Où suis-je tombée (PV loulou)

Elle avait à peine 16 ans. Elle, avec ses grands yeux verts et ses longs cheveux bruns attaché n’importe comment. Elle était princesse du royaume d’Opal. Elle ignorait ce qui l’attendait. Malgré les protestations des servantes elle sorti au marché. Ainsi, elle se baladait juste pour avoir un semblant de liberté, elle était vêtue du châle transparent bleu turquoise et d’une robe moulante et longue de la même couleur. Elle observa les alentours : partout autour d’elle il y avait des gens. Elle marcha jusqu’à se retrouver dans une ruelle vide, enfin, la solitude. Mais elle ignorait qu’elle n’était pas seule. Des hommes jaillir de nulle part et la saisirent puis l’amenèrent dans une calèche où elle fut ligotée. Incapable de parler elle passa trois jours de voyage sans rien dire jusqu’à se faire transporter dans une marché d’esclave.
- Helena, 16 ans! Je vous la vends pour 3000 pièces, elle sait lire, écrire. Elle est vierge!
Je soupirai, pourquoi moi? Pourquoi moi? N’ayant pas de réponse j’observai la foule. Deux hommes en sortirent. Alors que le vendeur ne cessait de venter mes mérites je les entendis discuter.
- Tu crois qu’elle « lui » plaira?
- Surement…
- Alors on l’achète?
Approbation de la part de l’homme. Il m’acheta donc et je fis encore transportée en calèche, jusqu’à arriver à mon nouveau chez moi.

Les hommes conduisirent Helena à l'intérieur. L'endroit était immense, enfin, pour quelqu'un qui n'était pas de sang royal. La jeune femme fut emmenée dans une grande salle où je trônais, fièrement installé dans un fauteuil confortable, une coupe de vin à la main. L'arrivée des deux hommes me fit détourner le regard d'une peinture accrochée au mur. C'est un visage dur et froid, mais ô combien magnifique, que je tournai vers eux.
- J'espère que vous avez trouvé mieux que la dernière fois, dis-je d'un ton sec en posant ma coupe.
Je me levai de mon fauteuil. Debout, bien droit, j'avais l'air beaucoup plus imposant. Non seulement j'étais de grande taille, mais j'étais aussi agréablement musclé et j'avais un petit air supérieur. Mes yeux bleus plongèrent dans ceux de la demoiselle que les hommes faisaient avançer vers moi. Je demandai aussitôt à l'un des hommes des informations sur elle. Déjà, elle était plus jolie que la précédente.

Bien sur, on avait omis de dire que j'étais de sang royal, personne ne le savait... sauf moi. Je ne fut donc pas le moins du monde impressionnée par la demeure, ou par l'homme. Lorsqu'il plongea ses yeux bleus dans les miens je suis sure que mon regard pris un air d'acier, toujours vert mais si froid. Je soutenue fièrement son regard. Je suis pas un paysanne, je suis la princesse du royaume d'opal! Étant donné que je n'était plus attachée, je parlai.
- Je sais me présenter moi même, imbécile. Je m'appelle Helena.
Je ne mentionnai pas mon ascendante royale, c'était mieux ainsi.
- J'ai seize ans.
Je continuait sur le même ton glacé mon regard froid plongé dans celui de l'homme. J'avais un air arrogant: il ne me faisait pas peur.

- Corriace... Exactement comme je les aimes... murmurai-je pour moi-même en esquissant un sourire mesquin.
Je fis les quelques pas qui me séparaient d'elle et croisai les bras, la toisant de haut. J'avais au moins une bonne tête de plus qu'elle.
- Je ne crois pas que tu es en mesure de me traiter d'imbécile. Au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, Helena... Tu es mon esclave. Jusqu'à ce que j'en ai marre et que je te revende.

Je planta mon regard glacé dans le sien et sourit de manière hautaine.
- En avoir assez, des moi? Voyons monsieur, c'est impossible.
J'exécuta une révérence moqueuse.
- J'espère que tu ne t'attendais pas à se que je me mettes à tes pieds "maitre" car c'est loin d'être mon genre.

