Orpheline [Pv Aiichaku]

Invité

14 Aout 2001
Une journée très importante pour Sally, qui fêtait son neuvième anniversaire. Une journée où ses parents l'ammenèrent au cinéma. Elle était toute heureuse lorsqu'ensemble, ils quittèrent la maison. Ce qu'elle ignorait était que seulement elle reviendrait chez elle, ce soit là. Le film fut génial, pour elle, car ses parents c'étaient un peu ennuter. Mais que pouvait-on refusé à la petite fille kawaii qu'était Sally? Elle était jeune, le visage enfantin, les yeux noisettes et de longs cheveux bouclés chocolat. Puis, des cris de paniques retentirent dans le centre commercial où se trouvait le cinéma. Un jeune homme, à peine âgé de onze ans tenait un fusil. Il semblait perdu et désapoiter. Que faisait-il ainsi? Tout ce que Sally savait était qu'il tira deux coups de feux. Quelque instant plus tard, son père et sa mère était tout deux aux sols dans une mare de sang... Aucune larme ne vint. Elle semblait, figé dans le marbre. Aucun cri, aucune larme, rien. Mais jamais le jeune homme pourrait oublier le regard haineux qu'elle lui avait lancé à cet instant précis.

14 aout 2009
Voilà huit ans qu'elle voyage de famille d'acceuil en famille d'acceuil. Depuis cet incident, elle n'avait jamais versé une seule larme. Mais jamais elle n'avait su si faire, dans une famille d'acceuil. Jour de ses dix-sept ans, elle changeait encore de famille. Là-bas, les deux parents avaient un fils âgé de dix-neuf ans. Peut-être allait-elle s'entendre avec lui? Arrivé, elle sorti les valises du coffre arrière de l'auto. A peine déscendu qu'elle transportait ses valises dans le sous-sol. Ceci allait être sa chambre. Elle se coucha donc sur l'un des deux lits... Deux lits? Elle partageait sa chambre avec qui? Pour l'instant, il n'y avait personne. Alors, elle sorti simplement son Ipod pour y faire jouer ses chansons préférés. Elle avait bien hate de voir avec qui elle serait...

[Voilà, tu as compris que le gars de dix-neuf ans est celui qui à tuer ses parents?]

(Ouii )

En fait, il était là, tout près. Caché. Il se cachait souvent, pour voir la panique sur les visages de ses parents (qui étaient des faux parents..). La panique.
Dans son vocabulaire mental, celui qui régissait chacun de ses gestes, aussi puériles soient-ils, sept mots importaient davantage. Panique, peur, solitude, démolition, torture, rage et haine.
La haine...
L'image de la toute petite fille au centre d'achats 8 ans plus tôt lui revint à l'esprit.
Jamais il n'oublierait son foutu visage.
Était-il tombé amoureux ??
Il pensait toujours à elle, rêvait de ses yeux et la trouvait belle, oh ça oui, bien sur, c'était une jolie petite fille comme il les avait toujours détestées. Il détestait les gens jolis. Eux, ils avaient tout. Lui, il n'avait jamais rien eu.
Sauf la panique, la peur, la solitude, la démolition, la torture et la rage. La haine... c'était la petite fille qui en avait.
Assis dans un coin du garde-robe, les jambes repliés pour entrer, il gribouillait de magnifiques dessins d'oeils haineux sur son mur. Les yeux qui le hanteraient toute sa vie...
Il s'appelait Francis. Juste Francis. Il n'avait pas de nom. On lui avait donné celui des sans-abris, Doe. Francis Doe.
Ses yeux verts à paillettes dorées se concentraient sur le dessin. Il replaça une mèche de cheveux bruns derrière ses oreilles, même si elle se replaça vite devant son visage. Ses cheveux étaient indomptables... Depuis toujours.
La seule véritable beauté chez lui, c'était ses mains. Douce, délicate, sans aucun défaut. Sans aucun défaut apparant. Certes, la poudre à canon avait disparu... Mais il avait du sang sur les mains. À tout jamais...
La petite fille avait tout au monde.
Désormais, elle devait être aussi perdue que lui. Sans parents...
«Elle doit toujours être jolie» pensa-t-il avec amertume.

