~ I Scream ~

Ni même le vent. Ni même les violons, les guitares ou les flûtes. Ni même les oiseaux, les abeilles. Ni même le téléphone, le micro-ondes, le cellulaire. Ni même la TÉLÉVISION. Ni la musique, ni les voix, ni même le moindre bruit qui puisse exister sur la planète. Je n'entends rien. Rien du tout.

Je pourrais être triste de ça. D'être sourd. Mais je l'ai voulu, alors... je n'ai pas à me plaindre. D'ailleurs ce n'est pas une plainte. Je ne me plains pas. J'aime ma surdité. Je vis paisiblement depuis que j'ai décidé de devenir sourd. J'ignore ce qui m'a pris ce jour-là, mais j'en avais assez.

Mes parents hurlaient tous leurs poumons l'un contre l'autre. Depuis toujours. Je ne me souviens pas d'un seul jour où ils ne se criaient pas après. Mes voisins nous détestaient. Je n'avais pas d'amis, non plus. Je n'aimais rien. En fait, il y avait un tas de raisons qui m'ont fait préférer ne plus rien entendre du tout. Il y avait les nouvelles à la télé qui racontaient des trucs pour ne rien dire, qui dramatisaient toujours les faits, qui rendaient le monde laid aux yeux des gens déjà laids. J'étais seul. Je ne parlais jamais, donc je finissais par ne plus écouter. Je ne voyais pas vraiment l'intérêt d'écouter si personne ne m'écoutait moi. Il y avait mes parents, des gens qui ne s'étaient jamais parlé humainement et qui m'empêchaient de me concentrer depuis que j'avais commencé l'école. Je n'aimais pas la musique. Aucune sorte de musique. J'ai toujours trouvé que les sons aigus ou les bruits sont à eux seuls des sources de dérangement particulièrement nuisible pour la concentration. Comme j'avais des travaux à faire très souvent et que la musique ne m'intéressait pas pour enterrer les engueulades de mes parents, j'ai commencé à vouloir devenir sourd. J'y pensais très souvent dans une journée.

Du coup, un soir, je suis rentré chez moi et j'ai étudié normalement. J'avais un examen important de session et je devais à tout prix obtenir une bonne moyenne. Personne dans la maison. Enfin. Je commençai donc, tranquillement, en dépaquetant mon sac à dos et installant ma table de travail. Puis, un de mes livres de biologie tomba par terre et s'ouvrit sur une page relatant le système de l'oreille interne. Curieux, je le feuilletai. Le temps passa, j'étudiais l'intérieur de l'oreille. Il en fallait si peu. Quelques décibels de trop pour faire éclater les tympans. Ça me donnait des idées. Et si je... devenais sourd ?

Des gens changent de sexe, souffrent à mort pour ça... et pourquoi ? Afin de soulager leur conscience. Parce qu'ils n'ont pas la conscience d'avoir le corps qui abrite leur véritable personnalité. Justement, cette réflexion parallèle confirmait ce que je pensais de moi-même à cet instant précis : je n'ai pas le corps que j'aurais du avoir dès le début. J'aurais du naître sourd. Alors pourquoi ne pas régler ce petit détail ? Tout comme le fond les transexuels ? C'était une idée comme ça, au commencement.

Puis les jours passaient, et toujours cette même vague pensée s'intensifiant davantage dans ma tête et confirmant ma théorie d'être sourd dans l'âme. Je ne savais pas quand, mais je ferais tout pour le devenir enfin. Pour que tous ces sons inutiles, que ces paroles inutiles, que ce monde auquel j'appartiens ne devienne qu'éphémère, qu'une petite parcelle de ce que j'étais et qu'enfin, dans ma tête et dans mon âme, je trouve le calme et la paix.

Je n'aime pas me rappeler comment j'ai fait. Parce que c'était très douloureux.

Désormais je suis sourd. Il n'y a pas plus sourd que moi. Je suis heureux. Je suis bien.

Je ne parle plus à mes parents, c'est à peine si je les côtoient depuis ce jour-là. Nous avons réglé quelques petites choses concernant le testament, la succession... je n'en sais rien et j'en ai rien à foutre. Ce qui compte à présent, c'est moi-même. Juste moi. Les autres peuvent aller chier avec leur vie merdique. Je m'en lave les mains.

Pour le moment, tout ce que je souhaite, c'est de boire une limonade sur mon balcon.

[ qui continue ? à noter que mon personnage est un gars, que je veux choisir son nom et son âge et qu'il est en quelques sortes fou, mais quon ne doit pas le dévoiler dans lhistoire. ]

Lii-Mi-San

<3

(je peux? ^^)

wiiiiiiiiiiii !!!! aller !! amuse twaa !

<3

Kamélia observait les ciels en silence. Elle adorait observer les oiseaux qui virvoltait dans le ciel. Regarder les nuages bouger gracieusement au ritme du vent. Elle sourait pour tout et pour rien. Elle n'arrivait tout simplement pas a trouver de défaut a son univers. Les gens qu'elle croisait avait leur propre couleur, leur expression et dégageait des odeurs bien a eu.

Elle avait passer la grande majorité de sa vie enfermer chez elle. C'est parent l'avait toujours surprotégé a cause de son andicap. Elle ne leur en voulait pas. Elle savait que c'était pour son propre bien. Et puis ce n'était pas comme si elle était maltraité, au contraire. Elle avait vécu une enfance merveilleuse remplit d'amour.

Elle n'avait jamais vraiment eu de refret. Elle n'en avait pas eu l'occasion. Pour elle le simple fais de découvrir le monde extérieur la comblais de bonheur.

Son plus grand plaisir se trouvait d'ailleur dans la musique. Elle ne jouait pas d'un nstrument. Elle n'avait malheureusement aucun sens du ritme. Mais elle aimait entendre la musique des autres. Son grands frère avait d'ailleur apris a jouer du violon pour elle.

