Don't forget. ( pv loulou )

.

DON'T FORGET -------------------------------------------------------

Une jolie petite fillette de 5 ans était assise sur une balançoire dans un jardin. Elle se balançait joyeusement lorsqu'elle entendit le téléphone sonner. Curieuse, l'enfant se leva et entra dans la maison ou elle trouva son père décrochant l'appareil. Un sourire aux lèvres, elle avança pour le rejoindre, mais par le temps qu'elle se rende, elle le vit fléchir et tomber au sol, toujours avec le combiner a la main. Elle accouru vers lui le regard apeuré.
-Papa, papa ! cria-t-elle sans obtenir de réponse.
Au bout d'un instant, il leva ses yeux remplis de larmes vers sa fille, son unique fille. Sans un mot, il la prit dans ses bras et la sera fort contre lui. La fillette fondit en larmes à son tour, en voyant son père pleurer.
- Tu es triste papa ? lui dit-elle,
-Oui fit son père en sanglotant, ne prenant pas la peine de caché son désaroi.
-Qu'est-ce qui te rend si triste ? lui demanda-t-elle avec innocence, une innocence enfantine.
Soudain, son père se redressa, toujours le regard remplis de tristesse, raccrocha le téléphone et porta sa fille jusqu'au divan. Il la regarda dans les yeux et fut étonner d'y découvrir tant de bonté. Il essuya les quelques larmes qui lui coulaient sur les joues.
-Ma chérie, il faut que tu sois forte.
- Je le suis papa...
elle avait répondu d'une petite voix inquiète.
-Ma chouette, ta maman ne reviendra pas ce soir.
-Pourquoi ? Vous vous êtes disputé ?
- Non, elle a...elle a eu un accident... souffla-t-il entre deux sanglots
-mais elle sera à la maison demain non ?
-Non ma belle, ta mère ne reviendra pas ni se soir ni un autre soir... Elle a rejoint le paradis ce matin. .


Je me réveillai en sursaut. Encore une fois à cause de ce rêve. La vie s'acharnait à me faire vivre dans le passé. Je revoyais encore et encore mon père abattu sous sa tristesse, puisqu'il venait de perde sa moitié, son âme sœur et mon regard d'enfant remplit d'innocence et de gaité. C'est ce qui m'avait en quelque sorte protégé. Car oui je soufrais toujours de la mort de ma mère. Mais a cette âge, je n'ai pas si souffert. Bien sur aujourd'hui je regrette sa présence. Quand je pense à tous les moments qu'on aurait pu passer ensemble...Mais c'est du passé maintenant, car aujourd'hui je suis libre de faire ce que je veux. Mais ça ne veux pas dire que j'ai eu la vie facile, Oh ça non. Vous connaissez l'expression les jours passent et se ressemblent ? Et bien dans mon cas, c'est totalement faux. On pourrait faire un roman ou même un film avec ma vie...

L'hôtesse de bord arrive près de moi et me demande si je désire quelque chose. Toujours là au bon moment celle la... mais je répondis quand même poliment non, sans m'énervé et leur expliquer le pourquoi du fait que ma vie est un enfer, puisque premièrement je ne tiens pas à étaler ça a tous le monde, encore moins a des inconnus dans un avion, et que deuxièmement je n'ai pas la force de m'énervé. J'avoue qu'une jeune fille de 19 ans qui pleure un 23 décembre assise dans un avion le regard vide de tout espoir il y a de quoi se poser des questions, mais je ne me cacherai pas pour eux. J'ai pas le gout de faire des efforts pour bien paraître, après tout je n'ai personne à plaire, je ne veux pas d'amis et les garçons sont très loin derrière moi.

Hier soir j'ai décidé de partir. Enfin je le souhaitais depuis longtemps, mais disons que j'en ai eu la possibilité qu'hier. Il ma fallu une journée pour l'annoncer a ma tante, chez qui je vivais depuis plus de 8 ans maintenant. Elle tient beaucoup a moi et je tiens beaucoup a elle aussi, mais j'ai besoin d'être seule pour démêler mes problèmes. Ce qui était clair maintenant, c'est que je savais que j'avais fait le bon choix en partant. Je n'aurais pas tenu plus longtemps la bas...Avec tous ces choses qui me rappelait tant ces mauvais souvenirs... juste le fait de retourner dans la maison de mon enfance provoquait en moi une éruption de larmes. Et la perte de ma mère n'était qu'une partie infime de ma souffrance.