Invité

Sally fixait le plafond de ses yeux noisettes, sa musique à fond. Ses longs cheveux chocolat oréolait son visage d'ange. Elle avait vieillit, pris de très jolie forme de jeune femme, mons ses yeux noisettes n'avaient pas changé. Il y avait même encore le petit éclat de haine qu'elle avait eu, il y a huit ans. Puis, elle se leva, replaçant son débardeur noir. Il fit la même chose avec sa jupe carroté rouge et noir. Elle ne se vêtissait que de noir, couleur de l'ébène, du plus profonds des abîsse. Et de rouge, couleur du sang. Couleur du sang qui c'était répandu sur le sol lors de la mort de ses parents.
Nonnn!!!!
Il ne fallait plus y repenser. Sally prit sa tête dans ses deux mains. Non. C'était trop dur. Ses parents aux sol, le jeune garçon avec le fusil... Lui, celui qui avait détruit sa vie. Si elle le revoyait un jour, elle lui ferait la peau, le ferait souffrire comme elle avait souffert. Mais le reconnaiterait-elle? La seul chose qui lui revenait était son fusil et ses yeux vert clair paniqué... Tout ce qui restait de l'assassin de ses parents. La seule chose qui hantait son esprit de jeune femme. Elle ne pouvait plus... Elle n'y pouvait rien. La haine qu'elle épprouvait à l'égard de cet homme.
Après avoir repris ses esprits, elle décida d'aller ranger ses vêtements. Elle prit donc sa valise et se dirigea vers le garde-robe. Lorsqu'elle ouvrit la porte, elle sursauta violament. Mais aucun cri de surprise ne sorti de sa bouche.
"Que fais-tu ici?!" s'enquit-elle simplement, al surprise passer.

Il paniqua l'espace d'un très court instant. Il échappa son marqueur noir et celui-ci glissa sur le mur un instant, traçant une longue larme noire à l'oeil qu'il dessinait. Il garda la tête fixée sur les yeux. Il avait peur. On avait découvert sa cachette.
-Je... euh...
Sa voix était définitivement celle d'un homme, mais encore mûe par un arrière-ton qui rappelait un jeune garçon prit en train de faire un mauvais coup. Pris sur le fait.

Invité

-Je... euh...
Elle le regarda attentivement. Puis, son regard alla vers les yeux haineux qu'il y avait sur le murs... Des yeux en forme d'amande, la pupille qui rapelle celui d'un chat... Ses yeux? C'était impossible. Sally secoua la tête, chassant cette idée de sa tête. Puis, elle fixa le jeune homme. Il semblait plus vieux qu'elle. Et ces yeux... Vert clair. Non, c'était tout simplement impossible. Elle secoua de nouveau la tête. Puis, elle jeta un regard étrange au jeune homme. Perplexe, mais la haine paraissait toujours dans son regard. Puis, sans rien ajouté, elle lui tourna le dos et monta quatre à quatre les marches. Elle sorti dehors, ayant besoin d'air.
C'était impossible. Tout simplement impossible. Ce ne pouvait être lui, après toutes ces années. Elle marcha dans les rues, son Ipod encore sur ses oreilles. C'était impossible, impossible, impossible. Nonnn!! Rien de ceci était possible!!!

Il dut s'y reprendre à plusieurs fois avant de sortir du garde-robe. Il y était depuis très longtemps et ses jambes étaient affreusement ankylosées...
Il finit par y arriver.
Il se changea, n'enfilant qu'un pantalon jogging puis se glissa dans les couvertures de son lit. Il comprit qu'il devrait partager sa chambre et toutes ses cachettes avec cette nouvelle fille que la famille Monseau avait adopté. Il n'aimait pas beaucoup cela. Mais il n'avait pas le choix.
Il sortit de sous le matelas son seul bien personnel qui l'avait suivi toute sa terrible vie : il s'agissait d'une petite boite de tole. Il y cachait souvent de la nourriture. Il aimait beaucoup manger avant de dormir. Lors de sa digestion, il sentait son ventre gronder et il avait l'impression qu'il était en colère..
Il mangea donc ce qui s'y trouvait : quelques barres tendres, des biscuits et des galettes. Beaucoup de sucres, évidemment.
Il ferma les yeux et se plaça en position foetale. Recroquevillé sur lui-même.
Il tenta de fermer les yeux en serrant très fort les paupières. Mais il savait que cela ne servirait à rien. Il avait toujours dormi les yeux ouverts.

Invité

Elle revint une bonne heure plus tard, le coeur moins lourd. Elle déposa sa veste sur le crochet avant d'aller dans sa chambre. Elle ne fut pas surprise de retrouver son nouveau "frère" recroquevillé sur lui-même, dans son lit. Sally s'en approcha prudament, ayant peur de le reveillé. Il ne dormait pas. Du moins, c'est ce qu'elle en déduisit par les paupières ouverts du jeune homme. Alors, celle-ci s'accroupit devant lui. Elle savait qu'il était... comment dire... étrange. Puis, elle le regarda attentivement de ses yeux noisettes. Toujours emplie de haine, mais ce, on y pouvait rien. Depuis ce jour, ce fameux jours...
Après l'avoir détaillé un long moment, elle soupira. Peut-être dormait-il les yeux ouverts? Puis, elle se risqua un phrase.
"Je sais pas trop si tu dors... Mais je suis Sally. Alors, puis-je savoir ton nom?"

