Sweeter than Heaven and Hotter than Hell

[Ooh….. I love it! Hehehe *-* Je vois complètement ce pourquoi du Alpha/Omega hehe…. Aaaaand as usual, you make good stories! *_* I can feel the intensity in this one Rawr. 8D ]

C’est drôle, mais j’avais cette grande impression qu’il allait évidemment, à la fois m’agacer et me corriger. M’agacer car j’avais vite découvert qu’il aimait bien faire ce genre de chose, jamais méchamment, évidemment. Juste cet archet obstruant un peu ma vue et m’énervant quelque peu en était un parfais exemple. Il avait ce sourire, qui me laissait largement comprendre son plaisir à me piquer. Il s’obstinait à ne rien faire, seulement m’observer, avec ses prunelles si sombres. Contrastant parfaitement avec le mienne plutôt pâle, entre le bleu et le gris. Il me fit un plaisir de participer à cette fixation, mes iris restant dans les siens, alors que ma concentration se faisait sur l’objet de mon agacement. De mon côté toujours pas la moindre trace d’un quelconque sourire. On se calme, je n’étais pas bête ni colérique. Question de le souligner. Seulement un peu désespérer, un soupir m’échappant.

-Get what is in your hand, out of my face.

Eh bien voilà, maintenant que le tout avait bien été dit, il n’aurait d’autre choix que de faire disparaître l’archet de mon visage. Non?

[Ah oui… La magie de l’écriture. Non mais on l’aime tu hein? On peut faire ce qu’on veut, mais vraiment. Tant de possibilité, tant de fantasme à réaliser! *_* Like Stony! And HolmesxWatson! Et encore et encore plein de possibilités *_* C’est fou!] [Go lâche po! Pendant que tu as bien de l’inspiration ~ ] [ I never complain! How am I complaining? When do I ever complain about you practicing the violin at three in the morning, or your mess, your general lack of hygiene, or the fact that you steal my clothes? ]

Oui, nous formions, je dois le dire, tout un duo. Et ce, pas besoin d’une grand analyser approfondie pour le voir. Il suffisait de nous regarder aller, aucune déduction nécessaire. J’ignorais vraiment pourquoi, mais un lien nous unissait, quelque chose de fort. Une grande complicité pour être plus précis. C’était plutôt du jamais vu de mon côté. Je n’avais jamais entretenue ce genre de relation auparavant. Je m’entendais bien avec Holmes, et même plus. Malgré ses piques, les grands découragements qu’il pouvait créer chez ma personne, cela ne changeais rien. Car le tout faisait partie de sa personnalité, et sans difficulté, je l’avais accepté. C’est simple avec Holmes, on le prend comme il est, en entièreté, ou pas du tout. Il le fallait bien, car comment faire autrement? Il était si imprévisible parfois… Mais c’est ce qui faisait son charme. Ceci et, sa grande intelligence.

Lorsqu’il ôta son archer de mon visage, j’affichais enfin un sourire en coin, un peu par amusement, mais aussi car il avait accepté de mettre fin à mon agacement inoffensif. Et puis ses dires suivants, étirèrent un peu plus mes lèvres. Ô mais bien entendue, je me plaignais tout le temps…. Hum. Évidemment, il me piquait encore.

-I never complain….

Non, jamais. Enfin presque. Assez peu pour que le tout ne soit pas calculé. Il était plutôt rare chez moi de me plaindre, omis ses quelques fois où il avait de ses idées…. Et non, les soupirs et airs désespérer ne comptent pas. Et le revoilà partit dans ses réflexions, sous un coup, sans prévenir. Rien d’inhabituel. Je me chargeais de ramasser ce qu’il venait fraîchement de faire tomber, en profitant pour parcourir mon regard sur l’archet qui m’avait été agaçant il y a de cela peu de temps. Je devais avouer que le frère de Holmes avait bien visé dans son achat. Car il avait une belle apparence, et me semblait assez solide. J’eus le temps de le déposer sur une petite table tout près, mon ami toujours occupé à réfléchir. Il me jetait de fréquents coups d’œil, que j’eus deviné que je devais faire partie de ses si nombreuses pensées et déductions. De quoi me faire relever d’un sourcil mes iris le suivant, jusqu’à ce que vivement il s’exclame. Au début, je ne compris pas, je parle ici du sujet, et non pas de tout le processus, de solide à liquide pour la soupe. Ce ne fut qu’au nom de ce repas que je réalisai pleinement ce don il parlait. Ce plat…. Qui avait un goût franchement étrange. Je m’en souvenais assez bien pour y avoir goûté… Eh oui, ce genre de petit tour, tout le monde y avait droit sans exception.

