Alain au pays des merveilles (Pv Death_Note, oui oui j'ai pris ça comme titre xD)

Cheshire avait vu juste, comme la plupart du temps. Il lui avait semblé tout à fait logique que le jeune homme est été à sa recherche, à la recherche d’un avis pour l’habit. Il avait bien fait d’ailleurs, car il devait être près de la perfection lorsqu’il se présenterait devant la gouvernante. Et d’une manière ou d’une autre, il aurait vérifié!

Enfin, voilà que Minoru se présentait à lui, écartant ses bras, les yeux jaunes de l’homme le scrutant en entièreté. Il tourna le garçon pour pouvoir le voir sur 360 degrés, avant de le remettre à sa position de départ. Il y avait quelques détails à arranger avant de pouvoir donner son premier avis, et voir ce qu’il y aurait à arranger.

Cheshire se mit à l’œuvre, sans gêne ni permission. Il se rapprocha du jeune homme, devant se pencher ses yeux rivé sur cette chemise. Ses mains se firent baladeuses au départ, avant de finir par glisser dans le pantalon du garçon. Non mais attendez, c’était pour rentrer sa chemise hein, ne vous faites pas d’idée. Ce c’est pas comme s’il profitait de la situation. Faut pas s’imaginer des choses quand même…. Bon d’accord, il profitait peut-être juste un tout petit peu de la situation quoi.

Maiiis bon, il devait le faire quoi! La prochaine fois Minoru le saurais, qu’il fallait bien placer la chemise dans le pantalon. Enfin bref, Cheshire n’en avait point terminé là. Il devait bien se charger de la cravate. Chose qu’il fit une fois ses mains ne nouveau libres, et non occupé en de terrain nouveau. Il entoura la cravate autour du coup de la tête rose, se rapprochant un peu plus de celui-ci, leur visage désormais à égalité. Il put nouer le tout en un tour de main, on voyait bien que ce n’était pas la première fois qu’il faisait ceci.

Puis quoi? Et bien rien. Il ne bougea pas plus, réalisant enfin leur proximité, le voilà fixant Minoru de ses pupilles en formes de chat. Il eut un sourire en coin, aux touches quelque peu non rassurantes.

-C’est mieux ainsi….

Son sourire ce vit un peu plus élargie, voyant ces quelques rougeur de malaise sur les joues du jeune homme. Tout comme ce pas qu'il entama, pour se reculer. Ses iris se déposèrent contre la cravate, sa main suivant, tirant un peu contre celle-ci, rapprochant le garçon. La distance désormais rétablie, peut-être un peu plus près. Décidément, l'homme prenait un certain plaisir, semblant bien s'amuser du moins.

-Bien entendu... Je veillerais personnellement à se que tu sois... Des plus présentable.... Dit-il d'un ton suave.

Il replongea ses iris dans ceux de Minoru, accompagné d'un regard fascinant, quelque peu ensorceleur. Il se contenta de tirer sur la cravate pour la défaire, sa main s’affairant à déboutonner assez de boutons de la chemise pour libérer le cou du jeune homme. Il était observateur notre homme, il avait bien remarqué que la tête rose étouffait quelque peu. Seulement avait-il sa manière bien à lui, de l'aider à mieux respirer.

[ Mhehe! J'adore la blague x) Et j'imagine très bien la scène dans le film! ._. Vive mon imagination. XD ]

L'amusement de monsieur fut subitement interrompu. Ces doigts désormais rendu un peu plus loin, dévoilant tranquillement le torse du garçon, rencontrèrent le vide. Minoru était parti comme une vraie flèche! S’enfuyant, s'enfermant dans la chambre. Cheshire resta immobile un instant, regardant le vide, sa main. Il voyait bien qu'il était allé un peu trop loin, qu'il venait d'effrayer le jeune homme. Les signes avaient été là. La course, les rougeurs, l'empressement de fermer la porte.

Il eut un soupir, se relevant, l'air un peu ennuyé. Il avait le don... De faire fuir les gens. Notre homme savait reconnaître ses torts. Ses pas résonnant en direction de la chambre de la tête rose, il resta quelques secondes devant sa porte. Il cogna deux simple coup pour attirer l'attention du garçon, formulant quelques mots.

-Il n'était pas dans mes intentions de vous effrayer. Veuillez m'en excuser.

Cheshire ne resta pas plus longtemps devant cette porte de bois, soupirant une toute dernière fois, les bruits de ses pas s'éloignant.