Le ciel grondait à l'extérieur et l'avion était secouer de turbulence, je mis mes écouteurs sur les oreilles, tentant d’oublier mes souci pour une fois. Depuis 15 ans que ma vie est un désastre, et je crois que durant ces 15 ans, je n'ai eu que quelques moments heureux. Je me souviens des virées shopping avec ma tante, des rendez-vous galants, des moments entre amies...Je me souviens de ma première fois, avec l'homme que je croyais aimer, avant qu'il disparaisse...mais c'est une autre histoire...

Il c'est passer tant de chose depuis la mort de ma mère que les 2 heures de vols qu'il me restait à faire ne serait pas assez long pour m'en souvenir. Mais je me souviens du départ de mon père comme si c'était hier... j'avais 11 ans à l'époque et déjà que la mort de ma mère m'était encore fraiche, l'annonce du départ de mon père fut un vrai choc pour moi. Il m’avait abandonné graduellement pour son travail, et vint un temps ou je ne le revu plus. jusqu'à hier matin.

L'avion se posa enfin sur la piste. La tête remplit de souvenirs plus tristes les uns que les autres, je me dirigeai vers l'extérieur, après avoir récupéré ma valise. Je hélai un taxi et lui indiqua la direction de l'hôtel à lequel j'allais loger dans les jours à venir. J’avais la ferme intention de repartir à zéro, dire adieu a qui j’étais et bonjour à celle que je serai.

- Papa, papa ! Ma crème glacée me coule dessus...
Je tournai la tête vers ma petite, qui tenait son cornet à bout de bras, les doigts pleins de crème glacée au chocolat qui avait fondue et coulée dessus. Je souris en la voyant ainsi mal prise.
- Viens là, je vais t'aider ma puce...
Je posai nos valises à côté d'un banc, devant l'entrée, et m'assis sur ce fameux banc. Ma fille s'approcha de moi. Je pris délicatement le cornet du bout des doigts et en léchai le contour pour l'empêcher de couler. Puis, je tendis la petite serviette en papier à Lily, qui la prit pour s'essuyer les doigts.
- Ça va être un peu collant mais on va les laver comme il faut dans la chambre d'hôtel, d'accord ?
- Voui papa!
Elle reprit son cornet en souriant. Je passai lentement une main dans mes courts cheveux brun clair et me levai. Je n'étais pas bien bien vieux pour avoir une fille, en fait. Je venais d'avoir 21 ans. Assez grand de taille, agréablement bien musclé, magnifiques yeux bleus, bref j'étais vraiment mignon. Pour couronner le tout, j'étais le père, adoptif en fait, d'une jolie petite fille charmante et belle comme un coeur. Je n'étais pas comme ces autres imbéciles qui font des conneries et sortent dans les bar à tout bout de champ. J'étais beaucoup plus mature qu'eux. Il le faut, quand tu as un enfant. Mais j'avais décidé, de mon plein gré, d'adopter cet enfant et je ne le regrettais pas le moins du monde. Lily glissa sa petite main collante dans la mienne et m'entraîna vers la porte de l'hôtel. Elle la poussa de toutes ses forces, sans arriver à la faire bouger. J'ouvris la porte pour elle et au moment où j'allais la lâcher je vis qu'une jeune femme s'en venait vers la porte. Je souris et la lui tint ouverte pour la laisser passer.

C’est la tête encore perdue dans mes pensé que je sorti du taxi, réquisitionna ma valise et mes sacs, et me dirigeai vers l’entré de l’hôtel. Je ne savais pas trop ce que je faisais ici, je savais seulement que c’était ce que je voulais. Recommencer à zéro.
Alors que je passai la porte d’entré, j’aperçus un jeune homme qui sans que je m’en sois rendu compte, m’avait tenu la porte. Je le remerciai avec un sourire, et continuai à l’intérieur, ne lui portant pas plus attention. Pourtant, une part de moi remarqua la beauté de l’homme, ce qui depuis quelque temps ne m’arrivait pas souvent. Comme si même mon cerveau avait tiré un trait sur le passé.
J’allai me poser en file pour enregistrer ma chambre d’hôtel, d’autant plus que je ne savais pas combien de temps que j’allais y rester.

