Pv ma tite fée chériie !! =D

Je n'avais jamais vu les gens du centre aussi heureux. Ils parlaient avec animation en préparant tout ce qu'il fallait pour que je puisse m'installer dans ma nouvelle famille d'acceuil. Ils étaient contents de se débarasser enfin de moi...
Je n'en revenais pas que des gens voulaient vraiment de moi. Quand le téléphone a sonné au centre et qu'une femme apparament très sympathique a demandé à adopter un enfant - ce qui arrive assez rarement - on sait bien que les gens du centre se sont dépêchés de proposer mon nom. Une brève description de moi, pas trop détaillée pour ne pas effrayer la famille avant même qu'elle ne m'ait vue, et le tout était réglé. Il parait qu'ils voulaient un gamin. Un jeune. Mais ceux qui s'occupent de placer les jeunes - ces gens que je déteste du plus profond de mon âme - peuvent se montrer très convaincants. Bref... J'ai été adopté. Et je m'en fiche. Ce centre pour jeunes orphelins ou cette nouvelle maison, c'est du pareil au même: Un endroit où je ne me sens pas chez moi.
Mais de toute façon, ça non plus ça ne me dérange pas. Mon chez moi n'était pas un endroit que j'aimais et où il faisait bon vivre. Je n'ai pas une belle définition du chez soi. Ça ne m'évoque rien de bon, alors que c'est supposé procurer un sentiment de sécurité. Je n'ai pas de chez moi. Et je m'en balance.

L'homme chargé de moi arrêta la voiture dans l'entrée asphaltée de la maison qui serait désormais la mienne... ou pas. La première impression que l'on fait aux gens est très importante, et dans mon cas elle n'est jamais très bonne. On ne sait jamais. Ils me retourneront peut-être d'où je viens avant même que j'ai mis les pieds dans cette belle baraque. Assez grande. Un paquet de fleurs bien entretenue dans les platebandes près de la porte. Pas mon genre. Mais ça donnait quand même un bel allure à l'endroit.
On m'avait obligé à porter des vêtements "propres". Pas que mon linge soit d'habitude sale quand je le met... Seulement que les t-shirt noirs avec des tête de morts et des jeans déchirés au niveau des genoux ne faisaient pas, et je cite: "pas assez présentable. On arrive pas chez les gens assez gentils pour nous adopter avec des airs de petits voyous!". Ouain. Poche.
C'est pourquoi j'ai un jeans tout neuf sur le dos - J'avoue que je l'aime bien... - avec une chemise à manches courtes carreautée bleu foncé et bleu plus pâle. Bon, à la limite ça peut aller. J'ai eu le droit de mettre ma casquette, au moins.
Je sortis tranquillement de la voiture, mon sac à dos contenant mes quelques affaires personnelles sur l'épaule et mes mains dans mes poches. L'homme sortit aussi. Il tenait à venir avec moi. Il avait supposément des petits conseils me concernant à donner à la famille.
C'est pourquoi j'allai sonner à la porte en sa compagnie. On vint nous ouvrir. Au premier coup d'oeil, je donnai à la femme un maximum de trente-cinq ans. Elle nous invita à entrer sans tout de suite me détailler d'un oeil critique. J'appréciai la chose. Lorsqu'elle posa les yeux sur moi et me sourit, je soutins son regard de mes beaux yeux bleu mer sans réagir. L'homme se racla un peu la gorge pour rompre le silence gênant qui venait de s'installer.
- Alors, madame, je vous présente Jason.
Il me jeta un long regard mais je m'obstinai à garder le silence.
- Eum... Il n'est pas très... comment dire... bavard, quand il s'agit de nouvelles personnes... tenta de justifier l'homme.
Il me donna une petite tappe sur l'épaule et je le regardai croche pendant quelques secondes avant de reposer les yeux sur le tapis de l'entrée.
Les choses se passaient mieux que je ne me l'étais imaginé. Mais ça me passait cent pieds par-dessus la tête.
- J'aimerais vous parler un peu de lui, si ça ne vous dérange pas... C'est un cas un peu... spécial.
Je soupirai suite aux paroles de l'homme et enlevai ma casquette pour passer une main dans mes cheveux noirs, frais lavés du matin, justement pour l'occasion. Je ne voulais pas entendre ce qu'il avait à dire sur moi. J'avais juste le goût de m'écraser dans un coin, écouter ma musique et avoir la paix. Mais c'était une chose impossible pour l'instant. Alors je m'enfermai dans ma bulle et regardai par-terre pendant tout le long.
- Je vous conseille fortement d'enfermer sous clé tous vos... couteaux... ou autres objets potentiellement dangeureux et coupants. Il y a aussi quelques petites choses que je vous conseille de faire si vous voulez éviter une crise:
1. Ne le réveillez jamais avant 9h30.
2. Ne rentrez jamais au grand jamais dans sa chambre sans sa permission.
3. Ne lui confisquez pas son mp3. C'est la seule chose de valeur qu'il possède et il y tient beaucoup.
Il baissa le ton de sa voix en se rapprochant de la femme, lui murmurant:
- Lorsqu'il est arrivé chez nous, il avait à peine de quoi se mettre sur le dos et était maigre comme un cure-dents. Il n'a jamais vécu dans un milieu aisé. Il n'a rien. Son seul bagage est ce petit sac à dos qu'il porte, là... Soyez gentille avec lui et il ne devrait pas vous poser trop de problèmes... C'est un bon gars, au fond. Il n'a juste pas eu la vie facile.

