Buffalo Buffalo Café w. Peachypeach

Les fausses notes écorchait les oreilles de tout le monde, le son ardent des cordes pincées les faisaient tous grimaçer un quelque peut, cela résonnait dans presques toute les pièces de la maison luxueuse de ses parents.Tout semblait au neutre, sa famille aussi. Les pensées du jeune homme ne traversaient plus les frontières de la réalité et baignaient dans son imaginaire vif et débordant. Cette rivière de notes n'étaient pas mélodieuse. Malgré tout cela, il songeait souvent à cette avenir, de ce qu'il deviendrait plus tard. Il ne désirait pas être un médecin comme sa mère, ni un musicien comme son père. Pourtant, en ce moment c'était Noah qui tenait le violon entre ses petites mains blanchâtres, frêles. Les regards posés sur lui le rendait nerveux et anxieux, il avait des sueurs froides. Ses mouvements saccadés ne faisait qu'empirer la situation. Son père lui arracha l'instrument des mains et lui jeta un regard hautain, remplis de mépris et de déception.Noah était obligé de le regarder jouer, pour voir les erreurs qu'il avait commit. Son père, Théodore, aimait plus que tout l'humilier car il était inoffensif, trop gentil et agréable à bousculer.Quand  il eut fini, Le jeune garçon à la longue chevelure bleuté s'inclina pour remercier son auditoire peu satisfait de sa prestation et son père même s'il ne le désirait pas vraiment, son père aimait le détruire et Noah n'y voyait aucun inconvénient, il trouvait ça normal. il déguerpit aussitôt à l'étage dans son petit repère apaisant, sa chambre, son manoir.

Noah se lança brusquement sur son lit douillet, sur le dos.

Aaaahh... quel fichu journée..! encore un lundi à rester cloîtrer ici..

il soupira et resta jonché là, sur son petit lit simple enveloppé de couvertures en laines.

Ce lustre était particulièrement beau, il sourit un quelque peu avant de mettre sa musique et son baladeur en marche.

Hiver 2008

Edwige sortit du refuge pour jeunes de sa petite ville avec ses affaires entassées dans un vieux sac à dos. Il courut dans la neige, mouillant ses chaussures jusqu'aux chaussettes. Fini la place médiocre, fini la vie merdique! Orphelin depuis toujours, le jeune homme avait vécu dans un orphelinat rempli de religieuses. N'ayant pas été adopté et étant devenu trop vieux, c'est avec un soulagement qu'il quitta l'endroit bourré de religion qu'il se mettait profondément dans le cul. Il fut transféré dans un centre spécialisé pour des jeunes sans familles comme lui, les distribuant dans des familles d'accueil. Mais lui il s'en contrefoutait. Tout ce qu'il veut c'est la liberté de faire ce qu'il voulait.

C'est ainsi qu'à 14 ans et trois quart, il décida de partir de là et faire sa propre vie. Vu qu'il n'avait pas de travail et qu'il n'avait pas la volonté de chercher, il alla à la banque demander un prêt. Il ne savait pas trop combien il avait besoin de tirer d'argent. Juste assez pour se payer un endroit douillet et manger il supposa. Après, peut-être bien qu'il cherchera une job. Tant pis pour l'école, c'était juste des salauds et des idiots qui fréquentaient ce truc là. On n'avait rien à lui apprendre! Lui, un enfant si immature et qui connaissait rien de la vie...

À son plus grand damn, on lui refusait le prêt. En colère, il renversa sa chaise et envoya chier tout le monde puis parti. Il revint le lendemain avec une paire de collant nylon sur la tête et un fusil à eau. Les policiers se sont contenté que de rire un peu et de tapoter sa tête pour ensuite le reconduire au centre d'accueil. Rouge furie, il n'abandonna pas pour autant. Il recommença encore et encore et encore.. Ça termina que tout le monde à la banque le connaissait et lui disait bonjour avec le grand sourire.

Printemps 2013

À 20 ans et un peu plus mature, Edwige sortit de la banque avec un sourire satisfait au bout des lèvres. On lui avait enfin accepter un prêt de 50 000$ Il était riche! Au fil du temps, l'homme avait réfléchit et avait développé dans sa tête son grand rêve: Ouvrir un café. Maintenant que c'était possible, l'homme partit s'acheter un habit chic. Il ressorti de la boutique à la marque dispendieuse habillé d'un complet..pas si complet que ça. Il ne pouvait pas se permettre l'habit au complet s'il voulait son café. Il avait donc acheté la chemise-veston-cravate, mais avait laissé tombé le pantalon. Edwige se promenait en rue accoutré ainsi, devant les regards stupéfaits et outrés des passants, montrant son postérieur dont il était si fier.

