Sweeter than Heaven and Hotter than Hell

Une bûche, mais oui, qu’elle merveilleuse idée. Si Holmes s’était occupé de la mettre, moi je pris charge de raviver le plus possible le feu, soufflant pour que les flammes reprennent vie. Et j’eus réussit, mais je n’eus pas encore le droit à un feu gros et brûlant. Évidemment. Parce qu’il fallait qu’il soit contre moi, contre nous. Pour une fois que nous étions gelé, il ne pouvait pas faire son travail comme il le fallait… Au moins nous avions cette petite source de chaleur, c’était mieux que rien du tout. Tant pis, je m’assis tout de même devant celui-ci, riant doucement en voyant la chemise de Holmes me cacher la vue. Non, je ne me sentais pas le moindrement mal. Même pas un tout petit peu. Car lui de même s’était venger, et mon vêtement que j’avais sur le dos, n’était pas complètement sec non plus. La neige avait réussis à fondre, à se créer un chemin entre les fibres de mon manteau pour rendre plus humide ma chemise.

Chemise qui d’ailleurs, se faisait déboutonner sans que je n’aie rien à faire, que je demandais franchement à Holmes ce qu’il pouvait bien faire. C’était troublant, et mon cerveau se jouait de moi, allumant se souvenir en moi, de la salle commune il y a de cela bien longtemps. Ce n’était pas vraiment de ma faute, je crois bien que ceci était un automatisme, car le geste était le même. J’eus fini dans les deux cas, le chemise complètement ouverte, le torse dévoilé. Je restais mal alaise, malgré que j’eus compris le pourquoi de ce geste, mais l’accepta tout de même sans rien y ajouter. Pourquoi? Car je savais que deux corps collé l’un contre l’autre était une bonne manière de se réchauffer. Et il avait compris, comment rendre le tout plus efficace, soit peau contre peau.

Mais voilà que la suite me troubla qu’un peu plus. Au début non, car je trouvais ces doigts, ce nez, franchement glacé, et me provoquèrent un léger choc. Mais le pire survint lorsque Holmes osa parler. Là aussi, ce n’était pas de ma faute. Si j’avais eu encore toute mon innocence, ces gestes m’auraient paru des plus anodins. Je me serais contenté du geste sans plus, sans me concentrer sur ses lèvres qui caressèrent ma peau par les paroles prononcées, sur ses doigts qui passèrent contre ma colonne vertébrale, me provoquant une tout autre sorte de frisson. Ces gestes à eux même suffirent à me créer une chaleur, ainsi que se grognement, vibrant contre ma peau. Dear Lord…. Tout ceci n’avait rien de normal. Il était de mon devoir de retrouver mes esprits, mes pensées saines. Me concentrer ailleurs, oublier la situation, oublier les petites sensations, ce corps fondu au mien.

Enfin, il ne dit plus rien, tout comme moi qui ne parlait toujours pas. Car parler ne m’aiderait pas, j’entretiendrais la conversation, donc les caresses de ses lèvres contre ma peau, les vibrations de sa gorge. La pire des idées en cet instant. Mais hélas, je n’avais besoin de rien faire, il parlait sans arrêt tout de même, tentant de s’expliquer, restant dans l’aspect scientifique de la chose, rajoutant même que pour de meilleur calcule, il faudrait tenter l’expérience plus d’une fois. Mauvaise idée. Toujours et encore je gardais le silence, sachant pertinemment que la situation tournait tranquillement vers la catastrophe. Car il ne se la fermait pas, une vraie pie, m’enfonçant un peu plus vers le point de non-retour. J’avais plus de difficulté à me contrôler, mon souffle se faisant plus bruyant, les battements de mon cœur s’accélérant. Et dans un geste d’inconscience, je serrais un peu plus Holmes contre moi, me rendant compte que trop tard que c’est le contraire que j’aurais dû faire. Je ne voulais pas qu’il sente ce qu’il avait créé au bas de ma ceinture, ce début de plaisir qui avait grandis.

-Dear Lord Holmes. Stop talking. You’re not helping…

Definitely not… Au moins s’il acceptait de ne plus rien dire, je pourrais retrouver mon contrôle, me calmer et simplement me réchauffer le plus normalement possible. Soit en profitant de la chaleur humaine le temps qu’il faudrait. Oui, le plus normalement possible…. Pas de friction ni rien de plus. Même si en cet instant ma raison avait faiblis, faisant de moi un prisonnier de mon désir. Ma bouche s’étant rapprochées de l’oreille de Holmes, ma tête créant cette fausse excuse de réchauffer son pavillon glacé, que mes lèvres chaudes s’en emparèrent dans un geste lent, embrassant cette chair. Geste dénudé de toute innocence dois-je rajouter. Euh.. Je veux dire, pour le bien de la science. Je testais voir si ce truc fonctionnait bien pour lui réchauffer les oreilles. Hum.

