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| Sweeter than Heaven and Hotter than Hell | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Sweeter than Heaven and Hotter than Hell Sam 11 Mai 2013 - 19:55 | |
| [*I did the same* O_o ]
Glacer le sang dans les veines…. Holmes ne fut point le seul à être victime d’un pareil état, les prunelles de Watson observant son père, ce dernier avant sa salive avec grande difficulté. Il savait ce qui l’attendait, tout comme l’ignorait-il… Car qui ne connaissait pas le coup de la ceinture? Il était bien au courant de ce qu’il devait faire, résolut à se débarrasser de sa chemise, par manque de choix. Créer l’impatience chez son père n’était pas une bonne idée. Non définitivement pas…Car ce dernier ne prit pas une seconde de plus avant d’infliger le premier coup….
La surprise fut telle, la force fut telle, que Watson ne put retenir ni ce saut qui le prit, ni ce cri de douleur lorsque la ceinture fit sa première marque contre sa peau. Il mesura pleinement ce vrai quoi il s’était embarquer, l’enfer oui… Il allait bel et bien le vivre. Et encore n’avait-il rien vu… Car s’il eut cru que rien de pire ne pouvait arriver, que la colère de l’homme ne pouvait être pire… Il n’était point au bout de ses peines. Cette voix derrière la porte, il l’avait fortement entendu, et cette crainte ressentit ne fut que confirmée et empiré lorsque Holmes fut de retour dans la chambre. Ô combien aurait-il voulu ne pas voir cette scène. Non il ne fallait pas…. Sa panique première revint faire surface, lorsqu’il vit le jeune homme bondir sur son paternel, la bataille s’entamant. John fut tout aussi apte à oublier toute douleur émanant de son dos, ne supportant pas plus de voir son ami manger de pareils coups. Il avait beau avoir crié un : «NON!», le tout ne fut que mots dépensé en toute inutilité. Il était impuissant face à la scène, ne pouvant rien faire de plus que d’observer, car elle se passait si rapidement. Le coup de poing avait eu son effet, et peu de temps plus tard le garçon était de nouveau hors de la pièce… Son père avait définitivement bien visé, quel meilleur endroit que cette épaule blessée?
Watson eut à peine le temps de murmurer le nom de Holmes, ses traits se faisant si désolé, et fortement inquiet. Il ne pouvait s’empêcher de vouloir rejoindre le jeune homme, tant de raison l’y poussant. C’était toujours ainsi, plus fort que lui. Son épaule… Sa blessure fraîche… Ses états d’âmes… Mais hélas il n’eut guère le temps de faire le moindre mouvement aussi la porte fermé, aussitôt les violences recommencé. Qu’un instant ne lui fut permis, pour croiser le regard de son père, y déceler ce rouge sur son visage, cette fureur violente…. Cette colère dévastatrice. John n’eut souvenance d’avoir un jour vu son père dans un tel état, son corps se faisant parcourir de léger tremblements. Il était un peu plus clair que la peur l’habitait, et qu’il resterait certainement bien marqué de cette expérience. Et elle débuta cette fois, pour de bon…
Ce second coup fut le pire, si fort, si violent, qu’il en eut le souffle coupé. Il serait l’objet défouloir de cet homme, un bourreau qui lui ferait vivre le pire des supplices qu’il n’ait jamais vécu. À peine deux coups, et ses yeux se remplissaient déjà d’eau. Omis que son père ne pouvais rien voir, son dos lui étant offert dans une parfaite position de soumission, à genoux. Il ne fut guère long avant que les larmes ne coulent, que sa voix refasse des siennes sans qu’il ne puisse retenir les sons et cris de douleur qu’elle pouvait émettre. Il tentait tout de même de les retenir, devant se mordre joues et lèvres.
Mais vers la toute fin, il n’avait même plus la force de ne serait-ce émettre le moindre son, de longues et interminables minutes avaient passé, nombres coups lui furent donné. Sa douleur vive finie par ne plus être ressentit. Ce ne fut qu’à ce moment précis que l’homme cessa, observant sa progéniture dans un état lamentable, le dos tant ensanglantée, recouvert de marques, son être épuisé, ses yeux bien rougis et les joues humides. Ne comptez certainement pas sur lui pour ne serais-ce ressentir la moindre compassion, ni être désolé de tout ceci. Il ressentait encore de la colère et du dégout, et eut ce dernier besoin d’observer encore quelque secondes son fils étendu sur le plancher, haletant. Avant de se pencher, prenant fortement cette jeune mâchoire entre ses mains, la serrant, croisant ce regard gris-bleu presque absent, le transperçant de ses prunelles assombris par la haine et la fureur.
-Si jamais tu oses…. Encore…. Je te promets que tu n’as encore rien vu….
Puis il le relâcha assez sèchement, le jeune homme se laissant retomber, laissant un gémissement, une sorte de souffle coupé s’échapper d’entre ses lèvres. Il entendit la porte de nouveau se faire claquer, puis les pas s’éloigner pour ne laisser qu’une chambre atrocement silencieuse. Il n’aimait guère cela, ce vide, cette quiétude de la pièce. Mais il n’avait point la force de bouger, alors il ne pouvait que rester, et tenter de calmer ses tremblements, simplement de retrouver son équilibre intérieur. Il ne comprenait pas…. Pourquoi tant de haine et de colère… Il ne comprenait pas…. Le mal qu’il avait bien pu faire… Sa crainte refaisait surface, le visage de Holmes se redessinant dans ses songes. L’inquiétude l’envahis, mélangé à cette grande tristesse… Qu’avait –il fait? Ou était-il? Comment allait-il? Tant de questions… Qu’en avait-il à faire de ces coups? Ceci n’était que le moindre de ses soucis, une douleur physique sans plus… Il avait besoin de le voir, de savoir.
