Pv Death Note (:

Ça va, pas besoin d’en rajouter… Avec son air bien surpris. Je sais bien que je venais en quelque sorte de passer d’un état à l’autre. Moi qui m’était montré si désintéressé, et agacé, me voilà lui offrant mon aide. Qu’il ne se fasse pas d’idée, je n’étais pas devenu tout doux et docile pour autant. Il l’apprendrait assez tôt s’il recommençait à royalement me taper sur le système nerveux. Enfin, je commençais peut-être tranquillement regretter une telle offre, mon esprit me faisant remarquer le léger coup de tête que je vins d’avoir. C’est vrai quoi, moi qui voulait la paix, et partir, me voilà qui faisait le contraire. Au moins je me connaissais, pas pour rien que je lui avais dit de se grouiller d’accepter et de se fixer avant que je ne change d’idée. Mais plus le temps de reculer, j’étais désormais prit pour être son guide. J’avais aussi, les mains prises dans les siennes, de quoi changer mon air, mes sourcils se fronçant. That’s. So. Gay. Just. Don’t. Et en ce moment, toute ma concentration était là-dessus, que je n’écoutais que brièvement ses dires, me défaisant rapidement de son emprise tout en le regardant d’une drôle de manière.

-Ne refait plus ça tu veux? Et puis seigneur que tu peux être agaçant. Un s’il-te-plaît aurait suffi. Pas besoin d’agir en enfant de 4 ans et me le répéter autant de fois.

Ça faisait bien deux fois qu’il me faisait le coup, d’agir en parfait gamin. D’abord dans l’autobus, à me poser la même question à toute les 30 secondes, puis maintenant. Allais-je survivre? Ou plutôt allait-il terminer la journée sans tentative de meurtre de ma part? Nous verrons bien. Et oui j’étais sarcastique avec mes envies meurtrières, je ne suis pas un psychopathe. J’allais certainement me contenter de l’envoyer paître puis disparaitre de sa vue. Bref, je me levis et débuta à marcher, n’ayant retenu parmi ses dires que quelques bribes, soit visiter la ville. Je pouvais bien le faire, omis que je ne savais pas par où commencer. Peut-être ne lui montrer que l’essentiel? Encore là, cette définition dépend de chaque être humain. Mais je crois bien qu’il serait utile de lui procurer une carte de la ville, et de lui apprendre à la lire. Il pourrait devenir autonome et ne plus avoir besoin d’aide pour se retrouver parmi tous ces buildings.

-Ben go. Fais ta job de touriste et dit moi ce que tu veux voir. Il faut que tu me dirige un peu. Parce j’ai pas toute la journée quoi…

Oh mais oui, bien sûr… J’allais lui faire visiter la ville de fond en comble. Il était au courant que nous n’avions que 24 heures dans une journée? Et que physiquement et mentalement, ce n’étais pas faisable. Se faire bourrer d’informations, on finit par se tanner. Ou tout simplement ne plus écouter. Enfin, peu importe, c’était une mauvaise idée et stupide.

-T’es au courant que ça me prendrais minimum 4 jours tout te faire visiter? Tu découvriras le reste par toi-même j’aime mieux t’en avertir…

Quand même. Il s’amuserait demain à parcourir le reste de la ville. Ses bâtiments, parcs, magasins et autres. Et… Apprendrait peut-être à éviter les gens et faire attention. On regard devant je vous prie… Sauf qu’il était déjà trop tard pour la demoiselle, celle-ci allant vivement rencontrer le sol. Moi je fis mon simple observateur, Vaël s’occupant de tout, ramasser ses dégâts, par lui-même de toute manière. Et pendant ce temps, moi je regardais le contenu des sacs désormais vide. De quoi m’arracher un sourire amusé, ne devenant que charmeur lorsque la jeune femme fut de nouveau mise sur pied. Et alors qu’elle passait devant nous, je ne pus m’empêcher de garder mon air, ni même de retenir ces mots qui sortirent de ma bouche.