Comme si je l’écoutais, de toute façon…Ses explications n’avaient ni queues ni têtes, que des mots employés dans tout sens traversant mes oreilles sans plus. Ses dires me paraissaient simplement comme un bruit de fond un peu agaçant, contrairement à ses lèvres qui me faisaient perdre le contrôle. Ceci, et ce fait que je ne sois point le seul à avoir une activité présente dans le bas de ma ceinture. La vraiment, j’avais chaud, plus aucune parcelle de mon corps n’étant froide ni fraîche. Et encore…. Elles l’étaient de moins en moins, alors que mon désir m’emprisonnait désormais définitivement. Contrairement à cette fois où il m’était resté juste assez de raison pour reculer. La faute à Holmes, et ce sons de plaisir que mes lèvres lui avaient arraché, le voilà prononçant si joliment mon nom.

Au moins désormais, il ne disait plus rien, je l’avais trouvé le moyen, de le faire taire. Alors il va s’en dire que j’allais continuer, n’ayant plus le vouloir d’arrêter de toute manière. Je recommençais ce manège encore et encore, mordillant la chair, l’embrassant, pour finir par y passer sensuellement ma langue lors de l’ouïr des encouragements. Je laissais alors échapper un soupir Holmes s’y mettant de la partie, ses lèvres et sa langue s’amusant contre ma clavicule, la suçant le temps d’un instant. Oh gawd…. Je crois apprécier un peu trop la chose. Mais je n’en avais plus rien à faire, car je ne réfléchissais plus autant. Seulement juste assez pour me souvenir du lieu où nous étions, soit le salon. Je ne m’arrêtais pas pour autant, ma tête me dirigeant vers cette idée de simplement changer d’endroit. Ce pourquoi, je me permis cette balade de mes mains, qui passèrent contre le dos de Holmes, ajoutant une pression un peu plus imposante lors de leurs passage sur les fesses, et grippèrent les cuisses pour bien les enrouler autour de ma taille. Je fus plus rapide pour les bras, les entourant autour de mon cou, me voilà debout sous peu, tenant fermement le jeune homme, que mes lèvres, ma langue et mes dents, retournèrent à leur travail. S’attaquant à tout ce qu’elles pouvaient atteindre de chair. Je n’avais pas besoin de regarder vers où je me dirigeais de toute manière, connaissant à la perfection ma maison.

Alors non, me rendre à l’étage ne fut point emplis d’obstacles, ainsi que d’ouvrir la porte de ma chambre. Une partie de moi savait ce qu’elle faisait, alors que l’autre l’ignorait totalement… Ne comprenais pas mes agissements, ce désir si violent et intense que je ressentais. J’avais perdu l’esprit, complètement… Mais pas assez, pour oublier celui qui je venais tout juste de déposer contre mon matelas. Ma tête n’était pas très fonctionnelle. Ignorant certaines choses, se rappelant d’autres…. Sans avertir. Je laissais enfin Holmes tranquille, restant par-dessus lui, l’observant tout en laissant mon souffle respirer plus bruyamment. J’attendais clairement quelque chose, mais ne disait rien… Parce que je n’y arrivais pas, et ne savais plus… J’attendais quoi? Qu’il me repousse, me dise de cesser, que je l’effrayais…. Car je dois dire que je m’effrayais moi-même, à avoir perdu autant le contrôle, à me laisser si aisément guider pas mes hormones.

Je semblais enfin retrouver un peu mes esprits, un soupir m’échappant, qu’il ne restait plus qu’une main près de la tête de Holmes, l’autre s’étant accroché au rebord du pantalon du jeune homme. Je serrais le tissu, parfois doucement, parfois plus vivement, comme en spasme, car je me débattais intérieurement. Je me sentais comme un démon, assoiffé de luxure…. Et je n’arrivais plus si bien à retrouver mon calme. Pourtant je le devais car il ne fallait pas, faire ce genre de chose. Hum. Non. Surtout pas Holmes. Je n’avais pas le droit…

-Dear Lord…. Holmes…. I’m sorry….

Au contraire de ce que je n’aurais crus, je n’eus droit à rien. Rien d’autre que cet air assombris, décidé. Le point du non-retour était largement dépassé, je le savais bien et Holmes me le fit plus que bien comprendre. Toute hésitation et retenue s’évaporèrent dès que ce nouvel échange débuta. J’avais déjà assez de difficulté à réfréné mes envies, alors oublions toute retenue. C’était définitif. Car me voilà embrassant sous peu, passionnément le jeune homme, ma langue y prenant partie. Mon désir venait de violement me frapper de nouveau, qu’enfin, je me vidais totalement les esprits. Je ne pensais plus à rien, et il arrivera ce qu’il arrivera. Plus d’interruption, promis, car Holmes avait raison, ce n’était pas correcte de commencer quelque chose, de l’entamer à ce point, puis de reculer…. Laissons-nous tout simplement aller.