-Holmes…. Souffla-il, serrant entre ses doigts la ceinture laissé là, couverte de son propre sang.
Comme si son père allait la remettre et ainsi tâcher la taille de son chic pantalon.
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| | | Loulou .:Pewdiepie Hunter:.
Nombre de messages : 19772 Age : 28 Passe-temps : Fangirler, fantasmer, trouver des acteurs sexy ~ la routine quoi Ce qu'on pense de toi : Cute innocent thing *NOT* Date d'inscription : 11/05/2009
| Sujet: Re: Sweeter than Heaven and Hotter than Hell Sam 11 Mai 2013 - 22:28 | |
| Ni Henry ni Holmes n'avait bougé de sa position lorsque le claquement de la porte se fit entendre et le père descendit les escaliers. Il semblait toujours furieux mais reprenait peu à peu la maîtrise de lui-même. On le voyait revenir au calme, contenant mieux sa furieux de sorte qu'on ne pouvait désormais plus dire à quel point il s'était emporté précédemment. Rien ne paraissait dans son attitude. Il devait quand même se calmer, ils attendaient des invités un peu plus tard.
Henry fut le premier à bouger. Il se leva et prit dans l'instant suivant la direction des escaliers, le tout pour se faire arrêter par un simple regard de son père. Un air qui voulait clairement dire, "Qu'est-ce que tu penses que tu fais?". En gros, il lui laissait silencieusement entendre qu'il n'avait pas intérêt à aller voir son frère tout de suite. Qu'il le laisse un peu seul avec sa douleur, question qu'il prenne bien conscience du tort que son geste avait causé. Qu'il comprenne parfaitement à quel point ce qu'il avait fait était mal. Évidemment, Henry n'osa pas tenir tête à son père et recula alors avec un court soupir. Cela libéra alors le passage vers les escaliers. Les yeux rougis et embués de Holmes s'y étaient instantanément fixés, et bien que la douleur était partout dans son corps ~ Pire que tout dans son épaule, cuisante au niveau du visage et plus qu'une vague sensation de brûlure entre les fesses ~ il ne resta pas tranquille bien longtemps. En moins de deux, il bondit de sous la table et fila à l'étage à la vitesse de la lumière. Instantanément, Henry écarquilla les yeux mais avant de pouvoir bouger, il eut droit à des paroles de son père :
- Va avec lui, Henry. Quelle heure est-il ... ? Hum. S'il se dépêche un peu, nous avons le temps. Qu'il rassemble ses choses au plus vite, il s'en va.
Henry cligna des yeux puis hochant lentement la tête en silence et grimpa les escaliers deux par deux pour rattraper le jeune garçon.
Holmes n'avait pas perdu une seconde. Il se fichait de ses propres blessures, n'avait rien à faire du mal qu'il pouvait ressentir, tout ce qui lui importait en cet instant même était Watson. Ce qui expliquait pourquoi actuellement, il courrait, le coeur débattant dans sa poitrine, en panique, pour aller rejoindre son ami. Il avait peur, effroyablement peur de l'état dans lequel il le découvrirait. Il trouva malgré tout la force d'ouvrir la porte, devant le voir, absolument, devant le sentir contre lui, le serrer, s'assurer qu'il allait bien ... ou enfin. Le mieux possible.
Un glapissement étranglé lui échappa dès qu'il posa les yeux sur Watson. Tant de douleur dans cette plainte était déchirant, et encore plus la vue du jeune garçon qui se laissa choir à genoux auprès de Watson en tremblant de tout son corps. S'il avait auparavant réussit à calmer ses pleurs, cet effort était ruiné en un instant car le voilà de nouveau en larmes. Il avait l'air effrayé, comme si la simple idée de toucher Watson le mettait mal. Il avait en réalité peur de lui faire mal, ne voulant même pas connaître l'ampleur des blessures sous le sang qui barbouillait son dos. Il ne voulait pas savoir à quel point elles étaient nombreuses ou profondes. Il voulait seulement un câlin ...
Sherlock finit par abandonner toute retenue et alla se lover droit contre Watson. Il enfouit sa tête dans son cou et passa maladroitement son bras valide autour de lui dans une position qui ne lui serait pas douloureuse, sanglotant en silence contre lui en répétant à l'occasion des "Watson..." désespérés. Les pas de Henry entrant dans la pièce ne le perturbèrent pas et le jeune homme lui-même eut la gentillesse de ne pas chercher à arracher les deux garçons l'un à l'autre. Il se contenta d'aller lentement vers la valise ouverte de Holmes laissée sur le plancher, et rassembla le peu d'effets personnels qu'il en avait sorti, pour les remettre à l'intérieur tranquillement. Lorsque le garçon releva la tête pour voir ce qu'il faisait, il comprit ce que cela signifiait. De quoi faire redoubler ses pleurs, pourtant toujours si silencieux. La pire des peines, je vous le dis. Il resserra son étreinte sur Watson, tout cela pour se faire délicatement tirer vers l'arrière par Henry quelques instants plus tard.