Seigneur… Cette histoire datait… Il faut croire qu’il ne lâchait pas le morceau tant que rien n’était résolu. Et c’était bien. Oui car pour sa futur profession, c’est exactement ce trait de caractère, cette manière d’agir qui lui fallait. Ne jamais lâcher. Aujourd’hui le tout avait porté, fruit, il avait découvert le plan. Qui était logique, oui, du savon. Cette légère odeur sucrée anormale qui émanait de la soupe. Et bon…. Cette même odeur qui provenait de moi. Ou plutôt du produit que j’utilisais pour me laver. Toujours le miel et noix de coco. Il était impressionnant de le voir faire cette déduction, avec autant de détails et d’explication. Malgré que j’y sois un peu plus habitué, je restais toujours autant charmé.

-Eh bien vous y êtes enfin parvenu, Holmes.

Maintenant, espérons pour moi qu’il ait une seconde énigme à résoudre. Pour lui occuper l’esprit. Pour ne pas avoir à l’entendre chialer par la faute de l’ennuie terrible qu’il ressentait. Il ne pouvait définitivement pas reposer sa tête, faire le vide et relaxer, ne penser à rien….. Je suis même persuadé qu’il n’y arrive pas même lors de son sommeil. Mais aucun moyen de le vérifier. Pour l’instant, il aurait peut-être de quoi s’occuper durant l’heure du repas, à observer méticuleusement les membres présents de ma famille. Ma mère venait fraîchement d’arriver dans le cadre de porte, ayant cogné quelque coup avant d’ouvrir, nous avertissant que le tout était prêt et qu’ils n’attendaient que nous. Cela tombait plutôt bien, car j’avais faim. Alors non, je ne m’éternisai pas tellement avant de me lever et me diriger vers la salle à manger.

[Haha! Non mais je crois qu’on connait assez bien le film XD ça nous fait penser au mêmes affaires. Ah oui ça! Ah et pis ça! xD] [Voilà le site : (Tu peux même y trouver des infos sur Holmes si tu veux) http://www.jadedcompass.com/ocular_helmsman/watson/index.htm ]

Il était bien de dire le début du repas. Oui, il fut bien tranquille, sans rien. Tous mangeaient les plus vieux adultes papotant. Je dis bien les plus vieux, car mon frère en était aussi un, un adulte seulement… Il agissait parfois en vrai enfant. Je ne dis certainement pas cela car il passait le plus clair de son temps en m’envoyer des piques ou encore se venger dès qu’il en avait location. Car bon, il va s’en dire que je ne restais pas toujours là, à simplement le laisser faire. Moi de même j’étais bien capable de lui remettre la monnaie de sa pièce. Pourquoi disais-je cela ainsi? Bien car je savais ce qu’Henry comptait faire. Il avait Holmes, là, devant lui, à sa portée. Il était une évidence pour moi qu’il allait tenter quelque chose… Alors oui, je le surveillais du coin de l’œil, en toute subtilité. Il m’était d’autant plus aisé de le faire puisqu’il était à mes côtés. Et non, le hasard n’avais pas fait en sorte cette fois que je me retrouve plutôt à la gauche ou à la droite de Holmes.

Enfin, détails pour le moment inutile, mais qui serait sous peu utile. Juste pour bien expliquer mon geste futur lorsque j’aurais tout compris. Et bon… Ils avaient beau être subtils, j’avais appris à reconnaître les traits de mon frère, celui lorsqu’il s’apprêtait à faire un coup, un mélange entre le malin, et la fausse innocence. Pour avoir subir nombres de ses blagues et piques… Il fallait bien que je sois alerte et disparaisse, on évite le tout. Ou encore être prêt à l’attaque…. Mais bon, tout ça pour dire que juste à les regarder, on voyait bien qu’il se passait des choses sous la table. À tout d’abord Holmes, qui s’apprêtais à rendre sa bouchée à destination et s’interrompant soudainement. Certes pas très longtemps mais… Expliquez-moi ce long regard en direction de mon frère alors? Ce même homme qui avait clairement cette étincelle de défi traversant son regard. Et les voilà partis. Pas besoin d’avoir un dessin pour comprendre. La logique était les coups de pieds. Rien que l’on puisse voir, et ce qui était le plus à leur portée. Si ce n’était pas l’autre Watson qui levait les yeux aux cieux. Je les laissai faire un peu, avant de juger bon que les enfantillages n’aient pas lieu d’être à la table. Qu’ils aillent se chamailler ailleurs…. Enfin, ma fourchette eut subitement disparue pour s’enfoncer dans les côtes de mon frère, assez fort pour lui procurer de la douleur et le déconcentrer de son but premier. Vous auriez dû voir ma tête, ces gros yeux qui lui disaient clairement d’arrêter tout en restant cependant subtil dans mon air. Il subit parfois d’un peu pour comprendre le message. Ou pas, s’il décide de faire l’idiot qui ne comprend pas.