Et résoudre magnifiquement cette tension sexuelle. Nous sommes bien d’accord. Je ne lâchais toujours pas les lèvres de Holmes me débarrassant complètement de ma chemise cette fois. La première étape avait été entamée, maintenant il fallait l’enlever. Et puis bon sang… J’avais chaud à la fin, une pelure de moins ne pouvait que m’être bénéfique. Mais malgré ma température bien plus haute, mon corps trouva le moyen d’être parcourut de frissons, les doigts de Holmes venant effleurer une partie sensible de mon anatomie. J’allais lui renvoyer ce plaisir, que je passais une cuisse entre ses jambes, effectuant une pression, puis une autre. Je fis ce manège quelques fois, alors que d’une main je me décidai enfin à m’occuper de cette obstacle à la fois pour moi et pour Holmes. Le tout devait bien commencer à lui créer une certaine douleur désormais, et ce fut avec plaisir que je laissais plus de place à son membre bien éveillé. Je dû lâcher ses lèvres pour la suite, me débarrassant en entièreté de son pantalon, lui laissant cependant son dernier vêtement en coton. Et puisque j’en avais envie, je délaissais sa bouche pour son cou descendant de plus en plus bas, taquinant de ma langue son mamelon, son nombril, puis me décida à laisser ma marque sur son corps. Soit un joli suçon fait de mon gré, près de sa hanche. Meilleur endroit que dans le cou selon mon avis. Peu visible, et pourrait facilement passer pour un simple bleu car l’on s’est cogné contre un coin de table.

Oui, oui. C’était parfaitement cela. Holmes ne m’avait laissé aucune chance de m’en sortir. Et il devrait en assumer pleinement les conséquences. Qui je crois bien les appréciaient plus qu’un peu. Je le savais pertinemment, juste à l’entendre haleter, prononcer mon nom encore et encore, de quoi m’encourager, me démontrer que j’étais dans la bonne voie. Car je dois avouer, que je n’avais pas vraiment d’idée en tête de comment m’y prendre. Pour la simple raison que ce genre de chose, je ne l’avais jamais fait avec un homme. Je me fiais tout simplement à mon propre corps, à mes points que je savais sensible, tout en y allant avec mon instinct. Mon instinct désormais presque bestiale activé en grande partie par mon nom prononcé. C’était complètement fou. Holmes n’avait qu’à parler pour augmenter mon excitation, nul besoin de me toucher pour que la pression augmente par elle-même dans le bas de mon ventre.

Mes lèvres désormais occupé en d’autres lieux plus élevé tel que le cou de Holmes, que je mis à le mordiller à cet endroit en sentant ses doigts jouer à la commissure de mon vêtement. Je m’apprêtais à le mordre plus franchement pour lui intimer à enfin me débarrasser de mon pantalon lorsqu’il s’exécuta. Mais vous savez quoi? Il mérita tout de même cette morsure, avant que je ne sois dans l’obligation de le lâcher. Par la faute de sa paume, des mouvements de ses doigts qui me provoqua ce gémissement de plaisir incontrôlable, le tout résonnant aux oreilles de Holmes car ma bouche était si près de l’une d’entre elles. Je dû me mordre la lèvre, le laissant faire encore un peu. Car je devais me calmer, juste un peu, ne voulant pas atteindre le summum tout de suite. Je le sentais bien arriver. J’enlevais alors sa main de cet endroit, remédiant à tout vêtement encore présent sur nos deux corps.

Oh gawd… Je ne réalisais que trop tard ce fait, que nous étions désormais tous deux nus comme des vers, une rougeur se rajoutant aux autres, dû par la gêne. Juste un moment, car mon désir était plus imposant. Comme si vraiment, j’allais m’arrêter, là. Jamais. Je pris alors l’initiative de m’assoir, faisant attirant Holmes pour qu’il prenne place sur moi, débutant sans plus attendre ce geste de prendre nos membres entre mes doigts. Je repris alors possession de ses lèvres, tout en débutant de lent mouvement de vas-et viens, réfrénant mon envie d’y aller rapidement sans plus attendre. Car je voulais faire durer ce moment, même si je devais agir en agace pour ce faire. Il fallait aussi me laisser le temps de finir d’accepter ce fait que pour une fois, ce n’était pas que mon membre que ma main allait soulager.

Je me mis à m’aider en ondulant mes hanches dans mes mouvements, me frottant plus qu’intensément à Holmes désormais, ma sueur se mêlant à la sienne. De quoi me partir dans ma lancée de fort soupir, mon souffle brulant allant caresser la chair du jeune homme qui était si près de moi. Si j’avais au départ voulu faire durer le tout, il en fit tout autre aux ouïr répétitifs des gémissements qui résonnait à mes oreilles. Je me mis sans plus attendre à mettre de la vitesse, enserrant un peu plus fortement nos membres pour plus de sensation. Je grognais de plaisir de temps à autres, me retenant de toutes mes forces pour contrôler le volume de tout ce qui pouvait bien sortir de ma bouche. Et je dois avouer que cela était bien dur, car c’était tellement meilleur lorsqu’on ne se retenait pas, qu’on se laissait pleinement aller. Chose que nous ne pouvions malheureusement pas.

Une autre fois peut-être. Seigneur… Venais-je vraiment de penser cela…? Mettons cela sur le compte d’un brin de folie passagère. Et occupons-nous plutôt d’en finir plus rapidement. Parce que j’en avais envie, de sentir le plaisir me prendre de plein fouet, monter encore et encore jusqu’à la jouissance. Le tout ne tarderait certainement pas. Car me voilà y donnant mon maximum, ma main effectuant sa tâche assez rapidement, mes hanches s’ondulant plus fréquemment. Je le sentais parfaitement bien, mes abdominaux en plein travail, se contractant encore et encore, que ce fut la fin, une explosion de bien-être se faisant en moi, que j’atteignis tout un orgasme. Assez puissant pour me couper le souffle, pas un son ne sortant d’entre mes lèvres. Ce ne fut que par la suite que je continuai à respirer bruyamment lâchant enfin le tout, me laissant mollement tomber dos contre le matelas. Je restais dans les brumes, mon être se trouvant dans une sorte d’état second, emplis de béatitude, de soulagement.