Cheshire ralentit le pas, son nom résonant jusqu’à ses oreilles. Il cessa le pas, se retournant voyant plus loin le jeune homme dans le cadre de porte. Il n’eut qu’un simple sourire en coin que lorsque celle-ci fut refermée, continuant sa marche en direction de sa chambre. M’ouais il l’avait aidé, mais il en avait aussi un peu profité. Mais évidemment, il ne comptait pas le dire. Enfin… Oublions cela.

Notre homme chat ne resta pas éveillé plus longtemps, son lit l’attendant. Il devait être en forme pour le lendemain. La reine aurait sans aucun doute besoin de son énergie et l’utiliserait jusqu’à la dernière goûte. Ce pourquoi au lendemain, après une bonne douche, le café était de mise. Et aujourd’hui, plus d’une tasse ne serait pas de refus. Il s’était levé tôt, et était déjà habillé, la reine aurait certainement besoin de lui le plus rapidement possible. Il prendrait tout de même le temps de ce remplir la panse.

À cette heure, Cheshire était déjà partit, en route vers le château de la reine. Il arriva quelques minutes plus tard, à l’heure précise de 9h. Il se présenta dans l’entrée, attendant patiemment que l’un des serviteurs de celle-ci ait donné vent de sa présence à la gouvernante. Comme d’habitude en fait. Tout visiteur devait attendre dans le grand hall, patienter la permission de la reine pour entrer. Il arrivait parfois que l’on soit dans l’obligation de retourner chez soi parfois. Quand elle n’était pas d’humeur, et bien il valait mieux ne pas s’obstiner et tout simplement partir.
Hatta était aux prises avec la préparation d’un mélange de crêpe, l’odeur de celle-ci emplissant la maisonnette. Il se permit d’aller lire par-dessus l’épaule de son ami le temps que la première cuise, non sans remarquer l’air quelque peu dérangé de March.

-Martin! Pourquoi cet air? N’est-ce pas un jour de fête aujourd’hui?

Contrairement à March, il semblait bien qu’Hatta était plus que revis des festivités. Quoi que lui, il était toujours plein d’énergie! Et ce n’était pas la reine qui en viendrait à bout. Il ne comptait pas laisser les manières de cette femme le préoccuper.

Cheshire n’attendit point longtemps, à peine une ou deux minutes plus tard, des serviteurs venant le chercher. Il les suivit jusqu’à la reine, celle-ci passant son temps dans le jardin. Une marche matinale? Ou bien une inspection… Il se doutait que la gouvernante devait vérifier l’état de ses précieuses roses… Tout devait toujours être parfait. Encore plus en ce jour de fête. Pauvre jardiniers, il n’osait imaginer ce qu’ils subiraient si elle eut découvrit une rose flétrie!

L’homme chat salua la dame en rouge comme il se devait, se penchant quelques secondes, puis se relevant. Il resta impassible devant ce surnom, y étant habitué mais… Il détestait cela au plus haut point. Et la reine le savait bien… Cependant, il ne put retenir une réaction de sa part, ses pupilles le trahissant toujours, s’allongeant comme tout chat ferais lorsqu’il se sentait attaqué. Sauf que lui son poil ne s’hérissait point et il ne montrait pas ses dents en crachant des sons typiques. Il avait appris à ne rien faire, se souvenant bien de la conséquence qui l’attendait si osait de nouveau s’opposer ou réagir face à la reine. Ces cicatrices sur son visage, ils ne les avaient pas eues pour un rien.

-Bonjour majesté. Il est vrai de dire, que c’est une belle journée. Le temps semble s’être mis de votre côté.

Cheshire observa du coin de l’œil les deux employés quitter le jardin, le voilà se retrouvant seul en compagnie de la dame.

-Tel que demandé, je me suis chargé de donner l’invitation au jeune garçon. Il là accepter avec grand plaisir. Désormais que cette tâche est terminé, que puis-je faire pour vous majesté?
Hatta retourna aux fourneaux, sentant l’odeur de la crêpe prête à être retourné et à rejoindre les autres encore bien chaudes. Le petit déjeuner était presque prêt, encore quelques-unes à cuire et le tout serait bon! Le Chapelier eut un sourire en coin, connaissant assez bien son ami pour le savoir fêtard. Mais il put découvrir ce pourquoi son air ne se faisait point si réjouissant. Ah, alors c’était l’hôte…

-Ne t’inquiète donc pas… Nous ne la verrons que lors des salutations. Ensuite, je te parie qu’elle n’aura d’yeux que pour Minoru. Alors tu l’auras vite fait oublié! Il faudra simplement faire attention de ne pas tout casser! Et tout devrais bien aller.

