Qu'il en soit selon vos désires [Pv Prince-Kizu]

La pluie tombait doucement alors que Lorenz s'était recroquevillé. Il sentait le froid s'insinuer à ses extrémités, et malgré le fait que la pièce n'était pas si ouvertes que ça le sol était déjà d'une humidité considérable. A l'extérieur, l'eau tombait sans s'arrêter, comme une cascade, une cascade de larmes salies à l'odeur si lourde et âcre. Plic ploc, cela n'en terminait pas, c'était un son répété, si glacial aux oreilles déjà gelées de l'homme. Il avait ramené ses jambes frémissantes contre son torse recouvert d'un simple tissu. La région n'était pas fraiche en temps normal, mais depuis quelques jours les averses se répétaient, et l'air s'était rafraichit. Qu'est-ce que ça serait cet Hiver encore ? Il n'avait passé qu'un Hiver dans cette horrible cellule de pierre et de fer, un seul Hiver qui avait suffit à le traumatiser. Chaque année il priait pour éviter ces morsures glaciales, préférant ces coups de fouets si douloureux à la froideur de cette saison maudite...

Lorenz est né dans la mauvaise famille. Il est le fils de pas de chance, en un sens. Il a toujours vécu un peu comme ça. Heureusement pour lui, il a pu vivre ses premières années à peu près normalement. Il a pu connaître les joies de la famille ; mais ceci a vite changé une fois qu'il a été en âge d'apporter une quelconque aide, un quelconque service. Bien vite, tout est devenu un véritable Enfer pour le garçon qu'il était : esclavage, enfermement... Il avait fait un peu de tout, et c'était un véritable miracle s'il avait pu survivre jusqu'ici. Il n'était pas vraiment en très bon état à dire vrai, des cicatrices remontait tout le long de son corps, particulièrement dans son dos. Il avait pu compter sur son peu de chance néanmoins pour réussir à protéger son visage, ses mains et sa vie. Il avait souvent été frappé par la Maladie, mais celle-ci ne lui avait jamais été fatale. Elle n'était qu'un souffle de plus sur son chemin.

Mais il n'avait pas eu la "chance" d'être toujours logé. En effet, il n'avait pas servi bien longtemps toutes ces familles. On le traitait de Monstre, de Malédiction... il n'avait pas eu tant de chance que ça, bien loin de là : ses premières familles l'avaient traité d'incapable et rejeté dans les bras si durs et glacials des esclavagistes. Il avait été utilisé par une de ses maîtresse qui l'avait accusé de profiter d'elle auprès de son mari ; ce jour-là il cru mourir, mais si son destin en avait été ainsi il n'aurait rien pu y faire. Les familles qui avaient suivi avaient eu bien plus de problèmes avec lui : des vols dont on l'avait accusé, des meurtres également... Mais parmi cela, il n'y avait pas que du faux. Oui, il lui était arrivé de prendre sans demander pour se nourrir, pour survivre. Oui, il lui était arrivé une fois de tuer... Il aurait dû mourir pour cela. Pourquoi il avait survécu ? Pourquoi ne l'avait-on pas exécuté, libéré de ses peines, envoyé aux Enfers pour de bon ?! C'était sans doutes bien mieux là-bas qu'ici, sur cette fichue terre humides...

Néanmoins, l'esclavagiste ne semblait pas en avoir fini avec lui. C'était un homme fourbe et profiteur qui avait toujours trouvé le moyen de garder sa marchandise en état et protégée pour gagner le plus possible. Il vivait dans la luxure et le profit de ces hommes et de ces femmes qu'il utilisait inlassablement pour tous ces gens peut-être aussi mal intentionné que lui. Et Lorenz était une perle rare pour lui : étant petit, il était mignon et agile. En grandissant, il avait gagné en force, et avec un peu de soin il pouvait également gagner en beauté. Il avait suffisamment de charisme pour toujours attirer des pigeons en plus, même si avec le temps les gens hésitaient à l'acheter, ce génie malfaisant... Il n'était pas bien grand, pas tant que ça, mais pas trop petit non plus. Il était maigre, évidemment, mais son côté famélique était un peu caché par sa musculature pas si mauvaise que cela qui faisait de lui une bonne aide pour certains de ses maîtres. Il avait la peau un peu sale, mais douce, couleur café au lait qui lui donnait l'air d'avoir passé des journées étendu au soleil - ce qui n'était pas tout à fait faux quand il pouvait travailler à l'air libre et profiter de l'astre du jour. Ses cheveux, par contre, avaient quelque peu pris un coup avec tout ce temps à travailler durement : ils étaient abîmés, longs aux mèches irrégulières et grasses à l'instant. Mais ils avaient une belle couleur chocolat noir qui s'accordait à merveille avec sa peau. Il avait un visage plutôt fin au sein duquel trônait deux magnifiques yeux clairs qui lui valaient tant d'attention, d'une douce couleur verte bleutée...

