Insérez le titre ici –Remake [PV Loulou de mon ♥]

Tu nous ferais bien une petite mise en situation n’est ce pas Sara? Parce que ta très chère créatrice est une vilaine déserteuse qui s’est sauvée pendant plus d’un mois… alors soit gentille mon chaton.

Ouais c’est ça, et c’est moi qui me tape le boulot. Pourquoi je ferais ça d’abord?

Parce que si tu ne le fais pas, je te dessine dans une robe à froufrous et je le post sur DeviantArt.

Va te faire foutre. T’es le démon incarné.

Je t’aime aussi.

Comme ma méchante créatrice me l’a si gentiment demandé, voici un petit résumé des derniers évènements : j’avais rencontré un pauvre jeune homme à l’hopital et lui avait remis un bout de papier où des paroles de chanson étaient écrites. Ces mots avaient su me réconforter à la mort de Turan, mon ancien amoureux. J’avais voulu l’aider, lui, à endurer la mort de la femme qu’il aimait. Mais voilà, il m’avait suivit par la suite, histoire de me questionner. Il avait oublié que mon autre nom était Hadès, et que j’étais relativement menaçante avec une barre de fer. Il s’était trop approché, je l’avais menacé. Ensuite, il était parti et j’avais fait une crise de panique. Nous supposons qu’il était venu me chercher pour m’apporter chez lui, ou alors, j’y étais apparue comme par magie. Mais la première option semblant plus plausible, nous pencherons pour elle. Et nous y étions, à mon réveil, j’avais paniquée et l’avait menacé avec une lampe. Avant de lui demander à manger.

D’ailleurs, plus ça allait, plus je tissais de liens avec cette lampe. Elle était tout ce qu’il y avait de plus simple : un abat-jour et une ampoule attachés à une tige de métal. Mais j’aimais le sentiment de sécurité, de supériorité qu’elle m’apportait. Enfin, monsieur me demanda si du spaghetti ça m’allait. Passons sous silence le fait que je venais de me lever et tout était parfait… mais voilà, je venais de me lever. Trop timide- ou plutôt craintive- pour m’embarquer sur le sujet, j’hochai simplement la tête. Lorsqu’il m’annonça qu’il allait s’approcher, je lui offris un regard méfiant, avant de reculer de quelques pas et de lui aviser d’un mouvement de tête que la voie était libre.

Excellente idée que de m’avertir de tes moindres gestes, me dis-je à moi-même. Ça lui empêcherait de terminer avec la lampe de son salon d’étampée dans le crâne. J’étais violente. Même là, chez lui, je sentais cette rage monter en moi. Je me sentais à l’étroit, pas à mon aise, dans sa maison. Je voulais des espaces libres. De l’ombre, de la noirceur où me cacher. Je voulais partir, retrouver ma ruelle. Pourtant, quelque chose me disait que cet homme était loin d’être près de sortir de ma vie.

« Je… euh… Sara. C’est mon nom », fis-je d’une voix un peu trop forte et raide.

Disons que parler aux gens, ça ne faisait pas partie de mes talents.

(Désolé du temps que j'ai mis à répondre... J'me remettais mentalement dans le contexte et tout xD Pas très long aussi... yé tard :O)

Je ne fis aucun mouvement tant que je ne fus pas certain qu'elle avait compris, et qu'elle reculait. Une fois sa lampe à une distance plus respectable, je m'autorisai quelques pas pour aller vers l'armoire et y trouver les spaghettis. Je retournai vers le comptoir, sortant la portion qu'il me fallait, mais abandonnant le paquet sur place avec l'idée de le ranger plus tard. Je ne voulais pas être pris pour l'avertir à chaque mouvement non plus. Ça deviendrait énervant. Et je n'étais pas d'humeur à me montrer éternellement doux et patient avec elle. J'en avais marre de la vie trop chiante... Plus particulièrement aujourd'hui.

Voilà. Elle daignait m'adresser la parole autre que pour profiler des menaces, mais quel changement ! C'en était presque perturbant, qu'elle prenne la peine de m'annoncer enfin son prénon, même si on le ton employé était tout sauf au point. Enfin. Je n'allais pas me plaindre, elle est armée et réputée pour être violente. Un brin atteinte psychologiquement ? Je préférais encore m'attarder à la préparation de mes pâtes, tiens. Moins risqué pour ma vie tout ça.

- Okay... J'sais que tu t'en fiches sans doute, mais... J'm'appelle Chad.

Ça m’énervait. Il m’énervait. Il n’était pas terrorisé par ma personne et ça me mettait les nerfs en boule. J’avais horreur de la façon supérieure dont il se considérait : il n’était qu’une larve, il n’était pas mon égal. Il aurait du trembler de peur à l’idée que je le frappe et à la place, il m’intimidait. À la place, il me faisait me sentir toute petite, car il ne se mettait pas à genoux pour m’implorer de lui laisser la vie sauve. À cette simple pensée, l’idée de lui fracasser le crâne avec sa lampe de salon me parut presque tentante. J’avais horreur de la façon dont il assumait que je me fichais de lui : ce n’était pas que je n’en avais rien à faire, je considérais seulement qu’il valait mieux que je garde mes distances avec cet homme, histoire de ne pas le battre à mort. C’était du déjà-vu.