Ses parents l'avait laisser allez dans une école cette année ci. A 16ans il était temps. Elle ne sortait à l'extérieur que depuis ses 15ans. Pas étonant que c'est parent soit rétissant.

~

Cette journée là il fesait beau. Ses long cheveux blond flottait doucement dans la briser et remuait au ritme de ses pas. C'était une journée particulièrement magnifique. Elle avait donc décider de sortir a l'extérieur pour faire le tour du cartier. Elle avançait, sans pretter attention à ou elle s'en allait, préférant fixer les nuages de ses grand yeux bleu. Au bout d'une vingtaine de minute elle percuta un poteau et tomba en silence sur le sol. Elle se frotta le front devant les yeux d'un jeune homme qui buvait de la limonade.

Elle avait un goût aigre. Peut-être n'avait-il pas mis assez de sucre. Oui, c'était ça, le sucre. Le goût n'était pas le même que la limonade qu'il connaissait jadis. En fait, tout était différent désormais. Rien n'était pire, rien n'était mieux... le vrai terme était « différent ».

Il n'avait jamais songé que ses 4 autres sens s'en trouveraient bouleversés si l'un d'eux était malheureusement déficient... mais bref, c'était comme ça. Les saveurs étaient plus prononcées. Fois dix en terme de goût. C'était ainsi pour le toucher, la vue, l'odorat. Oui, l'odorat surtout.

Justement, il oublia le sucre. Parce qu'en fermant les yeux, assis paisiblement sur son perron, il sentit une vague de soleil lui pénétrer la peau et la réchauffer. C'était une sensation idéale. Mais jamais pourtant, il n'avait véritablement remarqué que le soleil avait une odeur. Mais oui, il en avait une. Et c'était pour lui, la musique qu'il n'avait jamais écoutée ; l'odeur du soleil dansant dans ses narines.

Dans les vagues du vent, il détecta justement une autre odeur. Quelque chose comme.. du sang. Il ouvrit les yeux, fronçant délibérément ses sourcils noirs comme un animal empreint à attaquer une proie, et vit, de son regard perçant d'un vert vif et presque émeraude, une jeune fille étendue sur le sol, se frottant la tête et se relevant. Elle se retourna, quelque peu déboussolée, puis tourna son regard vers le sien, fronçant les sourcils tout comme il le faisait à l'instant en l'observant. Cette fille, se dit-il, a une belle chevelure.

Il l'observa comme sa proie, quelques instants, sans ne rien ressentir de particulier, sinon une forte curiosité à son égard. Aucune émotion. C'était bien lui.

Il ne l'aida pas à se relever. Ne lui dit rien du tout. À quoi bon parler ? À quoi bon lire ce que ces lèvres diraient à son égard, alors qu'aucun son n'entrerait dans ses tympans ? À quoi bon ?

Il s'approcha encore. Elle le fixant toujours. Un magnifique regard. Aucun sentiment. Une jolie robe d'été. Aucun sentiment. Une parole. Aucune réponse.

Il lui offrit son verre de limonade.

Kamélia c'était relever péniblement. Elle se fesait rarement mal. Et c'était encore plus mal qu'elle en saignait. Elle observa autour d'elle désorienté et se mordit la lèvre nerveusement. Elle ne savait pas ou elle était. Elle se tourna vers le jeune homme étrange qui la fixait puis fronça les sourcils.

Il ne connaissait probablement pas le language des signes. C'était l'une des rare fois ou elle realisait l'empleur de son andicap parce qu'en vérité, elle était muette.

C'est parent l'avait exclus des horreur du monde pour la protégé...ou peut l'avait t'elle enfermer pour ne pas que le monde voix leur fille infirme. Elle ne le savait pas et ça ne la dérangeait pas. Elle était heureuse ainsi.

Elle avait garder la main sur son front et quand elle la regarda elle eu un choc. Elle saignait...

Des larmes lui montèrent au yeux. Allait-elle mourrir maintenant?!

Elle cligna des yeux surprise en voyant le verre de limonade tendu vers elle. Elle avait en effet soif et, n'ayant jamais entendu parler de poison, elle n'eu aucune crainte en buvant dans le verre.

La seconde d'après elle crachait sur le sol. Quel goût infecte! Elle avait rarement gouter quelque chose d'aussi mauvais. Elle fit une grimace de dégout en lui rendant son verre.

Pourquoi n'aimait-elle pas ma limonade ? Et pourquoi ces sourcils froncés encore ? Est-ce que je les fronçais moi-même encore ? Non... je ne crois pas.

Cette fille avait quelque chose d'étrange. Peu importe. Je voulais rentrer et aller faire ma sieste de l'après-midi. J'avais autre chose à faire.

Quelle jolie robe. J'aime le jaune.

Je me retournai et remontai sur mon perron. Me retournant en arrière, elle était sur mes talons et semblait vouloir me dire quelque chose. Elle me prit le poignet. Je sursautai. Elle me regarda de très près. Elle voulait dire merci. Ou désolée. Puis, doucement, la proie qu'elle était replaça doucement une mèche de cheveux rebelle tombée sur mon front.

Aucune émotion.

Vraiment rien. Que me veut-elle à la fin ? C'est une salope ou quoi ? Je la repoussai et elle s'en alla, essuyant du revers de sa manche le sang séché resté collé à son front.

(règle 2 évite de controler les perso des autres...même si ça prend plusieurs message pour faire une action c'est pas grave ^^)

Kamélia le regarda en silence puis se mit a paniquer quand il s'éloigna. Elle ne voulait pas rester seule dehors, perdu...