[Yep! Ma référence lorsque je veux vérifier de quoi, t’as vraiment de tout, une petite mine d’or. De rien! ^^]

Eh bien il pouvait me remercier alors, de lui avoir planté ma fourchette dans les côtés, un petit mal, comparé au plus imposant qu’il aurait reçu. Mais ça, personne d’autre que Holmes ne pouvait le savoir. L’important était que mon intervention avait portée fruit, et que leurs enfantillages avaient cessé. Peut-être juste à temps, car le doute s’était créé chez ma mère, son attention s’étant rivé sur nos personnes, que Holmes lui sourit en tout innocence. Je suppose que l’activité un peu suspecte avait attiré son regard, mais heureusement, elle crut à se sourire, y répondant et se décida enfin à entamer la conversation pour mieux connaître mon invité.

Le tout eut tôt fait de se transformer en amusement, un peu comme dans un cirque. Pas comme dans un bête de foire, évidemment que non, plutôt j’avais cette impression d’un magicien et ses tours, attirant toute l’attention de la foule, et les impressionnants au plus haut point. C’était la même chose avec Holmes, il était le magicien, et nous étions ses spectateurs attentifs lâchant quelques expressions, quelques sons de stupeur. Je crois que mes deux parents avaient évidement avait eu ce bel air fortement hébété. Et de mon côté j’étais heureux qu’il s’en tienne à des aspects plus simple, sans franchir les limites du secret. Il pouvait très bien les voir, mais je le remerciai intérieurement de se retenir de les dires.

Ce fut sous une bonne note que les déductions se terminèrent, le repas terminé, ma mère s’occupant de préparer l’eau savonneuse pour laver les couverts que je lui apportais. Je pouvais bien l’aider un peu. Alors voilà, nous avions désormais du temps libre devant nous, que je sentis bien Holmes un peu prit au dépourvu, ne sachant pas trop quoi faire. De quoi me faire sourire en coin, trouvant le tout quelque peu mignon tout de même. Il n’était pas dans une situation de grand confort, et comme tout être humain, on se colle, on s’accroche à la seule chose qui nous en procure ou nous sécurise un peu mieux. En l’occurrence moi pour ce cas précis. J’eus un léger rire, passant un bras autour des épaules de mon ami, me regard se posant sur une fenêtre. Le temps était plus clame, le vent avais cessé, la neige ne tombant plus, ce qui me donna une petite idée.

-Que diriez-vous de prendre une marche en ma compagnie? Je pourrais vous faire visiter les environs.

Il y avait tout de même de joli coin à voir.

[Oui je sais! O_O Moi non plus, Holmes, géant…. Naaaah… Ça ne fonctionne pas dans ma tête. Je veux dire, Holmes est tellement cute, et encore plus lorsqu’il est plus petit que Watson *_* Ouaip, va savoir pourquoi moi les gens petits, je trouve ça teeeeeellemeeeent cute! J’en envie de leur étirer les joues! D :]

Je crois prendre cela pour un oui? Car en cas contraire, il n’aurait certainement pas semblé être aussi hâtif et enjoué à cette idée de prendre une marche. En si peu de temps le voilà à la porte, prononçant des dires quelques peu absurdes. Absurdes comme dans calme et sérénité n’allait pas avec Holmes. Évidemment qu’il n’avait jamais ressenti ce genre d’état si agréable. Son cerveau était continuellement en marche, jamais au repos. Et si la tête n’était pas sereine, le reste ne l’était pas non plus. Enfin peut-être un jour goûtera-t-il à ce que l’on appel, avoir l’esprit vide de toute pensées. Je dis bien peut-être, car au fond je ne sais mais… Je doutais fort qu’un jour cela n’arrive. Cette simple perspective, m’épuisait quelque peu. Comment faisait-il au fait? Pour être constamment en train de réfléchir…. J’avais beau me poser cette question, je n’avais certainement pas envie de vivre cette expérience. J’aime mieux réfléchir que lorsque nécessaire, et non pas constamment.