-Bonne soirée…~

Tout pour l’aider à calmer ses jolies rougeurs, effectivement. Mais que voulez-vous, cette forme de petite moquerie était sorti toute seule. Enfin, il n’y avait plus lieu d’en parler, la demoiselle venant de partir assez rapidement merci. Alors nul besoin de garder mon air charmeur plus longtemps, me voilà plutôt désespérer à l’ouïr des mots de monsieur ici présent. Mais quel ignorant, et quel drôle de personnage de toujours et encore parle comme s’il se détachait de l’espèce humaine. Il recommençait…

-Ok c’est beau, arrête. Je veux pas péter ta bulle mais…. On est dans la réalité bonhomme. Back to reality. Là où l’extraterrestre n’existe pas. Et là où toi t’es un humain. Tu devrais arrêter d’abuser de film de science-fiction… C’est juste le fuit de l’imagination des réalisateurs. Les aliens, c’est juste de la bulshit. Alors cesse de parler comme si t’en était un. Ça devient agaçant à la fin… Vous les humains… Just stop.

Ben quoi? Il me ça tappait sur le système à la fin. Je voyais là aussi un cas typique de cette personne qui se croit supérieur aux autres, s’en détachant. Vous voyez? Quoi de plus agaçant. Qu’il accepte son espèce aussi imparfaite soit-elle. C’est la vie, nous sommes ainsi, il faut apprendre à vivre avec. Enfin, je lui m’occupais tout de même de lui montrer ces deux points importants qu’il désirait le plus voir. Évidemment, le plus important lorsqu’on arrive en ville. Logement et nourriture.

-Pour le premier, tu devras chercher dans les journaux pour des maisons à vendre, ou appartement à louer, ou encore colocataire. Car bon, je ne suis pas un agent immobilier non plus, je ne peux pas vraiment t’aider là-dessus…

Tout de même, je me permis de lui faire voir un coin, là où je savais qu’il y avait toujours quelques appartements à louer. Pas trop cher, et près de la ville en prime. Évidemment, car nous l’étions, en ville, et le coin n’était pas trop loin. Un plus. Au moins maintenant il connaissait un premier endroit pour regarder, il n’aurait qu’à appeler le propriétaire et s’arranger avec lui quoi. Mais puisqu’il avait l’air d’un parfait ignorant je me permis de lui donner un petit court une fois arrivé devant l’un des blocs.

-Puisque tu n’as pas l’air de connaître ça, je vais t’expliquer grosso-modo comment ça fonctionne. De un, j’espère que tu as une carte de crédit, c’est primordiale. Pour prouver que tu as un bon dossier de crédit. C’est un des principaux éléments qui feront en sorte que le propriétaire décidera ou non de te louer un logement. De deux, la première impression compte, c’est con, mais c’est comme ça. Alors si tu veux un appartement, tu devras changer ton allure. Les gens craignent les fuckers tu vois? Une fois louée, amuse-toi à t’habiller comme tu veux. Et bon, un conseil dernier. Visite en plusieurs, compare les offres, les logements, les endroits aussi… Bref, soit pas décourager, mais sa risque de prendre un certain temps. Ce n’est pas quelque chose d’aisé d’aménager. Tellement de paperasse et compliqué…

Oh mais bien entendu je ne disais pas cela car j’étais passé par là moi de même… Sauf que moi j’avais été chanceux, j’avais eu l’aide de mes parents pour ce faire. Je n’étais pas un touriste, seul, et qui ne connaissait pas grand-chose… Vaël ne me semblait pas être la personne la plus chanceuse…. Il avait tout pour que la tache soit plus ardue. J’espère qu’il allait bien s’en sortir. Et qu’il avait quelqu’un à qui il pouvait se rattacher ici, qu’il connaissait, et qui lui offrirait un endroit où y vivre pour les jours à suivre. J’avais beau espérer, je me souvenais très bien de ses mots. « Je suis complètement perdu et je dois me débrouiller seul». Quand même, on ne sait jamais.

-T’as un endroit où vivre en entendant j’ose espérer… Car certainement pas demain la veille que tu auras ton petit chez toi. Il y a tellement d’étapes à suivre… C’est désespérant.

Ça donne presque envie de te pogner un coin et de te construire toi-même ta maison. Mais encore là… Il y avait le terrain…. Alors sa revenais au même, non… C’était plus compliqué encore… Je vous jure… Les humains ont le don de tout rendre compliqué. On l’applique bien en tout cas, cette fameuse phrase… Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?