(Voilà xD Mon mec s'tun gros rebelle et toi... Bah tu fais genre la fille de la madame de la famille d'acceuil là ^^)

Je vis d'abord l'homme et la femme se regarder d'un air incertain. Quand je vous dis que la première impression est important... C'est vrai. Ils pourraient bien décider, là, de ne plus me prendre, finalement. Je le sais, on m'a déjà fait le coup. Et ça ne m'avait pas dérangé.
Puis, à mon plus grand étonnement, la femme racommpagna l'homme à l'entrée en le remerciant pour ses conseils et se tourna ensuite vers moi avec un sourire. Elle ouvrit la bouche, comme pour me dire quelque chose, mais à ce moment-là une fillette entra en courant dans l'entrée et se jeta dans les bras de la femme en pleurant. Je restai d'abord insensible à la scène qui se déroulait sous mes yeux. Cependant, la petite tourna alors les yeux vers moi et planta son regard dans le mien. Directement. Avec intensité.
Pendant quelques courtes secondes, j'eus l'air déstabilisé. Mais rapidement, je me repris et, du haut de mes quinze ans (que j'avais eu il y a seulement une semaine) je la regardai moi aussi intensément. Et au plus profond de son regard, je pu lire de la peur, de l'anxiété. Cette petite semblait avoir un passé trouble. Difficile.
Un peu comme le mien...
L'homme à mes côtés me jeta un regard interrogateur. Je le regardai en me mordant un peu la lèvre inférieur. Puis, je rebaissai les yeux sur la petite.
Je me raclai un peu la gorge et prononçai mes premiers mots depuis mon arrivée dans cette maison:
- Salut. Moi c'est Jason.
Je n'avais pas prit le ton doux et imbécile que les adultes prennent avec les jeunes de cet âge-là. Mais le fait que je lui ai adressé la parole assez gentiment était déjà presque un exploit.

Anne caressa le dos de sa fille doucement, il n’avait pas grand-chose à faire lors d’une crise de panique, excepté attendre que cela se calme. Elle aurait bien aimé acceuillir le nouveau venu plus convenablement , mais les crises da sa fille pouvait arrivé à tout moment. Lorsque je jeune garçon se présenta , Anne le regarda d’un air désolé , pour l’accueil un peu spécial. Elle lui expliquerait plus tard et se présentera aussi dès que Jane se sera calmé. .