Enfin, je ne pris pas la peine de répondre, car je savais très bien qu’il avait déjà sa réponse. Ce genre d’état, je le vivais plus que souvent, avec le foot. J’étais ce qu’il y a des plus reposé suite aux efforts physique, à la fois fatigué, mais tellement bien. J’allais le rejoindre sous peu, pour ne pas trop le faire attendre. J’enfilais mes protections hivernales et termina cette plus ou moins longue étape un peu après Holmes. Et puis nous voilà désormais sortit, prêt à prendre du bon air et se promener dans le coin. Et je me permis d’éviter de marcher vers le coin plus industrialisé. Nous l’avions déjà vu ce matin dans le chemin de la gare à ma demeure. Cette fois-ci je me permis de lui montrer plutôt mon coin bien à moi, là où j’aimais parfois y passer mon temps. Quoi de mieux qu’un parc? Plutôt magnifique en toute saison si vous voulez mon avis. Presque désert en hiver, si vivant lors des autres temps de l’année. Je crois bien que c’était les arbres, qui rendrait l’endroit que plus beau. Malgré que la plupart ait perdu tous leur feuillage, quelque un près de l’eau en avait encore. J’ignorais l’espèce, seulement je les trouvais un peu étrange. Ils étaient à la fois nus et habillé. Nu car il était à la fois comme ces arbres sans la moindre feuilles, et habillés car il y avait ces drôle de grosse boules verte un peu partout. Ces fruits blancs me rappelaient cependant une certaine décoration de Noël, mais je n’arrivais pas à mettre le doigt dessus. Ce que j’ignorais encore, était la tradition qui tournait autour de ses branches et de ces fruits. (Eh oui! Du gui 8D. Non mais, j’ai écrit ça juste pour le trippe hein *sifflote*)

Spoiler:

Holmes fut attiré par ce même arbre que je regardais, il s’en approchait d’ailleurs, piqué de curiosité. Il m’attira vers cette direction, stoppant net sous l’une de ses étranges boules qui se trouvait à portée de main. Juste au-dessus de nos têtes. Je me pris à moi de même à observer ces fruits, ce vert dont le froid et la neige ne pouvait ternir. J’avais les yeux quelque peu plissés, cherchant toujours où avais-je bien pu voir ceci. Et ô combien était-il détestable de voir un élément nous rappelant vaguement une certaine chose de fouiller encore et encore dans votre tête pour ne rien y trouver. Mais j’arrivais à vivre avec ce fait que je ne le trouverais pas, alors je laissai tout simplement tomber. Pourquoi faire toute une histoire pour une décoration? Lorsque je la rêverais, j’allumerais avec cette petite expression Eurêka!

Sauf si Holmes le trouve avant moi, ou… Pour moi. Et j’avais totalement confiance qu’il le trouverait. Il va s’en dire que oui, je le soulevai sans peine pour qu’il puisse atteindre cette boule qui était tout près. Je regardais ses moindres faits et gestes, avant de me voir afficher une expression quelque peu alarmé. Ce fut un automatisme.

-Dear Lord, Holmes! Mais que faites-vous!?

Et si elles n’étaient pas comestibles? Toxique pour l’humain? Mais trop tard, la baie était déjà dans sa bouche. Heureusement il ne fit pas de mouvement de mâchoire trop distinctif, que minime. Il ne mâchait rien, juste un léger coup puis le voilà recrachant le tout. Je roulais dans l’immédiat des yeux à sa petite réplique, mais au moins, il semblait bien aller. Peu importe désormais, la révélation du nom m’avait attiré enfin cette expression du Eurêka! Contrôlé et plus subtile cependant. Parce que je tenais toujours Holmes dans mes bras. Alors voilà, cette fameuse décoration. Évidemment, il me fallut un court temps avant de me remémorer la symbolique du gui. Et ce, avant même qu’il ne me l’explique, cependant synchronisé à son mouvement.

J’étais dans une forme d’impasse. Connaissant la tradition, et doutant des exceptions. Je sentis Holmes doucement glisser entre mes bras, stoppant avant d’être complètement à terre. Il s’accrochait, me laissant bien comprendre qu’il ne voulait et ne comptait pas remettre ses pieds au sol. Du moins pas maintenant. Et pendant ce temps j’avais trouvé quelques couleurs, dû à autre chose que le froid. Évidemment, la gêne, mais…. Me voilà fixant tout de même Holmes, mes bras se renfermant plus fermement contre lui, pour bien le tenir suite à ses dires. Une tradition est une tradition, et ne pas la suivre serait souhaiter le contraire de la symbolique non? Ou que le contraire allait arriver. Et puis quoi, Holmes s’emblais bien penser de même. Autrement il n’aurait rien dit, aurait évité de sujet et aisément passé à autre chose tout en s’éloignant de cet arbre.