Oh… Venais-je toucher un petit point sensible ici? Eh oui. Je n’avais pas besoin de plus d’indices pour le savoir. Cela paraissait, cela se dégageais, et puis quoi, son regard était étrangement bien noircir à mon égard. Bon ça va, j’allais le laisser croire et vivre dans son petit monde imaginaire, là où l’extraterrestre vivait… Ouais… C’est ça. Alors oui, son commentaire passa, comme qui dirait, dans le beurre. Mais que voulez-vous s’était dans ma nature. Ou plutôt sur la nature humaine en général peut-être… Cette crainte de l’inconnu. Et en même temps, nous somme curieux de connaître l’inconnu. Nous voulons, et nous ne voulons pas. Tel était l’un des aspects de la complexité humaine. Et bon, moi, je ne voulais rien savoir. Les trucs paranormaux, je ne voulais pas les connaître. Perte de temps et d’intérêt. Des histoires créées. Et je penserais ainsi aussi longtemps que je n’aurais aucune preuve. Les fantômes existent? Montrez-moi s’en un. Les Aliens existent? Je veux aussi en voir un. Autrement, rien de plus qu’un amas de bullshit. Ouais, comme dirait sois l’expression, sois la bible, j’étais un vrai Thomas. Celui qui a besoin de voir pour croire. Et selon mon avis c’est tout à fait légitime. N’est-ce pas le gros bon sens de ne pas croire sans preuve? Comme ses gens, trop innocent… Qui croyait tout ce que l’on pouvait leur dire… Désespérant je vous dis. Enfin…

Monsieur l’étrangeté retomba dans son humeur habituel, ne faisant qu’une nouvelle fois, preuve de grande innocence. Définitivement, il ne connaissait rien à rien celui-là… C’était décourageant, et je n’avais que cette envie démangeant de laisser tomber et de lui dire de s’arranger avec ses affaires. Pas mon problème. En même temps… Je connaissais assez notre monde pour savoir que si moi je ne le faisais pas, pas grand-monde ne le ferais non plus. Je veux dire, sans rien en retour, ni sans tenter de l’avoir. Imaginez deux petites minutes, quelqu’un qui ignore ni ce que c’est, ni comment fonctionne une carte de crédit. Il va s’en dire que les gens à la banque allait certainement en profiter pour lui vendre la leur, et vous connaissez le reste de l’histoire. Il va au bout du compte, se faire avoir.

-Alors tu es mal parti. Et tu peux être certain que tu n’auras pas d’appartement avant un bon bout de temps. Car justement, il faut que tu te le créer, ton dossier de crédit. Chose qui prend plus d’un mois. Car les propriétaires ne vont certainement pas se fier à seulement un mois. Enfin… Il ne des solutions. Du moins à ma connaissance je n’en vois qu’une. Soit, te trouver un colocataire. Sans avoir à signer de bail, donc oui, à l’insu du propriétaire. Mais il n’est pas obliger de le savoir quoi.

Et le voilà totalement découragé. C’était compréhensible. Bienvenu dans le monde de la réalité, là où bien des choses sont compliquées. Peut-être s’était-il attendu à ce que tout ceci soit simple mais non, il venait là, de rencontrer un beau gros mur. Communément appelé, la réalité. Enfin, il devait réfléchir, et je lui laissais d’ailleurs ce temps sans le moindrement chercher à le déranger dans ses profondes pensées. Il avait beau, il n’avait pas grand choix…. Ouaip, il était dans la merde. Ça sentait la rue pour les jours à venir ça. Définitivement aucun lieu où loger, pas de carte de crédit, grand manque de temps pour se trouver un toit. Vraiment, il sortait d’où celui-là!? Plus ça allait, plus je le trouvais décourageant et ignorant. Cela en était désormais agaçant et lassant. D’autant plus que je ne comprenais pas, comment diable avait-il pu se trouver dans une situation pareille. Mais ce n’était pas de mes affaires, je le sais, je devine bien que j’aurais ce genre de réponse. Pour qu’il me sorte des trucs aussi bidon que ''vous les humains, les extraterrestre existe et j’en suis un '' il ne voudrait vraiment pas me le dire.

