Pv Calie !! <3

Je rêve ou les mecs on toujours qu’une seule idée en tête. Je soupirai en levant mes yeux au ciel. J’aurais du y penser plus tôt.

- Bravo champion, personne ne va s’apercevoir de rien en découvrant le contenu du bureau du président sur le sol, dis-je avec sarcasme

Bien que l’idée de continuer à l’insulter me plaise vraiment, je pris ses paroles en considération. Finalement il n’était pas si difficile de le vaincre. Je laissai tomber les deux bretelles de ma rode dévoilant une partie de mon soutien-gorge en dentelle, puis pris un air sérieux mais séduisant

- J’ai une condition.

- Oh, et personne ne va s'apercevoir de rien non plus lorsque le président découvrira que son précieux document n'est plus à sa place...

Je m'assis sur le coin du bureau et déserrai un peu ma cravate en laissant courir sur la demoiselle un regard appréciateur.

- Condition ? Je ne amrchande pas, d'habitude. Mais dis toujours...

Après tout. Si cela pouvait être avantageux pour moi... Après, je n'avais qu'à la neutraliser, prendre le document et m'enfuir. Ça ne devrait pas être bien difficile. Elle restait quand même une fille, bien que je savais parfaitement que je ne devais pas la sous-estimer.

son regard sur moi m'énervait un peu, mais au moins de cette manière j'avais son attention.

- C’est assez simple, je fais ce que tu veux, si on s’entend pour dire que le document n’était malheureusement pas la. Vois-tu comme je pense à toi aussi? De cette façon, ce n’est pas comme si tu avais échoué à ta mission, et je réussis la mienne du même coup.

Je le regardai sérieusement. Je connaissais malgré tout bien son genre, il pouvait facilement accepter et ne pas respecté sa parole. J’allais devoir inclure un élément de chantage.
je m’approchai de lui lentement en le regardant dans les yeux.

Je pris le temps de la regarder attentivement, soutenant son regard, l'air d'évaluer le pour et contre. C'était à la fois intelligent, et stupide, comme idée. Mais un petit côté m'intéressait, cela dit.

- Je crains que le fait de ne pas ramener le document, même s'il n'était supposément "pas là" ne soit considéré comme un échec. Certes, malgré tout, ton plan m'intéresse.

Je croisai les bras en la regardant, cette fois souriant en coin. J'avais ma petite idée.

- Et ce marché, que je fais, présentement... Est-ce que tu en vaux la peine ?

Je soupirai intérieurement. Ne se la fermera-t-il jamais.

- Oui bon, c’est toujours mieux que rien. répondis-je à sa première question

Pour la deuxième ma simple parole ne le satisferait pas. Je me tournai dos à lui, glissant lentement la fermeture éclaire situer sur le côté de ma robe jusqu’en bas, laissant tomber le tissus à mes pieds.

- À toi de juger.

- Oh mais pour ça... Il faut que tu en dévoiles plus...

Je posai doucement mes mains sur sa taille et l'attirai à moi. Je l'installai sur mes genoux, alors que j'étais toujours assis sur le bureau. Mes mains glissèrent avec douceur sur ses cuisses, remontèrent sur sa taille en direction de sa poitrine encore cachée par le soutient-gorge. Mes doigts courraient sur sa peau, douces caresses sensuelles, mes lèvres se posaient sur ses épaules dénudées, se logeaient au creux de son cou, mon souffle chaud contre sa peau.

Je résistai un peu, de peur de perdre le contrôle, il faut dire que malgré son attitude méprisable, je n’étais pas 100% contre son idée. Je posai ma main sur ses doigts, puis remontai se menton de manière à ce qu’il me regarde

- Tu ne vas pas plus loin, sans promettre de faire comme je le dis. Si tu veux en voir plus, il faut me donner ta parole

Non mais y’a des limite à se faire marcher sur les pieds. De toute façon, la dureté que je ressentais sous mes fesses me confirmait bien qu’il voulait en effet aller plus loin. Je pris toutefois la peine d’enrouler mes jambes autour de lui, de manière à me positionner complètement face à lui, et à réduire la distance entre nos corps.

- D'accord, d'accord... Je te le promet.

Je collai ma bouche à la sienne le temps d'un long baiser passionné. Malgré les circonstances, et la sitation actuelle, on pouvait néanmoins percevoir des nuances tendres dans mes baisers, dans mes gestes et mes caresses. Passer mes mains dans son dos pour dégraffer son soutient-gorge ne fut pas chose aisée. Mais j'avais l'habitude de crocheter n'importe quoi, serrures, cadenas, bref. Alors ce n'est pas un simple sous-vêtement qui allait m'arrêter. C'était quand même bien plus simple que désamorcer une bombe !

Je souriais légèrement en retrouvant sa bouche pour un autre baiser, étrangement, j’en redemandais. Quelle que minute plus tôt j’étais déterminer à en finir le plus vite possible, mais le contact de son corps m’avais persuadé du contraire. Je déboutonnai sa chemise délicatement, tout en restant bien concentré sur sa bouche. Alors que je terminais d’y enlever son haut, je collai ma poitrine contre son torse, baisant son cou juste avant de revenir sur ses lèvres.