François , le Maris d’Anne , commença à parler ; << Bonjour Jason , si tu permet nous allons sortir de la piece toi et moi avant que …>>

Je ne voulais pas l’entendre parler , même sa voix me terrifiait , je suis partit à la course dans ma chambre.

* Avant que Jane parte en Panique * , continua intérieurement François.

Anne allait rejoindre sa fille , mais son Mari lui fit non de la tête , elle devait se calmer seul , de toutes façon ils ne pourrait pas l’aidée… Anne Parut Décu mais accepta. Bon , Pauvre Jason , il était temps qu’ont se consacre à lui maintenant .

Anne s’approcha de lui ;

- Bonjour Jason , Moi c’est Anne , bienvenue dans la famille !

François fit de même et se présenta.


J’ai sauté direct dans mon lit , puis l’inattendu se produit , le lit s’écroula . Je suis encore dessus , mais j’ai plus eu de peur que de mal .

-MAMANN….

En bas , on n’entendit qu’un grand bruit. Puis , le cris de Jane . Anne se dépêcha d’aller voir Jane en Disant à son Maris de rester avec Jason. Coudonc , ce n’était définitivement pas une bonne journée pour accueillir Jason , pauvre garçon , il devait se sentir de trop. Anne est rentré dans la chambre de Jane et trouvas la petite en pleur sur le lit brisé. Heureusement, elle n’avait rien. Elle l’a consola doucement.

-Maman , dis-je d’un petit ton , dis moi pas que cela signifie que je dormirai dans la même chambre que lui ?

Anne ne savait pas quoi lui répondre , car c’était en effet la mauvaise nouvelle.

-Jane , va te reposer dans le salon , on en reparlera plus tard d’accord , va prendre de grande respiration , tu te calmera plus vite si tu es seule ma belle , tu le sais très bien .

J’obéis docilement , elle avait raison.

Anne retourna en bas.

-Jason , je suis si désolé … Tu devras dormir dans la même chambre que Jane . Tu va voir elle est gentille!

En effet, je me sentais un peu de trop. J'étais à peine arrivé que c'était déjà un peu le bordel dans le maison. Et je n'y étais pour rien, ce coup-là. La petite semblait en pleine crise de panique. Après que j'eus fini de parlé, elle partit en courant. Je lui avais fait peur simplement en parlant ? Wow...
Les deux adultes se présentèrent, et je leur répondit poliment que j'étais enchanté. Je serais bien resté indifférent, mais je sentais le lourd regard de l'homme qui m'avait accompagné jusqu'ici posé sur moi.
Puis, un grand bruit venant de l'étage nous parvint, aussitôt suivit par un long cri. Je levai les yeux vers les escaliers, au moment où la femme s'y précipitait.
Sans un mot, je mis mes mains dans mes poches et attendit. Lorsque la femme revint, elle m'annonça une terrible, horrible nouvelle. J'haussai les sourcils en la regardant.
- Que... Quoi !? Avec cette petite-là !? Mais, je... Elle a peur de moi !
"Et moi, je ne l'aime pas du tout" ajoutai-je mentalement, préférant ne pas dire ça à voix haute.
Je ne voulais pas partager ma chambre avec elle.

Anne soupira...

-Le problème , c'est la seule place disponible pour toi ... Et... Je sais bien que se sera compliqué avec Jane , mais... Il n'y à pas d'autre choix.

François regarda un instant Jason en ajoutant pour completer sa femme << Elle finira par s'habitué à toi >> * enfin , je pense * François n'était pas du tout sûr de ce qu'il avençait.


Anne mit une main sur l'épaule du garçon ; Si tu veux , va voir dans ta chambre , Jane ne devrait pas y etre présentement , elle est surement au salon . C'est la premiere porte en haut à gauche apres l'escalier. Met toi a l'aise.Nous laissons la porte fermé , pour ne pas que le chiens y entre. Le chat dort dans cette piece , c'est pour cette raison que nous ne voulons pas que le chien entre. Donc c'est normal si la porte est fermé quand tu montera.