Je fronçai les sourcils et levai la main. Le coup partit à la vitesse de l'éclair, ma main frappa sa joue si fort que la demoiselle fut projetée au sol sous le choc.
- Maintenant, tu es à mes pieds. Et tu vas y rester, ça je peux te le promettre. Je ne te laisserai plus me tenir tête comme tu as osé le faire, lançai-je d'un ton menaçant.
J'attendis un moment, puis ajoutai plus doucement:
- Pour ton information, je m'appelle Kyle. 22 ans.
J'étais assez beau dans mon genre. Cheveux châtains, courts et un peu en bataille, beaux yeux d'un bleu océan et des traits quasi parfaits. Oui, j'avais tout pour plaire. J'avais cependant au fond des yeux cette petite lueur de méchanceté, et en ce moment la colère déformait mes traits.

Je retournai lentement vers mon fauteuil, prit ma coupe de vin et en but une gorgée en faisant signe aux hommes d'emmener la jeune femme à sa "chambre". Chambre qui n'avait rien de confortable, cela va de soi. Juste avant qu'elle ne sorte de la pièce, je dis:
- Si tu es gentille, tu auras p't'être du pain et de l'eau ce soir.
Mon rire cruel résonna dans la pièce et je me rassis confortablement, tandis que mon esclave était traînée de force vers la cellule, où se trouvait un simple petit lit et de la paille sur le sol. C'était tout ce qu'elle méritait, après ce qu'elle avait osé me dire...

Je ne dormirait pas la dessus, c'était infecte. Car, oui je dois vous l'avouer, j'ai toujours été capricieuse. Et de plus, j'ai vécu dans le luxe les seize dernières années de ma vie alors je n'allais certainement pas dormir là dessus, c'était hors de question! Dédaigneusement j'entrai dans la cellule en faisant bien attention à ne rien toucher. On voyait à ma démarche que je n'était pas une simple paysanne mais qui se serait douté que j'étais en réalité la princesse d'un royaume influant. On allait venir me cherche, j'en était convaincue. Je soupirai alors que j'étais là, enfermée dans une répugnante cellule. Mais au moins, j'avais toujours autant la classe. /ZBAAFF/

Je vins la voir un peu plus tard. Avec un sourire en coin tout simplement craquant, je m'appuyai contre les barreaux de la cellule.
- Toc toc ! Alors, ça va là-dedans ?
Je n'attendis pas de réponse. Prenant la clé, je déverrouillai la porte et lui fit signe de sortir.
- On va s'amuser un peu, toi et moi, d'accord ? Faut bien que tu serves à quelque chose, autre que m'énerver et me parler comme si tu m'étais supérieure!

Qu'est ce qui te dis que je ne te suis pas supérieur? Ronchonnais-je intérieurement. J'allais le tuer, c'était évident. Il étais hors de question que je "m'amuse" avec cette idiot, il faudrait m'y forcé. Je sorti de la cage avec élégance et je releva la tête en signe de dédain en le voyant.
- Voyez vous, cette cellule est comme vous: répugnante. Vous me dégouter et je vous jure que si vous osez me toucher, vous allez amèrement le regretter. Je le regardait avec un air menaçant, je faisait allusion à la garde royale d'Opal qui n'hésiterais pas à le tuer s'il osait me touchait. Mais il ne devait pas le savoir...

- Oooh comme j'ai peur ! Au secours quelqu'un !
J'éclatai à nouveau de rire. Elle me faisait trop marrer cette fille avec ses petits airs de princesse! Je décidai que de se tenir debout à côté de moi était trop bien pour elle. Je la fit trébucher avec mon pied, pour qu'elle se retrouve à genous.
- Avance et ne t'entête pas où je sors le fouet !
Bon j'exagérais un peu, je n'avais pas de fouet. Mais bon, suffisait juste de lui faire assez peur pour qu'elle se calme les hormones et m'obéisse au doigt et à l'oeil. C'était toujours ainsi... Cette fille était tout un défi pour moi. Jamais personne n'avait eu le cran de me résister. Ça m'amusait. De toute façon, elle ne pouvait rien faire qui puisse me nuire.

Je soutins son regard, le mien étant de glace.
- J'espère que tu as peur car tu n'as aucune idée de qui est à ma recherche. fis-je, menacente.
Puis, il me fit trébucher par terre, j'étais a genoux face à lui. Il me menaça de "sortir le fouet". Je me relevai avec toujours cette grâce royale et planta mon regard d'acier vert dans l'océan de ses yeux bleus. Dieu, comme il était beau. Si seulement à l'intérieur, il n'avait pas été un salaud.
- Tu peux me frapper autant que tu veux, ça ne feras qu'augmenter ton châtiment lorsque je serais retrouvé, as-tu la moindre idée de qui je suis?
Tant pis, j'allais lui dire il me laisserais peut-être partir?