-Hum…. Je…Le sais….

Je ne fis que prolonger un peu plus le moment de quelques secondes, me décidant enfin à appliquer cette si connue tradition. Et ce à ma manière. Sans brusquerie, pas dans le genre allez vite fait qu’on s’en débarrasse. Je ne sais, je ne voulais pas blesser Holmes non plus, ni le brutaliser pas la forte et vive rapidité. Je me comprends. Alors je m’approchais doucement, laissant mon souffle et mes lèvres caresser les siennes quelques secondes, avant de finalement m’en emparer, restant délicat dans mes gestes. Seigneur, je n'avais même pas mangé de cette baie et je les sentais bien moi ces troubles cardiaques...

Spoiler:

Malgré tout, malgré que j’avais pris cette peine d’y aller doucement j’avais bien sentit cette surprise. Car le début fut, je l’avoue, plutôt maladroit. Mais sous peu, Holmes sembla vite fait suivre le mouvement, le tout devenant plus naturel, la maladresse disparaissant, le baiser perdurant. Il se laissait un peu plus aller, définitivement, plaçant sa main contre ma nuque, quelque uns de ses doigts allant visiter ma chevelure, son bras m’emprisonnant un peu plus. Le tout ne fit qu’approfondir cet échange, nous rapprocher un peu plus. Ce ne fut qu’à ce moment que je me laissais plus aller, Holmes semblant plus confiant, tout comme moi. Ce qui rendit le tout que meilleur, mon instinct me guidant à y aller un peu moins doucement. Je crois bien que nous étions tous deux, à avoir cette belle chaleur dans l’estomac. Mais définitivement pas tous deux à avoir la tête bien occupé. Car la mienne était totalement vide désormais, mon esprit ayant vite oublié l’endroit, ne se préoccupant guère l’aspect malsain ou non de la chose. Nous ne faisions qu’appliquer la tradition… Un peu plus longtemps, bien comme il le faut.

Je crois que nous avions bien fait honneur à ce symbole, lorsque nos lèvres furent enfin séparées. Le temps de reprendre un peu d’air. Mon souffle était quelque peu erratique, mon regard quelque peu assoiffé d’un désir inassouvi. Oui, je suis bien d’accord, il aurait fallu en arrêter là, je me serais calmé et puis voilà. Mais ce ne fut pas le cas, une certaine tension persistait, les simples murmures de Holmes me laissant prévoir la suite des choses. Ce fut donc sans plus de retenue que j’accueillis de nouveau ses lèvres qui revinrent joindre les miennes. Omis cette fois, j’étais un peu plus dedans. De sorte que cette entrée qui m’était offerte, je la pris sans plus réfléchir, mêlant ma langue à la sienne pour le temps d’un instant. Car il fallait vraiment, arrêter. Alors je coupai doucement court à cet échange de salive plus intensif, relâchant mon emprise sur Holmes pour que ses pieds retrouvent enfin le sol.

Je reprenais tranquillement mon souffle, malgré mon léger trouble, moi de même étant renversé, je me trouvai à sourire en coin. De toute manière, la raison de celui-ci ne pouvait le voir, car il était plutôt occupé à observer le sol. J’eus un léger rire, ébouriffant sa chevelure, lui renvoyant le souhait. Je crois bien que, si la tradition fonctionnait véritablement, nous en aurions une bien assez longue vie… Enfin, ce n’était qu’un symbole, il ne fallait pas trop s’y fier. Je préférais ne plus rien dire pour l’instant, fermant simplement les yeux, reculant ma tête et respirant. Je me concentrais simplement à vider mon esprit, à calmer mes perturbations intérieures, et légères rougeurs. Qu’un moment m’étais suffi, que je crois préférable de s’éloigner de cet arbre. Je passais doucement ma main dans le dos de Holmes pour l’amener à faire de même, proposant simplement de continuer la marche.

Spoiler:

[Oh non… Tu vas voir… Tu vas souvent te faire couper, pogner devant toi une tortue, ou encore les deux! Tu vois, une personne accélère pour te couper, puis ralenti…. U_U’’ Hahaha makes me think of this video : lolol https://www.youtube.com/watch?v=9DlBDwSOJn0 XDD Aah…. I really like this dude lolol]

Je ne pouvais vraiment dire, ni trop penser ces mêmes choses. Seulement m’en remettais-je peu à peu, ayant vite pris cette décision de tranquillement oublier. Après tout, ce n’était point la toute première fois que je vivais ce genre d’échange comprenant langue et salive. La première fois par contre, ma tête était restée occupé plutôt longtemps, le reste de mon esprit chargé de se remettre de ces émotions ressentit. Le chamboulement, le cœur qui bat à tout rompre, la chaleur qui s’était fait présente dans l’estomac. Et je dois avouer, que j’avais eu droit à ces mêmes effets avec Holmes. Peut-être même un peu plus, car au fond, je n’avais souvenance d’avoir un jour autant apprécié une personne, m’être aussi bien entendu. Alors je fais cette supposition que le tout devait avoir un certain poids.