- Venez, Holmes...
Il savait ce qu'il devait faire. Il se releva lentement lorsque Henry insista, puis alla terminer sa valise avec des gestes de robot. Pendant ce temps, il jetait de brefs coups d'oeil derrière lui pour voir Henry aider lentement son frère à se remettre debout, puis à prendre place assit sur le lit. Il faisait preuve d'une grande douceur, et c'est dans des moments comme ceux-là qu'on pouvait vraiment voir l'amour fraternel entre les deux garçons. Henry tenait à son petit frère, malgré toutes les chicanes, les piques, les bagarres.
Holmes acheva de s'habiller, mettant un pantalon par-dessus son sous-vêtements, sans oublier une chemise. Pour une énième fois, il essuya ses yeux et ses joues et releva un peu le menton, attrapant sa valise et l'étui de son violon. Il savait à quoi s'attendre désormais. Comme si le père de Watson le garderait dans cette maison plus longtemps ...
Henry savait que son père s'impatienterait. Ils devaient partir au plus vite, pour que l'homme aie le temps de revenir avant que les invités n'arrivent. Ce pourquoi il incita Holmes à venir avec lui immédiatement. C'était probablement mieux ainsi. Sherlock et les adieux, ça faisait clairement deux. Adieu ou aurevoir, qu'importe, se séparer de quelqu'un auquel il s'attachait ainsi n'était jamais une étape facile, que ce soit pour un court ou un long moment. Il regarda en direction de Watson, ses yeux bruns exprimant une tendresse incroyable derrière laquelle se cachait sa douleur, sa peine. Il mima avec ses lèvres les mots "I love you", incapable de se résoudre à les prononcer à voix haute, puis se retourna et descendit les escaliers sur la pointe des pieds.
Il fit face à la mère de Watson en premier lieu. Deborah. Elle le regardait, il la regardait, ils se regardaient dans un silence des plus complets qu'aucun des deux n'osait briser le premier. Et enfin, en fondant encore une fois, eh oui une autre, en larmes, Holmes franchit les pas qui les séparaient en écartant les bras. Bien qu'elle devait sûrement être réticente, la femme ne le repoussa aucunement et lui offrit cette étreinte réconfortante, cette caresse sur ses cheveux qu'il appréciait tant.
- Merci ... pour tout ... - Ce n'est rien, Sherlock ...
Elle se pencha un peu, pour que sa voix ne parvienne pas à son mari.
- Prend soin de toi ...
Elle le relâcha ensuite et il recula un peu, avant d'avancer vers l'entrée. Henry restait près de lui, le sentant craintif. Il n'eut même d'autre choix que de l'accompagner avec son père vers la gare, car Holmes refusait catégoriquement d'être laissé seul avec l'homme. Henry pouvait bien comprendre ça ... Juste comme ça, ils le firent monter dans le premier train à destination de chez lui et retournèrent bien vite chez eux par la suite. Le souper, rappelez-vous...
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«Dear Watson, J'aurais dû écrire avant. Je n'en ai pas eu le courage. Les lettres et moi, ça fait deux. Je ... Je vais bien. Enfin. Mieux, disons. Je tenais à ce que vous le sachiez. J'ose espérer que cela vous importe encore un tant soit peu... Je suis certain que vous allez bien aussi. Vous êtes fort, vous l'avez toujours été. Vous me manquez, Watson. Rien n'est pareil sans vous. Personne n'a cette façon si spéciale d'être à la fois amusé et découragé de mes agissements, que vous aviez. Je ne suis pas doué pour m'exprimer en mots, mais je, enfin, vous ai écrit ceci ... Je suis certain que vous trouvez quelqu'un pour vous la jouer. Vous avez toujours eu des tas d'amis. - SH »
Un mois. Cela faisait un mois. Il y a exactement trois semaines de cela, Sherlock avait eut 16 ans. Il les avait fêtés dans un hôpital, quoi de plus déprimant? Quoi que ses anniversaires n'avaient jamais été quelque chose qui l'emballait à ce point. Au moins, d'être alité aussi longtemps lui donnait l'occasion de lire et lire et lire encore, les livres que ses parents lui avaient offerts. C'était Mycroft qui avait insisté pour qu'il aille voir un médecin, inquiet pour son épaule. Holmes n'avait pas ouvert la bouche quand à ce qu'il s'était passé chez Watson. Il n'avait rien dit à ce propos, jamais parlé d'où venaient ses blessures, mais son frère avait tôt remarqué qu'il était en état de choc. Et voilà, on le déclarait en choc post-traumatique sans qu'on en sache la cause, et Mycroft avait jugé bon qu'il ne retourne pas au pensionnat. Peu importe. À ce moment-là, Holmes était trop secoué pour même chercher à protester. Maintenant, après un mois, il était évident que Watson lui manquait, mais il n'osait faire plus que lui envoyer cette courte lettre et cette pièce de musique qu'il avait composée. Ce fut la seule et unique lettre qu'il lui envoya. Il en vint rapidement à une conclusion: It was over. Et ça faisait mal.