Pendant ce temps , j'avais finit par me calmer. Comme je croyais que Jason ne viendrait pas à la chambre pour le moment , je décida d'entrer dans lachambre en fermant la porte , sans toutefosi la barrer. Je pris Fée , mon jeune chat dans mes bras. Celui la , il avait le don de me rassurer. J'espere que Jason aime les animaux , car jamais je n'empecherai Fée de venir me voir , même si je suis dans la meme chambre que lui.

- D'accord... marmonnai-je avec un léger soupire avant de prendre mon sac à dos et monter lentement les escaliers.
C'était horrible. Je ne voulais m'attacher à personne dans cette maison. Je ne voulais pas être dans la chambre de ce bébé qui pleure et hurle sans arrêt ! Le pire, ce serait qu'elle fasse plein de cauchemars... Oh my god.
Je m'arrêtai devant la porte de la chambre et l'ouvrit. Je fis à peine quelques pas dans la pièce avant de remarquer Jane. Aussitôt, je levai les yeux au ciel en poussant un profond soupir. Ça y est. C'était commencé. Elle était pas supposée être au salon elle !?
J'allai déposer mon sac sur le deuxième lit de la pièce, sans accorder un regard ni même dire un mot à Jane.

J'entendais la respiration de la jeune fille devenir de plus en plus bruyante, puis se calmer un peu au bout d'un moment, pour finalement redevenir encore plus insupportable. Elle semblait au bord d'une autre crise, visiblement. Et pourtant, ça ne faisait que deux minutes que j'étais dans la chambre...
- Tu sais, je vais pas te manger là...
Un petit sourire amusé se dessina sur mes lèvres mais je restai dos à elle pour qu'elle ne le voit pas, ça l'aurait affolée sans doute...
Finalement, après quelques minutes, je me tournai pour lui faire face et la contemplai quelques instants, les sourcils légèrement froncés, sans rien dire d'autre.

Voilà... J'étais calmé. Je devais faire quelque chose , dequoi j'avais l'air moi ? Doucement , mon regard emplis de terreur , se transfomra en regard tout à fait normal.

-Je...Je suis désolé. Je m'appelle Jane .

Je fit un sourire qui ne semblait pas être très franc , mais c'était un début.

-Je sais que je paraît plus jeune mais... J'ai 13 ans... Et toi ?

Wow! C'étais un miracle ou quoi ? Moi , parlé ainsi avec lui ? Moi qui ne le connaissait même pas ? Maman en serait fiere , j'en suis sûre.

Je fus étonné de la voir m'adresser la parole. En plus... Elle avait 13 ans !? Je lui en aurais donné dix tout au plus...
Je soulevai légèrement un sourcil, hésitant entre l'ignorer, lui répondre bêtement, ou m'efforcer d'être gentil. Je soupirai un peu.
- J'ai 16 ans.
Je m'assis sur mon lit et la regardai dans les yeux. Elle semblait s'être calmée. Ouff...

J’étais enfin en parfait contrôle de moi-même. Lui aussi semblait surpris de mes 13 ans... Tout le monde fait le saut de toute façon. Je ne rajoutai rien, cela ne valait pas la peine. Puis je n’aurais pas pu répondre quelque chose de plus intéressent que ; Ha bon ? J’accotai ma tête sur l’oreiller.

Mon confort ne dura pas bien longtemps car maman nous à bien vite appeler pour le souper.


Sans m’occuper du garçon, je descendis et pris ma place habituelle près de papa.

(la la c’est plate… on a rien a dire… trouvons quelque chose XD )

(^^ Ouaiis. Faudrait qu'elle surprenne mon mec dans la douche ! XD ok je dis n'importe quoi lol)

Je soupirai légèrement. Convaincu que ma nouvelle vie ici allait être une horreur, surtout si l'on considère que la petite a peur de moi et pète des crises de stress et tout ce genre de choses...
Je me levai lentement et descendit les escaliers. Arrivé dans la cuisine, je restai debout, incertain de l'endroit où je devais m'asseoir.
- Eum... Je dois m'asseoir où ?

(perd pas espoir )