expulser le placenta, couper le cordon ombilical en enlever toutes les sécretions des voix respiratoires de son bébé, vérifier qu'elle avait 10 doigts et 10 orteilles, qu'elle avait les reflexes nécessaires, elle osa enfin prononcer son nom.
-Éthienne...
Elle était si fatiguée...
Elle avait autour de ses hanches une serviettes tâchée de sang. Dans le sceau, le placenta. Les linges étaient tâché aussi. On aurait presque dit un abattoir..

(voir qu'elle s'est accouchée elle-même. Vive le fantastique^^)

Il l'avait entendu hurler, mais il n'avait pas bronché. Elle lui avait demandé de ne pas entrer tant qu'elle ne l'aurait pas appelé. Il était donc resté debout contre la porte durant tout ce temps. Quand elle l'appela, il ouvrit la porte à la volée et l'odeur du sang le saisit. Il sentit ses pupilles se dilater et il plaqua sa main violemment contre sa bouche et son nez. Se calmer. Il devait se calmer.

(Eil c pas fantastique :O J'ai recueilli plein de témoignage sur le net de femmes qui l'avaient fait :O )

Elle, elle trouvait cela écoeurant.
-Je sais... Je...
Elle tenait ce qui semblait être un boudin de serviette dans ses bras.
-Tu peux aller... Remplir l'évier d'eau tiède... S'il-te-plait.

(oh my god!!! Je croyais que ça se faisait que dans l'ancien temps... J'vais me coucher plus intelligente à soir)

Il se dépêcha de sortir. C'était épouvantable. S'il avait su qu'il y avait autant de sang lors d'un accouchement, il l'aurait emmenée à l'hopital.

( lolll ! Des fois yen a qui sont trop pressés de sortir )

Avec les serviettes humides, elle se lava du mieux qu'elle le put en une minute. Elle se leva et, toujours avec sa serviette bien attachée autour de la taille, se dirigea dans la maison vers le bruit. Un petit cri sorti de la gorge de son bébé qu'elle avait enmitoufler (Wtf comment ça s'écrit ça !!) dans la serviette. Elle devait le laver, la pauvre était toujours couverte de sang frais.
Layla était pâle mais ça n'avait rien d'étonnant après tout ce sang de perdu.

Éthienne préféraitt rester le plus loin possible de Layla et de l'enfant. C'était de plus en plus difficile de resister.

(Emmitouflé)

(Yes madame, jsuis allée vérifier aussi )
((Tes vampires, ils ne mangent que du sang ou il peuvent prendre d'autres choses ?))

-Éthienne ?... Tu as fait coulé de l'eau ??
Elle n'arrivait pas à le trouver...

(Que du sang *W*)

L'eau... Il avait oublié.
-Euh... non...

Elle rit un peu. Elle était fatiguée.
-D'accord... J'ai trouvé une salle de bain. Merci quand même. Si tu trouves le sang trop écoeurant, tu n'as pas à le faire mais tu m'aiderais si tu jetais les draps sales... Dans la chambre.
Elle ouvrit les robinet jusqu'à une température qui lui semblait agréable. Elle y déposa sa fille doucement. Elle entreprit de la laver ainsi.

Éthienne déglutit. Il entra dans la chambre. La fraîcheur étiat moins grande. Il se dépêcha néamoins de sortir avec les draps tâchés et de mettre ceux loin de lui, dans la poubelle dehors.

Lentement, Layla passait ses mains sur la peau douce du tout petit bébé qui n'avait pas encore ouvert les yeux. Lentement, la peau se dégageait du sang et devenait plus pâle. Plus douce...
Le bébé était beau comme tout...

Éthienne de rester un peu dehors. L'air frais vidait ses poumons de l'odeur du sang et il sentait peu à peu sa soif diminuer.

Après avoir terminé ce bain improvisé, elle lava de son mieux le lavabo puis enroula sa fille dans une serviette. Elle appercut Éthienne à la fenêtre et se dirigea vers la porte d'entrée. Elle l'ouvrit et le regarda un instant, son bébé dans les bras. Le bébé était un peu agité..

Éthienne se retourna et regarda l'enfant. Dès le premier regard, il avait compris.

-Ce... Ce n'est pas possible... fit-il dans un murmure.

Elle haussa les sourcils puis sourit.
-Je... J'ai suivi des cours... sur le net...
Elle croyait qu'il parlait du fait qu'elle avait bel et bien réussi à faire naître son bébé.

Il hocha de la tête, toujours sous le choc.

-Je peux te poser une question?

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