Mon attention se riva vers l’énergumène alors qu’il se levait, semblant avoir trouvé après quelques courtes secondes, une solution. Une illumination, et je devais faire partit de son plan. Évidemment. Mais compte tenu de la situation, j’étais jusqu’à maintenant, la seule personne avec qui il eut un contacte, omis l’infirmière. Et mon refus, serait égal à la rue. Étais-je cruel à ce point ? Non. Malgré que l’idée me déplaise fortement je ne le cacherais guère. Quand même, ce type il est étrange, il ne me fait pas peur mais tout de même, je m’en méfie. Et j’avais bien raison de le faire, monsieur se croit venir d’un autre monde, et proclamer avoir une autre forme. M’ouais, eh bien j’ai hâte de voir ça moi… Ça soit disant forme réelle.

Je relevais un sourcil, l’observant longuement avant d’enfin me décider. Nous verrons bien. Je lui permettrais de vivre sous mon toit, sous certaine condition. Et ça ne seras certainement pas gratuit. Sans oublier les fameuses règles. Je pourrais en faire mon esclave, quelle belle opportunité… Ben quoi! C’est mon logement, il devra bien payer pour y vivre non? Comme dans faire le ménage, le lavage aussi pourquoi pas? Qu’il se compte chanceux que de un, je ne sois pas un pervers fini et que de deux, il ne soit pas une fille. Payer en nature, sa existe partout quoi. Mais pour son cas, obéir à quelques ordres et caprices de ma part serait suffisant. Il savait faire la cuisine? Ah oui…. Je devais bien lui répondre.

-Ça me vas, mais ça ne seras pas gratuit. Car rien n’est gratuit dans ce monde. Je te rends un énorme service, alors tu devras évidemment, me remercier, me rendre l’appareil. Oh et puisque tu vivras chez moi, il va s’en dire que tu devras suivre mes règles. Je n’en ai pas tant que cela, rien de trop stricte, mais enfin… Nous en rediscuterons une fois arrivée, ou encore au fur et à mesure de tes séjours tu les apprendras.

Et me voilà partit, prêt pour une bonne marche. Je m’éloignais de la ville, n’habitant pas en son cœur. Tout simplement car cela coutait les yeux de la tête! Mais nous avions déjà fait une bonne partie du chemin, lorsque Vaël m’avait demandé de lui montrer les habitations. Encore quelques minutes et nous voilà arrivé, que je terminais fraîchement mon rapide message pour avertir mon père de mon non-retour. Je devais surveiller et prendre soin d’un type étrange. Prendre le temps de l’installer et etc… Je lui ouvrir d’ailleurs la première porte, lui faisant signe d’entrer avant de monter à l’étage le plus haut, pour lui ouvrir la seconde porte.

-Bon et bien visite à ta guise… T’as de la chance, mon divan est grande. Parce que oui, c’est là où tu dormiras.

Ça ne lui fera qu’une motivation de plus de se trouver un appartement! Avoir ses affaires à lui, et dormir dans un véritable lit. Je pourrais toujours lui en créer plusieurs, motivations. Quand je jugerais bon de le faire, tout dépendrais de mes humeurs et de ma patience.

Percy ne put rien voir, ni être le moindrement conscience que son lieu d’habitation était scanner à la loupe, chaque pièce ayant droit à ce traitement. Il faut comprendre, qu’il n’était pas le moindrement alerte, laissant Vaël visiter à sa guise, alors que lui, perdait son regard et ses pensées à travers la porte vitrée qui menait à un petit balcon. À quoi pensait-il? Seulement se questionnait-il sur le futur, tentant de voir, comme cette cohabitation se déroulerait. L’hébergé serait-il du genre difficile ou facile à vivre? Enfin, dans l’un comme dans l’autre, si quelque chose ne ferait pas l’affaire à notre homme, il se ferait un plaisir non retenu d’arranger les choses. C’est ce qu’il croyait dur comme fer, mais peut-être cette manière de penser changerait-il? Car quelque chose de bien nouveau l’habiterais certainement, face à cet homme qu’il avait devant lui. La peur…

Notre jeune homme s’était retourné lorsqu’il fut interpellé, regardant Vaël sourcil relevé, à la fois curieux, et guère impressionné. Il ne s’attendait à absolument rien, peut-être qu’un tour de magie tout à fait ridicule. Il était persuadé, après tout, que les extraterrestres n’existaient pas. Mais il s’emblerait bien que, sa vision des choses n’aurait d’autres choix que de changer, et ce de manière fortement brutale, voir même effrayante. Cette peur… Les films d’horreur était loin ne serait-ce que l’égaler.