-Dear Lord…..

That was amazing. But I’ll keep the rest of my thoughts for me.

Mes bras avaient doucement accueillis ce corps, se renfermant autour de Holmes dans un semi-automatisme. Les secondes passèrent, nous laissant le temps à tout deux de tranquillement retrouver nos esprits, nos fonctions de paroles. Et pendant ce temps j’avais doucement glissé ma main dans la chevelure quelque peu humide du jeune homme, mes doigts allant jouer inconsciemment avec quelques mèches près de sa nuque. Je cessai de fixer le plafond que lorsque sa voix résonnait à mes oreilles, mon regard plus clair se déposant sur lui.

J’eus un sourire en coin à ses dires, à la fois surpris et heureux de la nouvelle. Mais plus étonné je dirais. Car Holmes venait-il vraiment de vivre cet instant, là où son cerveau n’était plus fonctionnel?? Qu’il ne pensait définitivement plus à rien?? C’était incroyable tout de même. Et tout ceci, sans qu’aucune drogue ne rentre en compte. Alors oui, je pouvais comprendre que c’était incroyable pour lui, d’avoir son cerveau arrêter le temps d’un bon moment. Lui qui réfléchissait continuellement, il avait eu ce repos. Un effort physique contre l’arrêt de pensée de sa tête. L’échange était équitable.

-Eh bien vous avez trouvé un moyen tout à fait naturel de calmer vos esprits, Holmes. Je savais bien qu’il devait en exister un….

Alors au bout du compte…. Cela avait véritablement été fait pour la science. Du moins une partie. Car nous avions fait une expérience et avions eu des résultats. Tel que cette découverte qui serait utile pour mon cher ami pris à toujours et encore réfléchir. Sauf qu’enfin…. Hum. Je me mis légèrement à rougir, un très bref rire de gêne me sortant d’entre les lèvres. C’est que mes dires m’avait créé un léger malaise voyez-vous. Et malgré tout je ne lâchais pas Holmes du regard, me contentant de l’observer, trouvant toujours aussi fascinant son regard. Je n’avais jamais vu de pareils yeux. Si intense, brillant d’intelligence, un livre ouvert de ses émotions. Lorsque je n’arrivais pas à le saisir, il me suffisait parfois de plonger mon regard dans le sien pour y lire ce qu’il y vivait. Et à chaque fois je trouvais cette expérience des plus captivantes.

Je crois franchement que j’aurais dû me taire. Comme dans m’en tenir à un simple « Tant mieux », une phrase bien banale… Oui vraiment… Non. Garder le silence complètement aurait été préférable. Ainsi, je ne me serais pas retrouvé dans une telle situation, pour le moins embarrassante. Il était si aisé de profiter de mes paroles… Évidemment. De plusieurs manières possibles. Et la plus évidente, fut prise par Holmes. Bien entendu… Maintenant que nous avons trouvé ce nouveau moyen, cela veut-il que je pourrais l’utiliser au besoin sur votre personne? Ceci était la version plus… sage si l’on veut. Car les dires du jeune homme avait cette touche plus…. Perverse si je puis. Autant de fois que nécessaire ….. Hum. Cela sonnait déjà beaucoup à mes oreilles.

Comme cette voix qui les chatouillaient agréablement… Elle m’empêchait de répondre, de réfuter. J’avais cette pensée folle qui me traversait l’esprit, synchronisé à ces frissons qui traversaient mon corps en entier. Le mot thérapeutique repassait en boucle dans ma tête, pour me convaincre. Je me surpris moi-même, à me dire que je ne pouvais dire non. C’était une forme de soin, dont Holmes avait de besoin. En tant que futur médecin, je ne pouvais pas refuser d’aider. Je devais user pleinement de mon humanité… Seigneur, je crois que ma tête était toujours non fonctionnelle… Elle ne réfléchissait plus normalement, loin de là. Et doucement, elle continuait dans cette voie, tout ceci causé par la nouvelle attitude qu’adoptait Holmes, m’arrachant des forts soupirs lorsque mon lobe reçu ces agréables traitement. Déjà….? Il tenait à répéter l’expérience là? Maintenant? Il pourrait au moins m’avoir laissé plus de temps pour retrouver complètement mes esprits. Au lieu de cela, il en profitait pendant qu’il était encore temps, pendant que j’étais sous une certaine faiblesse. Car ne pas avoir complètement toute ses capacités en était une.