Ce fut comme un réflexe. Elle lui agripa le dos du chandail en rougissant de geine. Elle aurait tellement voulu lui parler...Lui dire dans quel état elle était.

un ennorme frisson glacial lui parcoura le dos quand il la repoussa brusquement et sans émotion. Il semblait si dur et cruelle...Elle recula de quelque pas, perdu, puis partit du balcon du jeune homme. Elle se sentait si triste tout a coup. Elle n'avait jamais éprouver se genre de chose au paravant. Le rejet...

C'était un vendredi je crois. Je me rappelerai toujours du reflet du soleil surplombant le salon. Il y avait des ombres, aussi... des ombres dansantes... c'étaient les ombres des arbres dans la cour arrière. J'entendais à cette époque-là. Et je n'avais pas besoin du son du vent pour me rendre compte que c'était beau. J'aimais l'image de ce reflet sur le plancher crasseux... avec un peu de soleil, mon plancher semblait briller.

Puis, aussi brusquement qu'une tempête, le calme auquel je m'étais imprégné en entier se désintégra comme poussière. Mes parents étaient entrés. Ils s'engueulaient encore, pour une interminable fois. J'allai donc m'enfermer dans la salle de bain à double tour, question de limiter ma colère dans un endroit plus petit que le salon.

<< COMBIEN DE FOIS, HEIN ? COMBIEN DE FOIS TU M'AS FAIT CE COUP-LÀ ?!

-- J'EN AI RIEN À FOUTRE SALE ÉGOÏSTE ! TU NE COMPRENDS JAMAIS RIEN À RIEN DE TOUTES FAÇONS ! TA SEULE PRÉOCCUPATION EST DE TE FAIRE BAISER PAR DES FEMMES PUSTULEUSES DANS DES HÔTELS MINABLES !

-- AH, OUI ? ET MADAME QUI BOIT COMME UN TROU ! TU SAVAIS QUE LA SYROSE DU FOIE ÇA CONCERNE AUSSI LES PETITES PINBÈCHES COMME TOI ?! MERDE, TU VAS PAS T'EN TIRER EN NE FAISANT QUE GARDER TA LIGNE, SALOPE ! >>

Oui, vraiment. M'en aller. Non... leurs paroles, toujours dans mes souvenirs... toujours énervantes. Je ne veux que le calme... l'ordre... la sérénité. Je n'ai jamais demandé à être dérangé par eux. Oui... je dois bien trouver un moyen de devenir sourd... enfin...

Et puis, c'est à cet instant précis que ma vie changea du tout au tout. C'est à cet instant que je trouvai toutes mes réponses... je venais de trouver un moyen.

Il en fallait si peu. Si peu pour atteindre l'oreille moyenne, détruire le tympans, le déchirer, bien creuser... en finir avec tous ces bruits, ces sons si... inutiles à la vie...

C'est à ce moment que je vis le tricot que ma mère n'avait pas encore terminé. Il était sur le comptoir. Je ne regardais pas le châle qu'elle avait commencé à tricoter pour grand-mère... mais les aiguilles.

Je jubilais... j'étais presque hystérique... j'avais soif, non... j'avais un désir plus grand que l'envie de faire quelque chose... j'anticipais enfin d'être dans mon monde, d'être le seul maître de mon propre monde... de me ternir dans une caverne sourde enfin... de ne plus les entendre crier, faire des vagues de décibels inutiles dans les oreilles des voisins, dans les miennes surtout... Eux, ils perturbaient mon monde... je devais m'en créer un... enfin... qu'ils n'atteindraient pas.

Les aiguilles à tricoter. Si facile... les oreilles si fragiles...

<< T'EN AS PAS TERMINÉ AVEC TES SOTISES DE VIEILLE FEMME ? VA DONC VOIR TA DISEUSE DE BONNE AVENTURE, QU'ELLE TE PRÉDISE NOTRE RUPTURE !! HAHAHAH PARCE QU'ELLE APPROCHE À GRAND PAS, MA GRANDE SALOPE DE FEMME FAROUCHE !

-- T'ES LE PLUS GROS ENFOUARÉ QUE J'AI PU RENCONTRER DANS MA VIE, TU LE SAIS ÇA ? MÊME PAS FOUTU DE ME RESPECTER JAMAIS !! C'EST TROP DIFFICILE PEUT-ÊTRE DE ME DIRE OU TU DÉCOUCHES, AU MOINS ? T'ES TELLEMENT PERVERS ET SUBJUGUÉ PAR TA MINUSCULE PTITE QUEUE QUE T'AS JAMAIS LE TEMPS DE PENSER À APPELER TA SALOPE DE VIEILLE FEMME POUR LUI DIRE OU TU TE TROUVES !!! >>

Je les pris entre mes mains. Je ne tremblais pas... j'avais un peu peur, mais le désir que j'éprouvais à me retrouver enfin dans le calme tempérait ma peur elle-même...

Deux aiguilles bien pointues... que je plaçai doucement au creux de mes oreilles... PUIS...

Puis, dans un rythme effréné, sans même songer deux seules parcelles de secondes à ma douleur, je les enfonçai de toutes mes forces, du plus fort que je pouvais ! Je pilais mes tympans comme je pilais mes pommes de terres. Je pilais, je pilais, je hurlais tout à la fois. Je hurlai comme un animal sauvage, comme un lion qui attaque sa proie et avec tant de confidence, tant de colère et tant de jubilation à la fois ! ENFIN ! J'ÉTAIS MAÎTRE DE MES ACTES ! J'ALLAIS ENFIN DEVENIR CE QUE J'AI TOUJOURS VOULU ÊTRE !