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Un homme se tenait debout auprès de quelques policiers, dont deux passaient actuellement les menottes à un autre individu. Un chapeau sur sa chevelure brune en bataille, plutôt longue et bouclant adorablement, des lunettes fumées sur le nez, il observait la scène d'un air presque désintéressé en écoutant d'une oreille distraite le policier qui s'adressait à lui. Il n'en avait que faire de ses marmonnements sur comment il savait qui était le coupable et l'aurait su même sans la grande aide apportée par l'homme. Mais oui, mais oui ... Nous te croyons tous, inspecteur incompétent. Soudain, une voix retentit derrière les deux individus.
- Eh bien! Encore un beau coup.
L'homme pivota sur ses talons et un sourire prit place sur ses lèvres.
- Clarky !!
Il enleva ses lunettes et posa ses yeux bruns chocolat sur l'homme, n'ayant pas le temps de dire quoi que ce soit d'autre qu'il se retourna pour lâcher par-dessus son épaule:
- Taisez-vous, Lestrade, bien sûr que non il n'est pas le meurtrier, regardez son pantalon, Dear Lord !! Il est le complice. Oui, celui qui a posé la bombe. Vous êtes d'une inutilité effrayante.
Et juste comme ça, il se détourna et, laissant là les deux hommes, il sortit sa pipe de sa poche intérieure et la coinça entre ses dents, l'allumant tout bonnement et s'éloignant d'un pas tranquille avant que ces fichus photographes ne débarquent sur les lieux, avant qu'on tente encore de l'afficher dans les journaux et de lui faire faire la manchette. Quoi qu'il la ferait, photo ou non ... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Sweeter than Heaven and Hotter than Hell Dim 2 Juin 2013 - 12:26 | |
| Watson eut tout juste assez de temps de répit pour ressentir l’engourdissement dans son dos doucement se dissiper pour relaisser place à la douleur, à la chaleur brûlante et désagréable. Ce genre de chaud, que l’on pouvait parfois ressentir lors que cela faisait mal quoi, Holmes devait certainement savoir de quoi je parle avec sa lèvre fendue et son épaule en sang. Mais malgré tout le jeune homme ne bougeait toujours pas, attendant simplement… Après le temps, que la douleur cesse, qu’il ait assez de force pour se relever et combler ce besoin qu’il avait. Et s’il prenait trop de temps? Et s’il lui arrivait quelque chose? Et si…? Il eut soudain la motivation nécessaire pour au moins tenter de relever la moitié de son corps, ses traits se crispant dans l’immédiat de douleur, sa gorge émettant un gémissement. Il avait bougé un peu trop brusquement, le mal n’en ayant été que ravivé. Il prit cette sage et courte décision de se laisser encore un peu de temps tout juste un peu. J’ai bien dit courte cependant, car des pas se firent tôt entendre, la raison de ses inquiétudes approchant à une vitesse folle. Il sut que c’était lui, car qui d’autre cela pourrait-il être? Et de fait il sentit son cœur se fendre en deux, créé par le son émis d’Holmes, et en moins de deux, ce dernier fut à ses côtés. Il croisa son regard, sentant son propre regarde retrouver de son eau. Il trouva la force qui lui manquait pour relever le haut de son corps, ne se gênant guère pour passer ses bras contre le corps du jeune homme, au même instant ou Holmes flanchait lui de même. Ce ne fut qu’à ce moment qu’il craqua, restant tout aussi silencieux dans ses pleurs, serrant un peu plus son étreinte en remarquant enfin ce que son frère faisait. Les mots étaient inutile, il comprenait, il s’avait ce qui arrivait. Le contraire l’aurait fortement étonné d’ailleurs, mais cela n’empêchait en rien ce fait qu’il ne voulait pas voir le jeune homme partir… Ni ces larmes qui empiraient sous ce sentiment d’impuissance et de tristesse redoublé. Il ne pouvait qu’accepter de lâcher Holmes, sachant son père impatient, que cela n’arrangerais rien de retard l’instant fatidique. Il se laissa plutôt aidé par son frère, cet homme qui malgré les chicanes et les batailles, l’aimait d’un amour fraternel, et savait ce faire doux à son égard lorsqu’il avait le plus besoin de lui. Comme en cet instant, cette aide pour rejoindre le lit n’était pas de refus, et John le gratifia d’un simple regard qui voulait tout dire. Car il n’arrivait pas à avoir ses sourires qu’il avait parfois, en guise de remerciement. Non, il ne pourrait. Et encore moins lorsque l’heure de la séparation avait sonné, Henry intimant Holmes à partir, que Watson jeta un long regard vers celui-ci. Son regard refusait de le lâcher, sans chercher à comprendre pourquoi un grand pressentiment le prenant, un bien mauvais d’ailleurs. De quoi lui faire mal au cœur, cette douleur quelque peu adoucis par ce regard d’une tendresse incomparable que pouvait lui donner Holmes. Puis plus rien, son être quittant la chambre… I love you… pourquoi ces mots lui faisait-il autant de mal que de bien? Il finit par abandonner, se laissant épris entre la confusion et l’asthénie… Cet état d’épuisement aussi physique que psychique. Quelques courtes minutes passèrent avant qu’il n’entende ce silence lourd régner dans la demeure, puis ces pas, qui se rapprochait tranquillement. Le bruit de la porte s’ouvrant à nouveau obligeant Watson à ouvrir les yeux. Le père étant partit, la mère ne pouvait ignorer son fils. Il restait sa chair, cet être quelle aimait tant et le voir ainsi lui écorchait le cœur. Elle n’avait guère souvenance de l’avoir vu dans un aussi piètre état et ne put faire autrement que de voir toutes ses réticences flancher guider par ce besoin de le réconforter. Elle le prit