Alors que j’allais enfin lui dire d’arrêter, il me coupa le clapet en prenant mon mamelon entre ses dents, un nouveau soupir m’échappant. Et ce fut le dernier. Car le tout arrêta si brutalement, trop brutalement… Mais que me prenait-il bon sang… De ressentir cette pointe de déception… Je secouais quelque peu la tête pour m’enlever ce léger sentiment, me relevant tout de même. Et dès que j’eus l’explication, cela ne prit pas de temps avant que je me mette en mode vitesse. 15 secondes mon pantalon était mis, 20 autres ma chemise. J’en lançais d’ailleurs une en direction de Holmes. Pourquoi? Parce que je savais bien ce qui s’amenait. Soit certainement ma mère, qui ne voulait que vérifier où nous étions et nous souhaiter bonne nuit je suppose.

D’ailleurs elle cognait à la porte, au moment même où je pris les sous-vêtements et les glissa d’un coup de pied en dessous de mon lit. Allant prendre place sur une chaise, je fis mine d’être occupé à regarder mes mains, tentant d’agir le plus naturellement possible. Car bon, j’avais les cheveux en totale bataille, le lit était tout plissée et enfin…. Je n’étais pas pour tout énumérer les détails tels que cet état, ou expression que l’on avait, lorsque nous avions fait une certaine activité. Mais pour ce dernier point j’avais au moins le visage quelque peu baissé lorsque la porte s’ouvrit. C’était mieux que rien, le plus normal et subtil qu’il m’était permis de faire et d’agir.

[Oh! Pour une fois qu'ils mettent des bonnes pubs! XD]

Je jetais un regard en biais à Holmes, le voyant sous cette drôle de position. Il avait régler l’explication du lit froissé, c’était bien. Mais je ne crus point que nous étions sortis de cette situation pour autant. Car voilà ma mère faisant son entrée dans la pièce, observant le jeune homme d’un drôle d’air avant… Évidemment, il fallait qu’elle le scrute à la loupe. Pourquoi fallait-il qu’elle le fasse? Ô combien je pouvais détester cela. Pourquoi diable toutes les mères avaient se pouvoir. Aussi observatrice… Avec le don de savoir, malgré les cachotteries. Parfois j’avais beau faire tous les efforts du monde pour lui cacher mes états d’âmes, elle devinait que quelque chose n’allais pas. Ou encore que nous nous étions chamaillé mon frère et moi, malgré que nous faisons tout pour avoir l’air le plus naturel possible. Enfin…. Sauf que ça, c’était franchement plus facile de deviner. Nous le faisions souvent, se batailler, alors peu importe, nous n’avions plus la moindre crédibilité aux yeux de notre mère lorsque nous tentions de lui cacher nos ébats.

Mais voilà que Holmes ne lui laissait guère la chance de place un mot, balançant ainsi tous ces mots, j’y voyais la une porte pour nous en sortir. Mais bien entendu, nous ne devions pas permettre à ma chère mère de poser la moindre question, occuper son esprit ailleurs, la détourner de ses nouvelles intensions pour qu’elle en oublie ses questionnements. J’affichais mon air désespéré, roulant mes yeux terminant leur chemin sur Holmes.

-Ce n’est guère effrayant Holmes. Notre capacité à ne rien faire et ne penser à rien de temps à autre est typiquement humain, tout à fait normal. Je ne dis pas que vous ne l’êtes pas, seulement…. Vous vous démarquer du lot de l’espèce humaine en réfléchissant constamment. Cela doit être épuisant. Enfin…. Occupez-vous l’esprit alors…

Je déposais mon regard désormais sur ma mère, qui était désormais un peu bousculé. Aussitôt Holmes avait-il terminé ses exclamations, que je répliquais, ne laissant que quelques secondes avant de continuer.

-Mère, n’auriez-vous pas une énigme par pure hasard? Assez complexe pour lui occuper l’esprit et le maintenir tranquille? Dis-je rajoutant un court rire.

Et voilà le travail était fait, car elle se mit sans plus attendre à réfléchir, à une bonne énigme. Elle semblait si concentré, restant silencieuse un instant. J’osais espérer qu’elle ne me fasse pas le coup de comédie, soit voir notre jeu et ignorer la dernière question. Pour en poser une autre. Je ne dis pas cela car elle le faisait un peu plus que parfois. Cette femme n’était pas dupe. C’était à la fois bien, et non….

Holmes ne fut point le seul à avoir cette jolie expression. Sur le coup, moi de même je l’affichais, ayant ses yeux un peu plus ouvert qu’à l’habitude, sous ces mots que ma mère avait mis de l’accent. Tant de sous-entendus… Mais pourtant elle ne rajouta rien de plus. I think she might give us the benefit of the doubt. I may say. Malgré son regard, et ses mots, je la remerciais mentalement de ne rien ajouter, et de passer au sujet suivant. Soit véritablement occupé les songes de Holmes. Mais bien entendu… Cette histoire du voisin. Les policiers étaient encore sur cette affaire, doutant du suicide, car quelque chose n’allait pas dans tout ceci, quelque chose était louche. Mais nous ne savions rien de plus. Bien entendu.

Et voilà que Holmes me fit sursauter, partant comme une véritable flèche, ne laissant le temps ni à moi, ni vraiment à ma mère de rajouter ou faire quoi que ce soit. Eh bien il avait toute une motivation, et je dois avouer que ma curiosité fut piquée. J’allais tout de même voir Holmes à l’œuvre, et peut-être…. Être un témoin de cette première véritable énigme résolue? Il faut bien un début à tout, et nous aurions à faire au détective Sherlock Holmes aujourd’hui. Je ne restais guère dans ma chambre bien longtemps, ne courant pas, mais criant tout de même :

- Attendez-moi!