Je laissai tomber mon veston et ma chemise en bas du bureau, avec le soutient-gorge de la demoiselle. Sans cesser de l'embrasser - j'aimais le contact de ses lèvres, leur goût contre les miennes - je lui enlevai le dernier vêtement qu'elle portait, c'est à dire sa culotte. D'une main, je détachai alors la ceinture de mon pantalon.
Ahh... Le subtil mélange des langues. Elle avait beau dire, c'était bien. C'était plaisant. On avait chaud tous les deux, on était là, à s'embrasser, notre désir accentué par la sensation du corps de l'autre tout près, si près.

Je plaçai une de mes mains sur son torse muscle, alors que l’autre s’afférait à le débarrasser de son pantalon. Il n’y avait pas à dire, il était vraiment beau. Je fermai mes yeux un moment profitant de nos baisers, puis les rouvris pour me remettre debout, afin de le débarrasser complètement de ses vêtements, envoyant son pantalon, chaussures et sous-vêtement valsé au fond de la pièce. Je tirai sa main le forçant à se lever, pour mieux coller mon corps nu contre le sien. J’avais si chaud, mais la sensation était au combien agréable.

Sur le coup, il n'y avait plus qu'elle qui comptait. J'avais un peu oublié que n'importe qui pouvait débarquer à tout moment et nous surprendre. De toute façon, ça ne semblait pas vraiment parti pour ça, il serait vraiment étonnant que quelqu'un monte au bureau pendant la soirée.
Debout, étroitement collé à elle, je mis mes deux mains dans le bas de son dos et restai ainsi immobile, seulement à l'embrasser. C'est fou, lorsque l'on commence à pleinement s'abandonner aux sensations, à quel point on peut oublier que l'autre est ennemi. Je finis par l'allonger, délicatement, sur le bureau. Je pris quelques secondes pour caresser ses cheveux, laissant un réel sourire se dessiner sur mes lèvres. Debout au bout du bureau, le bassin de la demoiselle dans le vide pour me faciliter la tâche, je commençai à aller agacer son entrejambe du bout des doigts.

Lorsque mes yeux croisa les siens, je lui souri sincèrement. Je relâchai ma tête vers l’arrière et laissai échapper un soupire de plaisir alors que je sentis ses doigts me caresser. J’étirai ma main pour attraper une des siennes, la gardant captive pendant que je profitais de la sensation de bien être qu’il me procurait. J’oubliai rapidement tout, ne me concentrant que sur lui, son corps, et ses lèvres.

J'entremêlai mes doigts aux siens, sans enlever ce sourire de mon visage, ni sans même en avoir envie.
Comme on dit... Sourire à son ennemi ne met pas fin au combat. Se divertir avec son ennemi ne met pas fin aux hostilités. Et pourtant, je ne pensais plus du tout à nos différences. Je ne pensais qu'à l'instant présent. Celui où nos corps ne firent plus qu'un. Au moment même où j'entrai en elle, avec autant de douceur que je l'aurais fait avec n'importe qui d'autre. Car on dit aussi « Traite tes amis comment s'ils pouvaient devenir tes ennemis, et traite tes ennemis comme s'ils pouvaient devenir tes amis. ». Tant de citations. Laquelle croire ? Aucune idée. Je pense simplement que suivre son coeur peut nous permettre de prendre la bonne décision.

Alors que ma respiration augmentait de manière démesuré, je respirais bruyamment sans jamais désenlacer nos doigts. C’est comme si j’avais arrêté de penser à tout, mis à part l’instant présent. Je refermai mes jambes contre lui pour augmenter encore plus la proximité et laissai échapper de longues plaintes. Je pris quand même note qu'il était préférable que cette expérience reste secrète.

Après quelques mouvements de va-et-vient, je me penchai sur elle pour aller chercher ses lèvres et l'embrasser.

- Doucement... murmurai-je avec un sourire, jetant un coup d'oeil vers la porte, il ne faudrait pas que quelqu'un nous entende...

Je l'embrassai une seconde fois puis me redressai pour pouvoir continuer mes mouvements, une main posée sur sa cuisse, l'autre tenant toujours la sienne. Personne ne devait savoir ce que nous étions en train de faire. Mais je ne m'inquiétais pas là-dessus.

Je fis de mon mieux que rester discrète, mais m’échappai quelque fois. Oui bon, ce n’est quand même pas de ma faute. Un sourire était imprimé sur mes lèvres alors que je fermai les yeux en inspirant fortement, l’excitation et le plaisir grimpant rapidement vers son comble. Je tirai sa main dans la mienne sur ma poitrine, sans lâcher ses doigts, et le rythme accéléré de mon cœur se fessait facilement sentir. Je me relevai un peu sur mes coudes afin d’être assez près pour joindre nos lèvres une fois de plus.

