Un corps de fleurs de sang... (Libre, MP befoore)

Sujet: Un corps de fleurs de sang... (Libre, MP befoore) Lun 7 Sep 2009 - 16:22

Cher ami,
Pourquoi t'écris-je en rouge ? Oh... Pour tant de raison simple.
Rouge est la couleur de la passion. Passion que j'ai ressenti dès le premier jour avec toi et qui, j'ose l'espérer, ne s'en ira jamais.
Rouge, c'est aussi la couleur de ma couverture préférée, que je traine avec moi quand je dois aller dans la maison de la science, comme ma mère l'appelle. Moi, je dis que c'est la maison de la mort.
Rouge est également la couleur du trois-quart de mon corps. Un corps qui pourrit de l'intérieur. Un stupide corps innocent, tout tâché. Un corps rempli de fleurs de sang. C'est comme ça que tu l'appelerais, toi. Je cherche toujours quelque chose de poétique dans les petites choses de ma vie. Comme ça, je me dis que tu l'aimerais peut-être, ma vie. Moi, je la déteste tellement !
Pourquoi des fleurs de sang ? À cause du stupide virus ! Mon sang, il ne me protège plus de rien. Je suis peut-être encore aussi belle que tu me l'as dit, une fois, jadis, peut-être plus, mais je suis facilement cassable. Comme une fleur. Et je trouve que même si la fleur a grandi depuis huit ans, deux semaines et trois jours, elle commence aujourd'hui à manque d'eau (de santé) et de soleil (de toi). Elle commence à fâner sérieusement.
Y'a longtemps qu'on ne s'est pas vu. On avait à peine 15 ans. Tu t'en souviens ? Pauvre toi, tu devais ne rien y comprendre. Ces maux de ventre répétés, terribles, mes évanouissements, vomissements... Je me souviens même que tu m'aies demandé si j'avais le cancer. Bien pire !
Je me souviens de la dernière fois que l'on s'est vu. C'était sur la rue De La Promenade. Je m'en souviens parce qu'on faisait du vélo avec le cours d'éducation physique. Et c'était le 8 mai. Ça, je m'en souviens parce que tu es déménagé très loin le lendemain. J'étais la toute dernière parce que je n'avais plus bien bien la force de me tenir sur ce stupide vélo. Tu étais un peu plus loin devant.
Peu à peu, ma vue est devenue floue. Et c'est à ce moment là que j'ai eu le mal de ventre. Et je suis tombée en bas dla bicyclette. Toi tu as regardé derrière et tu as vu que je n'étais pas bien. Tu t'es dépêché d'approcher. Tu as essayé par tous les moyens de comprendre mon mal. Mais tu ne pouvais pas. Tu ne le pourras jamais, j'espère.
Je suis partie en me tenant sur mon vélo, sans te dire aurevoir, ni rien. Parce qu'au moment où tu t'étais penché vers moi en voulant m'aider à me lever, tu es devenu trop proche. J'aurais voulu t'embrasser et je suis sure que toi aussi, tu le voulais. Mais je ne voulais pas. Je ne voulais pas te transmettre mon mal. Et je sais aujourd'hui que les chances étaient presques nulles.
J'ai mal partout. Ça fait une semaine que je suis à l'hôpital. Ils essaient un traitement. Je sais que ça ne marchera pas. J'ai 23 ans, et je ne crois pas me rendre à 24.
Mais ça, je n'oserai jamais te le dire.
Amy.

Elle soupira et mit la lettre dans un tirroir. Elle ne la lui envoyerait pas.
Quand sa mère, Béatrice, arriva dans la salle d'hôpital le matin même, Amy dormait d'un lourd sommeil. Elle soupira de soulagement en entendant le bip bip du cardiogramme.
Elle entreprit de faire un peu de ménage.
Elle changea les fleurs, mit plus loin la nourriture peu consommée, changea les vêtements dans les tirroirs... et y trouva une lettre.
Elle ne lut que le début et su tout de suite qu'elle devait l'envoyer.
Amy n'avait pas voulut garder contact avec cet ami. Par contre, Béatrice avait fait sa propre enquête et trouvé les coordonnées de cet ami dans une ville à au moins six heures de route.
En arrivant chez elle, elle posta la lettre.
Elle arriverait dans maximum quatre jours.
C'était un lundi.