Car j’arrive. Je voulais voir ça. Je resterais tranquille, à faire mon observateur, et pourrait être utile au jeune homme d’une certaine manière. Enfin juste pour donner un peu plus de chance à Holmes de rentrer dans la maison et poser ses questions. Car ouvririez –vous la porte à un parfait inconnu qui proclame voir la scène de crime? Bien sûr que non. Encore moins s’il était si jeune. Notre détective en devenir pourrait aller faire un tour, alors que je tiendrais l’homme occupé. Par une simple discussion, en lui apportant mes condoléances, je trouverais en temps et lieu…

Enfin bref, je vous saute les détails. Et par une pure magie, nous voilà tout deux devant la fameuse demeure, à attendre patiemment que la porte s'ouvre suite au trois petits coups que je lui avait donné.Nous n’avions pas eu à attendre trop longtemps avant que nous ayons l’effet escompté. Nous pûmes y voir un homme, que je connaissais bien tout comme sa fille d’ailleurs. Il était tout autre, que cet homme que j’avais vu. À l’apparence si droite, si froide, et désormais si triste, si lasse, accablé. Il nous fit signe d’entrer, sans même que je n’ai eu besoin de dire quoi que ce soit. Je lâchais dans l’instant même mes condoléances, que j’eus reçu un bien bref sourire en réponse, suivit de remerciement. Évidemment, il va s’en dire que la fameuse question ne mis pas de temps à arriver, soit s’avoir ce qu’il y avait, en quoi il pouvait bien nous être utile.

Je ne peux être autrement que tout à fait d’accord. L’art de ne pas laisser la chance à une personne de rien dire. Ou de lui faire dire oui, d’accepter sans qu’elle n’ait besoin de rien faire. Omis de rester planté là, un peu troublé par cette attitude sortant de l’ordinaire. Je dis un peu mais je suis gentil, car l’homme avait un air totalement perdu. Tout d’abord car il fut bousculé pas les paroles de Holmes, puis car après réflexion, il réalisa que… Seigneur… Comment avait-il su tout cela? Qu’il s’apprêtait à boire du thé accompagné de quelques biscuits. Des détails anodins, qui pourtant avaient tout de suite sauté aux yeux du jeune homme. Décidément il voyais vraiment tout.

Je ne restais que quelques courtes secondes immobiles, prononçant de brève excuses avant d’enfin suivre la boule d’énergie qui se dirigeait vers la scène de crime. Un vrai lièvre surexcité, qui sautait dans les escaliers, trop pressé. Alors que moi oui, j’avais le beau rôle de la tortue, évidemment. Parce que oui, une marche à la fois. Ce n’était pas car lui ne tenait plus en place que moi je même devais être ainsi. On se calme, on respire par les voix nasales. Merci. Évidemment, j’arrivais quelques secondes plus tard, faisant les mêmes gestes que Holmes pour éviter de signaler ma présence sur la scène. Des plans pour me mettre dans de beaux draps. Et voilà le jeune homme déjà au travail. Alors que moi j’observais le corps, mon air se faisant désolée. Car c’était un meurtre, et j’avais sous mes yeux une victime. Il faut vraiment être… Cruel, et le pire des… Disons-le, tour du cul quoi. Pour attaquer une personne faible et sans défense… Un handicapé. Il méritait qu’on l’arrête, oui.

Alors si je pouvais aider, je le ferais volontiers. Holmes me demandait mon avis, et je trouvai toute ma concentration. Ayant moi de même prit des gants, je me permis de toucher le corps, à la recherche de quelque chose. Et j’en découvrir plusieurs, de quoi me sortir une jolie expression, mais je ne dis rien, vérifiant si vraiment, j’avais sentis la bonne chose. Je me retournais enfin vers Holmes, pour le diagnostic final. Mais pour ce faire, il aurait besoin de voir, et de toucher aussi, pour comprendre, ce pourquoi je lui fis signe, et lui démontrait tous les points dont je discuterais.

-Tout d’abord, je dirais que vous avez complètement raison de dire que ceci est un meurtre. Tout d’abord, car il ses muscles sont tendue, certainement causé par la peur. Lors de la mort, les muscles restent ainsi, dur comme du fer. Et nous avons des marques, des indices de luttes. Ensuite…

Je relevais simplement la robe de demoiselle, et ce, jusqu’à la hauteur de ses genoux. Ses jambes étaient parfaites, rien de paraplégique ici. Je m’explique. Car lorsque l’on perd l’usage de nos jambes, celles-ci deviennent littéralement squelettiques. Car elles ne bougent plus, alors du coup, que la peau sur les os. Alors que celles-ci, était totalement en forme, proportionnelle au reste du corps de la jeune femme. Je compris, ce pourquoi le tout avait si souvent été bien caché. Nous ne pouvions décidément rien voir, avec la longueur de la robe ainsi que ce fait qu’elle était gonflée, tel était la mode de notre temps. Alors du coup, aucune chance de voir vraiment les jambes.