[Lorsque tu décris ton perso, j'image toujours L dans Death Note ^^]

(Je connais pas)

Il ne répondit pas pendant un long moment. Il se contentait de respirer, plus ou moins fortement. Un soupir, par contre, sembla prendre la douce forme de son prénom.
-Francis...

Invité

-Francis...
Ce nom avait été à peine audible, mais elle l'avait entendu. Elle souria puis se leva. Peut-être dormait-il vraiment au fond. Elle se dirigea vers son propre lit. Demain, c'était lundi et elle commençais son année dans une nouvelle école... Bon, elle se doutait que Francis y serait pas, il était plus vieux qu'elle... A moins qu'il ait redoublé, qui sait? Elle aurait bien voulut connaitre quelqu'un, pour sa rentré. Car généralement, personne ne désirait l'approcher. Raison? L'Éclat de haine qui continuait de briller éternellement dans ses yeux. Coucher sur son lit, elle alluma son Ipod

[Dit... Ton bonhomme peut avoir redoubler pour être dans la même classe? Bon, ya deux ans de plus mais... *huhu*]

(Bah, anyway, on va dire ceci...)
Francis avait passé, malgré tout, quelques années dans un centre de détention pour jeunes délinquants, malgré son jeune âge. Aujourd'hui, son niveau scolaire était en retard de deux ans sur son âge véritable.
Le 15 octobre 2007

Le cas 19347 [Francis Doe]
analysé par le psychiatre,
Dr Jean Fournier

Francis Doe est un cas unique. Depuis mes premières recherches en psychiatrie en milieu criminel depuis bientôt quarante ans, je n'ai jamais vu un tel garçon (âgé de 11 ans seulement lors de son Acte et d'aujourd'hui âgé de 17 ans).
Francis Doe se souvient clairement de son Acte, posé le 14 août 2001. Armé du fusil de son père (dont on n'a jamais retrouvé la trace), le jeune garçon s'était dirigé vers le centre commercial de la ville où il habitait alors et avait tué de sang froid Monsieur et Madame X devant leur petite fille de 9 ans. C'était l'aniversaire de cette dernière.
J'ai posé de nombreuses questions à Francis et il s'est montré à moitié coopératif : parfois, il répondait avec franchise et politesse, autre fois, il semblait se refermer complètement sur lui même et se mettait à me déblatterer la définition précise de sept mots contenus dans le Petit Robert : La panique, la peur, la démolition, la torture, la haine, la rage et la solitude.
Francis Doe n'éprouve aucun regret au sujet de son acte et semblait en parfaite possession de ses moyens. Même si, à première vue, il semble désorienté, peut-être même aliéné, des tests de QI ont révélé qu'il avait une intelligence très profonde. Il a même pu, pendant ses 6 ans d'incarcération dans un centre pour jeune délinquants, réussir avec succès 4 années scolaires, ce qui le placeraient au même niveau que des enfants possédant deux ans de moins que lui.
Francis dessine sans cesse des yeux haineux. Quand je lui ai demandé à qui appartenait ses yeux, il m'a communiqué que c'était ceux de la petite fille de ses victimes. Je lui ai dit que ce n'était sans doute pas le cas, parce que les yeux ne pleuraient pas. Il m'a répondu «Non. Elle était fâchée. La haine. Parce que je lui avait volé ce qu'elle croyait toujours posséder.» De tels propos, sortis de la bouche d'un enfant de treize ans qui semble perturbé mentalement, cela vous laisse toujours perplexe.
J'ignore sincèrement si le personnage froid et perdu que représente Francis Doe à mes yeux de spécialistes sauraient se débrouiller seul dans la ville. Je crois sincèrement qu'il se laisserait mourir. Francis a définitivement besoin d'une famille qui n'est peut-être pas forcément toujours présente. Il aime la solitude... Il n'a jamais connu autre chose.

Invité

[Passons]

Le lendemain matin, elle se reveilla, comma à son habitude. Mais cette fois-ci, il y avait quelqu'un d'autre dans la chambre... Francis. Elle rpit donc ses vêtements et alla dans la salle de bain. Elle enfil un jeans noir style skinny et un débardeur rouge sang. Elle peingna ses long cheveux chocolat qu'elle attacha en une queue de cheval légèrement sur le droite. Elle n'aimait pas la symétrie. Puis, elle sorti de la chambre et alla au rez-de-chaussé manger quelque chose. Elle mis son sac sur ses épaules, enfila ses soulier à talon aiguille rouge et sorti sans même se soucier de savoir si Francis allait a cet école... Bon, il devait sûrement déjà avoir finit le secondaire, lui.