Automne 2013

Edwige, 20 ans, 5pi8. Cheveux bruns ondulés arrivant au cou, yeux dépareillés brun et bleu. L'adulte rinçait des verres en styromousse, en attendant d'acheter de la bonne vaisselle. On pouvait voir à l'extérieur du bâtiment un enseigne toute simple demandant du personnel pour le tout nouveau ''Buffalo buffalo cafe''.

Une percussion sur une casserole en métal se fit entendre, faisant sursauter Noah de plein fouet.Son frère aîné, Nathan avait un air de réprimande.

T'sais el gros..

-Je suis loin d'être une taille forte, merci!

-non yo mais p'pa yé.. mmh.. fâché qu'tu  sois po aller chercher sa cire pour ces shoes..

-QUOI?... Mais mais quel heure est-il Nathan?!

-L'heure dt'acheter une montre,connard.

Noah baissa délicatement la tête.. déçu par se traitement brute, gratuit et non désiré. Il regarda aussitôt l'heure. 17h45.
NOM DE DIEU ! Je suis en retard Nathan avait bien raison! Me suis-je vraiment assoupi trois longues heures?

il essuya par la suite la bave avec le revers de sa longue manche blanche, maintenant un peu transparente.Le temps gris était si épuisant, surtout en temps hivernal.Il jeta un long soupire en effleurant doucement ses bras refroidit par le climat extérieur de sa couverture en laine, il y serait bien rester. Surtout en compagnie d'un chocolat chaud avec de toute petite guimauves colorées. Il se gratta le derrière de la tête au même instant.

Eille el gros, dépêche toé sinon c'est ink la ceinture que tu vas recevouaire.

Nathan disparut aussitôt arrivé, arrachant à Noah un autre de ses magnifiques et unique instants de rêvasseries. Il haussa les épaules et puis descendit d'un pas ferme vers l'entrer du palace, Théodore l'attendait avec une impatience qui aurait pu empester 10 kilomètres à la ronde.

Son père lui agrippa la chevelure aussitôt arriver dans le bas des escaliers.
Mon tabarnak tu crois que t'a l'droit de dormir de même un dimanche après-midi? t'es sensé aller chercher MA CIRE, GROS ÉGOÏSTE DE CRISS!!
-Je.. je.. ne suis pas une taille forte..

Son père lui lâcha à ce moment la crinière en le poussant et partit dans la cuisine avec son journal et sa pipe en main, le laissant là,  les yeux humides et  désorienté par ce qui venait de se produire.
Ses membres tremblait de frayeur, encore.. Il avait pourtant bien ciré ses souliers la dernière fois.. il se dressa, avec peine et misère, enroula son foulard autour de son cou moite et son long manteau noir pour ensuite enfiler ses longues bottes lacés.
Il ouvra lentement la porte et puis partit en sanglot.
Il se dirigea vers le centre-ville, qui brillait grâce à cette panoplie de décorations de Noël. les gens étaient rieur, s'amusaient et plaçaient leurs ornements festifs, en famille. et Noah, étaient le seul à ne pas avoir le cœur à la fête.

Il était 17h52.

Ayant terminé de nettoyer la vaisselle manquant de luxe, Edwige se mit à frotter furieusement le comptoir, alors qu'il l'avait déjà fait il y a une demi-heure et qu'aucun résidu de saleté ne s'y était déposé.  La tâche inutile terminée, il s'essuya le front un peu humide par l'effort à l'aide de son bras puis déposa le chiffon.  L'endroit au complet était propre.

Tellement propre qu'il n'y avait pas de client pour le salir.  Même l'habitué de d'habitude, un gros homme sur le bien-être social, était absent.  

Edwige s'ennuyait ferme à ne rien faire et décida donc d'aller replacer l'enseigne qu'il avait placé à l'extérieur, juste devant le café.  Il le tapota un peu, la trouvant magnifique.  L'homme avait usé de tous ses talents artistiques pour le concept de cette enseigne.  Sauf que ce talent était inexistant chez lui.  C'était du gros gribouillis, annonçant que le buffalo buffalo cafe avait besoin de nouveaux employers.  Il fallait bien qu'il ait du staff pour ne pas s'encombrer sous les commandes des futurs clients.  Mieux vaut prévenir que guérir!

Replaçant pour la quinzième fois l'affiche, il remarqua un jeune homme qui manquait sérieusement de bonne humeur.  Il avait l'air déprimé.  Il a surement du avoir une journée de cul.  L'enfoiré.

Sur ce, il replaça une dernière fois l'enseigne, à la vue de tous et alla se réfugier à l'intérieur.  Il faisait beaucoup trop froid pour son pauvre petit postérieur angélique.