-Nul besoin de vous dire qu’elle n’est pas paraplégique je suppose…..

[Et on aime so! Même si…. Holmes! No! O : Poor little thing, Watson will take care of you my darling ~] [Slow motion time in my head, just like in the movie! *_* With the voice of Sherlock, of course]

Oui, nous étions tombés dans quelle chose de plus complexe. Définitivement. Tant de questions se créaient. Pourquoi ce déguisement? Pourquoi cette… Couverture paraplégique? Et surtout qui avait bien put monter tout ceci? Holmes ne tarda pas à énumérer ses questionnements, les plus importants, y impliquant le père. De quoi me faire légèrement arqué des sourcils, mon esprits se mettant à réfléchir, à analyser les événements passés, cherchant à revoir l’attitude de l’homme, et voir ce qu’il y avait cloché. Car non, au premier abord je n’avais rien remarqué. Autre qu’un homme las et emplis de tristesse, dont les yeux étaient rougis. Serais-ce de la pure comédie?

Je cessai si brutalement mes réflexions, Holmes m’y sortant vivement, criant mon nom, me poussant avec tant de force que j’en perdis l’équilibre, mon corps allant saluer le plancher. Et ce fut à mon tour d’être pris dans un corps de pierre, figé, regardant mon cher ami se faire poignarder. Le cri qui en suivit ne fit que me mettre un peu plus sous le choc, un peu plus immobile. J’étais bousculé d’incompréhension, de peur je l’avoue, car nous avions un malade qui tentait délibérément de nous mettre à mort. À commencer avec Holmes, qui se battait, comme un chef. Je n’avais eu besoin d’absolument rien faire. Une chose était certaine, il savait se battre, se défendre. Il ne frappait définitivement pas n’importe où, attaquant les points faibles de l’humain, le bon coup à la bonne place pour faiblir de plus en plus l’homme qui termina semi-conscient au sol.

Et si le jeune homme perdait de son adrénaline, la mienne avait atteint le sommet en le voyant blêmir, puis tomber. Je fus à ses côtés en moins de deux, et contrairement à l’instant plutôt, je sus exactement quoi faire. À chacun sa maîtrise, et si Holmes avait été des plus impressionnants en se battant, je fus tout aussi vif, sachant quoi faire pour ne pas le voir se vider de son sang. Je dois dire heureusement, que le couteau était encore en place, car l’enlever n’aiderait pas les choses, les empireraient. Les saignements ne serait que plus nombreux et pour le moment je n’avais rien pour le soigner dans l’immédiat, alors le retirement de l’arme devrait encore attendre. Je m’occupais rapidement de dégager la blessure, le bras droit du jeune homme avant de déchirer la manche de la chemise. Le coup à l’épaule était un peu plus compliqué, mais j’eus réussit à couper la circulation entre la plaie, usant de la manche déchiré pour ce faire. Mais ce n’était pas suffisant, évidemment.

Et comme toujours, les policiers arrivèrent trop tard, des bruits de pas se faisant entendre dans la demeure, le nom de l’homme résonnant avant qu’un agent vienne nous rejoindre sur le lieu du crime. Un beau juron sortit de sa bouche, le voilà quelque peu figé, m’observant car je semblais être le seul encore en bon état. Il n’eut pas le temps de rien me dire, me voilà prenant moi de même la parole. Lui criant tout simplement d’aller chercher une trousse de premier soin, au diable les explications, ce n’était pas le temps. Il faut dire que j’étais plus que convainquant, car il se dépêchait, tout en ordonnant aux autres de venir me tenir compagnie. Ils devaient bien s’occuper de l’homme, et de comprendre. Le père entre la conscience et l’inconscience qui gisait au sol, le couteau près de lui, et Holmes gravement blessé. La plaie était si profonde…

Je les laissais faire leur propres analyses, constatation de la scène qui à mes yeux semblait si évidente. Deux jeunes curieux qui allait sur les lieux du crime, y découvrait des choses, et le père qui intervenait, avec cette mauvaise intention de mettre fin à nos jours. La trousse arriva enfin, que me voilà de nouveau à l’œuvre. On m’observait, avec un certain étonnement, un certain trouble. Vu mon jeune âge, ils devaient être… Surpris, de voir que je me débrouillais comme un véritable médecin. Un petit spectacle pour leurs yeux. Avant que l’un deux se proclame assistant, m’aidant en relevant et tenant Holmes, m’aidant au besoin pour la suite.

-Je suis désolé Holmes.

Et voilà, le couteau quitta le corps du garçon, la circulation étant coupé, le sang ne coulant point aussi abondamment qu’il n’aurait dû l’être. Toutefois les souffrances du jeune homme n’étaient pas terminées. Rien pour m’arrêter, il devra souffrir pour guérir, je faisais le tout pour son bien. Alors me voilà désinfectant la blessure, sortant fil et aiguille pour recoudre le tout, tout en intimant fortement à Holmes de ne pas bouger. J’étais aussi agile qu’un couturier, aussi minutieux qu’un bijoutier. J’eus tout le nécessaire pour le soigner complètement sur place, terminant le tout d’un bandage à son épaule, et lui bloquant le bras droit d’un autre pour éviter qu’il ne le bouge.