Mentionnons, puisque Sara ne le ferait certainement pas, que votre personnage porte le même prénom que le chanteur de Nickelback et donc, nous avons vu son indice de sexyness augmenter rapidement.

« Arrête donc d’assumer que je suis un monstre sans émotion qui se fiche de tout », murmurai-je pour moi-même

Bien que je ne portais pas une très grande attention à elle, sauf pour m'assurer à l'occasion qu'elle n'avait pas décidé de me fracasser la lampe sur la tête, je perçu ses murmures et laissai un sourire apparaître sur mon visage pendant quelques instants. Il me ferait bien plaisir de la traiter autrement. Mais si elle ne m'évoquait qu'un monstre sans émotions, ce n'était pas de ma faute. À voir comment elle agissait, elle n'avait rien d'une fille charmante et douce. Si ?

- J'aimerais bien. Mais pour l'instant, le monstre sans émotions, c'est tout ce que tu m'as démontré. Si tu veux que je te condisère autrement, prouve-moi qu'tu peux être différente de ce que j'ai devant moi actuellement.

Et comme je sais que tu ne le feras pas, tu resteras toujours misérable à mes yeux. Et dangereuse, aussi. D'ailleurs, je crois que je ferais mieux d'arrêter d'en rajouter. J'avais réussis à survivre jusqu'à maintenant, ce n'était pas le moment de la mettre en colère et risquer ma vie. Une lampe sur le crâne, ça ne doit pas être marrant. Et si je retournais à mes spaghettis moi ?
Je m'attaquai tranquillement à la sauce en laissant cuire les pâtes. Il y avait toute une ambiance bizarre dans ma cuisine, décidément. Mais au moins, ça me faisait oublier un peu... le drame d'aujourd'hui. Ça me LA faisait oublier. Un peu.

[J’vais répondre à l’autre dès que j’aurais fini ma fiche sur un autre forum xD]

« Je crois que je me suis mal exprimée, tu as raison, je n’ai pas d’émotion. Je n’en ai rien à foutre de briser tous les os de quelqu’un, ou de le bruler lentement avec un briquet après l’avoir immobilisé. J’en ai rien à faire de détruire tout ce qu’il y a autre de moi. Mais j’ai peut-être un peu d’intérêt pour le monde, pour les gens. Si je les respecte, si je les traite bien ou non, ce sont mes affaires. Mais je ne me fiche pas de savoir qui ils sont, ou pourquoi ils sauvent une fille de la rue après qu’elle les ait menacés, qui plus est le lendemain de la mort de leurs copines. Parce que c’était ta meuf celle qui est morte. Non? »

« Tiens, qu’est-ce que je voie dans tes yeux? Je te répugne, c’est ça? Si tu m’as ramené, c’est parce que tu avais pitié et en ce moment tu rêves de tout ton être de ne pas l’avoir fait? Je te comprends. J’me serais certainement faite tabassée durant mon sommeil, et le monde aurait été débarrassé de sa plus grande ordure. Je te dégoute de ton mon être. Ne t’inquiète pas, je repartirai bientôt. Et puis, tu m’as sauvé non? J’ai une dette envers toi. Crois-le ou non, j’ai un certain sens de l’honneur et puis, je ne te ferais pas mal »

Je la regardai approcher, soudainement plus méfiant. Disons que ce n'est pas avec mon chaudron de pâtes dans les mains que je pourrais me défendre et parer ses coups si elle se décidait à me frapper. Non.. À moins de lui renverser l'eau bouillante dessus, ce qui me semblait un peu extrême comme méthode. Je profitai d'un moment où elle était à l'opposé de l'évier pour prendre la direction de celui-ci et vider les nouilles dans une passoire. Sauf que la demoiselle, elle aborda un sujet sensible. Le chaudron, bien que désormais vide, m'échappa des mains et créa un bruit métallique qui résonna longuement dans la pièce.

Je fis volte-face. Pour la délicatesse, on repassera. Les poings un peu serrés, je la toisai longuement. Elle faisait bien plus menaçant que moi, avec son sourire diabolique et sa lampe. Moi... J'avais mes poings. Ooouuuh. Tout le monde est terrorisé. Cela ne m'empêcha pas de lâcher:

- Ouais. C'était ma meuf. Et fais attention à ce que tu dis en parlant d'elle. Si comme tu dis tu te fiche pas de savoir qui sont les gens, ben tu sauras que je suis pas quelqu'un qui apprécie particulièrement qu'on ravive ses douleurs d'une telle façon. Ça vient d'arriver. Rajoute-en pas. ... S'il te plait.