Je lui rendis son sourire et relâchai la porte, entraînant ma petite vers la file. Pendant que nous attendions, juste derrière la jeune femme, ma fille me tira par le t-shirt.
- Papa, pourquoi tu as laissé passer la madame?
Je souris en voyant son regard plein d'innocence, son magnifique sourire. Elle était mon rayon de soleil, celle qui mettait du bonheur dans ma journée.
- Eh bien, pour la laisser passer chérie...
- Pourquoi ? questionna à nouveau Lily.
- Parce qu'elle avait ses valises et elle aurait eu du mal à ouvrir la porte. Alors je l'ai tenue ouverte pour elle. C'est pour être gentil.
- Ohhh...
Malgré son jeune âge, Lily était une petite fille très intelligente qui apprenait vite. Finalement, lorsque ce fut notre tour, je m'adressai à la femme à l'accueil:
- J'avais une chambre pour les deux prochaines semaines. Au nom de Jonathan L...
- Oui, la chambre 412, quatrième étage...
J'acquiesçai d'un signe de tête et elle me donna les clés.
- Voilà!
- Merci m'dame. Allez viens Lily...
J'emmenai ma petite en direction des ascenceurs.

m'étant fait assigner la chambre 410, je pris la direction de l'ascenseur, ou à ma grande surprise je fus une fois de plus en contact avec le jeune homme qui m'avais tenu la porte. ce n'est qu'a ce moment que j'appercut la fillette trainant à ses côtés. je détournai le regard, un pincement au coeur, comme à chaque fois que je croisait une petite fille de cet age.
j'appuyai sur le bouton du 4em étage, et les portes se refermèrent sur nous

Lily me tira à nouveau le t-shirt, très peu discrètement.
- Papa! C'est encore la madame !
- Je sais n'amour...
Elle me sourit avec des yeux brillants et je lui rendis son sourire. Se tournant vers la jeune fille, elle lui fit un petit salut de la main d'un air un peu gêné. Je ris un peu et m'adressai à la demoiselle, en désignant ma fille:
- Elle s'appelle Lily. Elle... vous aimes bien, depuis que je vous ai ouvert la porte­.
- Et lui, c'est mon papa !

je regardai la fillette un instant, avant de reporter mon attention sur le père. Il semblait être dans la début vingtaine. elle l'avait bien appeler papa pourtant.
je me forcai pour rendre son sourire à la nommée Lily, malgré la douleur qui me tenaillait le ventre, et lui tendit la main en me mettant à sa hauteur
- Enchanté lily, je m'appelle Vanessa.
je lui fit un clin d'oeil puis me redresser pour regarder le jeune homme
- et comment s'appel ton papa ? demaindais-je en renvoyant un sourire à la fillette

Toute fière qu'on s'adresse à elle, ma petite me jeta un coup d'oeil puis répondit:
- Jo. Jona...than? Hein papa, c'est ça ?
- Oui Lily, Jonathan.
Je souris à Vanessa et lui tendit la main.
- Enchanté.
À ce moment-là, une bref secousse nous informa que nous étions arrivés à destination. Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent et Lily se précipita à l'extérieur pour se ruer vers un genre de petit bassin, au milieu de la grande pièce sur laquelle débouchaient des corridors, et qui contenait des poissons. Je souris et sortit à mon tour en tenant toutes les valises. Je ne semblais pourtant pas avoir de misère à traîner tout ça en même temps.

je sorti de l'assenceurs en les suivant bien malgré moi, selon les direction afficher dans l'hôtel.
je jettai un coup d'oeil au basin de poisson avec un sourire, regardant une fois de plus la petite lily.
Enfant j'était fascinée par ce genre d'animaux, vivant dans l'eau sans avoir a respirer`..

- Viens maintenant Lily.
- Oh encore un peu papa, s'teuuuplait !!
- On va mettre nos affaires dans la chambre et on reviendra après, d'accord ?
La petite hocha la tête. J'adressa un petit salut à Vanessa et me dirigeai vers ma chambre. Je posai les bagages le temps de fouiller dans la poche arrière de mon jeans pour trouver la clé. Une fois la porte débarrée, je rentrai tous nos bagages et commençai à les défaire tandis que Lily explorait les pièces d'un air émerveillé.

j'ouvris la porte de ma chambre rapidement, la refermant au passage et sans même prendre la peine de ranger ma valise, je me laisser tomber sur le lit, ma tête sous un oreiller.
J'aurais cru qu'après tout ce temps j'aurais été plus forte, que le tout serait moins pénible, mais la douleur restait la même. de toute les décision prises, celle-ci était celle que je regrettait le plus. si seulement les chose ne s'était pas passer ainsi.

Après avoir tout rangé, je ressortis avec Lily pour qu'elle aille voir les poissons. Je m'assis au bord du bassin et la regardai avec un immense sourire. Elle était vraiment ce que j'avais de plus précieux au monde. Après quelques instants je l'attirai contre moi pour la serrer doucement. Elle me rendit mon câlin, ses petits bras entourant mon cou.
- Ze t'aime papa.
- Moi aussi je t'aime Lily.