dans ses bras, tendrement, réalisant le tort de ses paroles. Elle en vint à se sentir mal d’avoir osé raconter les faits à son mari, voyant la tornade que cela avait causé. Elle avait, sans le vouloir, causer tant de tort… Mais le mal était fait, il était trop tard. Deborah pouvait seulement prendre soin de son fils, nettoyer et soigner ses plaies… Physique. Le reste… Elle n’y pouvait rien…. ♠♠♠ Et cette blessure intérieure perdura, l’espoir le quitta enfin lorsqu’il eut reçu cette ultime lettre. Il eut tôt compris que celle-ci, serait la dernière… Oui cela lui était douloureux, car tout comme Holmes, Watson s’y était, sans le moindre doute, bien attaché à ce personnage si spécial. Mais malgré tout, ces mots lui créèrent un sourire, car les bons souvenirs remontaient, de toutes ses fois ou le jeune homme lui avait créé une peur bleu, avait fait de telles choses… Mais au bout du compte il avait beau le gronder un peu, être décourager, il finissait toujours par avoir ce petit sourire en coin. Holmes allait terriblement lui manquer, et il était persuadé que jamais n’allait-il retrouver cette forte complicité avec qui que cela soit. Ce pourquoi il se promit de ne jamais l’oublier, gardant les derniers souvenirs qu’il avait de lui bien rangé, espérant un jour le retrouver. Et il le faudrait bien! Car qui pourrait bien lui jouer ces pièces nouvelles? Certainement pas, comme le disait-il, l’un de ses amis. Il se refusait à le faire. Ce pourquoi il se promit d’un jour entendre ces pièces, joué que par la main de Holmes. ♠♠♠ Certes au fil du temps, Watson avait fini par oublier cette petite boîte, Holmes en entier à vrai dire. Car les années avaient passé, son temps en partie prit par les études à l’université de Londres, continuant dans la voie de la médecine en prenant ce cours supplémentaire, celui de chirurgien de guerre. Il en fit tôt sa profession, s’enroulant dans l’armée britannique dans la seconde guerre en Afghanistan. Là où il en sortit, autant marqué psychologiquement que physiquement. Comment pourrait-il oublier cet événement? La bataille, cette douleur vive le prenant si subitement dans la jambe, son propre sang se perdant. Il avait frôlé la mort, frôlé la perte de l’usage de sa jambe droite. En prime, d’un séjour à l’hôpital, une fièvre entérique le frappa de plein fouet. La chance, nous pouvons dire qu’il en avait eu, pour être aujourd’hui en un seul morceau, et n’être que quelque peu handicapé, ayant désormais besoin d’une cane pour s’aider à marcher, tel un appui. Il était depuis quelques mois, de retour en Angleterre, sa mission étant terminé, il y fut renvoyé, séjournant désormais dans un hôtel, un journal à la main. Les nouvelles? Il ne faisait que les survoler. Regarder sans réellement s’y intéresser. Car depuis quelques jours, notre cher docteur avait cette décision en tête : Sortir de cet hôtel, et se trouver un logement, non seul mais bien, avec colocataire. Alors oui, c’était bel et bien les toutes dernières pages qu’il regardait sans toujours rien n’y trouver. Enfin presque, cette annonce de Mrs. Hudson lui semblait la plus parfaite. Le lieu lui semblait idéal, le nombre de pièce étant parfait. Il pourrait y ouvrir son propre bureau, pour y faire son travail. Omis voilà, il manquait toujours ce point, se trouver un être avec qui partager cet endroit. Et ce n’était certainement pas en restant ici qu’il y parviendrait! Ne lui laissez que quelques minutes avant qu’il ne se retrouve parmi la population, toujours aussi bien vêtu, cane à la main, et moustache impeccable dois-je souligner. Il avait tenu sa promesse! Inconsciemment, par simple vouloir de tenter quelque chose de nouveau. Et il s’avérait une parfaite réussite, le tout lui allant à merveille vous serez tous bien d’accord avec moi. De toute manière que serait Watson sans sa si connue et fameuse moustache? Il resterait charmant certes, mais certainement pas autant! Enfin, Watson ne marchait pas sans but une rencontre amicale l’attendant à un petit café non loin. Un ami de longue date, Stamford. Ils avaient étudié ensemble à la même université, et ce dans le même domaine. Ils avaient pris l’habitude de se rencontrer de temps à autres question de discuter entre bons amis, pour à la fois parler de tout et de rien. Et comme toujours il n’eut guère eut besoin de le chercher parmi le café, le voilà déjà assit patientant à cette même table. John fut accompagné de son sourire habituel, saluant chaleureusement son vieil ami avant de prendre place devant lui, prenant comme à l’habitude, de ses nouvelles. |
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| Sujet: Re: Sweeter than Heaven and Hotter than Hell Dim 2 Juin 2013 - 21:35 | |
| Stamford était assit tranquillement à une petite table du fameux café en question. Ce n'était point la première fois que Watson et lui se voyaient ainsi pour discuter et passer un peu de temps, et aujourd'hui n'était pas différent des autres jours. Il attendait ainsi son ami, jetant un oeil distrait au journal du matin même, lorsque Watson arriva. L'homme releva la tête et eut aussitôt un sourire, saluant son ami bien chaleureusement, se levant pour lui serrer la main avant de se rasseoir. Ils discutèrent un moment de tout et de rien, Stamford bavardant un peu sur sa vie à lui, racontant à Watson qu'il allait bien, qu'il avait fait telle ou telle chose récemment, bref parler un peu de tout et de rien. Comme il allait retourner la question à John, à savoir lui demander comment lui de même allait, il fut interrompu par une voix.