Je m'effondrai par terre... le sang coulait sur mes mains... le sang coulait juteusement de mes oreilles. Pas le moindre son, ni le moindre bruit. Seulement un cilement encore tout récent des dernières paroles de mes parents se disputant... mais au moins, ces paroles n'étaient qu'en suspens... et pas du tout bruyantes comme avant... J'atteignais... le calme et la plénitude...

Oui, la plénitude... justement je m'endormis, sur le sol de la salle de bain, la tête penchée sur le côté avec pour seule image devant mes yeux un magnifique rayon de soleil surplombant la baignoire blanche.

Une dame cogna à la porte de la maison du garçon en même temps que la petite fille s'asoyait sur le bord du trotoire.

Elle cogna patiemment.

~

Kamélia avait la tête enfouit dans ses bras. Elle pleurait en silence. Elle ne reverrait peut-être jamais plus ces parents...ou son frère...Elle était perdu et complètement désemparer. Les passant continuait leur chemin sans preter attention a la magnifique adolescente assise seule. Bien sur les garçon la reluquait mais vue qu'elle pleurait personne ne voulait rester trop près d'elle.

Pour mieux dormir, je devais prendre une douche. Une douche très froide, puis me mettre en pyjamas. Mon pyjama préféré est celui tout bleu avec des rayures et doublé de coton épais. L'impression du sommeil, après une douche fraîche, rappelle l'été lorsqu'on se baigne dans la piscine et qu'on part se coucher sitôt sorti. Ça donne cette impression-là... de confort sublime... Je voulais justement cette sorte de confort-là ; j'en avais drôlement besoin. Trop d'événements pour un après-midi où je ne prévoyais que boire une limonade sur mon perron et sentir l'odeur du soleil.

Cette fille. Avec cette robe jaune. Jaune comme le soleil qui sentait si bon, comme les fleurs qui étaient si belles. Elle était peut-être jolie. Mais elle avait envahi une partie de mon espace et cela m'avait perturbé. J'espère qu'elle ne reviendra pas. Hormis elle, personne n'a franchit le seuil de ma porte. Et ce, depuis exactement quatre ans. Oui, quatre ans.

Je sautai donc dans la douche, me lavai les cheveux en vitesse, puis sortit et enfilai mon pyjama. J'étais désormais libéré de toute onde négative extérieure. J'allai me coucher dans mon lit. Tout était pour le mieux.

Dans mon rêve, quelque chose me tapotait la tête. Peu importe où j'allais, toujours ce tapotement sur mon front, toujours aussi prenant et énervant. Impossible de s'en débarrasser. J'allais à droite que sitôt il me rattrapait de gauche et me tapotait la tête. Cela fût si énervant, que même en rêve je me lassai et revins à la réalité. Dans le couloir de l'entrée, la lumière rouge clignotait.

Voyez-vous... la lumière rouge ne clignote jamais. C'est ma sonnerie d'entrée. Si cette lumière rouge, à cet instant, clignotait, eh bien... c'est que quelqu'un était devant ma porte. Et l'image que quelqu'un se trouve devant ma porte me mit mal à l'aise. Je n'allai pas répondre.

Cette lumière rouge clignotait toujours au bout de dix minutes. Dix ! Je me demandai qui pouvait être aussi tenace... mais je me rappelai que le facteur était passé la semaine dernière pour me remettre le seul coli que j'avais commandé quelques temps auparavant. Non. Personne ne pouvait être aussi tenace ; c'était sans doute la sonnerie qui était restée coincée à la suite de quelqu'un ayant sonné. Je décidai, tourmenté au plus haut point, d'aller la décoincer.

J'ouvris la porte. Des yeux. Un nez. Une bouche. Une dame.

J'étais surpris, mais son visage me disait quelque chose. Elle était toute mince, vêtue en blanc de la tête aux pieds ; cheveux blancs, dents blanches, chemise blanches, pantalon blanc, talons blancs. C'était si blanc, que s'en était éblouissant. Son expression était calme. Elle avait l'air gentille, sans le moindre vice. Elle me sourit paisiblement et me tendit une lettre déjà ouverte. Je la lui pris des mains, quelque peu hésitant et tourmenté.

Je lis donc :

« Salut Frantz. Je savais que je te retrouverais. Tu ne dois pas réellement te souvenir de moi... je suis ta tante, la demi-soeur de ta mère. Je m'appelle Giselle. Écoute... je sais que tu ne vois plus tes parents, mais ma soeur, ta mère, tient à ce que je veille sur toi quand même. Je suis psychologue à l'Institut Green et j'aimerais t'aider. Tu as dû vivre des événements difficiles, mais je suis là pour ton bien. Je sais que Margaret n'était pas souvent là pour toi et qu'elle te paraît être une mère immonde, mais crois-moi, si elle te donne l'impression de t'avoir laissé tomber, moi, je ne te laisserai jamais tomber. Je veux t'aider, Frantz. »

Ces mots, étaient comme... du feu. Du feu s'étendant sur mon âme, sans que je ne puisse rien y faire. Cette sorte de douleur et ce malaise grandissants me mirent dans un était de choc tellement intense que... que... je ne sus que dire. J'étais comme... bloqué dans mon monde, impossible de connecter au sien.
Je ne pouvais pas m'exprimer. J'ignorais ce que je pouvais répondre à cette surprise si momentanée. Depuis si longtemps que je n'avais pas... communiqué. Je ne savais pas quoi dire... ni quoi faire... Cette journée.... trop de choses... trop... trop de... J'ai mal... J'ai mal !!! J'ai mal !!! J'ai peur !

Je claquai la porte, complètement effrayé.

Je me tapis dans un coin, espérant que ces mots dans ma tête s'en iraient. Mais ils restaient là ! « ...Si elle te donne l'impression de t'avoir laissé tomber, moi, je ne te laisserai jamais tomber. »

J'ai trop mal. C'est la pire douleur que j'ai pu ressentir. Pire que de se déchirer les tympans sois-même... Ah ! Si seulement je pouvais comprendre ce qui m'arrive...