Hatta sentit le bruit d’une chaise violement tiré, devinant que son ami venait certainement de se lever. Un peu inutilement parce qu’il venait tout juste de terminé. Le chapelier sentit la présence de March derrière son dos, mais n’évalua point la distance, trop occupé à faire la dernière crêpe. Celle-ci fut terminé en quelques minutes, que l’homme la retournant en un tour de main agile, la présentant sur son plus beau côté avant d’aller la glisser avec les autres. Il prit l’assiette, se retournant pour croiser un Martin tout d’abord un peu dans la lune, puis à une distance sortant de l’ordinaire. De quoi faire rougir quelque peu notre cher Hatta, celui-ci riant tout de même sous une toute dernière remarque.

-Vous bavez mon ami… Mes crêpes ont-elles l’air si délicieuses? Haha! Vous pourrez en manger sous peu!

Elles étaient encore un peu trop chaudes pour être servie! Des plans pour que tous deux ce brûlent la bouche.

Cheshire resta de marbre, droit, écoutant la dame rouge lui donner de nouvelles directives. Au quel il répondit d’une dernière révérence, annonçant qu’il partirait donc de ce pas chercher le Chapelier. Tout comme il n’oublierait point son devoir ce soir, les présentations se feront dès leur arrivé dans le château. Car la reine devait toujours passer en premier, il n’avait pas se choix de se fondre dans la fête, et de simplement la présenter lorsqu’il la croiserait tout bonnement. Il devrait se contenter de la chercher tout en ignorant les autres invités qui tenteraient d’en connaître plus sur Minoru et de se présenter.

L’homme chat parti donc de se pas, quittant le château pour plutôt se diriger vers la demeure d’Hatta et March. Son temps lui était compté. Il semblerait bien que Minoru devrait prendre congé aujourd’hui. Le chapelier étant réservé en cette journée! Connaissant la reine, il devrait lui faire plus d’un chapeau. Car madame aimait avoir le choix!
Hatta se permis de rire en voyant son cher amis si impatient de se nourrir, l’assiette quittant ses mains, pour finir par se retrouver rapidement à la table. Le chapelier s’y dirigeait d’ailleurs en quelques pas, gardant son sourire sous cette révérence des plus théâtrales. Auquel il répondit une fois assit, étirant un peu sa tête pour gratifier son ami de léger baiser contre la joue. Avant de lâcher énergiquement :

-Bonne appétit!

Hatta lui offrit un rire en réponse, flatté que son cher ami trouve ses crêpes toujours aussi délicieuses! Il avait droit à un joli spectacle, March engloutissant sa première crêpe, près pour la deuxième en bien peu de temps. Lui n’était en retard que d’une moitié, qu’il s’occupa de l’autre lorsque le rouquin se levis pour aller ouvrir. Mais qui est-ce? Si ce n’était pas Minoru… Il ne pouvait deviner. Un client impatient peut-être?

Il était plutôt près de sa dernière idée. Car le visiteur était un messager du nom de Cheshire, lui indiquant que la reine aurait besoin de ses services le plus tôt possible. En gros, maintenant. Car tout le monde savait bien qu’il ne fallait jamais faire attendre la reine. Alors Hatta pris au moins la peine de finir sa dernière bouchée, pour se mettre au minimum une bonne crêpe dans l’estomac. C’était mieux que rien.

-J’arrriveeeee!

Bien entendu il ne pouvait partir sans son chapeau! Il fut près en a peines quelque secondes offrant ses salutations à March avant de partir comme une flèche. Ils devaient se dépêcher! Il ne voulait pas irriter la dame rouge plus qu’il ne le fallait. Moins elle attendait, mieux s’était. Et de fait, il arriva en un temps record au château, patientant dans le hall tout en reprenant son souffle, avant de mériter une crise cardiaque.

-CHESHIRE! Seigneur! Vous m’avez suivi jusqu’ici!? Comment avez-vous...

-Non… Je vous attendais simplement.

C’était à n’y rien comprendre. Comment avait-il fait? Il ne l'avais pas entendu, ni même vu. Sans oublier qu'il l'avait devancer, et qu'il était loin d'avoir courut tout comme lui... Hatta avait cet air bien perdu, s’apprêtant à poser plus de question avant de revoir l’un des serviteurs leur annoncer qu’ils pouvaient entrer, les conduisant jusqu’aux appartements. Et comme à l’habitude, tous deux offrirent les salutations habituelles à la reine, se pliant devant elle.

-Tel que demandé, voici le Chapelier, votre majesté.