L’air de notre pauvre Percy changea assez subitement merci, son petit sourire en coin, baveux, s’éteignant en une fraction de seconde. Suite à cette courte apparition du menu de sélection, et par la faute de cette lumière jaillissant de ce médaillon, ses yeux devinrent graduellement de plus en plus gros, jusqu’à atteindre le maximum de leur état de grande surprise, une créature se transformant sous son regard. Il était pétrifié de terreur, devenant statue, son cœur battant à tout rompre, sa respiration s’accélérant d’elle-même. Et plus cela allait, plus cela empirait, son état de peur lui devenant presque insoutenable. Son muscle cardiaque battait si fort dans ses tempes, qu’il n’entendit guère les dires de la créature. Il ne pouvait qu’entendre sa voix intérieure, qui ne lui disait que de fuir. Et ce ne fut point interminablement long avant qu’il ne l’écoute, cette petite voix. L’extraterrestre venait à peine de terminer ses dires que Percy prit la fuite, non pas sous un parfait silence. Bien sûr que non. Il va s’en dire qu’il criait comme un véritable fou, exprimant une certaine phrase entre ses dires :

-Dear Lord!!! Oh my god!! Get the f*ck away from me!! You f*ck*ng freak!! Alien sh*t!! Holy f*ck!

Et le voilà, partit s’enfermer, tout simplement dans la garde-robe de sa chambre, guidé par sa stupidité humaine, car évidemment, ce n’était pas une porte qui allait le protéger. Peut-être car cette fameuse garde-robe avait l’habitude de lui être rassurante, ainsi que la noirceur une fois les portes fermées. Il faut croire qu’il en avait de besoin, présentement, de quelque chose de rassurant, qui allait l’aider à se calmer. Mais enfin bonne chance, pour digérer cette brutale nouvelle. Alors les humains n’étaient pas dans cette galaxie, tout son monde dans lequel il vivait et pensait vivre, venait si rapidement, d’être quelque peu détruite. Du moins, cette image qu’il en avait. Tant de questions se balançaient dans sa tête, à savoir ce dans quoi il avait bien pu s’embarquer, et le pire… Allait-il être enlevé? Subir les pires expériences? Toutes ses choses qu’il avait bien pu voir dans les films de sciences fictions… Non définitivement, il ne s’aidait pas à faire disparaitre cette peur intense qui l’habitait, à se clamer et reprendre son sang-froid, son contrôle.

Oh oui certes, en ayant pu voir ce trait de caractère de sa part, tant impassible, désintéresser, plutôt calme en fait, il était bien surprenant de le voir réagir aussi vivement. Mais il faut le comprendre, il avait eu une magnifique peur bleue. Il n’avait su garder son équilibre intérieur, ou la maintenir ne serais-ce qu’un peu. Il ne voyait qu’horreur et danger, persuadé du pire. Les films de science-fiction lui avaient bien bourré le crâne de miles et unes idées. Alors non, il n’avait pas cette option en tête que Vaël ne lui voulait aucun mal. Pourquoi serait-il sur Terre? Sinon pour enlever quelques créatures y vivant et faire des recherches, des expérimentations dessus! C’était bien clair dans sa tête.

Percy eut un violent saut en voyant la porte vibrer de la sorte, sous les coups prodigué de la main de l’alien. Oh mais bien entendu qu’il allait sortir. D’autant plus que cette forme de force, peut-être de frustrations, ne l’avait guère aidé à se calmer. Je ne te ferrais pas de mal… Mais bien entendu, il avait déjà un avant-goût du contraire. Pauvre porte. Je crois bien que le summum de panique avait été atteint du côté de l’humain. Son corps faisant des siennes, se mettant à trembler, ses yeux ne devenant que plus gros. Il avait ramené ses genoux contre son torse, ses bras entourant ses jambes, les serrant avec force, alors qu’il fixait la porte. Il voyait la créature descendre sur ses genoux, voyant entre les minces barreaux, sa forme changé, redevenant de forme normale pour lui, mais anormal pour l’extraterrestre, évidemment.