- Je crois que ceci vous appartient.
Stamford se détourna un peu en relevant la tête, juste à temps pour voir Holmes enlever le chapeau qu'il portait sur la tête et le tendre à l'homme tout simplement. Oui, il le lui avait, hum, emprunté en le croisant dans la rue, le tout pour mener à bien son enquête cela va de soit. Alors qu'il suivait le complice du meurtrier, un peu de camouflage avait été primordial et le chapeau avait fait l'affaire. Il avait ensuite seulement cru bon de le rendre.
- Oh. Ho--
Stamford se tu sans terminer son mot, remarquant le regard intense et typiquement Sherlock Holmes que son nouvel interlocuteur dardait sur Watson. Ses yeux bruns fixés sur l'homme avec presque fascination, qui voyaient tout, remarquaient tout.
- Afghanistan ? demanda-t-il après une dizaine de secondes de silence tout au plus.
C'était plus ou moins une question, et on aurait dit qu'il n'attendait pas de réponse, comme s'il la savait déjà. De toute façon, l'instant suivant il s'arrachait à sa contemplation, frottant un peu la repousse de barbe sur son menton et sa mâchoire. Il était arrivé comme ça, sortant de nulle part, et s'apprêtait visiblement déjà à repartir. Son excuse fut "J'ai à faire" et le voilà parti en moins de deux, sous le regard un peu ébahit de Stamford, qui secoua un peu la tête ensuite.
- Ah cet homme. Il est toujours comme ça. Oh. Mais attendez un peu ... Hum. Que diriez-vous d'assister à quelque chose d'assez impressionnant ? Venez avec moi, Watson.
Il se leva et entraîna son ami à l'extérieur.
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L'ambiance était à son comble. Aux cris de la foule excitée se mêlait celui de quelques gens finalisant des paris, alors que dans l'arène circulaire se pavanait déjà un homme costaud comme pas deux. Il avait l'air atrocement sûr de lui, et on pouvait comprendre pourquoi en prenant compte qu'il était deux fois gros comme son adversaire actuel qui était posté à une extrémité du cercle, torse nu et en pantalon noir. Oh, Sherlock était loin de faire pitié. Il était tout en muscles et pourtant en finesse, solide, le regard confiant. Il semblait en pleine possession de ses moyens et observait son adversaire avec une expression indéchiffrable.
Stamford entraîna Watson un peu plus près et pointa aussitôt en direction de Holmes, comme pour dire à son ami de regarder un peu ça, ce que ce être pouvait faire des grosses brutes comme celle qui lui faisait face. Lorsque le combat commença, la foule se mit à encourager encore plus fort. Sherlock se débrouillait bien, évitait des coups mais y allait souvent plus par des claques que de véritables coups de poings, tout pour déconcentrer son opposant et surtout, surtout, l'agacer au maximum. Il mettait la brute en colère mais ne se gênait pas le moins du monde. Soudain, alors qu'il se débattait furieusement dans une prise de l'ours qui l'écrasait douloureusement, il asséna un coup plus puissant au menton de l'homme qui lui fit lâcher prise et grogner de douleur.
Cette fois, la brute ne se fit pas prier pour se venger. L'instant d'après, Sherlock mordait la poussière assez solidement, cherchant peut-être un peu trop rapidement à se redresser, ce qui lui valu de chanceler sur ses genoux une fraction de seconde avant de se remettre debout, appuyé sur la barrière délimitant l'arène. Il essuya son front couvert de sueur, repoussa quelques boucles sombres collées à son front et fixa l'homme. Le reste se passa en matière de secondes à peine. Il bloqua un premier coup, puis un deuxième, contre-attaqua, explosa le nez de l'homme d'un coup violent et acheva le tout d'un coup au genou qui envoya l'opposant au tapis.
Holmes ne perdit pas de temps avant de faire le fier, relevant le menton et regardant la foule, les deux bras levés dans les airs. Il faisait ainsi dos à l'homme qui avait entrepris de se relever tant bien que mal, et qui semblait plus qu'hors de lui. Holmes ne vit jamais le coup venir; il aurait pourtant dû. Il n'eut conscience que d'une vive douleur à l'arrière de la tête et il fut projeté brutalement vers l'avant, heurtant la barrière de bois de plein fouet, passant par-dessus sous la violence du choc et s'écrasant mollement de l'autre côté, la foule s'étant écartée immédiatement lorsqu'ils l'avaient vu basculer. Il se retrouva ainsi au milieu d'un petit cercle de gens soudainement silencieux. Il y avait une petite flaque de sang s'étendant déjà, provenant d'une lèvre salement fendue et du flot qui s'échappait de son nez heureusement pas cassé. Holmes ne bougeait plus. Du tout. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Sweeter than Heaven and Hotter than Hell Sam 22 Juin 2013 - 14:39 | |
| Eh oui, comme à leur éternelle habitude, voilà les deux hommes prenant chacun de leurs nouvelles, discutant en compagnie d’une tasse de thé de tout et de rien. Omis que pour une fois, un élément perturbateur vint faire son apparition, ne laissant non seulement de court Stamford, mais bien aussi Watson. Qui lui se demandait d’où pouvais bien sortir cet homme. Un peu de nulle part sans doute… Mais ce ne fut guère cela qui eut le plus surpris notre docteur, ou du moins quelque peu perturbé. Ce regard le scrutant, lui laissant cette forte impression qu’il voyait tout, qu’il analysait tout. John ne fut guère celui qui brisa le court silence, laissait ces yeux faire leur travail, alors que lui ne se contentait que de l’observer simplement, muni de cette expression du genre suspecte.