( XD résiste a la tentation de controler tous les personnages Émilie...tu dois resister...*agite ses doigts comme pour hypnotiser* tu dois resister)

Kamélia se retourna en entendant la conversation et observa la dame. Elle semblait si gentille. Elle pourrait surement l'aider. Elle se leva puis avança d'un pas.

Ainsi il s'appellait Frantz...Quel joli nom...il lui allait bien malgrés son mauvais caractère. Quand il eu claqué la porte Kamélia tira légèrement sur la veste de la dame.

Elle se mit a lui signer se qu'elle voulait dire avec ses main.

-*Pouvez vous m'aider a retrouver ma maison?*(si la dame comprend pas ce language là alors tu sais pas ce qu'elle vient de dire)

Elle la regardait avec des yeux effrayer et toujours plein de larme.

( JE M'EXCUSE !! JE COMPRENDS PAS ENCORE COMMENT CA MARCHE !! LOLL !! JME SUIS EMPORTÉE DÉSOLÉE.. JVAIS RÉSISTER... RÉSISTER... RÉSISTER... !! MAIS... LA DAME... GISELLE ? CEST MWA QUI LA CONTROLE SI JE DIS CE QUELLE FAIT ? TU PEUX PAS LA PRENDRE AUSSI ? )

Giselle observa la jeune fille devant elle. Malheureusement elle ne comprit que le désespoir dans ses yeux bleus emplis de larmes. Pauvre fille... que pouvait-elle faire pour elle ? Avait-elle mal quelque part ?... Comment savoir ! Elle lui tendit un bout de papier et un crayon... peut-être pourrait-elle s'exprimer par écrit...


Des oeufs. Oui, se faire cuire des oeufs. Et regarder la télé, après. Imaginer les dialogues. Ça c'était bien. Verrouiller la porte à double tour. Refermer les fenêtres. Vérifier qu'elles soient bien closes et que personne ne puisse faire intrusion par quelconque trou caché. Des trous cachées. Oui... peut-être existe-t-il des trous caché dont il ignore la source ? Peut-être que les autres savent où se trouvent les trous !! La dame pourrait entrer. La femme... sa demi-tante. Giselle quelque chose. Elle creuserait en dessous du perron... gratterait la terre jusqu'au plancher sous le lit et... durant mon sommeil... m'étranglerait et me laisserait pour mort dans mes draps ! Quelle horreur ! Je ne veux plus aller me coucher... je ne veux plus dormir. Je vais rester dans le salon. Oui, rester dans le salon. Regarder la télé et imaginer des voix.

J'espère que Giselle ne creusera pas de trou dans la terre. J'espère qu'elle ne m'étranglera pas dans mon sommeil.

(Les personnage que tu fais entrer en jeu sont a toi...pi ceux que je fais entrer en jeu son a moi...t'en fais pas sa arrive a tout le monde au début ^^)

La petite fille essuya ses larmes du revers de la main puis prit le papier et le crayon. Son écriture était raffiner. Ses lettres avait des courbe plaisante a lire. Ses mots était impécablement écrit.

*Je suis perdu. Pouvez-vous m'aider a me rendre jusqu'à chez moi madame?*

Elle lui tendit la bout de papier et le crayon avec espoir. Au moin elle savait écrire c'était déjà ça.

Pauvre fillette. Elle habitait près de Rosemary Road. Ça fait presque un demi-kilomètre. Comment avait-elle pu se perdre aussi loin de chez elle ? Ah, oui, elle s'était laissée emporter par les beautés de cette splendide journée. J'inspectai sa blessure, qui était peu profonde... elle avait foncé dans un poteau. Pauvre fille... Elle reprit mon bout de papier et mon crayon pour y inscrire quelque chose d'autre, les yeux emplis de larmes d'inquiétude et de questionnement tout à la fois.




La nuit me rend dingue. Dingue, dingue, débile ! Pour moi, la noirceur de la nuit me prive de deux de mes sens... Comment pourrais-je entendre l'intrus creusant sous mon perron avec des oreilles comme les miennes ? ... Et comment pourrais-je voir cet intrus une fois qu'il aura creusé si la nuit, mes lampes sont éteintes ?

Il n'est pas question d'ouvrir les lampes. De cette manière, les voisins seraient au courant que je suis encore debout. Je ne veux pas que les voisins sachent quoi que ce soit de moi. Je ne veux pas qu'ils se demandent quel genre de pinçon je suis, si j'allume mes lampes pour « dormir ». À supposé qu'avec une telle journée je puisse dormir ! Non... je ne laisse aucunement les lampes allumées. Si Giselle remarque qu'il y a de la lumière, elle saura à cet instant que je suis réveillé et effrayé par elle. Peut-être même saura-t-elle que je l'attends avec torpeur, un couteau à la main.

Justement, ma main tenant le couteau transpire. Je n'ai pas quitté le salon de tout l'après-midi. Je suis beaucoup trop nerveux. J'ai même, je dirais... peur... oui, très peur... Je suis dans le noir et j'imagine toutes sortes d'odeurs... comme celle de Giselle. Et j'imagine aussi dans la noirceur, son corps rampant doucement sur le tapis pour m'attrapper les pieds et m'éventrer, sortant mes intestins de ses mains blanches, souriant de ses dents trop blanches... Elle n'est certainement pas psychologue... elle est psychopathe !

Il n'est pas question que quiconque entre chez moi. J'ai tout verrouillé. Que quiconque entre, mourra... Je suis prêt à tout pour survivre... non, ON N'ENTRE PAS DANS MON MONDE, MON UNIVERS, SI FACILEMENT...

