Le Vampire de Londre [Libre] (Cette histoire ne parle pas de vampires ^^;;;)

(Hahaaaa !! XD)

Assis en tailleur sur ma chaise, je m'emparai de ma fourchette en refermant mon poing dessus, puis me figeai en plein mouvement en me rendant compte que ce n'était pas comme ça. Ma mère me l'avait montré pourtant l'autre fois... Ah oui. Je changeai alors ma façon de tenir l'ustensile, pour avoir l'air mieux élevé aux yeux de l'homme. Puis, après une petite gorgée de mon verre, je m'attaquai à mon plat. Étant incapable de me servir d'un couteau, j'utilisai la fourchette pour essayer de couper la viande, et comme elle était bien tendre, c'était assez facile de le faire. Je gouttai d'abord une toute petite minuscule bouchée, puis sourit.

- C'est chuper bon !!

Je lui souris moi aussi et commençai à dévorer le contenu de mon assiette avec appétit, mangeant même tous mes légumes. Bon il y avait encore le chien qui restait à côté et essayant de me sentir encore mais je ne lui faisais pas attention. J'étais drôlement bien ici, il était super ce monsieur là et il faisait des extra bon repas.

Je le regardais manger son assiette avec appétit, ce qui me fit sourire. Lorsque je finis tout ce qui se trouvais dans mon assiette comme dans mon verre, je déposais mes ustensiles dans mon couvert. Je laissais le temps à l'enfant de finir ce qu'il avait dans son assiette et me dirigeais encore dans la cuisine, je pris deux assiettes de métal et reviens à la table. Découpant encore une fois la viande et j'en mis quelque morceau grossier couvert de sauce dans les deux couvert. Je les déposais au sol, nourrissant ainsi mes bêtes.

Les deux canins laissèrent l'enfant pour aller manger ce que je leur offrais. Leur mâchoire se faisant allez dans l'assiette. La sauce retombant sur le sol de bois. Je passais derrière le gamin, imbibant mon mouchoir de chloroforme et le déposa sur son visage. Je savais qu'il allait trouver cela étrange que je ne laisserais pas partir, j'allais mieux que je m'en occupe tout de suite. Quand ses yeux se fermèrent, je le pris dans mes bras et alla le coucher dans une chambre au second étage. Je le glissais sous les couverture retirant ses vêtements, laissant son caleçon et l’emmitouflant sous les draps de coton. Je déposais sa peluche près de lui et je prenais soin de plier ses vêtements avant de les déposer en pile au bout du lit. Je partis chercher un bassin d'eau pour sa toilette à son réveille. Je quittais finalement la chambre, verrouillant la porte. J'observais la clef un instant avant de la glisser dans ma poche de ma veste. De retour au premier, j'ordonnais à mes chiens d'aller surveiller la porte de chambre de l'enfant. Je les regardais monter les marches et je rangeais le bazar qu'ils avaient fait en mangeant. Une fois tout la salle à manger nettoyer, les assiettes empilés pour que la bonne le lendemain puisse les laver, je me dirigeais au salon, allumant ma pipe.

Je me réveillais au petite heures du matin, j'entendais la bonne en bas bardasser, montrant qu'elle était bien arrivé. Je me levais dévoilant mon corps entièrement nu. J'allais passer ma main dans mes longs cheveux sombre qui m'arrivait au milieu du dos. Je changeais de pièce, posant mon regard sur mes chiens couchés devant la porte du gamin. Prenant la direction de la salle d'eau. Je pris une douche froide, qui fit disparaître mon érection matinale.

J'étais réveillé. Du moins, je le crois. J'entendais des bruits venant d'en bas, et percevait même le faible son d'eau qui coule, ce qui devait être la douche. Mes paupières étaient lourdes et mon corps encore engourdi de sommeil, mais je fis un effort pour émerger complètement. Lorsque mes yeux azurés s'ouvrirent, la première chose que je remarquai... C'est que je n'étais pas chez moi. Cette chambre n'était pas mienne. Ce lit, bien qu'extrêmement confortable, n'était pas le mien non plus. En fait, tout de cette pièce m'était inconnu. Le seul élément familier était mon ourson posé près de moi... Et mes vêtements au pied du lit. J'étais nu ? Non, je portais mon caleçon. Je n'avais aucun souvenir de m'être déshabillé pourtant, et encore moins de m'être couché. J'aurais dû rentrer chez moi en soirée, l'homme me l'avait pourtant affirmé. Peut-être que ma mère avait donné la permission que je fasse dodo ici ? Mais alors pourquoi est-ce que je n'avais aucun souvenir excepté avoir mangé toute mon assiette ? J'avais un peu froid. J'étais plus habitué de dormir en pyjama. Mais surtout, j'étais tout seul dans un endroit que je ne connaissais pas, et ça m'effrayait un peu. Je craignais presque de me lever, comme si des monstres étaient cachés sous le lit.