Qui ne le restait pas encore bien longtemps… Virant si rapidement vers l’incompréhension et la surprise. Tout ceci que causé par ce simple mot, part cette simple question qui n’en était pas une. Il le savait bien, que ceci n’était que pure constatation. Ce pourquoi il ne répondit rien, ne le pouvant de toute manière, encore trop épris de sa stupeur. Il ne comprenait pas, ni le comment, ni le pourquoi, baissant son regard pour s’observer lui-même, aucun indice évident n’accrochant son regard… Et alors qu’il s’apprêtait à résoudre ce mystère d’une courte question, l’homme avait déjà disparus, laissant derrière un Watson et un Stamford effectivement, ébahit. Enfin, quoi que John devait bien plus l’être que son ami, qui lui affirmais sous peu que cet homme était toujours ainsi. Cela faisant partie de sa normalité… Sortir de nulle part, analyser d’un regard intense, souligner si rapidement des faits, et partir sans plus tarder. Tout ceci en un temps record, beaucoup trop rapide pour notre cher Watson qui n’avait eu le temps de rien dire ni de rien faire… Il préféra oublier cet instant, cette perturbation en secouant la tête.
-Toujours ainsi dites-vous? Cela ne doit pas être de tout repos de trainer en sa compagnie. Enfin…
Il eut un léger rire, accompagné d’un sourire, acceptant cette invitation que lui lançait l’homme. Il avait piqué sa curiosité, en ne mentionnant rien de plus. Et puis pourquoi pas? Qu’avait-il d’important à faire en ce jour de toute manière… Et puis il n’allait pas le regretter au bout du compte. Car c’est bien connu, Watson et l’atmosphère des paries s’entendent plutôt bien n’est-ce pas? Omis que cette fois, il ne prit point part à ceux-ci, ne venant qu’en spectateur, voulant voir avant toute chose. Il se laissait guider par Stamford, se retrouvant sous peu, plus près de l’arène ou s’y trouvait deux opposant bien différent l’un de l’autre… Le premier faisant deux fois la taille du second en fait. Oh mais évidemment, il ne fallait point se fier à l’apparence… Watson l’avait bien apprit au court de sa vie. Ce pourquoi il resta bien neutre, devinant que par impressionnant, son ami avait en fait voulu dire… Regarde bien le plus petit. Ou plutôt cet homme spécial qu’il avait croisé un peu plus tôt dans le café…
Enfin, pour le moment John préférais observer, attentif au combat qui venait de commencer. Il préférait ne prendre pour ni l’un, ni l’autre, attendant de voir comment le tout allait se dérouler. Il eut un mince sourire en coin, voyant Holmes user de cette tactique, agaçant son opposant, se chargeant de le rendre furax. Il ne fut pas long avant de le voir réussir, le plus gros usa de la fameuse prise de l’ours, finissant sous peu par le regretter… Et ainsi de suite en fait… Tout ceci pour enfin assister à l’impressionnant, le Sherlock chancelant, réussissant magnifiquement à faire mordre la poussière à l’homme. Omis… Qu’il avait fait le fier un peu trop vite… Watson faisant soudainement de gros yeux, voyant le monstre se relever, plus furieux que jamais. Nul besoin de dessins pour savoir que le tout allait bien mal finir, son sourire disparaissant bien rapidement, ainsi que son état qui fut fort impressionné par Holmes.
Une erreur de sa part… Déclarer victoire trop rapidement… Bon… Il aurait appris la leçon peut-être? Avec ce traitement si rapidement reçu, le voilà passé de l’autre côté de l’arène, immobile et saignant. Le silence fut brisé par la voix de John, s’excusant pour se créer un passage jusqu’au milieu du cercle, finissant par annoncer qu’il était médecin, le chemin s’ouvrant plus aisément suite à ses dires. Car évidemment, son aide ne serait guère de trop… Il faut croire que le hasard fait drôlement bien les choses.
Watson fut agenouillé près de Holmes sous peu, observant les blessures, constatant la lèvre bien fendue ainsi que le nez saignant. Il était bien sonné, et avait définitivement besoin de soin. N’ayant rien de plus sur lui que son mouchoir bien propre, John n’eut point de mal à le sacrifier pour empêcher le sang de librement couleur du nez de l’homme, l’usant tel un bouchon pour donner une comparaison. Enfin… Il ne pouvait faire de plus, vraiment… Le nécessaire pour soigner et désinfecter ne se trouvant certainement pas ici. Ou peut-être si? Il devait bien y avoir une trousse à quelque part, juste au cas où les participants finissent justement, dans un pareil état. Ou peut-être que non aussi, car bon, c’était leur problème quoi. Oh mais je ne dis surtout pas cela car lorsque John demanda cette question, il n’eut droit qu’à un silence. Il interpella Stamford, réclamant de son aide, ainsi que ce fait qu’ils devaient sortir cet homme de ce lieu.