Il avait bien fait, car l’homme n’était effectivement pas prêt à digérer la véritable forme. Et ce geste, l’aidait peut-être un peu, à reprendre contenance. Je dis bien un tantinet, car il n’était pas près de lui ouvrir. Il avait encore peur, restant dans sa position, dans son état de panique, ayant cette ressemblance typique à un animal apeuré. Et ce n’était pas car le revoilà sous une forme humaine, qu’il en avait oublié tout le reste. Alors non, il pouvait toujours rêver, ce n’était certainement pas lui qui allait sortir de là, gentiment, sans plus, comme si de rien n’était. Vaël ne put avoir qu’à rien de plus qu’un silence, pas le moindre mot ne sortant de ce placard. Percy attendait, simplement de voir, ses sens en alertes, prêt à réagir en cas de besoin.

Percy restait décidément bien obstiné, n’ouvrant toujours pas la porte, le temps passant. Vaël pouvait toujours rêver, hors de question qu’il ne se jette volontairement dans la gueule du loup pensait-il. Il n’eut qu’encore un moment, avant de voir la promesse de Vaël s’exécuter, la porte de la garde-robe s’ouvrant sans brusquerie. Percy avait les yeux bien grands ouverts, ayant comme premier réflexe de se reculer légèrement en voyant cette main s’approcher en sa direction. Il observa cette dernière, totalement incertain, avant de relever son regard bleu perçant vers l’extra-terrestre, voyant ces traits aux natures désolée sur son visage.

Puis cet air restait, Vaël retirant sa main, tombant dans un état quelque peu attristé du refus catégorique du jeune homme. Il tentait encore de le rassurer, lui promettant qu’il n’était pas ici pour lui faire du mal, mais simplement en tant que visiteur, que chercheur serait le mot un peu plus juste. Percy du prendre encore quelques temps pour digérer cette information, pour retrouver un semblant de calme. Restait qu’il avait évidemment encore peur, qu’il avait simplement besoin de… Vérifier à sa façon qu’il ne rêvait pas, ou que cet être ne représentait aucun danger pour lui. Il se remit alors lentement debout, vaillant à garder cette même distance qui les séparais. Ce fut alors à son tour d’avancer tranquillement sa main, droit devant lui, l’un de ses doigts finissant par atterrir droit dans l’estomac du l’alien, doucement. Geste communément appelé, un poke. Puis un autre, entre les deux pectoraux. Le tout, tout en observant Vaël, attendant une quelconque réaction sans aucun doute. Ou juste rien du tout. Oui, il préférait certainement cette dernière idée.

Bon, il ne semblait pas être bien bien méchant… Plutôt inoffensif à dire vrai. Omis… Le voir se transformer ainsi sous ses yeux, avait certainement été lui donner la pire peur de toute son existence. IL aurait… Certainement besoin que plus de quelques minutes pour encore digérer ce choc… Mais pour le moment, il semblait être un peu mieux, pour avoir osé toucher l’être qui se tenait devant lui en était un bon signe. Il se permit de soupirer, enlevant sa main de là, marmonnant certainement un quelconque juron dans la langue bien à lui. Il arquait soudainement des sourcils envoyant un coup de poing, plutôt une bonne grosse bine assez forte, dans l’épaule de l’albinos. Ne cherchez pas vraiment à comprendre, il se défoulait simplement, pour avoir eu une peur pareille. Une sorte de bien légère vengeance. Qu’il se compte chanceux de ne pas se faire ruer de coup de sa part et qu’il ne s’en tienne à ceci, avant de sortir enfin de cette armoire. Nul besoin de plus d’indice pour savoir qu’il lui en voulait.

-Tu ferais mieux de me dire ce qui t’amène ici. Sur ma planète. Tu me doit au moins ça, tout me dire, pour m’avoir foutue une chienne pareille.