Je me détournai avec un court soupir. Elle souriait encore, je le savais bien. Mais je tâchai de l'ignorer, servant deux assiettes et les prenant pour les apporter sur la table de la cuisine. Eh non. Pas de salle à manger trop classe, juste une table et des chaises bien banales dans ma petite cuisine sympa.

- Tu sais, tu te méprends à mon sujet. Je ne regrette pas de t'avoir sauvée. Ce n'est pas du dégout, que j'éprouve à ton égard. Je n'arrive juste pas à te comprendre. Je ne sais pas comment agir avec toi. Si seulement tu me laissais une chance... si tu m'expliquais... Enfin, je dis ça, mais rien ne t'y oblige.

Bordel. Aie peur de moi. Soit terrifié. N’importe quoi, je m’en fous mais me regarde pas comme si je ne t’impressionnais pas. J’avais horreur de ça. Il fallait qu’entre moi et ceux à qui je parlais, il y ait une sorte de barrière de crainte. Dans le genre, je ne voulais pas être la seule à avoir peur d’eux. Mais en ce moment, je me sentais toute petite, comme un chaton qui essayait de rugir mais qu’il n’arrivait qu’à produire un miaulement pitoyable. Évidement, ce n’était pas tout à fait le cas : je l’avais blessé. Mais il n’avait pas peur de moi, il ne me criait pas dessus. Il ne me témoignait pas haine. Je n’arrivais pas à me mettre assez en colère, à m’arrêter de penser. Je n’arrivais pas à ne pas me mettre à sa place.

« De toute façon… des souvenirs, ça la seule chose qui subsiste à la fin »

Ce commentaire était plus pour moi que pour lui. Dans le genre, pourquoi ignorer la douleur de perdre quelqu’un? Parce que quand on y pense, cette douleur, c’est bien la seule preuve qui reste pour nous rappeler que ces gens à qui on tenait, ils ont déjà existés. Parce qu’outre cela, qu’est-ce qui nous prouve qu’ils ne sont pas que le fruit de notre imagination? Enfin, il fallait que je lui dise que je n’avais aucunement envie de Lui parler des MES problèmes. Ça ne concernait que moi et moi seule. Alors en parler à un inconnu, non merci. Et pourtant, dans toute ma stupidité, je ne trouvai qu’à répondre d’un ton tout petit, un peu surpris :

« De toute façon je… c’est inutile d’expliquer des choses qui ne peuvent être comprises »

Je ne parvenais décidément pas à me dire que cette fille était folle ou dangereuse. Certes, il me paraissait évident que c'était le cas, mais une partie de mon être me disait qu'il existait un véritable trésor sous tout cela. Une fille bien, quelqu'un dont on ne soupçonnerait jamais l'existence, mais qui était pourtant bien là. Il m'était seulement impossible de faire quoi que ce soit dans cette voie-là, je me voyais très mal lui en parler directement et encore moins m'essayer à creuser sous sa solide carapace alors que je la connaissais si peu.

- Peut-être ne veux-tu simplement pas qu'elles le soient ? Certaines personnes vivent des évènements presques uniques. Des situations dont on entend jamais parler. Cela ne veut pas dire pour autant que personne ne peut les comprendre.

Je l'invitai à prendre place à table, devant l'assiette que j'avais préparée exprès pour elle. J'avais sorti du jus, du lait, ne sachant pas trop de quoi elle avait envie et ne voulant pas perdre trop de temps à le lui demander. Si elle voulait de l'eau, le refroidisseur était juste à côté. Ainsi, elle n'aurait qu'à se servir. Je m'attablai à l'autre extrémité de la table, simple distance respectable que j'avais gardée entre nous à la fois comme mesure de protection, et pour ne pas la brusquer trop. Je voulais qu'on puisse tous les deux manger calmement sans trop de risques. Elle m'apparaissait comme une bombe menaçant d'exploser à tout moment. C'était un brin stressant.

- N'hésite pas à te servir. Si tu en veux encore, il en reste, c'est tout juste derrière toi.

Je ne voyais pas comment avoir peur d'elle. Elle me semblait être ici la plus craintive des deux, et c'était une des raisons par laquelle elle agissait avec autant de violence. Elle était dans un sens plus faible que moi. Et je n'avais donc pas à la craindre. Je crois même que si elle osait reparler du décès de ma copine avec autant de désinvolture, je n'aurais aucun mal à lui répliquer brutalement. Elle ne m'intimidait pas. Je faisais seulement attention à mon crâne.

» Attends, attends. Re remake (PV LOULOU ♥)
» I'd come for you [Remake, Loulou]
» This is my idea of fun ♥ [PV LOULOU DE MON COEUR]
» PV loulou
» Apocalypse ( PV PeachyPeach ♥ ♥ )