Il se réveilla quelques minutes plus tard et alla dans la douche. Il enfila un jeans ample noire et un t-shirt tout aussi ample mais blanc. Il n'avait jamais vraiment fait attention à son style...
Il mangea très peu et refit des provisions de barres tendres et compagnie dans sa boite fétiche qu'il recacha. Il s'en alla à l'école ensuite. Il savait qu'il arriverait pile quand la cloche sonnerait. Il était habitué à tout se tralala.

Invité

Sally entra dans la cour de sa nouvelle école. Elle était bondée et Sally détestait les foules... Elle passa directement les grandes portes et alla vers le panneau d'affichage, Case 235. Elle s'y dirigea et mis tout ses cartables dans sa case. Elle commençais avec anglais... Le cour qu'elle détestait le plus au monde. Mais fallait s'y faire. Elle soupira, pris ses cartables et alla vers sa classe. Ceci aurait été moins compliquer si elle conaissait quelqu'Un.

Il franchit le seuil de la classe d'anglais au même moment que la cloche sonnait. Quelques regards le regardèrent, consternés, mais c'était comme d'habitude.
Il alla s'asseoir au fin fond de la classe. Il sortit ses cahiers. Il ne remarquait même plus les gens autour.

Invité

Assise, elle attendait la cloque. C'est lorsqu'elle sonna qu'elle vit Francis passer le seuil de la porte... Avait-il redoublé? Elle le regarda, incertaine. Puis, le professeur entra. Il semblait sévère, mais bon, elle avait connu pire. Puis, le prof ce tourna vers eux, les lèvres pincés.
"Cette année, nous avons une nouvelle élève. J'espère que vous ne serez pas trop dur avec elle" lança le prof.
Voilà, maintenant, tout le monde la fixait. Pffff... Le prof aurait-il pu se taire? Elle se renforgna et suivit le cour sans grande conviction.

Francis fronça les sourcils et la regarda après tout le monde. Il ne l'avait pas vu la veille, pas vraiment en tout cas. Il la fixa un moment.

Invité

Une heure plus tard, la cloche sonna de nouveau. A peine levée, Sally ce dirigea vers Francis. Elle arriva en face de lui, légèrement perplexe.
"Dit-moi, qu'est-ce tu fais ici?"
Bon ton était doux, quoique légèrement sec. Cette question la tenaillait. Elle était un dernière année et lui devait avoir deux ans de plus qu'elle...

Comme lorsque quelqu'un s'approchait trop de lui, Francis baissa la tête. Il se recroquevilla un peu ce qui faisait bizarre puisqu'il était grand.
-Je suis à l'école... J'étudie...

Invité

-Je suis à l'école... J'étudie...
"Justement! T'es pas censé être plus vieux que moi?"
Elle le regarda, bien qu'un peut amusée comment il était positionner. Mais d'un autre coté, il semblait quelque peu faire pitier. On aurait vraiment pu croire qu'il avait peur des gens qui l'entourait.

-J'ai manqué quelques années...
Il se gratta timidement la tête.

Invité

-J'ai manqué quelques années...
"Ouai, c'est logique!"
Elle lui fit un leger sourire avant de lui tournée dos. Au moins, elle conaissait quelqu'un dans cette vaste école. Mais pourquoi avait-il manqué quelque années. Elle s'informerait plus tard, pour l'instant, elle avait cour de science...

Toujours courbé comme si un énorme poids pesait sur ses épaules, il partit de la classe sans jamais lui lancer un regard.

Invité

[La journée est pu trop importante...]

La dernière cloche sonna, au plus grand plaisir de Sally. Elle sorti de l'école et marchait vers sa nouvelle demeure... Francis l'intriguait toujours autant. Qui était-il vraiment? Et ces yeux dans le garde-robe, a qui appartenait-il? Elle frachit la porte et ce dirigea automatiquement en bas. Il fallait qu'elle parle à Francis. Alors, elle l'attendit patiament, assise sur son lit.

(Lol moi aussi j'aime pas ca le niaisage XD)

Il arriva moins de trois minutes plus tard. En fait, il la suivait. Il avait reconnu sa voix et il savait que c'était sa nouvelle coloc, si on veut. Il aurait dû la considérer comme sa nouvelle soeur mais il n'avait pas encore compris ce qu'était vraiment une famille... Ce n'était pas un des sept mots de son dictionnaire.
Il descendit en bas et, sans vraiment se soucier d'elle, il déposa son sac à côté de son lit, s'y assis et sortit ses livres pour faire ses devoirs.

Invité

Elle attendit qu'il s'installe. Elle devrait elle aussi faire ses devoirs. Alors, elle sorti ses deux cahiersw et lut les questions... Elle avait toujours été nul en anglais, pourquoi c'était avec ce devoir qu'elle avait décider de commencer. Puis, elle leva les yeux vers son "frère", Francis.
"Dit-moi Francis... Pourquoi as-tu manquer des années?"

» pas de titre (pv aiichaku)