Il releva la tête en entendant des pas dans le couloir. La pluie avait cessé un court instant auparavant, laissant tout juste paraître la pâle lueur du soleil. L'averse ne tarderait pas à reprendre. Quelqu'un passait-il donc prendre une esclave à cette heure ? L'homme poussa un soupire, se redressant en essuyant une goutte d'humidité sur sa joue, laissant à la place une trace de boue, dégoulinant le long de son menton où se voyait une pilosité à peine naissante qui n'avait jamais vraiment poussé, qui lui arracha une grimace de dégoût. Il secoua sa main pour tenter de se débarrasser de toute cette gadoue qui s'y était accroché quand il s'était aidé pour se relever. Puis son regard se posa sur la cellule d'en face dans laquelle un gamin s'était redressé également pour tenter de voir qui arrivait. Lequel encore de ces pauvres jeunes gens allait devoir supporter des années d'esclavages ? Il en avait vu tant partir, et pas toujours avec de bonnes gens. Il en connaissait pas mal à présent, de ces maîtres... Pauvres gosses, ils n'étaient pas au bout de leurs peines...

Le soleil brillait de mille feux sur ce pay des plus chauds. La Rome, la beauté romaine de ces architectures aux couleurs pâles, ornées de colonnes immences et remplis de détailles saillants, de statues détruites, démembrées, aux yeux vides et aux corps nues, parfaits. Le Pay de la religions, du catholicisme, mais aussi de l'esclavage. Il y avait bien l'Afrique qui avait un bon monopole sur ce commerce, mais la rome avait de bien plus belles créatures, très populaire chez les riches de bon goût, sur tout maintenant en 1614.

Lord Cassiel Evian Di sareli, un nom bien connue en Italy et en Espagne, un grand financier pour les explorations vers le nouveau continent. Un pionnier de lors, mais sur tout, un créancier célèbre et un grand amateur de beauté et d'art.

En cet journée ensoleiller, l'homme marchait dans les rues de la capitale Romaine, à la recherche de son rendez-vous. Ses pas se traçant dans la poussière et la boue, car la nuit d'avant il avait fait une pluie des plus tumultueuse. Son bateau s'était mis à quais aujourd'hui même, et il ne comptait pas rester bien longtemps à Rome. Il fuyait le Vatican comme la peste.

Le Lord était habiller que de sa cape blanche, longe, légèrement rapper au bout, et tâcher de poussière. Il portait aussi une chemise d'un blanc cassé en dessous, lacer, ornée de jabot autour du col s'ouvrant sur sa poitrine musclé. Il avait aussi des pantalons noirs et de hautes bottes de cuirs lacé, par dessus ses pantalon.

Un homme fini par arriver, gras, aux cheveux noirs et au regard vilains, noirs, perdu sous des sourcils énormes.

-Vous voilà! Dit l'homme a l'accent fort. Lord... Cassiel evi.. an.. di.. mo..

-C'est correcte, montrez moi plutôt vos nouvelles acquisitions! Dit-il, le coupant court.

l'homme se pencha, l'emportant vers une petite ruelle sombre, lui parlant longuement de ces petits préférer, sans que l'autre ne l'écoute.
Cassiel retira plutôt son capuchon, laissant tomber ses longs cheveux châtins blonds très pâles. Celui ci avait un visage magnifique, à la mâchoire forte, un léger duvet de quelques jours s'y étant installer, ses yeux bleu acier aussi froid que la glace orner de longs cils pâles courber.

Celui ci descendit dans la trape, au fond de la ruelle avec l'homme, arrivant dans une sorte de sous sol lugubre et crasseux, bien peut illuminer.

-Et voilà! Mes petits...

Cassiel rentra, marchant le long de l'allée... allait-il vraiment trouver ce qu'il était venue chercher ici?... Il avait peine à y croire...

La voix de l'exclavagiste retentit de son fort accent désagréable et de son ton caverneux qui arrachait déjà une grimace à Lorenz. Le simple fait de penser à cet montagne de graisse et de saleté qui venait chaque fois qu'il y avait un client pour présenter ses petits préférés - petits dans tous les sens du termes malheureusement pour beaucoup, ce qui dégoutait au plus haut point ceux qui avaient encore leur tête sur les épaules - suffisait à faire penser à l'esclave qu'il préférait encore passer l'hiver seul que mal accompagné, quand bien même que la chaleur d'un foyer l'accueil.

"Et voilà ! Mes petits..."

Oui, aucun doutes, s'il était ici c'était bel et bien accompagné d'un client quelconque. Ils étaient encore bien trop loin pour que les esclaves puissent voir quoi que ce soit, d'ailleurs le jeunot de la cellule d'en fasse se laissa retomber à genou devant les barreaux de sa prison avec un soupire las, appuyant la joue sur le métal froid et humide en attendant d'un regard fatigué l'obscurité à la recherche du gros bonhomme et de son client. Lorenz laissa échapper un léger rire en laissant passer ses bras au travers des barreaux, les poser sur les barres transversales dans une pose décontractée et désintéressé. Les premiers clients en cette période étaient toujours à la recherche des plus jeunes en général, ou en tous cas ceux qui habitaient dans les environs.