Vous ne m’en voudrez pas si je qualifiai son I’m fine de totalement ridicule. Mais oui bien sûr, milles excuses je croyais avoir vu un couteau dans votre épaule et le fait que vous perdiez du sang…. J’hallucine fortement il faut croire… Bien sûr que non il n’allait pas! Bon sang mais quelle tête de cochon! De toute manière, peu importe ce qu’il dirait, insultes incluses, le tout me passerait à travers les oreilles sans mériter la moindre attention de ma part. J’avais tout de même continué mon travail, gardant mon calme et ma concentration, ne voyant que normalité lorsque je le vis perdre connaissance. Car un véritable médecin ne panique en aucun cas. Premièrement car les résultats serait catastrophique et le patient ne serait point sauvé et deuxièmement car c’est inutile. Tout le monde le sait, que la panique n’aide en rien, au contraire.

Heureusement que l’agent avait été là, m’ayant été d’une grande utilité, en grande partie pour soutenir Holmes, puis pour le réveiller. Je le vis enfin ouvrir les paupières, dans l’immédiat il prit parole. Il était là, à se demander ce qui était arrivé avec l’homme. Ô, ils avaient amplement eut le temps de le menotter. Mais je n’y avais même pas accordé d’attention. J’avais donc un peu comme Holmes, découvert la situation. Je jetais un bref coup d’œil pour me mettre au parfum, désormais soulagé de voir qu’il y aurait justice appliqué. Le crime était résolu… Ou presque. Nous n’avions su que qui était le meurtrier, et non le fin fond de toute l’histoire. Peut-être allait-elle apparaitre dans les journaux?

Mais je n’en avais au bout du compte, que faire de tout ceci. L’important se trouvait devant moi, soit Holmes. Mes soins n’étaient pas totalement terminés. Il devait prendre du repos, permettre à son corps et son esprit de se remettre de ce choc. Je le voyais bien lutter, ses yeux peinant à rester complètement ouvert. Alors que les miens roulait, ma tête hochant bien négativement.

-Dear Lord Holmes…. Il n’y a bien que vous qui puissiez trouver cette… Mésaventure. Amusante. Vous vous êtes fait poignarder bon sang….

Non, je n’avais pas trouvé le tout amusant. Seulement, haute en adrénaline je l’avoue. Mais trouva tout de même le moyen de sourire, doucement, ma main passant dans la chevelure du garçon. Avant ne me relever, l’homme aidant le blessé à faire de même. Je crois bien qu’il était temps pour nous de partir, et laisser ses messieurs faire leur travail. De l’air frais allait aussi nous faire un peu de bien, car rester dans ce grenier…. Ce n’était pas superbe disons-le. Je commençais à avoir mal au cœur, avec toutes ses odeurs. La poussière, le sang, le cadavre…. J’avais vraiment besoin de changer d’air. Et de trouver vite un scénario, des paroles déjà pensé, pour calmer ma mère lorsqu’elle verrait notre invité dans un pareil état….

Oh alors pour être perturber elle l’était je dois dire. Car dès que son regard croisa Holmes, il lui était dur de ne pas remarquer son nouvel état. Cela sautait au visage, le bandage étant loin d’être inaperçu. Elle fut en moins de deux près du jeune blessé, l’affolement se lisant sur son visage.

-Mon dieu mais que vous est-il arrivée!? Mon pauvre garçon!

Misère de misère. Il fallait qu’elle se calme, et que l’on lui donne toute les explications. Je me permis donc de l’éloigner doucement de Holmes, lui intimant gentiment à aller s’assoir, que nous allions tout lui expliquer en détail. Comme si nous avions vraiment le choix. L’histoire devra être racontée. En résumé pour ma part. Car il n’y avait rien de bien complexe à dire.

-Nous sommes allez voir les lieux du crime, y avons découvert des choses. Le père de la victime nous ayant entendu, enfin je suppose… À voulu nous éliminer. Si Holmes n’avait pas été là, se serait moi qui aurait reçu ce coup de poignard. Je vous dois d’ailleurs ma plus grande des reconnaissances mon ami.

Ces mots étaient faibles, pour démontrer combien je lui étais redevable. Mais je suppose que ma redevance était désormais un peu moindre, après avoir réagi rapidement pour le soigner. Tout de même, il m’avait sauvé, et pour le moment, le plus que je puisse faire était de le remercier.

-Suite à cela, il y a eu ébat violent entre notre voisin et Holmes. Il s’en ait magnifiquement sortit mère, vous auriez dû le voir aller… Même en ayant un poignard dans l’épaule, il a su mettre K.O. le meurtrier. Enfin, nous étions chanceux car les policiers sont arrivés. Trop tard certes, mais leur trousse de soins nous furent utile. Heureusement qu’ils en avaient une. Holmes a pu être soigné sur place. Et le meurtrier à put être arrêté.

Je termina mes dires sous un mince sourire, tentant par celui-ci de rassurer ma chère mère. Elle n'avait plus besoin de paniquer. Tout c'était bien terminé en fin de compte. Le criminel avait été découvert, et Holmes allait s'en sortir.