- Ouais. T'es mon esclave. Une esclave bien têtue, mais une esclave pareil.
Je la toisai les bras croisés, avec une lueur de défi dans le regard. Madame me menaçait encore. Elle semblait bien sûre d'elle, et de ceux qui étaient supposément à sa recherche... Je jetai un bref regard vers la petite fenêtre qui donnait sur le chemin menant à ma demeure. Simplement pour me rassurer. Mais à quoi bon? Jamais personne ne retrouveraient Helena. Jamais personne ne se pointerait ici pour me tuer. C'était n'importe quoi.
- Tu sais, Helena...
Son prénom, prononçé d'une voix douce et suave, sonnait bien à mes oreilles. C'était joli. Tout comme la jeune femme qui se tenait debout, bien droite et la tête haute, devant moi.
- ... Sans vouloir anéantir tes derniers espoirs, il est très improbable que quiconque te retrouve. Ce n'est jamais arrivé en deux ans, alors pourquoi cela se produirait-il cette fois? Hein?

Je croyais bien avoir réussis à le rendre anxieux, il allait mourir, car j'en avait décidé ainsi. Je n'était pas une gentille princesse de compte de fée. Non. J'avais tout les jours à faire à la dure réalité et jamais je n'avait hésiter à envoyer quelqu'un, aussi beau soit-il, à la potence. Il me dit que j'étais son esclave et, comme pour se rassurer mentionna que personne n'étais jamais venu chercher quelqu'un ici. Pourquoi serais-ce différent?
- De un, tu te trompe je ne suis en aucun cas ton esclave. Et de deux, je doute fortement que la garde royale d'Opal abandonne ses recherche pour retrouver leur princesse.
Sur mon visage c'était alors formé un sourire arrogant et méchant. J'avais l'air de dit "oh, tu as l'air de trouver cela moins drôle."

J'haussai les sourcils en le dévisageant. Toute trace de méchanceté avait disparue de mon visage, me donnant un petit air sympathique.
- Ce.. C'est une blague... dis-je, comme pour me convaincre que ce qu'elle disait était faux.
Un autre coup d'oeil par la fenêtre. J'étais soudainement moins sûr de moi... Si elle disait vrai et que la garde d'Opal débarquait ici, je n'étais pas mieux que mort. Mais peut-être qu'elle voulait simplement m'effrayer, comme j'avais tenté de le faire avec l'histoire du fouet... Non, peu probable. Elle semblait tellement certaine de ce qu'elle avançait... Je déglutis péniblement et passai une main dans mes cheveux. Je me devais de reprendre contenance. Ne pas montrer de signes de faiblesse.
- Peu importe. Jamais la garde de son altesse ne viendra la chercher ici.

Mon sourire s'agrandit alors que vit son visage se dénué de méchanceté et je cru un instant voir ses yeux sous un voile de peur. J'avais touché juste. La mort effraie tout le monde, en particulier ceux qui n'ont pas eu de respect pour la vie. Je lui lança un regard arrogant et me fit haute redressant fièrement ma poitrine.
- Je doute que mon père ne vienne pas à ma recherche vois-tu et puis quelqu'un doit être témoin que j'ai été vendue. Oh et bien sur... lorsque mon père sera ici, je demanderais à la garde de te tuer... si tu es gentil sinon... il pourront te torturer avant.
J'en avais mis un peu d'accord, mais je voulais l'effrayer, je voulais qu'il souffre cet imbécile.

Je me mordit un peu la lèvre et essuyai mon front couvert de sueur du revers de la main. Ma respiration s'était accélérée malgré moi. J'étais vraiment mal tombé... Une fille très jolie avec un sale caractère, carrément parfaite, mais la fille d'un roi, du roi d'un important royaume. J'étais vraiment foutu. Ils fouilleraient partout, nous retrouverait... et je serais tué. Torturé, et tué. J'empoignai la princesse par le bras et la repoussai dans sa cellule, que je verrouillai.
- Je... Je reviendrai te donner à manger plus tard.
Sans plus attendre, je quittai la pièce et hurlai le nom des deux hommes qui m'avaient ramené cette femme. Bien assit, je vidai d'un trait mon deuxième verre de vin. Pour la première fois de ma vie, j'étais terrorisé par mon esclave... Mais surtout par la garde royale qui allait avec...