Night reçu la lettre vendredi soir en revenant de son travail. Il avait fais du chemin depuis la dernière fois où il avait vue Amy. Cette fille qui avait été sa meilleure amie et son premier amour.

En voyant le nom sur la carte il cligna des yeux. Pourquoi reprendre contact maintenant? Après toute ces années.

Il ouvrit la l'enveloppe et lut la lettre lentement puis tomba assis mollement sur le divant de sa grande maison.

-Non...Ça ne peux pas être vrai...

Il resta une heure soit a fixer le vide, soit a relire la lettre.

Il fouilla dans ses vielle affaire et trouva le numéro de téléphone d'Amy. Étrange qu'il l'ai concerver aussi longtemps et malgrés les déménagement.

Le téléphone sonna et il attendit nerveusement une réponse. Même si ça ne répondrait pas il n'aurait qu'à se rendre à la maison correspondant au code postal.

Il n'était jamais vraiment tomber amoureux après Amy bien qu'il n'y pensait plus vraiment.

''dring......dring.........dring.............dring..........''

-A... Allo ?
La voix était vieille, fatiguée, un peu essoufflée comme après une course. Ce n'était pas celle d'Amy.
C'était Béatrice.

-Bonjours...Est se que vous la mère de Béatrice?

Amy était a l'hopital en se moment ça ne pouvait donc pas être elle qui avait répondu. Il semblait nerveux tout a coup et un peu ridicule aussi. Comme quand il était jeune et qu'il esseyait en vein de la rejoindre les jours où elle se sentait mal.

-Night, mon petit !
Cela faisait si longtemps qu'elle ne l'avait pas vu !
Elle éclata en sanglot.
-Oui... Oui, c'est moi,...

En l'entendant sngloter il prit le combiner a deux main, redoutant qu'il n'ai appeller trop tard.

-Est ce que...Est ce que ça va?...

Il avala sa salive d'un coup puis resentit un grand frisson dans tout son corp, le figeant sur place.

-Oui oui je... Je..
Elle eut un grand soupir.
-J'ai tellement peur pour elle...

Il sentit son coeur se remttre a battre. Au moin elle était vivante.

-Je...J'aimerais a voir...vous pourriez me donner son hopital et son numéro de chambre?...

Il parlait avec une voix tramblante.

-Je... Je... En fait elle... C'est moi qui ai envoyé cette lettre... C'est elle qui l'a écrite mais... Je ne crois pas qu'elle voulait que tu l'ailles mais... L'hopital Sainte-Marie, la chambre 207...

Il hocha la tête et note les informations.

-Merci infiniment. Je viendrai demain en avant-midi.

Il racrocha et prit sa tête dans ses mains.

Ho Amy...pourquoi ne pas l'avoir appeller...ou écrit...ou n'importe quoi.

Night prit son telephone et appella son boss.

-Je ne pourrai pas rentrer demain...Je sais que vous attendiez de moi que je sois là...Ça n'arrivera pas souvent.

Il soupira. Demain...Il la reverrait.

Il soupa, regarda la télé dans sa maison et alla se coucher ensuite. Son métier lui raportait beaucoup...bien qu'il n'en était pas très fier.

Ses yeux se levèrent lentement vers la lune gibbeuse qu'on voyait à travers la fenêtre. Elle avait mal au coeur...
On lui administra le plus faible somnifère de l'hôpital entier. Lentement, sa vue s'embrouilla. Mais la lune l'observa jusqu'à ce qu'elle ferme les yeux pour une longue nuit mouvementée.

Le lendemain, Night se leva a 4heure du matin et se mit en route avec des vêtements décrontacter mais quand même chic. Il portait une camisole blanche et une chemise bleuté pardessus ainsi que des jeans.

Il monta dans sa jaguar et partit vers l'hopital. Il arriva avant même que le soleil ne soit lever. Il réussis a convaincre l'infirmière de le laisser entrer. Il avait un bouquet de fleur blanche dans les mains.