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| | | Loulou .:Pewdiepie Hunter:.
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| Sujet: Re: Sweeter than Heaven and Hotter than Hell Sam 22 Juin 2013 - 17:47 | |
| Holmes était sonné, mais le temps que Watson parvienne à l'atteindre, il avait déjà commencé à se remettre du choc. La preuve fut bien que lorsque le mouchoir fut appliqué à son nez pour stopper le saignement abondant, il frémit un tantinet en laissant échapper un faible gémissement qui s'apparentait à de la douleur. Stamford fut rapidement à leurs côtés, comprenant la nécessité de déplacer Holmes loin de cet endroit, de cette foule, question qu'on puisse lui apporter les soins nécessaires. Il se pencha lentement sur l'homme et écarta ses cheveux de son front, les lichant vers l'arrière, geste facilité par la sueur qui couvrait Sherlock. Celui-ci frémit à nouveau et entrouvrit les yeux, les plissant, les ouvrant un peu plus grand avant de cligner quelques fois comme pour se remettre les idées en place. Avant même qu'il puisse avoir l'idée de se redresser et de tenter de leur faire croire qu'il allait bien, Stamford fit un signe de tête à Watson et empoigna Holmes sous les aisselles, le soulevant avec l'aide de son ami.
La voix un peu perdue de Holmes ne tarda pas à leur parvenir, après un petit raclement de gorge. Il avait l'air encore légèrement confus, mais avec le coup qu'il avait reçu, c'était compréhensible.
- Qu--Qu'est-ce que... - Shhh. Votre fierté vous a perdu, old boy. Restez calme.
Il plaça une main sur la bouche de Holmes lorsque celui-ci essaya de répondre, sans doute pour protester et dire qu'il était correct désormais, qu'ils pouvaient le déposer. Il le relâcha évidemment assez vite, pour pouvoir continuer de le porter sans risquer de lui échapper le haut du corps. Holmes était tombé silencieux et fixait Watson avec une intensité toute nouvelle, plus flagrante encore qu'un peu plus tôt au café. Le mouchoir servant de bouchon pour son nez, le menton couvert de sang, la lèvre ouverte ... Sans parler de ses cheveux lichés vers l'arrière et ses grands yeux bruns animés d'une étincelle particulière ... Vraiment, il avait l'air d'un drôle d'énergumène.
- Vous êtes médecin, déclara-t-il soudain, comme si c'était la chose la plus évidente qui soit. À ses yeux, cela semblait fascinant.
Stamford leva les yeux au ciel, sachant déjà ce qui s'annonçait, mais ne faisant rien pour le prévenir. Si Holmes passait le trajet à marmonner à propos de Watson, au moins il se concentrerait sur cette analyse et devrait se tenir relativement tranquille.
- Vous avez été dans l'armée. Vous avait fait la guerre. Afghanistan. Blessure à la jambe, bien que guérie depuis un moment, d'où le besoin d'une canne. Oh. Ohhh ... D'où vient cet engourdissement de ma lèvre inférieure ? This is fascinating ...
Le voilà levant une main pour tâter sa lèvre du bout des doigts, comprenant vite fait bien fait en réveillant de la douleur par le simple toucher, la source de la sensation. Une belle blessure, qu'il avait là. Juste comme il faisait cette réalisation, il se sentit déposer sur une table qui était froide contre sa peau. Il devait être à l'hôpital... Se redressant brièvement pour regarder autour de lui, il remarqua qu'ils étaient en effet dans le petit laboratoire où il avait l'habitude de venir faire ses expériences, et d'ailleurs où il avait fait la rencontre de Stamford. Avant même que les deux hommes aient pu faire quoi que ce soit, il bondit de la table et alla directement vers une petite table dans un coin. Ce faisant, il trébucha, chancela un peu alors que des élancements lui prenaient et il eut à peine le temps d'attraper son violon sur la table avant de s'effondrer sur le plancher. La chute ne lui sembla pas douloureuse, il ouvrit simplement des yeux surpris avant de croiser les jambes et se mettre à jouer du violon de cette manière si particulière, jouant de ses doigts sur les cordes sans archet. Il n'y avait bien que Sherlock pour jouer comme ça, étendu sur le dos d'un air relaxe, les yeux fixés au plafond, dans une contemplation sereine.
- Holmes!! Pour l'amour du ciel, ne pouvez-vous pas rester tranquille un seul instant ?! Venez un peu ici, un ami à moi va s'occuper de vos blessures.
Holmes ne réagit pas. Ce n'est que lorsque Stamford répéta "Holmes!" un peu plus fort que sa voix le ramena finalement à l'ordre et il tourna la tête vers les deux hommes en ouvrant des yeux un peu surpris. Pourquoi tant de sévérité, voyons? Il se remit debout lentement et frotta sa petite repousse de barbe un instant, avant de poser le violon à côté sur le sofa et venir s'asseoir sur le bout de la table pour enfin accepter de quelconques soins. Ce n'est qu'à ce moment que Stamford effleura du bout des doigts la cicatrice qu'arborait Sherlock à l'épaule et soupira:
- Vous n'apprendrez jamais à faire attention à vous, semble-t-il. - Jamais, confirma simplement Holmes avec ce qui semblait être un sourire malicieux, mais ne dura pas longtemps faute à la douleur à sa lèvre. | |
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