Je savourai cet instant de pouvoir. J'étais enfin moi même. Helena, princesse d'un grand royaume et jamais je ne me prosternerais devant qui que ce soit. J'étais libre, sauvage et j'étas mon propre maître. Je lui offris mon plus beau sourire que je perdit lorsqu'il me rentra dans la cage.
- Hey! Tu me sorts de là immédiatement. ordonnais-je
Il allais obéir, il avait peur alors c'était certain. Il allait se prosterner devant moi. Ce que je pouvait aimer le pouvoir. Avoir l'impression d'être tellement mieux et plus important que les autres. Être différent, spécial et que les autres agissent comme si c'était vrai c'était... si plaisant. J'étais à l'aise, dans mon élément et je souris.
- Allez, sort moi d'ici. répétais-je.

- Ta gueule la princesse ! hurlai-je soudain en donnant un coup de pied dans les barreaux.
Je me laissait dominer par ma peur, et il ne fallait surtout pas. Rien n'allait m'arriver, rien du tout. Tout se passerait bien, comme d'habitude...
- D'accord, je vais te sortir de là. Mais par pour que tu fasses ce que tu veux. Oh non...
Je ne pris pas la peine de la faire tomber à genous. Je la poussai simplement vers une porte, qui donnait sur la chambre. Ma chambre. Je la poussai vers le lit et l'y attachai à l'aide des chaînes présentes, pour éviter qu'elle ne s'enfuie. Elle était contrainte de rester sur le lit, les chaînes ne lui permettant pas d'aller plus loin. Je retirai mon chandail et m'étendit près d'elle, sur le ventre.
- Masse-moi. Tout de suite ou je te frappe.

Je me fit menaçante. Je m'assit avec élégance sur le lit et je souris alors qu'il vociférait des ordres. Le masser? D'accord pourquoi pas? Dans mon esprits plusieurs plans se dressaient et je sourit en me rapprochant de lui.
- Vos désirs sont des ordres altesse.
Je souris en jouant sur les mots et au lieu d'un charment massage, je lui planta mes ongles dans la peau. Je souris et approcha mes lèvres de son oreille en souriant.
- que tu le veuilles ou non, je suis toujours en position de force. murmurais-je.
Je lui enfonce mes ongles dans le bas du cou, déchirant légèrement la peau.
- Oups, il faut croire que je ne suis pas douée... Habituellement, c'est moi qui donne les ordres.

Je grognai de douleur et me redressai ausssitôt, mais son visage était plus près que je ne le pensai et me lèvre se posèrent à la commissure des siennes une fraction de seconde, avant que je ne me recule brusquement avec une grimace dégoûtée. Je sentais une petite goutte de sang couler dans mon dos. Elle avait vraiment osé... !? Je la giflai brutalement puis l'attrapai par les cheveux et plantai mon regard dans le sien.
- Tu vas souffrir, Helena, oh oui tu vas souffrir si tu continues ainsi...

Je grimaça lorsqu'il décolla ces lèvres des miennes le contact fut bref, mais déjà trop long. Je soutint son regard un instant puis, lorsqu'il me gifla, je fermai les yeux. Avec un soupire pour reprendre mon calme je lui enfonça mon regard d'acier dans les yeux, pas très dur puisqu'il me regardait déjà. Il me menaça. Je grimaça et avec toujours le même ton sec et froid lui lança.
- Si tu me touche encore une fois, la torture sera un châtiment bien trop gentil pour toi. fis-je en me redressant
J'avais mal, mais mon indignation était bien supérieure à la douleur.

Je m'essuyai la bouche, encore dégoûté par la sensation de ses lèvres sur les miennes. Pour la provoquer, je la frappai à nouveau, moins fort certes, mais quand même...
- Allez, amène la ta petite armée, si elle est si forte que ça! Hein! Si ils t'ont pas déjà retrouvé, c'est peut-être parce qu'ils s'en fichent... Ils se fichent de ce qui peu bien t'être arrivé, et ils ne se sont même pas donné la peine de venir à ta recherche...
Je m'étais levé, les poings serrés.

JE me leva aussi, la mobilité réduite par les chaines. J'étais en colère. Je plongea mon regard dans le sien, lui transmettant ma haine et ma colère puis, avec une moue de dédain et un joue violacée... il m'avait tout de même frappée.
- Si tu ose me frapper encore une fois, je te jure que je n'aurais pas besoin de la garde royale pour te faire regretter ton geste. c'est bien clair?
Je serrais les poings, tout comme lui.