Vraiment oui… Je crois qu’au fond, il fallait juste oublier, et surtout ne rien me dire. Pour le moment. Car pour être franc, moi qui savais tout de même bien régir sous plus d’une situation, j’ignorais vraiment ce que j’aurais fait, si Holmes avait sorti en mot toutes ses pensées. Dear Lord…. Yes. Il va s’en dire que le malaise serait sans aucun doute au rendez-vous, ainsi qu’une multitude d’autres émotions. Mais je crois bien qu’au fond, après un moment de grand silence, je trouverais les bons mots, le moyen de replacer, d’arranger la situation pour le mieux.

Bref, n’étions-nous pas en train de marcher? De prendre de l’air, et de relaxer pour ma part. Parce qu’on oublie tout de suite cette idée que mon voisin puisse faire de même. Juste cet air désormais songeur me laissant voir que son cerveau était en pleine réflexion. Rien de trop complexe… Seulement… Une forme d’inquiétude si je puis me permettre. Et il avait là, toute une question. À laquelle je n’avais jamais vraiment pleinement pris la peine de m’installer, et d’y réfléchir pleinement. Mais malgré le côté un peu… triste? Je me permis de sourire, de rire tranquillement, brièvement. Je ne voulais pas qu’il s’inquiète, inutilement.

-Eh bien, vous resterez fidèle à vous-même. Vous n’avez pas besoin de moi pour être qui vous êtes. Je veux dire par là que vous vous en sortirez à merveille. Vous resterez ce garçon mystérieux, qui profitera du fait de ne plus avoir de Watson dans les pattes pour développer ses grandes capacités, pour devenir le meilleur des détectives! Et puis…. Nous garderons contact par des lettres, et si le destin le désir peut-être nous reverrons nous ?

Je préférais rester plus positif. Car je savais bien, que d’une manière ou d’une autre, notre grande proximité allait affaiblir par cet éloignement. Je serais occupé par l’université, je n’aurais pas toujours le temps de lui écrire, ou peut-être même durant les vacances n’aurais pas le temps de le voir? Car je craignais toujours cette réalité d’une véritable séparation. L’éloignement peu à peu, pour finir par devenir oublis, chacun vivant leur vie séparément. Je n’aimais pas cette idée, et préférais franchement avoir tort. J’espérais fortement oui. Que peu importe, nous garderions contacte, sans que notre lien ne n’en soit trop affecté. J’avais espoir aussi de nous revoir dans un futur. Qui sais?

Je crois bien que ma tentative d’alléger la question, l’atmosphère avait lamentablement échouée. J’avais beau avoir tenté de le rassurer, de lui dire de ne pas s’en faire en riant et souriant doucement, je n’avais réussi qu’à récolter ce froncement de sourcils ainsi que cet aux touches agacé. De quoi rapidement couper court à toute émotion trop positive de ma part, mon air tournant vers la neutralité, avant d’offrir un petit air désolé. Ce questionnement étais-ce à ce point sérieux? J’en étais navré. Mais le tout me porta à réfléchir plus profondément, à me mettre dans cette situation de ce fameux jour, où je serais séparé de Holmes. Allais-je vraiment prendre tout ceci à la légère? Je ne crois pas. Cette séparation allait sans le moindre doute m’affecter tout autant. Car j’appréciais beaucoup de jeune homme, et cette grande complicité que nous entretenions était unique, et elle me manquerait. Et ce fait qu’il avait parfois de ces idées…. Farfelues! Qui lui attirait de temps à autres des ennuis…. C’est vrai…. J’avais une certaine importance. Mais j’avais confiance qu’il s’en sortirait tout de même. Il le faisait bien avant que je n’apparaisse dans sa vie non?

-Well… Now that you say it… I really don’t know… You’ll have to save your own arse, I guess.