Je finis par m'extirper de mon doux cocon tout chaud, repoussant délicatement les couvertures. Mes pieds nus se posèrent sur le sol froid, je remuai un peu les orteils. Puis lentement, je commençai à marcher. Vers la porte qui se trouvait juste là. Peut-être que l'homme était là. Oui, lui pourrait me dire ce qu'il se passait. C'est dans l'idée d'aller le retrouver pour avoir des explications, et un peu de compagnie rassurante, que je voulais sortir de cette chambre. J'avançai jusqu'à la lourde porte, prenant la poignée entre mes petits doigts. Dans un geste lent, je la tournai.... Et rien. Elle bloqua. Sourcils haussés, je répétai le mouvement, tout aussi doucement. Même chose, la porte refusa de s'ouvrir. Maintenant pris d'une drôle de peur, qui commençait à enfler en moi, je tournai la poignée encore et encore, de plus en plus vigoureusement, la tirant dans tous les sens du plus fort que je pouvais. Rien à faire, il était évident que c'était verrouillé. Commençant à drôlement m'affoler, je donnai un coup de pied dans la porte avec la plante du pied. Pour ne pas me faire mal aux orteils. La seule réaction fut un aboiement de l'autre côté. Zut... Les chiens. Je reculai lentement de quelques pas.
Alors, je poussai une sorte de cri un peu désespéré, étonnamment aigu. C'était une plainte, à la fois de peur, de mécontentement, d'inquiétude. Pourquoi j'étais enfermé ici !? Qu'est-ce qu'il se passait !? Je voulais ma mamaaaan !!

Peu après mon cri, qui eut visiblement l'effet escompté, la poignée tourna et l'homme entra dans la pièce. Je voulu parler, poser une question, mais le fait qu'il me prenne ainsi et m'assois sur le lit me fit comprendre qu'il y avait quelque chose de sérieux, de grave. Je l'écoutai parler sans dire un mot. Au fur et à mesure de ses paroles, les larmes me montèrent aux yeux. Ceux-ci devinrent tous brillants, mais je m'efforçai de les retenir. Au moins devant lui. Ne pas pleurer. À sa demande, j'acquiesçai doucement. Je me relevai peu après lui. Ma mère ne voulait plus de moi... Comment étais-ce possible !? Je n'étais pas un méchant garçon...

Cette fois c'en était plus que ce que je pouvais supporter. Je pleurais rarement, mais là je me laissai aller. Les larmes inondèrent mes joues, mes mains un peu tremblantes baissèrent mon caleçon et je mee plongeai dans la bassine. Je pleurai ainsi en même temps de me laver, laissant libre court à ma peine, à ma colère. Je m'en prenais presque au savon, me lavant à grands gestes rageurs. J'étais pourtant presque silencieux. Je pleurais en silence. Mamaaaan...

Une fois tout propre, je sortis et dû me promener nu un instant à la rechercher de quoi me sécher. Comme j'avais laissé des flaques d'eau partout, je passai ma serviette au sol pour les essuyer une fois tout sec. Parce que... Au fond de moi, j'avais peur. Plus que tout peur d'être abandonné encore une fois. Ma mère ne voulait supposément plus de moi à cause que je ne l'aidais jamais. Alors il ne fallait pas que je fasse les mêmes bêtises avec cet homme. Je devais... faire un effort pour ramasser mes traîneries. Alors j'essuyai mes dégâts, et retournai à ma nouvelle chambre pour m'habiller. J'ignorais si j'allais m'y faire... Vivre ici... Toujours ?

Tout propre et habillé, je pris lentement la direction de la cuisine. Il avait parlé d'un madame Rhett... Ce devait être celle-là. Je m'avançai en direction de la femme, posant mes yeux sur elle et tirant tout doucement sur ses vêtements pour attirer son attention.