Je ne pouvais pas lui en vouloir, j'avais moi-même un mal fou à contenir tous mes gémissements. Je me serais volontier laissé aller si je l'avais pu. Oui, je peux gueuler à fond quand je veux, je vous jure. Ma main contre sa poitrine, je pu percevoir les battements éffrénés de son coeur. Cela me fit sourire encore plus. Pour l'aider, je me penchai, et mêlai nos langues, l'embrassant avec ferveur. La soirée était plus amusante que je le croyais. Je pensais que ce serait ennuyant, facile... Que je n'aurais pas grand chose à faire. En réalité, je crois qu'il s'était produit tout le contraire de ce à quoi je m'attendais. En tout cas, ce n'est pas moi qui aurait cru que je coucherais avec une aussi belle demoiselle durant cette mission !
Détachant nos lèvres pour laisser échapper une légère plainte rauque, je rejetai un peu la tête vers l'arrière, le souffle de plus en plus rapide, haletant, soupirant régulièrement alors que j'atteignais enfin le summum, le point de non-retour.

Mes jambes tremblaient et je du poser une main sur ma bouche pour atténuer mon cri alors que j’atteignais l’extase. Je ne le quittai pas des yeux alors que je respirais bruyamment tentant de retrouver un rythme normal, je posai un dernier baiser sur ses lèvres avant de me décoller un peu pour reprendre mon souffle. Bordel que c’était bon. Il y avait longtemps que quelqu’un avait réussit à me donner autant de plaisir. Quelqu’un dont j’ignorais toujours la véritable identité, et qui était vraisemblablement mon ennemi.

Je me fis une petite place à ses côtés sur le bureau - vive les commodités d'être président, les bureaux sont larges ! - et m'étendit près d'elle. Je glissai un bras autour de sa taille, mon menton contre sa nuque, et reprit lentement mon souffle. Je n'avais plus envie de bouger de là, moi. On avait encore la paix pour deux ou trois heures, ça je l'avais bien calculé. La soirée était loin d'être terminée. Et puis, on était drôlement bien, en ce moment. C'est pourquoi je pris tout mon temps pour me calmer, souriant.

Je serrai mes bras contre son corps, et emmêler nos pieds alors que ma tête allai se déposer au creux de son cou. Lorsque je fus assez calmer pour parler, j’osai briser le moment que pour placer une parole

- Comment t’appel-tu au fait dis-je en riant doucement contre son torse

J’avais un peu peur du dénouement à venir de la soirée, mais je refusais d’y penser pour le moment.

Je ris à mon tour et baissai les yeux vers elle. Pendant quelques secondes, je semblai hésiter, puis je déclarai:

- On m'appelle souvent Phoenix. C'est mon nom d'agent. Et aujourd'hui j'étais Mike. Tout comme hier j'étais Gabriel. Mais tu peux m'appeler Dylan.

Je me penchai un peu pour atteindre son oreille.

- Mais chuuut... C'est un secret, murmurai-je à son oreille, avant de me décoller et rire à nouveau.

J'avais décidé de lui donner mon vrai prénom. J'ignore royalement pourquoi j'avais décidé cela, malgré que je ne lui faisais pas encore totalement confiance. Elle était jusqu'à maintenant la seule à le savoir, outre quelques personnes de mon entourage, qui étaient très proches de moi depuis longtemps.

je ne pu m’empêcher de sourire avant de coller mes lèvres contre les siennes une nouvelle fois

- J’ai le même genre de problème. Je me suis même déjà appeler Ingrid. Beurk. mais je garde ton secret si tu gardes le mien.

je pris ensuite un air sérieux en le regardant, et fini par compléter ma phrase.

- Enchanté Dylan, je suis Alyssa. Dis-je le sourire aux lèvres, avant de replacer ma tête à l’intérieur de son épaule

- Alyssa.... répétai-je d'un ton doux.

J'aurais pu lui dire qu'elle n'avait rien à craindre. Qu'avec moi, son secret était des mieux gardés. Je n'avais nullement l'intention de le dire, à quiconque, j'ai d'autres buts dans la vie que de raconter à tout le monde tout ce qu'on peut me dit. Contrairement à certaines personnes qui y prennent drôlement plaisir... Mmm.
Mais je n'avais pas besoin de dire tout ça. Je n'avais pas besoin de l'exprimer avec des mots. Parce que je ne fis que l'embrasser, et plonger mon regard dans le sien pour lui sourire sincèrement. Et ça voulait déjà tout dire.

- Au final, ce n'était pas une mauvaise soirée.

Je levai une main pour caresser distraitement ses cheveux.

- Oh, au fait... Tu as un sacré coup de talon !

Oui, il faut dire que mon entrejambe l'avait assez bien expérimenté, bien malgré lui, et il n'avait pas du tout apprécié la chose.

J’échappai un petit rire et lui frappa doucement le torse

- Je suis contente de voir que j’ai rien endommagé dis-je avec un air moqueur

Je me relevai finalement affin d’enfiler mes sous vêtements et vint me repositionner sur le bureau en le regardant (Dylan la, pas le bureau…) d’un air sérieux

- Si quelqu’un apprend quoi que ce soit, on est dans la merde jusqu’au cou.

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