Ou tout simplement trouver une autre personne assez folle pour le suivre dans toutes ses idées, et aventures. Mais cela ne serait pas si pire que cela. Car plus l’année avançait, plus on le laissait tranquille, les étudiants avaient commencé à être plus aimable à son égard, lui adressant parfois la parole, des salutations, des minces sourires. Un peu comme la plupart faisaient lors de mon passage, omis… Je dois l’avouer, ils étaient plus francs, naturel si je puis dire. Tout de même, vers la fin de cette année au pensionnat, peut-être aurait-il la paix, se serait-il fait plus d’un ami? Certainement, car je constatais bien les changements. J’étais plutôt apprécié dans le pensionnat, et dès que tous virent que j’avais fait de Holmes un très grand ami, alors il va s’en dire qu’ils ne l’attaqueraient pas autant qu’auparavant. Car ils ne voulaient pas s’attirer ma haine. C’était logique. Espérons qu’il en soit de même lors de mon départ. Et que tous le respecteraient comme il se doit. A

-Ou pas…. N’avez-vous pas remarqué les changements chez les étudiants? Si tout va bien, et pour le mieux, vous n’aurez plus besoin de moi pour vous sauver la peau des fesses.

Presque, car évidemment, c’était inévitable, il allait tout de même s’attirer des ennuis. Parfois par provocation non intentionnelle, comme il avait l’habitude de faire lors de ses déductions. Il allait trop loin, et la suite… Tout dépendait des gens. Mais trop souvent, ceux-ci réagissait vivement, voulant se venger, attaquer le pauvre Holmes. Lorsque j’étais là, je pouvais intervenir et calmer le jeu, et lorsque je ne l’étais pas…. Eh bien oui, il finissait mal traité, plus souvent enfermé dans un placard…

Lorsqu’il mentionna son avenir, j’agrandis un peu plus mon sourire, imaginant bien qu’il aurait mis la main sur plus d’un criminel. Peut-être aurais-je donc des nouvelles de lui par le biais des journaux? Lorsqu’il deviendra le détective connu, le grand Sherlock Holmes! Car tous commencent en bas de l’échelle… Mais il les gravirait vite, ces marches. Il pouvait résoudre si rapidement, et d’une manière impressionnante les énigmes…. Les gens le verraient, s’y intéresseraient de plus en plus, et le voilà célèbre sous peu.

-Et moi guéris quelques patients. Et j’aurais une moustache.

Je me mis à rire, ayant sorti cette phrase bien spontanément. Une moustache? J’ignorais si le tout allait bien m’aller, ou si je le ferais tout simplement. Ce n’était que des dires sorti sur le vif, pour la blague. Mais…. Plus j’y pense, et plus je me dis que je devrais bien essayer un jour. Juste pour le plaisir de voir le résultat.

Certes, si les choses ne changent pas. Car bon, il restait toujours cette option, que tout vire de bord à mon départ. Quand le chat est partit les souris dansent. Comme dirait cette drôle d’expression. Car celui qui protégeais tant Holmes serait partit, alors voilà, il redeviendrait leur source d’amusement malsain, le puching bag, le garçon à qui faire tous les coups, traiter de tous les noms et insultes possible. Il serait déplorable de voir une telle situation se produire. Assez pour me décourager un peu plus des agissements humains. Enfin, n’y pensons plus car le moment de notre séparation était encore loin. Alors pourquoi y penser et se démoraliser maintenant? C’était le temps des fêtes, qui inspirant joie, concentrons-nous donc sur ses émotions!

Et enfin, Holmes me montra autre chose que son air agacé, il souriait désormais, que je fis de même. Eh bien c’était désormais plus clair, je devrais alors avoir une moustache! J’en faisais un serment, il ne serait pas déçu lors de nos retrouvailles.

Et le revoilà sous peu dans ses moments de spontanéité, s’agenouillant ainsi dans la neige, sans avertir. Comme d’habitude, il ne laissait jamais d’indice de ses prochains gestes, alors là aucun, lorsque l’envie lui prenait. Mais tel était les être imprévisibles n’est-ce pas? Et c’est bien cela qui faisait le charme de Holmes en mon humble avis. Même si j’étais de temps à autre une victime de sa spontanéité. Je ne dis pas cela car en cet instant, si ce n’était pas moi qui avait de la neige plein les cheveux et le visage. Heureusement, ce n’était que de la neige folle, et non molle. La différence était importante, je vous l’assure. Car une faisait mal comparée à l’autre. Recevoir une boule de neige bien compactée en pleine figure n’est pas la chose des plus agréables. Mais ceci, était seulement froid, et plus jolis, comme un nuage de confettis si l’on veut. Et la seule réaction que j’eus fut d’afficher une légère expression de surprise.