Malgré le fait que la soirée avait a peine commencer, je m'endormit ainsi, posant ma tête sur l'oreiller et tirant doucement une couverture sur moi. mes choses trainant encore dans la chambre. je m'était tromper. ce n'était pas l'endroit le problème. c'est moi.

Un peu plus tard dans la soirée, alors que je couchais Lily dans son lit, elle me demanda:
- Tu vas revoir la madame?
Je fronçai d'abord les sourcils, ne comprenant pas. Puis, je saisis. Vanessa...
- Je ne sais pas, Lily. Peut-être bien, sa chambre n'est pas loin de la nôtre après tout.
Je lui donnai son toutou puis la bordai. Je déposai doucement un baiser sur son front, lui caressai un peu les cheveux puis lui soufflai un bonne nuit et sortit de la chambre. J'allai m'asseoir sur le divan et regardai la télé un moment, puis quand il n'y eut plus rien de bon j'allai me coucher à mon tour.

Les rayons du soleil qui s'échapaient de la fenêtre que j'avais oublier de couvrir me réveillèrent le lendemain matin. encore endormie, je regardai autour de moi, cherchant des yeux ma valise puis entreprit de ranger mes choses dans les tiroir, me changeant au passage.

Je sortis de la chambre un peu plus tard avec ma petite dans les bras. Je l'emmenai au petit resto au rez-de-chaussé, où ils servaient le petit déjeuner. On fut installés à une table et je commandai un chocolat chaud avec des crêpes pour Lily, au café et deux oeufs avec bacon pour moi. Sage comme une image, Lily attendit patiemment et sans déranger personne que son plat arrive.

je serais bien rester dans ma chambre, mais le service de ménagement n'aurais sans doute pas apprécier.
je sortir donc une fois préparer, et entreprit de trouver le restaurant de l'hôtel.

Tandis que Lily dessinais sur son napron en papier avec le stylo que je lui avais prêté, je me perdis dans mes pensées en regardant autour de moi. C'est alors que je revis Vanessa. Je la contemplai de loin un instant, un instant assez long pour que Lily me secoua un peu le bras.
- Ça va papa?
Je secouai un peu la tête pour me remettre les idées en place et sourit.
- Mais oui trésor! Alors, qu'est-ce que tu dessines de beau ?
- Ben là c'est notre maison, et ici c'est nous tu vois là...

Je finit bien par trouver le restorant, remarquant au passage la piscine de l'hôtel, et le salon de beauté. assez luxueux pensais-je en échapant un sourire en coin.
je n'aimais pas trop la solitude, mais je m'y était habituer. je m'assis a une table libre, prenant un journal au passage et en sirotant un chocolat chaud.

Je me retournai pour jeter un coup d'oeil à la jeune fille par-dessus mon épaule. Elle était seule. Je me mordillai un peu la lèvre, mais soudain Lily se leva.
- Lily où tu vas ?
- Je reviens papa...
Elle se rendit jusqu'à la table de Vanessa et lui fit un sourire angélique.
- Allo ! Tu veux venir manger avec moi et mon... j'veux dire, avec mon papa et moi...
Je souris en la voyant faire.

je levai les yeux vers elle, et fut heureuse de contaster que pour une fois je n'avais pas eu a prétende un sourire.
- Avec joie fis-je en riant doucement
comment dire non à cette enfant ?

- Ouais !!
Lily prit doucement la main de la jeune femme et l'entraîna vers notre table. Je tirai alors une chaise pour qu'elle puisse s'asseoir, lui adressant un beau sourire.
- Bonjour.

je lui rendit son sourire rapidement, n'osant pas m'attarder trop sur son visage.
j'eu un petit rire discrèt les regardant, puis souri plus profondément. cette enfant était adorable.

Je pris une petite gorgée de café.
- Lily vous aime bien... dis-je en riant un peu.
- Oh oui ! Et mon papa aussi il vous aime bien...
Je souris un peu et me râclai la gorge en passant une main dans mes cheveux.

j'éclatai doucement de rire, sincère pour une fois, et leur souriai a tous deux à la fois
- moi aussi je vous aimes bien dis-je a lily en riant un peu.
Contre toute attente, le mal que me procurais jadis la vue d'un enfant de cet age semblait s'être remplacer par une joie inédite. je n'était toujours pas géris certe, mais je ne soufrait plus.