Sombre et dangereux... (Pv Lily ^^)

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Elle descendit les premières marches lentement, en le regardant attacher ses chaussures, puis s'arrêta après quelques marches, en serrant la rampe entre ses doigts. Elle hésitait. Que devait-elle faire dans une situation pareille? Elle laissa alors échapper un soupir, et, tandis qu'il s'apprêtait à sortir, elle dévala le reste des marches et lui attrapa avec le plus de poigne que sa force naturelle le lui permettait.

-Attends.

Il avançait vers la porte, en se disant que c'était stupide. Elle ne le rattraperait pas, elle le laisserait s'en aller, lui sombre idiot qui lui avait menti et volé ses biens. Mais quand il sentit sa main se refermer sur lui, son contact sur sa peau, qui le tenait fort pour l'empêcher de partir, quand il entendit sa voix qui lui disait d'attendre, il se tourna brusquement vers elle. Sans dire un seul mot, il se pencha et plaqua ses lèvres sur les siennes avec une douceur inouïe.

Invité

C'était tout ce qu'elle voulait, même si elle avait refusé de l'admettre. A cet instant précis, elle se fichait pas mal de pourquoi il faisait ça et quelles étaient ses intentions. Ils pouvait bien vouloir lui dévaliser sa maison, se jouer d'elle, elle s'en moquait. Tant qu'il l'embrassait avec cette douceur qu'elle n'avait jamais connue aussi intense.
Elle enroula alors ses bras autour de sa nuque pour le sentir plus proche d'elle et prolongea le baiser, pour que ce moment dur longtemps, le plus longtemps possible.

Il posa d'abord les mains sur sa taille, puis les laissa finalement glisser dans le bas de son dos. Il se rapprocha pour être collé contre elle, ne laissant aucun espace entre leurs deux corps. Elle avait passé ses bras autour de lui, elle le tenait plus proche. Il ne fit rien pour s'en défaire, bien au contraire. Les yeux fermés, il l'embrassa encore et encore, tout doucement, avec une tendresse que bien peu de garçons de cet âge faisaient part. On sentait bien qu'il ne l'embrassait pas seulement juste comme ça pour l'embrasser, avec cette brusquerie que la plupart des jeunes hommes adoptaient. Non, c'était plus que ça.

Invité

Cette tendresse, Alyssa la ressentait et la recevait comme jamais elle ne l'avait pu jusqu'à ce jour. Sentir le corps de Yaël près du sien et ses lèvres sur les siennes lui procuraient une sensation à la fois étrange et délicieuse. Elle n'aurait voulu être ailleurs qu'ici même pour rien au monde. Et la façon dont Yaël s'y prenait ne risquait pas d'arranger les choses. Cette douceur qu'il exerçait lui procuraient de merveilleux frissons.

Au bout de quelques instants encore, il détacha ses lèvres des siennes un peu à regret. Cependant, il laissa quand même son visage proche du sien, leurs nez se frôlant encore. Il la regarda dans les yeux, le souffle court, un peu haletant. Il ne souriait pas, la regardait directement presque sans ciller, avec émotion. On aurait dit qu'il hésitait entre reste là à ses côtés ou partir. Rester, ou la lâcher. C'était là tout un dilemme. Et il opta pour l'instant pour l'option "rester là".

Invité

(Désolée de cette longue absence imprévue ^^')

Elle n'avait plus du tout envie qu'il s'en aille, et au fond, elle n'en avait jamais eu réellement envie. Pourtant, elle ne savait pas d'où provenait cet étrange besoin de la présence du jeune homme qu'elle aurait du normalement, en tout points détester. Au contraire, lorsqu'il s'arrêta et la regarda avec sérieux, elle plongea son regard dans le sien, se perdant dans ses magnifiques yeux, avant de poser ses mains de par et d'autre de son visage avant de s'y rapprocher pour recoller une nouvelle fois ses lèvres contre les siennes.

(Pas grave ^^)

Il ferma les yeux lorsque leurs lèvres entrèrent en contact et entrouvrit les lèvres pour lui rendrer le baiser. Leurs souffles se mêlèrent, il raffermit sa prise sur elle pour la sentir plus près encore et glissa sa langue dans sa bouche. C'était une étreinte passionnée à laquelle il ne voulait jamais mettre fin. C'était tout ce qu'il voulait. Elle. Il ne savait pas pourquoi, comment. Cela était supposé faire partie de son jeu. C'était un plan ! Alors pourquoi s'était-il autant attaché à elle ? Pourquoi ressentait-il le besoin d'être à ses côtés, de l'embrasser, encore et encore ?
Il n'en avait aucune idée.
Et s'en fichait.