-Holmes……

Je m’ébouriffais alors les cheveux, rigolant, avant d’afficher un sourire en coin. Pour laisser enfin place à un air malicieux, amusé. Il va s’en dire que j’allais me venger. Comment? Hum… Facile. J’avais l’habitude des coups, alors, une idée de réplique m’était vite apparut. Et pour ce faire, je devais être vif, rapide. Et pour l’être, je le fus, prenant vite une légère poignée de neige dans ma main avant de m’approcher de Holmes. Je l’enfermais rapidement dans mes bras, comme si je lui eus fait une accolade. Qui cachait de mauvaises intentions. Car rien de mieux que de cet élément atrocement froid dans le cou pour une première vengeance.

Si Holmes se tortillait, moi, mon estomac se tortillait de rire. Je l’avais lâché dès l’effet désiré appliquer, laissant le reste se poursuivre naturellement. Et ma fois, j’étais mort de rire. Et ce pendant le temps qu’il me fut alloué, soit le moment qu’il fallut à Holmes pour se remettre de ce froid intense qui d’abord avait été dans son cou, puis avait fondu pour couler le long de son dos. Ce ne fut lorsqu’il fut plus calme, si l’on veut, que je cessai doucement de rire, croisant son regard si noir en ma direction. Ah oui… Évidemment, c’est donnant, donnant, et je devrais très bientôt payer pour ce coup. Et hum… Je craignais qu’effectivement, je n’aillais pas m’en sortir si aisément!

Car aussitôt dit, aussitôt Holmes me sauta-t-il dessus, que ce fut à mon tour d’avoir de bien gros yeux, mes mains se balançant vivement dans les airs en tous sens pour tenter de retrouver mon équilibre. Peine perdue, tous deux tombâmes et roulâmes dans la neige. Omis que je ne pus m’en sortir, que je fus celui collé à la neige, et bien pris. C’est qu’il me maintenait assez bien au sol, de sorte que je ne puis me dépendre, je devais endurer pour le moment, ce froid contre mon nez. Que j’eus une grimace, tentant d’enlever les flocons me gelant cette partie de mon visage. En bougeant les muscles de mes joues et de ma bouche. Useless. Ça ne servait vraiment à rien omis me faire faire d’étrange expression. Et la dernière se résumait à être moi, les yeux plissé qui se donnait un air faussement menaçant. Vous allez le regretter, en gros. Mais évidemment, je n’y fis rien, car monsieur n’avait pas fini.

Suffit la torture! Suffit le froid glacé… J’allais me débarrasser de ses doigts. Ou non, le faire souffrir lui de même. Car une fois mouillé, le vent allait les geler encore plus, provoquant le contraire de ses intentions que j’ignorais. Alors me voilà entrouvrant doucement mes lèvres, laissant ma langue sortir passant contre les doigts de Holmes. Lentement, en toute innocence. Oui, toute innocence car je n’allumais pas ce que moi qualifia de simplement lentement, avait une belle touche sensuelle au fond.

Eh bien voilà! J’avais le résultat escompté. Soit Holmes, qui avait rapidement retiré ses doigts. Je pus retrouver mon rire en le voyant, grognant, osant me menacer de m’arracher mes propres doigts s’il perdait les siens. Mais quel sadisme! Évidemment je n’y crus point. Car il avait des dents, et non des crocs, alors bonne chance pour me les arracher. Du premier coup, il n’y arriverait certainement pas.

-Cessez donc de vous plaindre…. Ils ne tomberont pas!

Nous n’étions pas en Alaska. Et pas trop loin de ma demeure, alors nous pourrions y rentrer pour nous y réchauffer sous peu. Car moi de même, j’étais complètement froid. Manteau ou non. J’avais le cou gelé, les oreilles, le nez surtout… Bref, un peu partout quoi! Alors je ne me fis pas prier pour me relever, enlevant la neige sur moi, m’ébouriffant de nouveau les cheveux. Je me mis tout de suite en marche aux dire de Holmes, par contre cette idée. De rentrer, devrais-je souligner. Car bon, j’étais loin de savoir le genre de pensée que pouvait avoir le jeune homme en cet instant, surtout me concernant. Il avait cependant raison pour le bain chaud, ainsi que pour la chaleur humaine. Je le savais bien, que c’était le meilleur moyen de se réchauffer.

Disons seulement que ce n’était pas ça, que j’avais en tête. Seulement cette idée sans image de retrouver ma température normale. Nous arrivâmes donc après un moment, que comme à l’habitude lors du temps d’hiver, je me débarrassai de tout. Assez rapidement pour me mettre devant le foyer, dont le feu n’était plus très vivant. De quoi sortir un côté dramatique en moi, que j’eus réagit comme si c’était terrible.

-Noooo. Fire… Why you no big and warm? I needed you…