"Ne sois pas si impatient, ce sera bien tôt ton tour de toutes manières.
-Trop tôt !"

Lorenz cligna des yeux, penchant la tête sur le côté pour voir une main qui lui faisant signe de la cellule d'à côté. C'était une main sale et abîmée par le temps qui dépareillait fortement avec la voix douce et féminine qu'il avait entendu. Cette voisine de cellule lui parlait souvent sans qu'il n'ai pu la voir depuis son retour. Il releva un sourcil d'un air évident, comme si ses dires n'avaient pas besoin d'être ajoutés, mais en effet il y avait malgré tout bien des raisons de le remettre sur le plat.

"Vaut mieux pas être impatient, cache-toi en fond de cellule au lieu d'attendre, ajouta-t-elle à l'attention de l'enfant en toussant grassement. C'est ta première fois hein ?
-O-oui, murmura l'enfant juste assez fort pour se faire entendre.
-Alors fait en sorte de pas la regretter, guette mais discrètement !"

Le gamin s'exécuta, allant rejoindre le font de sa cellule en rentrant la tête dans les épaules avec des gestes quelque peu nerveux, surveillant discrètement les passages. Lorenz laissa échapper un nouveau rire en faisant un signe négatif du doigt.

"S'il t'entendait, tu serais bonne pour une nouvelle soirée à te faire torturer, fit-il d'un ton tout à fait naturelle mais à voix basse tout de même pour ne pas être entendu.
-Bah, ce s'rait pas la première fois. Tâche de t'écraser comme le gamin au lieu de me mettre en garde voisin."

Lorenz sourit en coin en s'éloignant un peu des barreaux, quittant des yeux la pâle main faiblarde de sa voisine de cellule pour s'éloigner un peu. Il se retourna au moment où les bruits de pas se faisaient le plus entendre. Ses yeux tombèrent soudainement sur les deux passants, mais trop sommairement sur l'esclavagiste. Son regard fut comme absorbé par son accompagnateur : un homme d'une beauté certaine, et cela va sans dire sans doutes bien plus riche que bien des clients qui avaient pu passer par ici auparavant. De long cheveux châtains-blond, d'une pâleur qui faisait presque hésiter sur la définition même de leur couleur, retombaient sur ses épaules musclées, et sa carrure était confirmée par le peu que laissait voir le col de sa chemise claire. Un client peu courant en somme, plutôt surprenant, mais surtout qui semblait purement et simplement désintéressé pour le moment.

(Désolée du retard, manque d'inspiration dernièrement. ><")

(c'est correcte XD j'avais pas remarquer que tu avais répondu ^^'')

Le riche homme passait au travers des allées... Il jetait de petits coups d'oeuil dans les cages, regardant les occupants, tous plus ordinaires les uns que les autres. Des enfants, faiblards, apeurer, des femmes, tapis dans un coins, des garçons, jeunes, crasseux...
Son regard dérivas un instant sur les barreaux mal éclairer, la crasse qui les maculaient, la beauté de cet infections. Magnifique.

-Alors, vous, avez un genre préférer, homme, femme, enfant, petit garçon, petite fille peut-être?

Cassiel regarda le vendeur, relevant un sourcil, posant ses mains sur ses hanches et soupirant.

-Pfff un homme tel que vous ne pourrais y comprendre quelque chose à mes critères... Mais à part cela j'aurais besoin d'un jeune garçon.

Un petit servant serais très utile pour sa maison, à venise. Il manquait de personnel! Mais ce qu'il cherchait n'étais pas un servant ordinaire, il avais besoin d'un servant ou servante personnel, une muse, une perfection qui ne lui appartiendrais qu'à lui, qu'à ses désir, d'où pourquoi il venait chercher chez les marchant d'esclaves de rome, question que celui ci sois bien dresser et fidèle.

-Hooo un petit garçon! J'ai justement un nouvelle arrivage très beau, et encore vierge.

Cassiel suivi le vendeur jusqu'à la cellule où il y avait le petit garçon qui se terrait dans le fond de la cage.

-Vous voulez voire de plus près!?

L'étranger fit un ''oui'' de la tête, le vendeur ouvrant la cage et atrapant l'enfant par le bras, le tirant et lui empoignant le visage sans grande délicatesse.

-Laver il serais bien plus joli..

Cassiel l'observa, soupirant.

-Mouai, je prendrais bien celui ci! Quel est ton nom petit? Dit-il se baissant pour regarder l'enfant dans les yeux.

C'était vrai que le petit étais plutôt mignon... mais ce n'étais pas encore ce qu'il cherchais!! Il ne serais bon que pour faire le ménage, en espérant qu'il sois assez fort, si non il le ferais se enforcir à coup de fouet. Et puis, un jeune vierge, ce serais une belle acquisition.