(oublie pas qui faut faire avancer l'histoire XD)

Kamélia rentra chez elle saine et sauve. Ses parents avait déjà appeller la police. Une enfant aussi jolie aurait pu se faire kidnaper par n'importe quel maniaque. Sa mère avait toujours été trop protectrice.

Après avoir remercier Giselle et manger elle monta dans la chambre de son frère au deuxième étage qui était juste a côté de la sienne. Celui si l'écouta patiemment lui raconter sa journer et remarqua les joue de sa soeur rougir quand elle en arriva au bout elle lui décrivit Frantz. Elle lui décrivie ensuite comment elle c'était sentit quand il lui avait repousser la main. Si cette femme n'aurait pas été là elle serait probablement encore devant la maison.

Elle quitta ensuite la chambre de son frère, prit une douche, puis alla dans son lit. Elle commençait l'école bientôt. Une école spéciale pour les andicaper.

Elle s'endormit en passant a Frantz. Son coeur s'accélérait rien qu'en penssant a lui. Elle ne savait pas ce que ça voulait dire...Elle aurait tellement voulut le revoir...

Plus question de rester une minute de plus dans cette maison. Je ne tiens pas à devenir dingue... ou découpé par une demi-tante follasse, c'est selon le genre.

Je pris mes clefs et je sortis en courant dans la rue. Il est peut-être vingt-deux heures trente. Je marche. J'ai oublié que je porte un pyjama. Que penseront les voisins ?? Ah merde... et puis, non. Pas question que je revienne chez moi avant d'être certain que Giselle n'a pas tenté de s'introduire par mon plancher. Je sais qu'elle le pourrait. Je le sais très bien. Cette femme est complètement dérangée... au simple coup d'oeil, on peut le constater. Non... je dois vraiment aller quelque part. Sinon les voisins croiront que je suis complètement cinglé, au même titre qu'elle. Où est-il justifiable de se rendre en pyjama en pleine nuit ?

Au dépanneur.

Oui, le dépanneur juste à deux coins de rue d'ici. Je marche. Je marche encore. Il y a des chats errants dans ma rue. Ils se battent. Un homme sort ses poubelles et me fait un drôle d'air. Je me cache le visage. J'arrive enfin au dépanneur. La petite femme au comptoir me salue. Je ne dis rien. Je vais au fond de la rangée et je fais mine de regarder les cartons de lait. La femme me dit quelque chose en souriant. On dirait une question. Je lui fais signe que je n'entends rien. Elle écrit donc sur un bout de papier : « Puis-je vous aider, monsieur ? »
Je lui fais non de la tête. Au dessus de moi, il y a deux caméras qui me montrent de côté et de dos. J'ai l'air complètement ridicule. La femme semble inquiète. Elle croit peut-être que je prépare quelque chose. Bon, j'ai envie de m'amuser.

Je ne m'amuse pas très souvent. Quand ça m'arrive, les gens n'apprécient pas. Mais bon, c'est de leur faute... ils ne me comprennent pas. Ils sont trop... limités par leurs lois, le bien et le mal, l'interdit et le permis. Moi, il y a de cela quatre ans que j'y ai renoncé.

Mon plan est très simple. Voilà ce qui se passera : Je prendrai un carton de lait et je ferai mine d'aller le payer à la caisse. Je n'ai pas de porte-monnaie. Alors, au moment où elle s'en attend le moins, d'un geste brusque je prendrai le carton de lait et je m'enfuirai en courant dehors. Je fais toujours ça. Mais c'est la première fois que j'ai envie de m'amuser dans le dépanneur le plus près de chez moi, il va sans dire... Risqué, n'est-ce pas ?

La femme me regarde, toujours douteuse, et me montre le prix sur la caisse enregistreuse. Un dollar et quatre-vingts dix-sept cents. C'est le moment. Je prends le carton de lait brusquement, puis je pars en courant ! Ah, merde !! Mon pantalon se prends dans le grillage tenant des chips, la femme contourne le comptoir et me colle son genou au centre du dos. Je ne peux plus bouger, ni respirer. Je commence à paniquer, je n'entends pas ce qu'elle dit, mais je sais qu'elle me parle. J'ai peur ! Je ne voulais que m'amuser ! Que m'amuser et oublier Giselle la folle ! Là, c'est certain, on entendra mon nom dans la bouche des gens, on lira mon nom dans les journaux, je passerai à la télévision et partout où j'irai, Giselle saura où je me trouve. Elle me capturera...

Je me mis à pleurer. C'était la première fois que je pleurais depuis que... j'avais changé de monde. Je pleurais tant et tant et tant, que quelques minutes après, la femme eut comme... pitié de moi. Elle retira son genou du creux de mon dos, m'aida à me relever, puis m'offrit de boire le carton de lait que je m'apprêtais à voler.

Elle avait de beaux yeux. Ils semblaient voir bien. Elle avait vu d'avance que j'allais tenter un vol. C'est pourquoi lorsque je me trouvais au fond du dépanneur, elle avait mis de travers le chariot de chips pour que je me prenne les pieds dedans. Je n'aurais jamais cru penser une chose pareille, mais... cette femme était sans doute la plus intelligente que j'aurais pu connaître.

Elle me laissa repartir, sans mot dire à qui que ce soit. Giselle ne me retracerait pas, finalement. Bon, je devais aller m'amuser ailleurs, alors.

Un miaulement réveilla Kamélia en plein milieu de la nuit. Elle se redressa en se frottant les yeux. Qu'est ce que ça pouvait bien être?...Peut être que son chat était rester concé a l'extérieur. Elle sortit de la chaleur douillette de son lit pour ouvrir sa porte de chambre.