Il resta figer quelque seconde en voyant Amy. Elle était belle. Encore plus qu'avant. Malgrés son air tourmanter.

-A...Amy...

Il n'osa pas la réveiller et alla se placer a côté d'elle, prenant sa main. Le soleil se levait tranquillement derrière lui.

C'est la lumière du soleil qui l'a réveilla, trop tôt à son goût. Elle se sentait encore engourdie de ses somnifères et sentait qu'on venait tout juste de changer ses médicaments car elle se sentait plus stone encore qu'à la fin d'une dose.
Elle vivait presque sur les anti-douleurs, les anti-nausées, les anti-corps...
Quels anticorps ?
Elle eut beaucoup, beaucoup de mal à ouvrir les yeux. Tout son corps était lourd et engourdi. Mais une chaleur inhabituelle se répendait dans sa main...
Quelqu'un la serrait. Sans doute sa mère. Mais, à cette heure, Béatrice était censé dormir, du moins, être au travail ?
Qui était-ce ?
Avec énormément de difficulté, elle tourna la tête mollement contre son oreiller pour apercevoir un jeune homme magnifique, bien vêtu et dont la bonne odeur lui parvint aux narines. Elle avait un bon sens de l'odorat et elle n'oubliait jamais une odeur...
-Night... murmura-t-elle si bas qu'elle était dure à comprendre.
Ses lèvres avaient à peine remué...

-Je suis là Amy.

Il sentit les larmes lui monter au yeux. La voir aussi faible et aussi malade lui brisait le coeur.

-Amy...Pourquoi tu ne m'en as pas parler avant?

Il avait la voix briser. Il voyait qu'elle avait du mal a rester consciente.

-Pourquoi tu ne m'en...tu ne m'en avait pas...pas parler.

Il avait rarement pleurer dans sa vie mais il ne pouvait pas se retenir tellement son coeur lui fesait mal.

-Qui... qui te... te la... dit ?...
Elle se sentait très fatigué et avait la bouche sèche. Habituellement, on lui emmenerait son sirop bientôt.

-C'est toi...dans ta lettre...Amy regarde moi s'il te plait...

Il avait peur pour elle. Plus il la regardait plus il voyait ses cernes et le fais qu'elle était super squelletique.

-Amy...

Elle tourna ses yeux vers lui. Même s'ils avaient perdu leur étincelle, ils étaient toujours aussi grands et magnifiques.
-Ma lettre ?...
De nouvelles couleurs la gagnèrent : du rosée sur les joues. Elle était gênée. Cette lettre était très personnelle et elle avait compris que sa mère la lui avait envoyé.

Night eu un légé sourir et un rire amuser. Elle avait gagner quelque couleur...c'est déjàs ça.

-Je suis heureux de voir que tu n'as pas totalement changer.

Il avait encore les yeux plein, contradiction avec son sourir étincelant.

Elle rougit un peu puis esquissa difficilement un sourire. Celui-ci n'avait pas du tout changer en 8 ans...

-Tu as faim? Soif peut être?...Raconte moi tout se que tu as fais durant ces 8 dernières années...

Il la regardait intencément. Si il la fesait parler elle restarait consciente.

Elle soupira, heureuse du retour de son ami.
-J'ai soif, oui... Et durant ces huit années... Je suis venue ici. Au début une fois semaine, puis deux, trois... cinq... et je suis hospitalisée depuis deux mois maintenant...

Night, qui c'était lever pour allez chercher un verre continuait de l'écouter.

-Mais...se n'est pas une vie...C'est...

Il tendit le verre d'eau a Amy avec un air désoler. Désoler de ne pas voir été là...

-Je sais. C'est pas une vie... Mais c'est la mienne..
Elle se redressa très lentement en position assise puis pris le verre qu'il lui tendait.
-Merci.
Elle y trempa les lèvres.

Il regarda Amy avec un doux sourir. Ses yeux encore rougie.

-J'aimerais savoir...est-se qu'il y a des choses que tu ai toujours rêver de faire?

Elle se mordit les lèvres nerveusement.
-Oui, beaucoup.
La plupart de ces choses se raportaient à lui, mais elle préféra ne rien lui dire.

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