- ... Bonjour. Euh... Il m'a dit que... Vous me donneriez à manger...

Un cri déchira le silence de la maison. Au premier, une femme d'une quarantaine d'année un peu grassouillette releva son regard vers le plafond. Ce n'étais pas la première fois qu'elle entendait des cris, mais Monsieur Lawford, lui disait toujours que ce n'étais rien à chaque fois qu'elle lui posait des questions. Avec le temps, elle ne s'en faisait plus tellement, bien qu'elle continuait à trouver cela étrange. Nettoyant le salon, soupirant en voyant tout ses livres traîner un peu partout. Elle prit ensuite la direction de la cuisine désirant prendre de l'eau pour nettoyer les plancher. Elle sentit quelque chose tiré sur sa robe, regardant à droite, puis à gauche et finalement vers le bas. Une petite tête blonde, un regard rougit et des petites menottes accrochés après ses jupons. Elle arqua un sourcil intriguée. Elle n'avait jamais vu d'enfant dans cette maison... D'où sortait-il? L'enfant parla, ce qui surpris la femme. Elle ne s'attendait pas à ce qu'il lui parle. Elle fit par lui sourire.

- Mais bien sûre mon petit.

Elle farfouilla dans la cuisine et sortit un pain d'où elle trancha quelque tranches. Qu'elle tartina de confiture aux fraises et aux myrtilles. Elle les apporta au garçon avec un verre de lait frais et quelques fruits.


***

Dans ma chambre, je m'afférais à me vêtir convenablement. Pantalon gris, chemin en coton blanc, j'optais pour une veste grise brodé ton sur ton et un foulard que je nouais autour de mon cou et terminait par une petite boucle. Aujourd'hui j'avais pris de couleur rouge en satin. Je pris place à mon secrétaire et d'une main habile j'écrivais mes pensés, mes désirs, mes pulsions et je finissais le tout avec un croquis de Noah. Je fermais prestement le cahier lorsque mon dernier traits fut fait. Je me dirigeais alors vers le rez-de-chaussé où je trouvais le gamin attablé entrain de manger et Madame Rhett qui me regardais avec un regard noir. Je détestais qu'elle me pose autant de question, je passais près d'elle allant me chercher de quoi manger. Je me fis des tartines, ne trouvant rien qui me plaisais vraiment ce matin. J'allais prendre place à la table en face du gamin. Je le regardais à peine, pensant à tout les plans que j'avais fait cette nuit. Je devais lui faire oublier qui il était... Mais comment m'y prendre?

- Sais-tu lire ou écrire?

(Ne te gênes pas à faire des pnj si tu veux ^-^ )

(Ok ^^ Pour le moment les Pnj que j'ai contrôlés un peu c'est des chiens O_o xD)

Je grignotais tranquillement mes tartines avec un grand sourire. Tout ce qui est sucré et ne comprend pas de légumes entre dans mes repas favoris. Et la confiture en fait bien parti. Lorsque je buvais un peu de lait, je faisais bien attention d'essuyer ma bouche avec ma main ensuite. Je ne voulais pas m'en mettre partout... Même si inévitablement, en me grattant le front, je réussis à me faire une jolie tache de confiture à cet endroit-là. Je relevai les yeux en voyant l'homme entrer dans la pièce. Il s'installa face à moi, sans vraiment me regarder, mais de mon côté je ne me gênais pas pour le fixer. Enfin, jusqu'à ce qu'il pose les yeux sur moi, car il a un regard un brin intimidant qui me faisait détourner les yeux. Tout en léchant avec application mes doigts recouverts de confiture, je déclara:

- Je connais les lettres, mais j'ai du mal à les aligner pour faire des mots. J'en connais bien un peu... Mais des choses faciles. Comme Noah... Chien, ou chat. Des trucs comme ça. Pour la lecture c'est plus facile. Je suis meilleur que pour écrire, que maman disait...

À l'évocation de ma mère, mon regard se voila. Pour diriger mon attention sur autre chose, je rebaissai les yeux sur mon assiette et prit une nouvelle tartine pour la porter à ma bouche. Ne pas y penser, ne pas y penser.

- Il faut que je pratique. Un peu chaque jour. Et je vais être bon. C'est ça que tout le monde me disait...


(Premier post avec mon nouveau kit super génial !! :O C'est un grand moment historique !! xD)