Elle portait une robe de nuit en dentelle noir qui la rendait magnifique. Tout ses vêtements étaient beau et elle en avait tellement. Ses parents lui en achetait constamment pour ne pas qu'elle s'ennuit seule dans la maison. Mais ça allait bientôt changer...Par le fais que ses parents lui donnerait des vêtements...mais celui qu'elle resterait dans sa maison.

Elle marcha aussi silencieusement qu'une ombre jusque dans la cuisine. Elle prit une lampe de poche dans un tiroir ainsi qu'une petite bouteille de lait en vitre pour attirer son chat. Elle ne pouvait pas l'appeler par son nom alors elle compterait là-dessus.

Elle ouvrit la porte de l'extérieur et sortit. Elle avança pied nue jusqu'au trotoire pour voir si son chat y était. Elle frissonna de froid. Pourquoi la lune n'était telle pas aussi douce et chaude que le soleil?

Elle aperçu un jeune garçon en pijama dans la rue. Elle se cacha derrière un arbre pour ne pas qu'il le voit.

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Une voiture s'immobilisa près de Frantz. Un homme grand en sortit. Il portait des vêtements chique mais le ton de sa voix indiquait de mauvaise intention.

-Tu vas bien petit?

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Kamélia observa la scène en serrant la bouteille dans sa main. Elle tremblait légèrement. Était-ce le froid ou autre chause?...Pourquoi il s'approchait autant de lui...et a une heure pareille. Elle ne pouvait identifier le garçon a cause de la noirceur.

Il devait être rendu tard. Je marchais toujours, mais j'avais perdu l'envie de m'amuser et également perdu l'envie de rentrer chez moi ou de dormir. Je marchais simplement, sans trop savoir où j'allais.

J'avais fait beaucoup de chemin... j'étais désormais arrivé sur Rosemary Road, le boulevard des boutiques. Tout était fermé. Je m'amusais à regarder dans les vitrines où étaient exposés de magnifiques bijoux d'argent, en perle ou avec des émeraudes vertes et de l'ambre, aussi. Si j'avais ces bijoux, j'irais certainement en vacances. Je rêvassais rien qu'en les regardant.

Quelque chose gronda sous mes pieds. C'était une voiture qui passait. Une Berline noire avec une bosse sur le côté. Un homme en sortit. Il me parla. Je n'aimais pas son visage boursoufflé, ni ses gestes brusques. Il semblait saoul... ou pas. Il me souriait, mais d'un sourire complètement... menteur et espiègle. Je ne savais pas ce qu'il voulait. Mais moi, j'étais en pyjama devant une vitrine de bijoux, et lui, je ne lui faisais pas confiance. Mon coeur se mit à battre à tout rompre. Je devais partir d'ici le plus rapidement possible... Ho que oui, je le sentais. Je devais m'en aller. Si je courais... dans cette direction ? Près de ce quartier habité. Ici, il n'y a que des boutiques... donc personne pour être témoin.

Je pouvais faire une concession. Me mêler au monde le plus près de moi pour m'éviter d'être blessé ou mort... Je ne veux pas mourir. Laissez-moi tranquille. Et toi aussi, salopard. Ne me touche pas, tu entends ? Non, tu n'entends pas. Car je ne parle pas. Et parler, je ne me rappelle plus comment.

Je regardai autour de moi, je regardai ses lèvres qui remuaient et sans comprendre comment je puis arriver à faire cela, je le frappai au visage.

L'homme reagit agressivement en recevant le coup. Il donna un coup de poing dans le ventre de Frantz pour qu'il tombe sur le sol puis lui donna un coup de pied. Il s'ésuya le sang sur son menton puis redonna un coup sur Frantz puis le souleva du sol, le trainant derrière lui pour l'embarquer dans sa voiture.

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Kamélia avait observer la scène horrifier. quand l'homme se raprocha de sa voiture elle reconu...Frantz?! Elle fit non de la tête. Elle ne pouvait pas le laisser l'emmener...Elle ne devait pas...

Ce qu'elle fit alors fut plus fort qu'elle. Elle courrut vers l'homme aussi silencieusement qu'un fantome et asséna un violant coup de bouteille de lait derrière a tête de l'homme. Elle fut éclabousser par un mélange de lait, de sang et de morceau de verre. Elle se mit a trembler tendit que l'homme s'écroulait devant elle.

Elle tomba a genoux, mettant une main devant sa bouche. Elle ne produisait aucun son.

Mon ventre... ma tête... cet homme est un fou... ça y est, je vais mourir. Il me prend les pieds, je me débats, mais au moindre mouvement, une crampe apparaît dans le bas de mon ventre et m'élance. J'ai mal.

L'homme tombe par terre. Il y a de la vitre. Je ne vois absolument pas ce qui se passe, j'ai trop mal pour ouvrir les yeux. Je me débats, même si l'homme fou m'a déjà lâché. Je ferme mes yeux. Je pense à la femme du dépanneur. Aurait-elle prévu cet incident avant qu'il n'arrive, elle ? Que ferait-elle dans ma situation ? Que ferait la femme... ? Aller, Frantz ! Pense, pense, même si tu as mal !

Un bras ! Un bras me prends la jambe de nouveau !!! Ah !!! Je ne veux pas mourir, par pitié... !!

Je gémis. Je sens les trémolos dans ma gorge, je sens les vibrations implorantes de ma voix. Je sens les larmes qui coulent à flots le long de mes joues. Impossible de les contrôler... Comment pourrais-je me porter bien après autant d'événements contre moi, autant d'événements pour avoir ma peau ?! Qu'ai-je fait de si mal !!! Je veux rester tout seul ! Je ne veux pas être dérangé dans mon monde !

Le bras est doux. Il sent quelque chose que j'ai déjà senti. C'est un mélange de caramel et de fleurs au jasmin. Je connais cette odeur... mais la dernière fois, la dernière fois... cette odeur était camouflée par... par l'odeur du sang. La robe jaune !

J'ouvris les yeux. Je vis d'autres yeux. Les mêmes que ceux de ce matin, alors que je buvais calmement ma limonade sur le perron. Ces yeux avaient peur. Ils pleuraient. Elle me fit plusieurs signes que je ne compris pas. Je me relevai. J'avais mal. Terriblement mal.

Nous devions partir de là. La robe jaune s'est transformée en pyjama bleu poudre. Nous avons la même couleur de pyjama.

Kamélia était allez près de Frantz pour voir si il allait bien. Elle le secoua doucement par l'épaule. Quand il ouvrit enfin les yeux elle se mit a lui parler en language des signes.

*Tu vas bien? J'ai eu tellement peur je ne savais pas quoi faire. Viens chez moi on va être en sécurité.*

Elle esuya ses larmes du revers de la main mais aussitôt d'autre venait s'y former. Elle tremblait légèrement des mains. C'était la première fois qu'elle blessait quelqu'un et elle se sentait si mal.

Son visage était parcemer de petite tache de sang et de lait. Des bout de vitre fesait briller ses cheveux. Un bout de verre lui avait malencontreusement entaillé la joue. Mais elle ne sentait pas la douleur, elle avait trop peur pour ça. Tout ce qu'elle voulait c'était être en sécurité et avec Frantz.

Elle se leva et lui tendit doucement un main tremblante pour l'inviter a la prendre et a venir avec elle. Elle se mordilla la lèvre nerveusement.

C'était une toute petite main, tendue devant lui. Une toute petite main blanche et humide. Il se releva de lui-même, tout en continuant de fixer cette main dans une espèce de concentration abusive. Elle l'avait déjà assez touché et il s'en ressentait quelque peu.

Frantz suivit la fille à la robe jaune. Elle avait une blessure sur la joue. Il espérait qu'il ne la verrait pas saigner à chaque fois qu'il la rencontrerait. Ça l'agaçait de voir quelqu'un saigner comme ça. Oui, trop de sang aujourd'hui.

Alors qu'elle s'arrêtait parfois devant lui pour lui laisser le temps d'avancer péniblement en se tenant le ventre, Frantz s'arrêta aussi à ses côtés. Il la regarda, prit le menton de la fille entre son pouce et son index, approcha son visage toujours en la fixant curieusement de ses yeux globuleux, puis il suça le sang de sa joue qui avait coulé jusqu'à sa bouche. Il cracha la minuscule perle de vitre qui s'était incrustée dans sa peau et lui fit un rictus ressemblant à un sourire.

Jamais il n'avait réellement appris à savoir ce qui était bien ou mal. Elle non plus, d'ailleurs. C'est peut-être pour ça qu'à cet instant, Frantz comprit quelque chose qui le tourmenta longtemps ; cette fille, lui, étaient du même monde. Bien que différents, quelque chose... oui, un petit quelque chose les reliait.

Frantz s'éloigna de la fille et se dit en lui-même : « J'ai soif. J'aimerais une limonade. Pourvu qu'elle ait de la limonade pour moi. »

La jeune fille se mit a rougir quand il l'embrassa. Enfin...elle crut qu'il l'embrassait. Elle avait déjà vue ça a la télé. Son coeur s'accéléra et elle décida de rentrer rapidement chez elle, cachant son visage avec ses cheveux.

Kamélia ouvrit la porte de sa maison. Son chat noir sauta d'une fougère et passa entre les jambe de la petite fille. elle se rappella qu'elle n'avait plus de lait a lui donner...Oh et puis ce n'était pas important. Elle devait s'occuper de Frantz d'abord.

Elle lui fit signe d'approcher et d'entrer.

Elle alla dans sa cuisine nerveusement. Elle n'avait jamais reçut d'ami chez elle. Elle ne c'était d'ailleur jamais fais aspeger de sang et de lait...C'était deux première en une soiré.

Elle attendit qu'il entre patiemment. Elle ne voulait pas l'effreyer.

Sa maison ressemblait à un jeu vidéo. Tout était coloré et enfantin. La cuisine était sale. Des miettes de pain gisaient un peu partout sur le comptoir et par terre. Le chat était colleux. Il se frottait sur les jambes de Frantz en miaulant. Frantz n'aimait pas les animaux. Il repoussait le chat.

Elle lui offrit du chocolat. Il n'aime pas le chocolat. Il fit non de la tête et repoussa la barre tendue devant lui. Elle chercha quelque chose d'autre à lui offrir.


Une lumière dans le couloir s'ouvrit. Les vibrations de pas contre le carrelage. Les murs tremblaient. S'afficha alors aux yeux de Frantz un homme gigantesque, gras, barbu, arborant de longs cheveux roux et des pieds énormes. Le vrombissement de sa voix laissa penser Frantz qu'il était en colère. Il parla à sa fille, la fille à la robe jaune, dans un langage de signes qu'ils étaient les seuls à comprendre. Elle mimait à toute vitesse. Ses yeux étaient implorants. Frantz comprit qu'elle le suppliait de le laisser passer la nuit. Leurs mimages n'en finissaient plus. C'était presque énervant à regarder.

L'homme lui écrivit quelque chose : « Je suis le père de Kamélia. Je m'appelle Gilles. Il y a eu un problème et je dois appeler la police. Prenez le sofa du salon, je crois comprendre que vous n'êtes pas en état de rentrer chez vous à cette heure. »

Gilles sourit à Frantz. Frantz le dévisagea en ce qu'il prétendait être un sourire.

La nuit allait faire du bien. Il avait mal partout. Et cet homme était si gros. Et si roux. Rien à voir avec la légèreté de son amie.

Son amie ?

Oui, il se fait tard. Il ferait mieux de dormir.